Le lendemain je revenais en cours encore de meilleure humeur que la veille. Je n'avais pas eu de devoirs et Lucie avait recopié pour moi tous les cours que j'avais raté. Elle était adorable... Elle avait même mis pleins de couleurs!
William était aussi froid et seul que le jour d'avant et tout le monde parlait toujours de lui. Il commençait à me sortir par la tête. Il n'était pas venu me parler depuis. Je me suis prise à espérer qu'il le fasse. Pourquoi? Je l'ignorais. Je n'avais pas besoin de sa reconnaissance après tout. Je l'avais fait par principe. Mais justement il aurait dû venir me voir par politesse. J'étais énervée contre lui mais contrairement aux autres j'avais une raison valable. Il avait touché mon ego.J'eus une heure de trou après manger tout comme la moitié de ma classe qui fait euro anglais. Je voulais me poser dans un endroit calme pour lire. Mon choix se porta sur le toit du lycée où il y avait un petit jardin et des bancs. Malheureusement il y avait déjà des gens... William occupait le fameux banc sur lequel je voulais m'asseoir. Il était seul mais il était hors de question que je reste avec lui. J'allais tourner les talons quand j'entendis deux filles parler. Elles avaient un an de moins que moi et hurlaient presque pour que William les entende. J'en pouvais plus de cette manie de critiquer les gens fort en faisant semblant que tu parle pas fort! Dites lu lui en face soyez courageux bon sang!"T'as vu comme il fait pitié! C'est pas parce qu'il se croit beau que tout le monde doit l'aimer! En plus il est moche!"Elles partirent d'un rire aigu très très très désagréable. William était plongé dans son téléphone mais il ne pouvait pas ne pas entendre."Ouais! Il a trop prit la grosse tête ça fait pitié les gens comme ça!"J'en pouvais plus. Je me joins aux filles tout sourire et me mit à parler comme elles. Je me dandinais de droite à gauche et riais avec une voix désagréable. Oui j'aimais imiter les gens..."Ouais il est trop moche hahaha!...je repris ma voix plus sérieuse. Non mais vous êtes sérieuses les filles? Dites moi que non parce que vous me faites vraiment pitié là...-Pardon?
-Pardon?l'imitais-je. Vous critiquez son physique? Vous vous abaissez si bas? Le physique c'est subjectif et y a que les personnes superficielles qui le critiquent. C'est quand t'as pas d'arguments que tu critique le physique de quelqu'un. Ça veut dire que vous êtes pas trop fut fut. Écoutez plus en français. La dissertation et tout.
-Non mais tu te mêle de quoi?
-De ce que je veux. Vous êtes là à crier sur tous les toits que William est moche. Je vous le dis au nom de tout le lycée: fermez là! Vous êtes juste énervées parce que jamais un gars aussi beau que William ne voudra sortir avec vous. C'est triste... Je compatis. Maintenant qu'il a touché le fond c'est simple de se moquer de lui? Bravo! Vous êtes vraiment super fortes!dis-je ironiquement."
Les filles devinrent rouges de honte et de colère. J'en avais marre de ce lycée de commères."Vous osez critiquer avec vos personnalités? Vous ne connaissez pas William. Le vrai. Il est cultivé. Beaucoup plus que nous trois réunies. Lui il aurait réussi à critiquer quelqu'un en donnant des arguments valables. Il est drôle. Il est gentil. Il est attentif. Je comprendrais si vous êtes jalouses de lui et que vous voulez le démoraliser pour vous sentir mieux. C'est humain. Mais ça n'en est pas moins dégueulasse. C'est facile de s'en prendre à deux à une seule personne.-T'es vraiment une chieuse!commença l'une.
-Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse."
Je leur tournais le dos et pris place à côté de William sur le banc. Ce dernier me regardait avec insistance. Il avait rangé son téléphone. Je lançais aux filles:"Vous vous êtes assez ridiculisées comme ça. A votre place je partirais..."Elles allaient répliquer mais j'avais ouvert mon sac pour en sortir mon livre d'allemand. J'avais un petit test après sur les verbes. Les filles partirent sans demander leur reste. Mais pour ne pas perdre la face elles lancèrent avant de partir:"Ouais c'est ça on se casse!-Ouais y a rien d'intéressant ici!"
