Non ! Elle n’allait pas la laisser tuer alors qu’elle était sur le point de faire libérer sa meilleure amie. Mourir et l’abandonner ne faisait pas partir de ses plans. En dépit de la souffrance qu’elle ressentait, elle parvenait quand même à libérer ses mains de son emprise. Elle commençait à s’affaiblir, mais elle usait le peu de force qui lui restait pour déchirer le sachet plastique qui couvrait sa tête. Elle respirait un bon coup et retrouvait le rythme normal du battement de son cœur. Elle se tournait vers elle, la respiration saccadée et prit son courage à deux mains et la poussa violemment. Cette dernière glissait sur le carrelage et perdait tous ses moyens.
_ Tu t’es attaquée à la mauvaise personne, s’écria Eleanor, en la traînant par les pieds. _ Lâche- moi ! Clama Moni— Exécution ! Tonna sévèrement l’inspecteur vu qu’elle refusait de le faire.D’un geste puéril, elle replia la manche droite puis celle de gauche. Le même bracelet qu’ils avaient vu sur la vidéo entourait son poignet gauche. Évidemment, il s’agissait bien de la vraie coupable. Il se rendait compte qu’il avait injustement enfermé Dallas, mais comment aurait-il deviné qu’il existait une femme qui la ressemblait et que cette dernière était la meurtrière ? Shawn et Eleanor le regardait froidement. Il comprit qu’ils attendaient qu’il libère Dallas et c’était ce qu’il allait faire.— Permettez, dit-il en prenant la porte de la sortie quand un agent de police se présentait dans son champ de vision.— Le téléphone portable de la jeune f
Shawn s’avança vers elle et la saisissait par l’épaule.— J’étais terrifié à l’idée qu’il puisse t’arriver un truc. Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?— Je veux voir ma mère, dit-elle en retirant les mains de Shawn.— C’est tout ce que tu trouves à dire ? Fit-il sidérer.— J’ai besoin de voir ma mère, lâcha-t-elle en prenant le chemin de la sortie.Shawn la suivait et la rattrapait...— Ça ne peut pas attendre demain ? Tu as l’air toute fatiguée. Ta mère ne va pas s’enfuir voyons puisqu’il est venue pour toi. Le mieux à faire est qu’on rentre et que tu te reposes.— Je ne serais pas du tout tranquille si je ne la vois pas Shawn. Fiche-moi un peu la paix tu veux ?S
Lorsque Eleanor s’apprêtait à sortir de chez elle, elle vit Dallas sur le seuil de sa porte le visage larmoyant. Elle laissa tomber ses affaires au sol._ Prends-moi dans tes bras Eleanor, supplia-t-elle en sanglots.Eleanor qui ne comprenait pas pourquoi était-elle dans cet état fit quand même ce qu’elle lui demandait._ Qu’y a-il ? C’est encore cet imbécile de Shawn n’est-ce pas ? Si c’est lui qui t’a mis dans cet état je te jure que je le ferai regretter d’avoir mis les pieds ici._ Tu vas où avec ces bagages ? Demanda Dallas qui avait vu les valises posées au sol._ Chez Suzanne le temps qu’on retrouveBruno. Je ne me sens pas en sécurité ici, car il pourrait venir à tout même pour récupérer le coffre. Maintenant
Flash back...Un silence se trônait entre eux. Dallas était abattue par cette nouvelle tandis que Shawn baissait furtivement la tête n’osant pas la regarder dans les yeux. Elle allait avoir un enfant de lui, s’était-elle répétée maintes fois en son for intérieur. Une jalousie l’envahissait à l’idée que cette kartia porte l’enfant de l’homme qu’elle avait toujours aimé. Elle autre, elle avait perdu ce qui était le fruit de leur amour._ Un enfant ? Murmura-t-elle._ Enfin, c’est ce qu’elle me dit et j’ai besoin qu’elle me le confirme. Et si c’est vrai qu’elle attend un enfant, il reste encore à découvrir s’il est vraiment de moi.Dallas ne comprenait pas pourquoi il avait besoin d’avoir la confirmation que l&rsqu
— C’est parfait, susurra sadiquement Bruno en s’approchant d’un pas lent vers Dallas qui était toujours inconsciente.Il s’abaissa à son niveau et écarta ses mèches qui couvraient son visage. Son sourire devenait de plus en plus mesquin vu que son plan marchait comme prévu. Il se releva et se tourna vers ces deux hommes qui l’avaient ramené ici.— Voilà pour vous, dit-il en leur tendant un parquet d’argent.L’un d’entre eux prit l’enveloppe et vérifiait si le compte était bon.— Bien, vous ne lui ferez pas de mal, hein ? Demanda le second d’un air méfiant.— Non, je serai incapable de faire du mal à une femme. Je veux juste la forcer à me rendre ce qu’elle me doit, mentit-il.— D’accord,
Il reprit son téléphone du sol et rappela sa mère. Celle-ci décrocha après plusieurs tentatives.— Maman, tu m’informeras de l’état de Kartia et de mon enfant.— Tu comptes plus rentrer comme prévu ?— Pas avant que Dallas soit hors de danger.Il raccrocha et jeta un dernier coup d’œil à l’endroit de cet homme qui se trouvait dans sa voiture avant d’entrer dans ce bâtiment. Par chance, la porte d’entrée était ouverte, il se servit de la lampe torche de son téléphone pour éclairer l’intérieur.C’était une maison abandonnée. On aurait dit qu’elle était hantée. Pas de traces de vie humaine à première vue... Les araignées avaient eu suffisamment de temps pour étendre
Deux mois plus tard...Très tôt le matin, Dallas se glissa dans le bureau de Shawn. Elle se servit de son ordinateur portable pour s’acheter un billet pour Los Angeles. Lorsque Shawn entra dans son bureau, elle referma immédiatement son ordinateur portable. Shawn était surpris de la voir là. Il se demandait bien ce qu’elle faisait avec son ordinateur portable. Il s’approcha d’elle et la regardait d’un air méfiant. Incapable de soutenir davantage son regard, elle se leva de son siège et s’apprêta à quitter le bureau quand il la rattrapa par le bras. Il l’obligeait à reprendre le siège et ouvrit son ordinateur. Elle vit une lueur de panique dans son regard lorsqu’il vit qu’elle avait acheté un billet d’avion.— Tu comptais t’en aller sans pour autant me prévenir ? Demanda-t-il, déç
Le commissaire sommait Bruno et ses acolytes de se rendre tout en les prévenant qu’ils feraient irruption s’ils n’obtempéraient pas. Ça faisait au moins quinze minutes que la police était sur les lieux et Bruno était loin de s’avouer vaincu. Ces deux Acolytes décidèrent de les affronter. En prenant bien soin de charger leurs armes de plusieurs balles, ils sortaient du bâtiment et tiraient sur eux sans se préoccuper de leurs sorts. Ils en avaient neutralisé plusieurs policiers en quelques minutes. Le chef qui s’était mis à l’abri derrière l’une de leurs véhicules n’en pouvait plus de regarder ses coéquipiers se faire crever de balles par ces hommes. Il demandait à deux agents de le couvrir et en quelques secondes, il se débarrassait d’eux.— Tous des incapables, s’écria Bruno q