Dallas avait l’impression qu’elle faisait un cauchemar. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. Omer était mort, l’homme avec qui elle voulait refaire sa vie avait été tué et pour couronner le tour on l’accusait._ Ce n’est pas vrai, bredouilla Eleanor, la gorge nouée, le visage larmoyant. Omer ne peut pas être mort. Dallas n’est pas l’assassin.Et c’est ainsi qu’ils traînaient Dallas vers la sortie, les mains menottées sous les regards de tous ses collègues du bureau._ Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous.Shawn n’arrêtait pas de courir vers elle et de crier son nom._ Retirez-vous Mr, s’écria l’un des policiers._ Vous faites une erreur Mr l’agent. Dallas est incapab
_ Levez-vous, cria une voix féminine.Elle ouvrit délicatement ses paupières. Elle fut déçue de constater qu’elle était toujours dans ce cauchemar. Elle pensait quand, se réveillant elle serait loin d’Atlanta dans les bras d’Omer. Mais non, elle se trouvait toujours dans ce trou entrain de payer lamentablement pour un crime qu’elle n’avait pas commis.D’un geste fatidique, elle se redressait du banc. Quant à l’agent, elle lui plaçait des menottes._ Vous avez une visite, lui dit-elle en la traînant par le bras.Sûrement son avocat, pensa-t-elle. Elle espérait qu’il lui apporte de bonnes nouvelles. Elle ne supportait pas être enfermée dans ce trou à rat. Elles franchissaient une porte et pénétraient dans une pièce dont un grand miroir la sépa
Bruno n’arrêtait pas de faire les cent pas de sa chambre. Il était stressé et effrayé à l’idée que son coffre-fort soit en possession de Dallas. Il réfléchissait à la manière dont il pourrait le récupérer. Quoi qu’il en soit, la police n’était pas à sa recherche ce qui signifiait qu’elle n’avait pas pu ouvrir le coffre. Monica qui était fatiguée de l’observer marcher sans arrêt retira délicatement sa robe de nuit dévoilant sa nudité. Elle se déhanchait vers lui et se collait sur son torse.—Laisse-moi te mettre à l’aise bébé, dit-elle d’une voix sensuelle tout en déboutonnant le chemisier de Bruno. Ça te fera deux mille dollars, rajouta-t-elle en déposant un léger baiser sur ses lèvres.Ce dernier arr
Le lendemain matin, Eleanor avait pris sa voiture pour se rendre à l’hôpital. Elle avait besoin de voir Roxane pour lui poser quelques questions concernant la vidéo qu’elle avait regardée hier soir. Par précaution, elle en avait fait une copie au cas où Bruno mettrait la main dessus.Déjà à l’hôpital, elle trouva la Chambre de cette dernière et avec la permission du docteur, elle entra._ Bonjour Roxane.Celle-ci se redressa du lit et la dévisageait._ Je m’appelle Eleanor. Je suis une amie à Dallas que tu connais certainement._ Oui je la connais. Si elle vous envoie pour me convaincre de dénoncer Bruno vous perdez votre temps._ Je crois que cette fois-ci tu n’aies le choix. Bruno a fait envoyer Dallas en prison.
Non ! Elle n’allait pas la laisser tuer alors qu’elle était sur le point de faire libérer sa meilleure amie. Mourir et l’abandonner ne faisait pas partir de ses plans. En dépit de la souffrance qu’elle ressentait, elle parvenait quand même à libérer ses mains de son emprise. Elle commençait à s’affaiblir, mais elle usait le peu de force qui lui restait pour déchirer le sachet plastique qui couvrait sa tête. Elle respirait un bon coup et retrouvait le rythme normal du battement de son cœur. Elle se tournait vers elle, la respiration saccadée et prit son courage à deux mains et la poussa violemment. Cette dernière glissait sur le carrelage et perdait tous ses moyens._ Tu t’es attaquée à la mauvaise personne, s’écria Eleanor, en la traînant par les pieds._ Lâche- moi ! Clama Moni
— Exécution ! Tonna sévèrement l’inspecteur vu qu’elle refusait de le faire.D’un geste puéril, elle replia la manche droite puis celle de gauche. Le même bracelet qu’ils avaient vu sur la vidéo entourait son poignet gauche. Évidemment, il s’agissait bien de la vraie coupable. Il se rendait compte qu’il avait injustement enfermé Dallas, mais comment aurait-il deviné qu’il existait une femme qui la ressemblait et que cette dernière était la meurtrière ? Shawn et Eleanor le regardait froidement. Il comprit qu’ils attendaient qu’il libère Dallas et c’était ce qu’il allait faire.— Permettez, dit-il en prenant la porte de la sortie quand un agent de police se présentait dans son champ de vision.— Le téléphone portable de la jeune f
Shawn s’avança vers elle et la saisissait par l’épaule.— J’étais terrifié à l’idée qu’il puisse t’arriver un truc. Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?— Je veux voir ma mère, dit-elle en retirant les mains de Shawn.— C’est tout ce que tu trouves à dire ? Fit-il sidérer.— J’ai besoin de voir ma mère, lâcha-t-elle en prenant le chemin de la sortie.Shawn la suivait et la rattrapait...— Ça ne peut pas attendre demain ? Tu as l’air toute fatiguée. Ta mère ne va pas s’enfuir voyons puisqu’il est venue pour toi. Le mieux à faire est qu’on rentre et que tu te reposes.— Je ne serais pas du tout tranquille si je ne la vois pas Shawn. Fiche-moi un peu la paix tu veux ?S
Lorsque Eleanor s’apprêtait à sortir de chez elle, elle vit Dallas sur le seuil de sa porte le visage larmoyant. Elle laissa tomber ses affaires au sol._ Prends-moi dans tes bras Eleanor, supplia-t-elle en sanglots.Eleanor qui ne comprenait pas pourquoi était-elle dans cet état fit quand même ce qu’elle lui demandait._ Qu’y a-il ? C’est encore cet imbécile de Shawn n’est-ce pas ? Si c’est lui qui t’a mis dans cet état je te jure que je le ferai regretter d’avoir mis les pieds ici._ Tu vas où avec ces bagages ? Demanda Dallas qui avait vu les valises posées au sol._ Chez Suzanne le temps qu’on retrouveBruno. Je ne me sens pas en sécurité ici, car il pourrait venir à tout même pour récupérer le coffre. Maintenant