All Chapters of Le milliardaire à aimer - Tome 1: Chapter 11 - Chapter 20

Cela faisait trois semaines que je n’étais pas venu à Cove Manor et une fois de plus, Sebastian s’est fait rare.Je pouvais à peine lui en vouloir.Si j’étais lui, j’éviterais aussi les attentions d’une écolière amoureuse qui faisait des avances à chaque occasion.J’ai été mortifié par notre dernière conversation, mais comme la façon dont j’ai géré la plupart des circonstances malheureuses de ma vie, je m’en suis remis et je me suis poussé à continuer.Il n’y avait rien d’autre à faire à ce sujet.Après qu’il m’ait quitté, je suis resté derrière et j’ai cueilli ma nourriture. Enfin, j’ai marché le reste du chemin jusqu’à la plage où j’avais détaché mes sandales et marché pieds nus le long du rivage, profitant de la solitude que la nature offrait à mon émeute intérieure.Je suis venu ici comme un prix vierge à un parfait inconnu qui ne voulait rien avoir à faire avec moi.Je devrais être soulagé et non abattu par le fait. J’avais dix-sept ans et ma vie n’était pas idéale.Je n’ai jama

Mais ses yeux, quand il a choisi de baisser sa garde, en disaient plus qu’il ne vocaliserait jamais. Et oui, dans les nombreux rêves récurrents que j’ai depuis que j’ai rencontré l’homme, ces yeux verts exprimaient plus qu’un simple tempérament enflammé. Ils avaient brillé d’adoration, s’étaient enflammés de luxure sauvage et s’étaient adoucis de tendresse—tout pour moi.Mais c’est pourquoi c’étaient des rêves—ceux que je ne devrais pas avoir, mais je me sentais libre des règles de mon imagination. Je le voulais. J’étais fasciné par cette forteresse d’un homme qui gardait beaucoup à l’extérieur et laissait très peu entrer. L’instinct de décoller des couches de sa grande armure me rongeait et malgré la distance que j’avais exigée, j’étais nerveux à chaque son et aperçu autour de moi que je soupçonnais d’être lui.Mais il s’était rendu invisible dans la maison depuis que je l’avais quitté près du foyer cet après-midi. Je l’ai poussé à rester à l’écart après tout.Avec un soupir, je g

Mon sang se refroidissant enfin, j’ai remarqué que le soleil était presque complètement enfoncé derrière l’horizon, le ciel maintenant un indigo s’approfondissant et l’air se refroidissant légèrement.“Quel que soit votre débat interne, je le voulais et ce n’est pas de votre faute”, ajoutai-je doucement, tendant provisoirement la main pour brosser une mèche de cheveux noirs qui était tombée sur son front. Son agitation s’estompa lentement et il ferma brièvement les yeux, me laissant repousser ses cheveux du bout des doigts pour les attraper à nouveau. « Nous avions convenu de ne pas honorer l’offre de Pendley. Tu rends difficile pour moi de garder mon côté du marché.”J’ai froncé les sourcils. « Cela n’a rien à voir avec l’offre stupide de Timothy. Regarde au-delà, Sebastian. Peut-être que tu réaliseras que j’ai mon propre esprit et que je peux le changer quand je veux. Tout ce qui est entre nous est là parce que nous le voulons tous les deux.”Il gémit, capturant ma main et pressant

J’ai ma réponse mais j’attendrai que tu reviennes.CassieJe venais de ranger soigneusement la boîte et j’étais en route vers ma chambre lorsque le téléphone m’a alerté par e-mail.De : Sébastien Vice sebastian.vice@thevicegroup.comEnvoyé : Lundi 14 juillet 2008 15h02À : Cassie Collins cass.collins@gmail.comSujet : Re : Téléphone portableCassandre,Pourquoi n’utilisez-vous pas votre prénom complet ? Ton surnom est bien mais il ne te représente pas complètement quand je l’entends. Quant au téléphone portable, c’est une question de praticité. Ton téléphone est cassé. Je t’en donne un nouveau.Je ne sais pas combien de temps je serai parti. C’est compliqué.Quant à votre réponse, ne faites pas un choix facile. Pensez aux conséquences.En attendant, profitez du reste de votre été là-bas. Mais reste loin de ce collégien. Ou d’autres garçons, en général. SébastienJ’ai soupiré.Oui, les conséquences de céder à un homme comme Sebastian—comme utiliser le nom qu’il préfère ou entretenir

J’ai soupiré.Je ne savais pas si voir Sebastian ce soir était une bonne idée.Il était ivre, blessé et probablement fou comme l’enfer.Peut-être que demain, il en aurait déjà dormi une partie.J’étais en train de peigner mes cheveux de leur tresse lâche quand on a frappé à ma porte.Tendu, je posai la brosse et jetai un coup d’œil à la porte. Mon Dieu, ne le laisse pas encore être Sebastian. Je ne savais pas quoi lui dire qui l’empêcherait de me tourner dans la rue alors que la dernière chose qu’il voulait probablement en ce moment était une fille qui embrassait d’autres garçons alors que son cœur lui faisait mal.J’ai légèrement ouvert la porte et j’ai soupiré de soulagement quand j’ai vu Jennison.« Mme Simmons m’a informé que vous avez décidé de rester”, dit-il sans préliminaires, son expression aussi imperturbable que d’habitude. “Je le déconseille fortement. Vous n’avez aucune responsabilité ici, Mlle Collins. Je peux organiser votre retour à la maison sans délai.”J’ai secoué