Chapitre 4
Accélérant le pas, il s'engouffra rapidement dans son bureau. Derrière la porte qu'il referma bruyamment, Charles soupira. Depuis qu'il souhaitait éviter son ex amante, l'affronter chaque matin était pour lui une véritable épreuve. Il devait chaque jour trouver des excuses et autres stratagèmes pour repousser la jeune femme. Celle ci pourtant persistait dans son désir à vouloir lui parler. De quoi voulait elle l'entretenir ? ils s'étaient déjà tout dit. Tout était fini entre eux. Cela paraissait plus qu'évident. Qu'est ce qu'iris avait encore du mal à comprendre ? Elle l'agaçait à la fin avec son entêtement. Il allait être à bout de patience.Bientôt, il n'allait plus se forcer à user de tact avec elle et allait lui dire franchement ses quatres vérités.N'était ce pas librement qu'elle s'était donné à lui sur cette même table de son bureau. Lui avait il fait la moindre avance pour l'encourager à s'offrir ainsi à lui ? D'ailleurs, à sa connaissance, il ne lui avait jamais fait aucune promesse. Alors pourquoi diable, lui courait elle ainsi après comme s'il avait existé entre eux autre chose que du sexe?
Charles espérait avec impatience ne plus jamais la croiser dans les parages.En la faisant muter au plus vite dans un autre service, il espérait régler définitivement ce problème. Il n'allait plus attendre longtemps. Son directeur des ressources humaines lui avait assuré qu'aujourd'hui même il allait lui trouver une autre collaboratrice. Exultant déjà de joie à l'idée de se débarrasser de l'encombrante Iris, Charles tira le fauteuil de son bureau avant de s'y affaler lourdement.Le jeune homme se sentait déjà épuisé avant de s'être mit au travail. Sa réunion avec le conseil d'administration était prévu dans quelques minutes. Jetant un dernier coup d'oeil à ses documents, Charles n'était pas sur d'être prêt. Mais comme à son accoutumé, il allait se lancer et faire de son mieux. Rejetant la tête en arrière, il ôta délicatement ses lunettes noires avant de rester un moment les yeux fermés. S'imaginant être sur une belle plage d'assinie ou de bassam, il voyait dans son esprit la mer et pouvait même sentir l'air frais sur son visage. À ses côtés, il rêvait que se tenait une belle créature.L'image de la belle inconnue aux yeux troublant lui apparut soudain.Charles réouvrit brusquement les yeux en se redressant. Il se surprit à s'interroger sur son compte. Qui était elle ? Es-ce possible que ce fut l'une de ses employés sans qu'il ne le sache ? Charles secoua la tête. Non, ce n'était pas possible. Il l'aurait au moins remarqué ou croisé une fois, dans les couloirs ou au détour d'une porte. Une beauté comme la sienne ne passait pas inaperçu.Alors qui était ce?Charles l'ignorait. Par un effort qui lui parut surhumain , il chassa l'image de la jeune femme de sa tête et consulta sa montre.Il disposait encore de quelques minutes avant la réunion et ne voulait pas les gâcher à rêvasser. Assemblant l'ensemble de ses documents, le jeune homme les examina une nouvelle fois
Chapitre 5Sonia suivait monsieur Koffi comme une automate. Bien trop contente, elle avait du mal à réfléchir. Elle n'en revenait pas. Elle croyait rêvé. Elle avait encore du mal à réaliser que c'était elle qui avait été retenue pour être l'assistante du vice directeur général. À l'annonce de sa réussite, Sonia n'avait pas pût retenir ses cris de joie. Au comble du bonheur elle avait laissé éclater sa joie. Le montant seul de son salaire lui avait donné le plus grand des sourires. Enfin, elle allait avoir un emploie stable et bien rémunéré. A l'abri financièrement, elle pourrait en finir avec la précarité et les privations. Maîtrisant son envie folle d'exprimer sa joie, Sonia observait d'un œil distrait, son nouveau responsable lui faire visiter les lieux.-Bien, maintenant, veu
C'était très tôt le matin. Le soleil qui s'était levé depuis peu se cachait derrière d'épais nuages. La ville d'Abidjan s'animait. La circulation était déjà dense comme tous les débuts de semaine. Au milieu des nombreuses automobiles et autres voitures qui circulaient sur le boulevard Valéry Giscard d'Estaing, le bus qui transportait Sonia se frayait un passage. Il roulait à vive allure et tanguait dangereusement sur le côté. Le véhicule de transport en commun était bondé à craquer. Une marrée humaine y était agglutinée. Les passagers étaient coincés à l'intérieur, serrés les uns à côté des autres. On aurait dit des sardines. Impossible de respirer. Ils avaient tous l'impression d'étouffer. Pourtant, personne n'osait se plaindre. Tous gardait le silence. Ils prenaient leur
Chapitre 2La grosse berline de Charles Amon était stationnée sur le parking de l'entreprise Amon & compagnie. A l'intérieur, le jeune vice-président de la société était assit derrière le volant. Il avait les yeux masqués derrière d'épais lunettes sombres et se tenait la tête entre les mains. Malgré l'heure avancée de la matinée, il ne se décidait pas à sortir. Il ne pouvait pas. Pas avant d'être prêt pour sa réunion avec le conseil d'administration. Il travaillait donc. Une dernière fois en effet, le jeune homme consultait les dossiers qu'il avait entre les mains.Ce matin, l'avenir de l'entreprise familiale se jouait. Charles avait la lourde charge de convaincre les membres du conseil d'administration de s'ouvrir au monde en collaborant avec de potentiels investisseurs.En tant que vice