Leur départ rendit son calme à un des mes endroits préférés quand je veux être seule. J'essayais de me concentrer sur mes verbes mais je sentais William me fixer."Pourquoi tu m'as défendu?me demanda William. -Oh non tu vas pas commencer à me le reprocher toi aussi! Je ne peux pas être gentille? Tu ne peux pas juste me remercier?" Il me sourit moqueur. C'était la première fois que je le voyais sourire depuis mon retour. "C'est vrai. Merci. -Pourquoi tu souris comme ça? -Tu pensais ce que t'as dit sur moi?" Il me l'avait demandé tout bas comme s'il avait peur de ma réponse. Je relevais les yeux de mon allemand. Les yeux de William brillaient. J'étais comme hypnotisée par leur beauté. "Oui." Il sourit légèrement gêné. Je le connaissais depuis assez longtemps pour reconnaître ses expressions. Il avait été touché par mes mots. Je me reconcentrais sur ma leçon. William souffla. "Tu vas m'ignorer? -Oui." Il sortit son téléphone et tenu deux minutes sans m'adresser la parole. Ça ne lui ressemblait pas d'abandonner si vite. A vrai dire
Mercredi matin, donc le lendemain matin, je discutais devant la salle de maths avec Lucie et Valentine. On avait AP donc que les volontaires y allaient. Romain discutait plus loin avec les autres gars de ma classe. Les volontaires arrivaient au compte goûte quand soudain le couloir se tut derrière moi. Je me retournais pour voir arriver William. Il s'arrêta à une distance raisonnable ne sachant pas comment réagir. Je lui souris et demandais à Lucie si ça la dérangeait si je le rejoignais. Elle fit non de la tête et je la laissais pour me placer devant William. Nous nous fîmes la bise devant les regards ahuris des autres. Romain se joint à nous avec un sourire malicieux. "T'as besoin de venir en AP toi c'est sûr." William soutint son regard avec un demi sourire. Sa force m'impressionnait. A sa place j'aurais déjà arrêté l'école. Mais lui il affrontait les critiques la tête froide. La seule différence depuis que je le soutenais était qu'il souriait de nouveau.
J'essayais différentes robes tandis que Will attendait en dehors de la cabine. "T'en penses quoi de celle-ci?demandais-je en tirant sur les rideaux. -Tu... Wow. Tu es magnifique. -Merci...dis-je en rougissant." Nous achetâmes la robe. J'allais l'acheter mais Will ne me laissa pas payer. Je me sentais mal et j'insistais mais c'était une vraie tête de mule. Je n'arrêtais pas de parler de la soirée pour laquelle j'avais acheté la robe. "Et toi tu vas mettre quoi?demandais-je à Will. -Je..." Il s'arrêta. Comme il tenait ma main je m'arrêtais aussi. Il chercha ses mots. C'était rare qu'il ne saches pas comment dire quelque chose... Ça me fit peur. "Je ne suis pas sûr de pouvoir venir...avoua-t-il. -T'es sérieux?! On prépare cette soirée depuis deux semaines! Tu m'avais promis!criais-je. -Je sais... Mais... J'ai un empêchement. -C'est quoi ton empêchement?" Je savais qu'
Lundi matin j'étais en retard en cours. Je n'avais pas entendu mon réveil. Mes médicaments m'avaient rendue trop fatiguée. Mon père insista pour m'emmener en voiture au lycée. Après ce qu'il s'était passé il ne voulait pas me savoir seule dehors alors qu'il fait noir. J'hésitais avant de toquer à la porte de français. Je pouvais toujours partir après tout. Faire comme si Melinda Horsville n'avait jamais existé. Mais ce serait se cacher. C'était trop simple de faire l'autruche. Je voulais être forte. Autant que Will l'avait été. En parlant de lui il ne m'a même pas écrit... Je toquais et abaissais la poignet tout de suite après soudain déterminée. Tous les regards se posèrent sur moi. J'eus un frisson mais fis comme si cela ne me faisait rien. Lucie faillit se lever pour me prendre dans ses bras mais elle resta assise trop timide pour ça. "Melinda... Vous allez bien?me demanda la prof." Tous mes muscles se crispèrent. Je croisais le reg
"C'était à la soirée..." J'avais parlé tellement bas que je me demandais si Will m'avait entendue. Mais ce dernier resserra son étreinte autour de ma taille pour me faire comprendre qu'il voulait que je continue et qu'il serait là quoi qu'il arrive. "Tu n'étais pas là..." Mes larmes m'arrêtèrent. Will se crispa. "Tout s'est bien passé à part ça. J'ai signé pour le disque." Will me fit un bisous dans le cou comme pour me féliciter. "Mais tu n'étais pas là pour le voir..." Je pleurais de plus en plus. "Je n'arrivais pas à être heureuse. Contrairement à toi à ton match de basket..." Will me serra encore plus fort comme s'il avait besoin de mon contact pour supporter ses quatre vérités. "Je te déteste!" Je le criais plusieurs fois tout en tapant son torse. Il me serrait encore plus fort alors que je le tapais de toutes mes forces. J'étais contre la violence
