Tous les chapitres de : Chapitre 51 - Chapitre 60

Je regardai son souffle reprendre, ses yeux verts s’assombrir à la suggestion. Il posa la brosse sur le comptoir et glissa ses doigts dans mes cheveux, tirant doucement. Je pouvais sentir sa faim se répercuter à travers lui, ses mouvements prudents et délibérés.« Est-ce vraiment ce que tu veux ? »demanda-t-il d’un ton rauque, ses mains remontant vers mes épaules, ses doigts traçant ma clavicule. « Je veux que tu sois très sûre, Cassandra. Tu n’as rien à me prouver. »Je me levai et me tournai dans ses bras, tendant la main pour embrasser son menton. « Je ne prouve rien à personne », lui ai-je dit. « Je fais ça parce que ça me semble juste. »J’embrassai légèrement sa joue.« Je fais ça parce que je te veux. »J’appuyai un autre baiser sur le coin de sa bouche.« Je fais ça parce que je veux que tu sois mon premier. »J’ai bougé légèrement et j’ai empaillé un autre baiser contre ses lèvres.« Je fais ça parce que je t’aime. »Ses yeux se rapprochaient, sa poitrine se soulevant et t

Il a fait un mouvement infinitésimal et j’ai gémi, pas vraiment à cause de la douleur qui s’éloignait maintenant rapidement, mais du sentiment de plénitude en moi.Cet homme-cet homme beau, brillant et brisé – était en moi, me remplissait, me possédait.« Mieux, » répondis-je faiblement, poussant expérimentalement mes hanches vers le haut pour le tirer plus profondément.La friction a causé un mélange de douleur et de plaisir et mon corps devenait rapidement accro.« Plus, » murmurai-je, agrippant ses épaules pour l’inciter à bouger.Lentement, il a tiré la majeure partie de sa longueur hors de moi et je me suis étouffé en signe de protestation, mais avant que je puisse parler, il a glissé à nouveau, poussant plus profondément en moi.Au fur et à mesure que ses poussées prenaient de l’ampleur, mon plaisir se développait, la douleur un lointain souvenir.Bientôt, je lui ai égalé poussée pour poussée, sa tentative de prudence s’effondrant alors que j’en demandais plus, atteignant le som

” Mon père était la pire espèce de coureur de jupons », commença-t-il d’une voix froide dépourvue de toute émotion, son expression se durcissant. « Il avait sa piqûre entre chaque paire de jambes féminines qui se présentaient à lui. Il se fichait de savoir s’il détruisait des mariages ou volait la virginité des jeunes filles. Je ne sais pas ce qui l’a poussé à épouser ma mère, mais il l’a fait et après en avoir eu marre d’elle, il est retourné débaucher des femmes à gauche et à droite.”Sebastian détourna les yeux et regarda l’océan par la fenêtre. « Si ma mère ne peignait pas, elle pleurait. J’étais très jeune à l’époque mais je m’en souviens. Elle n’arrêtait pas de pleurer. Elle pleurait en mangeant, elle pleurait en se recroquevillant seule dans son lit, pleurant quand elle me tenait dans ses bras. Je lui montrais fièrement tout ce que je peignais et elle souriait pendant une fraction de seconde avant que les larmes ne commencent à couler sur ses joues.”J’avalai la boule dans ma g

Nous nous sommes arrêtés là et avons échantillonné différentes choses avant de continuer.Toute la partie de la promenade était remplie des performances les plus animées et créatives que j’ai vues et je n’ai pas pu m’empêcher de rayonner et de rire tout au long de la promenade alors que j’allais les regarder les unes après les autres, consciente que Sebastian se tenait à mes côtés, souvent amusé et riant parfois avec moi de certaines des choses scandaleuses que nous avons vues.Je ne me souvenais pas de la dernière fois que je me suis autant amusé.Sebastian avait l’air d’accord.Lorsque nous avons atteint la fin de la promenade, avec les performances loin derrière nous, Jennison est sortie et a proposé de prendre les ballons, les fleurs et autres souvenirs que j’ai bercés dans mes bras avant de disparaître. “Tu as planifié tout ça, n’est-ce pas ? »J’ai demandé à Sebastian avec un regard étonné.Il haussa les épaules. “J’ai pensé que c’était une bonne idée.”J’ai jeté mes bras autour

C’est peut-être parce que tu es heureux et amoureux.Cette supposition n’aurait pas pu être plus morte et j’en étais ravi.J’ai attrapé mon vieux bracelet en cuir rouge qui contenait mon téléphone, mes pièces d’identité et de l’argent avant de descendre à la cuisine.Sebastian soulevait des sandwichs panini du gril et les étalait entre deux assiettes, son téléphone portable niché entre son oreille et son épaule. « Oui, je les signerai dès que je le pourrai”, disait-il au téléphone alors qu’il levait les yeux et me regardait, l’éclat de son sourire me faisant sortir un peu de vent. Il portait un jean foncé, une chemise en soie bleu profond à col et des mocassins en cuir décontractés, son visage fraîchement rasé, ses cheveux peignés en vagues sombres et lisses.Je lui souris et tournai la table vers l’un des tabourets, mais avant que je puisse m’asseoir, il enroula un bras autour de ma taille et me tira contre lui pour un baiser rapide mais approfondi dont j’étais certain qu’il ne pou