Chapitre 3
Ce matin, Iris était préoccupée. Ses yeux étaient aux aguets. Rien ne lui échappait derrière son poste d'ordinateur. Elle fixait surtout la porte d'entrée. La jeune femme attendait la venue de Charles Amon. Celui-ci de nature ponctuelle n'allait pas tarder à débarquer d'ici quelques minutes. Iris en était sur. Elle ne le connaissait que trop bien pour avoir étudié les habitudes du jeune homme dans les moindres détails.
La jeune femme savait déjà un grand nombre d'information sur son patron avant d'intégrer la société. Elle savait entre autre qu'en plus d'être immensément riche, celui-ci était l'un des célibataires les plus convoités d'Abidjan. Son célibat selon les ragots, résultait d'une histoire de trahison. Son ex-fiancée l'aurait trompé. Charles était donc un homme blessé. La jeune femme savait également que Iris, ne l'ignorait pas. Pourtant, elle n'avait pas hésité à le séduire. De nature ambitieuse,la jeune femme n'avait pas put s'en empêcher. Charles représentait un trop beau parti. Il correspondait exactement au genre d'homme qui l'attirait. La première fois qu'elle l'avait vu elle s'était jurée de le faire tomber dans ses filets. Elle avait éprouvé une certaine jouissance à faire succomber cet homme puissant. La première fois qu'ils firent l'amour, la jeune femme avait été aux anges. Elle avait été certaine de le tenir entre ses griffes. Son avenir était assuré, avait elle pensé naïvement. À tort, elle avait cru pouvoir le manipuler à sa guise. Charles l'avait détrompé de la pire des manières. Ouvertement, il s'était moqué d'elle. Pour lui, elle n'était pas différente de ses nombreuses conquêtes dont il finissait par se lasser au bout d'un moment.Comme un vulgaire cleannex, il avait finit d'ailleurs par la jeter elle aussi. Après avoir profité de son corps sans vergogne, il l'évitait maintenant comme la peste. Distant, il ne repondait même plus à ses appels. Du jour au lendemain, elle était devenue invisible à ses yeux.Il se racontait d'ailleurs au sein de l'entreprise qu'il avait l'intention de la faire muter dans un autre service. Des entretiens disait-on étaient organisés aux fins de lui trouver une remplaçante. Iris, qui n'avait eut aucune confirmation de ces bruits de couloir voulait en avoir le coeur net. Elle n'avait trouvé d'autres moyens plus efficaces que celui d'exiger des réponses de Charles.Elle estimait devoir être mise au courant de la situation.Comment osait-il la traiter ainsi ?Certes, Charles lui avait offert pas mal de compensation sur le plan financier et même professionnel. Mais Iris considérait tous ses avantages comme des miettes face au réel privilège d'être l'épouse du vice président de la société "Amon et compagnie ". Occupée à ressasser ses frustrations, la jeune fût ramenée à la réalité par l'entrée inattendue de Charles Amon. Quand Iris vit Charles pénétrer soudainement dans le bureau, celle ci se leva instinctivement.Le jeune homme l'air ailleurs, la fixa un bref moment.Comme à son habitude, la jeune femme était agichante dans une robe tailleur qui épousait parfaitement ses rondeurs. Avec effroi, Charles l' observa s'avancer vers lui le pas hésitant. Feignant d'être pressé, celui-ci détourna vivement le regard.-Bonjour monsieur...commença Iris-Bonjour Iris, l'interrompit il brièvement sans s'arrêter.Chapitre 4Accélérant le pas, il s'engouffra rapidement dans son bureau. Derrière la porte qu'il referma bruyamment, Charles soupira. Depuis qu'il souhaitait éviter son ex amante, l'affronter chaque matin était pour lui une véritable épreuve. Il devait chaque jour trouver des excuses et autres stratagèmes pour repousser la jeune femme. Celle ci pourtant persistait dans son désir à vouloir lui parler. De quoi voulait elle l'entretenir ? ils s'étaient déjà tout dit. Tout était fini entre eux. Cela paraissait plus qu'évident. Qu'est ce qu'iris avait encore du mal à comprendre ? Elle l'agaçait à la fin avec son entêtement. Il allait être à bout de patience.Bientôt, il n'allait plus se forcer à user de tact avec elle et allait lui dire franchement ses quatres vérités.N
Chapitre 5Sonia suivait monsieur Koffi comme une automate. Bien trop contente, elle avait du mal à réfléchir. Elle n'en revenait pas. Elle croyait rêvé. Elle avait encore du mal à réaliser que c'était elle qui avait été retenue pour être l'assistante du vice directeur général. À l'annonce de sa réussite, Sonia n'avait pas pût retenir ses cris de joie. Au comble du bonheur elle avait laissé éclater sa joie. Le montant seul de son salaire lui avait donné le plus grand des sourires. Enfin, elle allait avoir un emploie stable et bien rémunéré. A l'abri financièrement, elle pourrait en finir avec la précarité et les privations. Maîtrisant son envie folle d'exprimer sa joie, Sonia observait d'un œil distrait, son nouveau responsable lui faire visiter les lieux.-Bien, maintenant, veu
