Tous les chapitres de : Chapitre 41 - Chapitre 50

« Comment peut-on vraiment être différent, Sebastian ? »Demandai-je doucement, en appuyant ma joue contre lui. « Comment une fleur peut-elle se tenir dans un champ avec beaucoup d’autres qui sont plus belles et gracieuses qu’elle et savent qu’elle est celle que vous voulez ?”« Peut-être que si la fleur arrête de se regarder par rapport aux autres et remarque le fait que je suis passé devant toutes les autres fleurs et que je me suis arrêté devant elle, me salissant les mains et les genoux, travaillant sous la chaleur du soleil et le fouet du vent, alors je pourrais soigneusement la déterrer et la ramener à la maison avec moi.”Mon souffle se logea quelque part dans ma gorge alors que je fixais les piscines émeraude des yeux de Sebastian. L’analogie poétique était claire mais son regard plaidait en outre avec un regard qui disait, Mes actions devraient vous dire ce que vous ne voyez toujours pas. Au cours des dernières semaines, cet homme, sûr de lui et magnifique, avait terrassé cer

Il prit une profonde inspiration et quand il me regarda, ses yeux verts étaient tellement angoissés que mon cœur sentit littéralement la lame de celui-ci coupée profondément. Ma main s’enroula instantanément autour de celle de Sebastian qui tenait la mienne.« Alfred m’a aidé à traverser les pires années de ma vie”, a-t-il commencé lentement. « Il est devenu le père que le mien ne pourrait jamais être pour moi. Il ne pouvait pas réparer ce qui s’était passé, mais il n’a pas renoncé à me faire voir au-delà de cela et dans la vie qu’il me restait encore. Je ne m’intéressais pas beaucoup à ce qui m’était arrivé, mais je sentais que je devais faire quelque chose pour ne pas laisser tomber la seule personne qui se foutait de moi.”Sebastian laissa sa tête retomber en fermant les yeux, son visage peiné de souvenirs. « Quand il est mort, j’ai eu l’impression que le monde avait changé et que j’étais à nouveau seul. Je me demandais si sans Alfred, le passé allait revenir pour moi et me transfo

Ses yeux se plissèrent. « Quand vas-tu savoir ? Qu’allez-vous faire si rien de tout cela ne se passe bien ?”J’ai soupiré. “Je devrais savoir vers la fin août pour le programme d’aide financière de l’école. Je ne suis pas sûr pour les autres bourses. J’ai de l’argent dans un compte d’épargne de mes emplois d’été précédents et des restes d’allocation. Cela devrait me rassurer jusqu’à ce que j’entende parler des subventions. Si rien ne sort des candidatures, je peux toujours travailler à temps partiel et obtenir des prêts étudiants.”Je détestais devoir en parler maintenant et gâcher la belle journée que nous passions avec mes angoisses à propos de l’université. Cela m’avait beaucoup traversé l’esprit ces derniers temps avec l’été qui approchait de sa fin, mais j’avais réussi à le garder en dehors de nos conversations. Tout ce que j’ai eu avec Sebastian, c’était cet été—j’avais l’intention de ne pas le gâcher.« Je vais m’occuper de tout ça, Cassandra, » dit – il après un moment de sile

Je n’ai jamais dit à Ty mon âge, mais je me suis un peu méfié des conclusions auxquelles il pouvait arriver.La vérité était que Sebastian avait l’air plus âgé—d’une manière qu’un homme dans la fleur de l’âge aurait.La sagesse dans ses yeux était celle d’une vieille âme qui en avait trop vu, trop tôt, mais dernièrement, il semblait plus jeune—souriant et riant souvent, aussi doux et tendre que n’importe quel jeune homme pourrait l’être.J’oubliais souvent qu’il y avait pas mal d’années entre nous.« Avez-vous été forcé d’une manière ou d’une autre à cela ? »« Quoi ? Non ! » Je l’ai regardé sous le choc. « De quel genre de question s’agit-il ? »« Une nécessité compte tenu du gars avec qui tu es impliqué», marmonna – t-il, jetant à nouveau un coup d’œil dans la direction de Sebastian. « La dernière fois que je l’ai vu, il n’était pas très gentil avec toi. »J’ai haussé les épaules. « Il était juste, euh a un peu jaloux à ce moment-là. »« Je suppose qu’il le serait aussi maintenant,

Cela n’allait pas être une aventure estivale—pas quand les passions ont éclaté aussi chaudes et les sentiments aussi profonds.Ça m’a rendu heureux, en fait—j’avais peur de rien, bien sûr, mais heureux néanmoins de ne pas le perdre quand les jours raccourcissaient et que le froid s’infiltrait.Je n’ai rien dit, mais j’ai décidé sur-le-champ que si les bourses n’aboutissaient pas, je pourrais être transféré dans une autre école de la côte Ouest après le premier semestre.Il m’a ramassé et m’a installé sur ses genoux après s’être assis sur le long canapé en cuir, son bras me tenant en place alors que nous continuions à nous embrasser.« Touche-moi », murmurai-je après une rapide inspiration avant de me pencher en avant pour sucer sa lèvre inférieure.Il gémit, sa main s’abaissant de mon épaule mais refusant de toucher n’importe où ailleurs où je pourrais prendre feu.Alimentée par la chaleur au fond de mon ventre, j’ai chevauché ses hanches, le repoussant contre le bras du canapé alors