_ Ce n’est pas très prudent de rester à ton appartement Dallas, ton agresseur pourrait revenir à tout moment, lui fit remarquer Eleanor le lendemain.
— Je n’ai en pas. Je passerai le reste de la semaine dans un hôtel, répondit-elle en rangeant la clé dans un endroit sûr._ Que me sors-tu là ? Pourquoi aller à l’hôtel si tu peux rester chez moi ? _ Je ne veux en aucun cas te déranger. _ Il n’en est pas question que tu dors dans un hôtel. Fais tes valises et on y va. Ne me regarde pas comme ça. Je n’ai pas très envie de rester plus longtemps ici. Dépêche-toi ! Dallas pliait soigneusement ses vêtements dans ses valises tout en songeant aux preuves qu’elle avait en possession. Bruno ne perdait rien pour attendre. Elle allaitL’entendre dire qu’elle n’était pas Monica ne fit qu’accentuer les battements de son cœur. Ça y est, c’était peut-être la fin pour elle. Il s’approcha dangereusement d’elle tandis qu’elle reculait jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’échappatoire._ Comment j’ai pu être si bête de te confondre avec Monica ? Lança-t-il en serrant son cou. Dis-moi ce que tu fais ici, ordonna-t-il en mettant plus la pression sur son cou.Le souffle coupé, elle n’arrivait plus à respirer. Il la serra plus fort jusqu’à lui laisser des marques rouges sur sa gorge. Il la relâcha et elle en profitait pour reprendre son souffle. Il jeta un coup d’œil à son armoire qui était légèrement ouvert et son visage se déforma._ Que crois-tu
Vautré sur son canapé, Shawn admirait le lever du soleil tout en songeant à la première fois qu’il avait rencontré Dallas. Habillée d’une robe bohème courte révélant la finesse de ses jambes, il avait admiré la manière dont elle se déhanchait sur la piste de danse. Il était si attiré par elle dès la seconde qu’il l’avait aperçue. Elle était l’incarnation de la sensualité et Shawn s’était retenu de l’approcher. Il s’était contenté de la dévorer du regard sans se lasser. Elle était si jeune et belle, elle semblait si fragile qu’il se disait qu’il n’était pas fait pour elle. Il abordait souvent les femmes moins jeunes qu’elle et couchait avec ces dernières au premier rendez-vous. Mais cette fois-ci il craignait qu’il la rejette pui
Dallas avait l’impression qu’elle faisait un cauchemar. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. Omer était mort, l’homme avec qui elle voulait refaire sa vie avait été tué et pour couronner le tour on l’accusait._ Ce n’est pas vrai, bredouilla Eleanor, la gorge nouée, le visage larmoyant. Omer ne peut pas être mort. Dallas n’est pas l’assassin.Et c’est ainsi qu’ils traînaient Dallas vers la sortie, les mains menottées sous les regards de tous ses collègues du bureau._ Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous.Shawn n’arrêtait pas de courir vers elle et de crier son nom._ Retirez-vous Mr, s’écria l’un des policiers._ Vous faites une erreur Mr l’agent. Dallas est incapab
_ Levez-vous, cria une voix féminine.Elle ouvrit délicatement ses paupières. Elle fut déçue de constater qu’elle était toujours dans ce cauchemar. Elle pensait quand, se réveillant elle serait loin d’Atlanta dans les bras d’Omer. Mais non, elle se trouvait toujours dans ce trou entrain de payer lamentablement pour un crime qu’elle n’avait pas commis.D’un geste fatidique, elle se redressait du banc. Quant à l’agent, elle lui plaçait des menottes._ Vous avez une visite, lui dit-elle en la traînant par le bras.Sûrement son avocat, pensa-t-elle. Elle espérait qu’il lui apporte de bonnes nouvelles. Elle ne supportait pas être enfermée dans ce trou à rat. Elles franchissaient une porte et pénétraient dans une pièce dont un grand miroir la sépa
Bruno n’arrêtait pas de faire les cent pas de sa chambre. Il était stressé et effrayé à l’idée que son coffre-fort soit en possession de Dallas. Il réfléchissait à la manière dont il pourrait le récupérer. Quoi qu’il en soit, la police n’était pas à sa recherche ce qui signifiait qu’elle n’avait pas pu ouvrir le coffre. Monica qui était fatiguée de l’observer marcher sans arrêt retira délicatement sa robe de nuit dévoilant sa nudité. Elle se déhanchait vers lui et se collait sur son torse.—Laisse-moi te mettre à l’aise bébé, dit-elle d’une voix sensuelle tout en déboutonnant le chemisier de Bruno. Ça te fera deux mille dollars, rajouta-t-elle en déposant un léger baiser sur ses lèvres.Ce dernier arr
Le lendemain matin, Eleanor avait pris sa voiture pour se rendre à l’hôpital. Elle avait besoin de voir Roxane pour lui poser quelques questions concernant la vidéo qu’elle avait regardée hier soir. Par précaution, elle en avait fait une copie au cas où Bruno mettrait la main dessus.Déjà à l’hôpital, elle trouva la Chambre de cette dernière et avec la permission du docteur, elle entra._ Bonjour Roxane.Celle-ci se redressa du lit et la dévisageait._ Je m’appelle Eleanor. Je suis une amie à Dallas que tu connais certainement._ Oui je la connais. Si elle vous envoie pour me convaincre de dénoncer Bruno vous perdez votre temps._ Je crois que cette fois-ci tu n’aies le choix. Bruno a fait envoyer Dallas en prison.
Non ! Elle n’allait pas la laisser tuer alors qu’elle était sur le point de faire libérer sa meilleure amie. Mourir et l’abandonner ne faisait pas partir de ses plans. En dépit de la souffrance qu’elle ressentait, elle parvenait quand même à libérer ses mains de son emprise. Elle commençait à s’affaiblir, mais elle usait le peu de force qui lui restait pour déchirer le sachet plastique qui couvrait sa tête. Elle respirait un bon coup et retrouvait le rythme normal du battement de son cœur. Elle se tournait vers elle, la respiration saccadée et prit son courage à deux mains et la poussa violemment. Cette dernière glissait sur le carrelage et perdait tous ses moyens._ Tu t’es attaquée à la mauvaise personne, s’écria Eleanor, en la traînant par les pieds._ Lâche- moi ! Clama Moni
— Exécution ! Tonna sévèrement l’inspecteur vu qu’elle refusait de le faire.D’un geste puéril, elle replia la manche droite puis celle de gauche. Le même bracelet qu’ils avaient vu sur la vidéo entourait son poignet gauche. Évidemment, il s’agissait bien de la vraie coupable. Il se rendait compte qu’il avait injustement enfermé Dallas, mais comment aurait-il deviné qu’il existait une femme qui la ressemblait et que cette dernière était la meurtrière ? Shawn et Eleanor le regardait froidement. Il comprit qu’ils attendaient qu’il libère Dallas et c’était ce qu’il allait faire.— Permettez, dit-il en prenant la porte de la sortie quand un agent de police se présentait dans son champ de vision.— Le téléphone portable de la jeune f