Chapitre 3Ce matin, Iris était préoccupée. Ses yeux étaient aux aguets. Rien ne lui échappait derrière son poste d'ordinateur. Elle fixait surtout la porte d'entrée. La jeune femme attendait la venue de Charles Amon. Celui-ci de nature ponctuelle n'allait pas tarder à débarquer d'ici quelques minutes. Iris en était sur. Elle ne le connaissait que trop bien pour avoir étudié les habitudes du jeune homme dans les moindres détails.La jeune femme savait déjà un grand nombre d'information sur son patron avant d'intégrer la société. Elle savait entre autre qu'en plus d'être immensément riche, celui-ci était l'un des célibataires les plus convoités d'Abidjan. Son célibat selon les ragots, résultait d'une histoire de trahison. Son ex-fiancée l'aurait trompé. Charles était donc un
Chapitre 5Sonia suivait monsieur Koffi comme une automate. Bien trop contente, elle avait du mal à réfléchir. Elle n'en revenait pas. Elle croyait rêvé. Elle avait encore du mal à réaliser que c'était elle qui avait été retenue pour être l'assistante du vice directeur général. À l'annonce de sa réussite, Sonia n'avait pas pût retenir ses cris de joie. Au comble du bonheur elle avait laissé éclater sa joie. Le montant seul de son salaire lui avait donné le plus grand des sourires. Enfin, elle allait avoir un emploie stable et bien rémunéré. A l'abri financièrement, elle pourrait en finir avec la précarité et les privations. Maîtrisant son envie folle d'exprimer sa joie, Sonia observait d'un œil distrait, son nouveau responsable lui faire visiter les lieux.-Bien, maintenant, veu
Chapitre 4Accélérant le pas, il s'engouffra rapidement dans son bureau. Derrière la porte qu'il referma bruyamment, Charles soupira. Depuis qu'il souhaitait éviter son ex amante, l'affronter chaque matin était pour lui une véritable épreuve. Il devait chaque jour trouver des excuses et autres stratagèmes pour repousser la jeune femme. Celle ci pourtant persistait dans son désir à vouloir lui parler. De quoi voulait elle l'entretenir ? ils s'étaient déjà tout dit. Tout était fini entre eux. Cela paraissait plus qu'évident. Qu'est ce qu'iris avait encore du mal à comprendre ? Elle l'agaçait à la fin avec son entêtement. Il allait être à bout de patience.Bientôt, il n'allait plus se forcer à user de tact avec elle et allait lui dire franchement ses quatres vérités.N
Chapitre 3Ce matin, Iris était préoccupée. Ses yeux étaient aux aguets. Rien ne lui échappait derrière son poste d'ordinateur. Elle fixait surtout la porte d'entrée. La jeune femme attendait la venue de Charles Amon. Celui-ci de nature ponctuelle n'allait pas tarder à débarquer d'ici quelques minutes. Iris en était sur. Elle ne le connaissait que trop bien pour avoir étudié les habitudes du jeune homme dans les moindres détails.La jeune femme savait déjà un grand nombre d'information sur son patron avant d'intégrer la société. Elle savait entre autre qu'en plus d'être immensément riche, celui-ci était l'un des célibataires les plus convoités d'Abidjan. Son célibat selon les ragots, résultait d'une histoire de trahison. Son ex-fiancée l'aurait trompé. Charles était donc un
Chapitre 2La grosse berline de Charles Amon était stationnée sur le parking de l'entreprise Amon & compagnie. A l'intérieur, le jeune vice-président de la société était assit derrière le volant. Il avait les yeux masqués derrière d'épais lunettes sombres et se tenait la tête entre les mains. Malgré l'heure avancée de la matinée, il ne se décidait pas à sortir. Il ne pouvait pas. Pas avant d'être prêt pour sa réunion avec le conseil d'administration. Il travaillait donc. Une dernière fois en effet, le jeune homme consultait les dossiers qu'il avait entre les mains.Ce matin, l'avenir de l'entreprise familiale se jouait. Charles avait la lourde charge de convaincre les membres du conseil d'administration de s'ouvrir au monde en collaborant avec de potentiels investisseurs.En tant que vice
C'était très tôt le matin. Le soleil qui s'était levé depuis peu se cachait derrière d'épais nuages. La ville d'Abidjan s'animait. La circulation était déjà dense comme tous les débuts de semaine. Au milieu des nombreuses automobiles et autres voitures qui circulaient sur le boulevard Valéry Giscard d'Estaing, le bus qui transportait Sonia se frayait un passage. Il roulait à vive allure et tanguait dangereusement sur le côté. Le véhicule de transport en commun était bondé à craquer. Une marrée humaine y était agglutinée. Les passagers étaient coincés à l'intérieur, serrés les uns à côté des autres. On aurait dit des sardines. Impossible de respirer. Ils avaient tous l'impression d'étouffer. Pourtant, personne n'osait se plaindre. Tous gardait le silence. Ils prenaient leur