C'était très tôt le matin. Le soleil qui s'était levé depuis peu se cachait derrière d'épais nuages. La ville d'Abidjan s'animait. La circulation était déjà dense comme tous les débuts de semaine. Au milieu des nombreuses automobiles et autres voitures qui circulaient sur le boulevard Valéry Giscard d'Estaing, le bus qui transportait Sonia se frayait un passage. Il roulait à vive allure et tanguait dangereusement sur le côté. Le véhicule de transport en commun était bondé à craquer. Une marrée humaine y était agglutinée. Les passagers étaient coincés à l'intérieur, serrés les uns à côté des autres. On aurait dit des sardines. Impossible de respirer. Ils avaient tous l'impression d'étouffer. Pourtant, personne n'osait se plaindre. Tous gardait le silence. Ils prenaient leur
Chapitre 2La grosse berline de Charles Amon était stationnée sur le parking de l'entreprise Amon & compagnie. A l'intérieur, le jeune vice-président de la société était assit derrière le volant. Il avait les yeux masqués derrière d'épais lunettes sombres et se tenait la tête entre les mains. Malgré l'heure avancée de la matinée, il ne se décidait pas à sortir. Il ne pouvait pas. Pas avant d'être prêt pour sa réunion avec le conseil d'administration. Il travaillait donc. Une dernière fois en effet, le jeune homme consultait les dossiers qu'il avait entre les mains.Ce matin, l'avenir de l'entreprise familiale se jouait. Charles avait la lourde charge de convaincre les membres du conseil d'administration de s'ouvrir au monde en collaborant avec de potentiels investisseurs.En tant que vice
Chapitre 5Sonia suivait monsieur Koffi comme une automate. Bien trop contente, elle avait du mal à réfléchir. Elle n'en revenait pas. Elle croyait rêvé. Elle avait encore du mal à réaliser que c'était elle qui avait été retenue pour être l'assistante du vice directeur général. À l'annonce de sa réussite, Sonia n'avait pas pût retenir ses cris de joie. Au comble du bonheur elle avait laissé éclater sa joie. Le montant seul de son salaire lui avait donné le plus grand des sourires. Enfin, elle allait avoir un emploie stable et bien rémunéré. A l'abri financièrement, elle pourrait en finir avec la précarité et les privations. Maîtrisant son envie folle d'exprimer sa joie, Sonia observait d'un œil distrait, son nouveau responsable lui faire visiter les lieux.-Bien, maintenant, veu
Chapitre 4Accélérant le pas, il s'engouffra rapidement dans son bureau. Derrière la porte qu'il referma bruyamment, Charles soupira. Depuis qu'il souhaitait éviter son ex amante, l'affronter chaque matin était pour lui une véritable épreuve. Il devait chaque jour trouver des excuses et autres stratagèmes pour repousser la jeune femme. Celle ci pourtant persistait dans son désir à vouloir lui parler. De quoi voulait elle l'entretenir ? ils s'étaient déjà tout dit. Tout était fini entre eux. Cela paraissait plus qu'évident. Qu'est ce qu'iris avait encore du mal à comprendre ? Elle l'agaçait à la fin avec son entêtement. Il allait être à bout de patience.Bientôt, il n'allait plus se forcer à user de tact avec elle et allait lui dire franchement ses quatres vérités.N
Chapitre 3Ce matin, Iris était préoccupée. Ses yeux étaient aux aguets. Rien ne lui échappait derrière son poste d'ordinateur. Elle fixait surtout la porte d'entrée. La jeune femme attendait la venue de Charles Amon. Celui-ci de nature ponctuelle n'allait pas tarder à débarquer d'ici quelques minutes. Iris en était sur. Elle ne le connaissait que trop bien pour avoir étudié les habitudes du jeune homme dans les moindres détails.La jeune femme savait déjà un grand nombre d'information sur son patron avant d'intégrer la société. Elle savait entre autre qu'en plus d'être immensément riche, celui-ci était l'un des célibataires les plus convoités d'Abidjan. Son célibat selon les ragots, résultait d'une histoire de trahison. Son ex-fiancée l'aurait trompé. Charles était donc un
Chapitre 2La grosse berline de Charles Amon était stationnée sur le parking de l'entreprise Amon & compagnie. A l'intérieur, le jeune vice-président de la société était assit derrière le volant. Il avait les yeux masqués derrière d'épais lunettes sombres et se tenait la tête entre les mains. Malgré l'heure avancée de la matinée, il ne se décidait pas à sortir. Il ne pouvait pas. Pas avant d'être prêt pour sa réunion avec le conseil d'administration. Il travaillait donc. Une dernière fois en effet, le jeune homme consultait les dossiers qu'il avait entre les mains.Ce matin, l'avenir de l'entreprise familiale se jouait. Charles avait la lourde charge de convaincre les membres du conseil d'administration de s'ouvrir au monde en collaborant avec de potentiels investisseurs.En tant que vice
C'était très tôt le matin. Le soleil qui s'était levé depuis peu se cachait derrière d'épais nuages. La ville d'Abidjan s'animait. La circulation était déjà dense comme tous les débuts de semaine. Au milieu des nombreuses automobiles et autres voitures qui circulaient sur le boulevard Valéry Giscard d'Estaing, le bus qui transportait Sonia se frayait un passage. Il roulait à vive allure et tanguait dangereusement sur le côté. Le véhicule de transport en commun était bondé à craquer. Une marrée humaine y était agglutinée. Les passagers étaient coincés à l'intérieur, serrés les uns à côté des autres. On aurait dit des sardines. Impossible de respirer. Ils avaient tous l'impression d'étouffer. Pourtant, personne n'osait se plaindre. Tous gardait le silence. Ils prenaient leur