All Chapters of Le milliardaire à aimer - Tome 1: Chapter 61 - Chapter 70

Ils ont complètement ignoré ma présence, occupés à lorgner Sebastian.J’ai roulé des yeux et j’ai reniflé en arrière, mais Sebastian l’a remarqué, ses yeux verts plissaient d’amusement alors qu’il glissait un bras autour de moi et me tirait sur le côté, son bras m’enfermant comme un piège en acier alors que j’essayais de me tortiller.Les yeux des deux femmes se tournèrent brusquement vers moi et je leur adressai un petit sourire malgré la brusque chute de température dans leurs regards.Je pouvais me sentir évalué et étiqueté pièce par pièce et j’ai momentanément souhaité être habillé un peu moins décontracté que je ne l’étais, mais les franges de mes insécurités sont retombées à plat lorsque Sebastian a incliné son visage vers moi et m’a embrassé carrément sur la bouche.J’ai entendu de légers halètements mais j’étais trop occupé à l’embrasser en retour.J’ai entendu les portes de l’ascenseur s’ouvrir et se fermer, mais j’étais trop occupé à m’appuyer contre Sebastian alors qu’il me

“N’était-elle pas ta première petite amie ? »J’ai demandé engourdi.” Non, « dit farouchement Sebastian. “Je t’ai dit que je n’avais pas de copines. Nous avons dormi quelques fois puis sommes retournés à nos vies séparées. Nous ne nous sommes revus que quelques années plus tard. À ce moment-là, j’ai déjà été avec plus de femmes. Nous nous sommes revus plusieurs fois mais quand il est devenu clair qu’elle voulait plus que ce que nous avions, je lui ai dit que si elle voulait être amie du tout, nous ne pourrions plus coucher ensemble.”Le visage charmant mais ébouriffé de Natalie a clignoté dans mon esprit et j’ai soupiré, me penchant en avant pour toucher mon front à celui de Sebastian “ « Je peux imaginer son chagrin.”Il a enroulé ses bras autour de moi et a enfoui son visage dans mon cou. “Je t’ai déjà dit que je n’étais pas un homme bien. J’ai pris ce que je voulais avec très peu de considération pour les sentiments des gens. Je ne savais pas comment être meilleur.”Mon cœur s’es

Sebastian a réarrangé les fleurs et a arraché certaines des mauvaises herbes sauvages qui avaient poussé à la base des anges de pierre. « Elle était très belle, tu sais ? Elle était la fille d’un comte, délicate et douce. Elle n’a jamais rien dit de méchant à propos de qui que ce soit et elle me rappelait toujours mes manières. Elle avait les cheveux blonds dorés et les yeux verts. J’ai toujours pensé qu’elle était un ange. Un très triste dans la plupart de mes souvenirs mais un ange quand même.”Sa main écrasa les mauvaises herbes avant de les jeter, ses jointures serrées et légèrement tremblantes. « Je suis maudit avec une excellente mémoire, mais ce que je donnerais pour ne me souvenir que de ses sourires et de ses rires, ils étaient peut-être rares. Elle sourirait en ce moment si elle pouvait me voir.”Des mots se sont logés au fond de ma gorge avec mes larmes mais avant que je puisse dire ou faire quoi que ce soit, Sebastian s’est levé et a pris ma main, me faisant avancer doucem

J’ai rougi et hoché la tête. « C’est parfait. Je pourrais imaginer tout ce que vous avez décrit dans les cartes de correspondance. »« Bien, parce que c’est à toi», a-t-il dit avec désinvolture, même si cela ne m’a pas empêché de m’étouffer avec un morceau de pain.J’ai bu de l’eau et essuyé ma bouche avec une serviette avant de lever les yeux vers l’expression amusée de Sebastian.« Qu’est-ce que tu viens de dire ? »Le visage de Sebastian s’adoucit lorsqu’il tendit la main vers moi. « C’est à toi. Chaque fois que vous désirez démarrer votre librairie, elle est là en attente. »J’ai cligné des yeux. « Vous avez acheté cet endroit ? »« Le propriétaire, un parent éloigné des Saints, est décédé et la maison était sur le point d’être mise aux enchères», a-t-il expliqué. « Un de mes contacts m’a alerté parce que j’avais l’œil dessus depuis des années. Si quelqu’un d’autre se retrouve avec, il pourrait le démolir. Le gouvernement hésite également à investir de l’argent pour le préserver e

« C’est parce que tu es amoureux et aimé », murmurai-je, touchant doucement le bord du chevalet, notant les légères traînées et taches de peinture dessus, essayant d’y trouver des traces de Sébastien. « Tu es bien aimé par un homme qui n’avait même pas la moindre conviction qu’il en était capable », ajoutai-je tranquillement, appuyé contre le mur à côté du chevalet, enroulant mes bras autour de mon abdomen, combattant la douleur creuse en moi à la vue de la pièce vide—dépourvue de la présence puissante de Sebastian, de son rire, de sa voix grave qui s’adoucissait et se caressait lorsqu’elle était dirigée vers moi.Que faire ?Sans aucun doute, j’aimais Sebastian. J’étais ruiné pour tous les autres hommes.Je voulais vraiment passer ma vie avec lui.Si ce soir était un avant-goût d’une vie sans lui, je n’allais pas durer longtemps. La partie rêveuse et imprudente de moi avait presque instinctivement répondu un joyeux oui, mais cette autre moitié de moi avait érigé des murs—une putai