Will mit un énorme coup de poing dans le menton de Romain. Ce dernier s'écrasa violemment par terre. Mais Will n'en avait pas fini avec lui. Sous les cris horrifiés des élèves, il sauta par dessus la table et rua de coups Romain qui se trouvait à terre. Je me figeais de terreur devant cette scène. Romain saignait du nez et de la lèvre. La prof était sortie en courant pour appeler quelqu'un et les élèves essayaient de retirer Will d'au dessus de Romain. C'était sans compter sur la vivacité de Will. Il était aveuglé par la colère. Il mettait à terre un par un ceux qui osaient l'approcher. Très vite ils abandonnèrent de vouloir les séparer et Will continua à ruer Romain de coups en lui criant dessus: "Salle fils de pute! Tu vas regretter d'avoir touché ma copine!" En d'autre circonstances j'aurais réagit au fait qu'il me désigne comme sa petite amie mais j'avais d'autres chats à fouetter. Je paniquais. Je devais faire quelque chose. Débile que je suis je me mis
J'étais heureuse d'enfin pouvoir retourner en cours. J'avais raté une semaine à cause d'une satané grippe! Cette semaine avait été la pire de toute ma vie sans exagérer. J'avais quarante de fièvre, un coup j'avais froid, l'autre chaud, je tremblais, j'avais mal partout, j'étais fatiguée... J'étais à bout de nerfs et je voulais tuer tout le monde toutes les cinq minutes. Mais j'avais survécu! Mon nez n'était enfin plus bouché! Je pouvais respirer l'air frais du matin et je me dis que c'était la plus belle chose au monde que d'avoir un nez débouché. On n'appréciait pas assez les petites choses de la vie. J'étais légèrement en retard parce que je m'étais laissée emporter par la beauté du monde extérieur. Résultat j'arrivais devant la salle quand il y avait tout le monde sauf la prof. J'étais à la fois heureuse et gênée par cette entrée fracassante. Un gars de ma classe lança alors que je passais à côté de lui: "T'es toujours vivante toi?" Je lui sour
William avait fait la gueule toute la journée. Il n'a eu d'interaction humaine avec personne. Il n'est même pas venu s'excuser auprès de moi. Quant à moi je m'étais vite remise de ses manières. J'étais trop heureuse de ne plus vivre entre quatre murs pour être de mauvaise humeur. De plus le cours de français avait été passionnant! J'adorais ma pof elle était trop gentille et cultivée. Ses cours étaient dynamiques et elle rigolait avec nous. Elle m'avait fait adorer la pièce de théâtre que nous étudions. Toute la journée le seul sujet de conversation du lycée était William. Partout où il allait les gens lui lançaient des regards mauvais et parlaient doucement assez fort pour qu'il entende. Maintenant qu'il n'était plus au sommet de la pyramide, tout le monde passait sa frustration sur lui. Il me faisait de la peine. Il marchait dans les couloirs le regard déterminé et perdu dans le loin comme toujours, il faisait semblant que ça ne l'atteignait pas mais je sentais bien qu
Will mit un énorme coup de poing dans le menton de Romain. Ce dernier s'écrasa violemment par terre. Mais Will n'en avait pas fini avec lui. Sous les cris horrifiés des élèves, il sauta par dessus la table et rua de coups Romain qui se trouvait à terre. Je me figeais de terreur devant cette scène. Romain saignait du nez et de la lèvre. La prof était sortie en courant pour appeler quelqu'un et les élèves essayaient de retirer Will d'au dessus de Romain. C'était sans compter sur la vivacité de Will. Il était aveuglé par la colère. Il mettait à terre un par un ceux qui osaient l'approcher. Très vite ils abandonnèrent de vouloir les séparer et Will continua à ruer Romain de coups en lui criant dessus: "Salle fils de pute! Tu vas regretter d'avoir touché ma copine!" En d'autre circonstances j'aurais réagit au fait qu'il me désigne comme sa petite amie mais j'avais d'autres chats à fouetter. Je paniquais. Je devais faire quelque chose. Débile que je suis je me mis
"C'était à la soirée..." J'avais parlé tellement bas que je me demandais si Will m'avait entendue. Mais ce dernier resserra son étreinte autour de ma taille pour me faire comprendre qu'il voulait que je continue et qu'il serait là quoi qu'il arrive. "Tu n'étais pas là..." Mes larmes m'arrêtèrent. Will se crispa. "Tout s'est bien passé à part ça. J'ai signé pour le disque." Will me fit un bisous dans le cou comme pour me féliciter. "Mais tu n'étais pas là pour le voir..." Je pleurais de plus en plus. "Je n'arrivais pas à être heureuse. Contrairement à toi à ton match de basket..." Will me serra encore plus fort comme s'il avait besoin de mon contact pour supporter ses quatre vérités. "Je te déteste!" Je le criais plusieurs fois tout en tapant son torse. Il me serrait encore plus fort alors que je le tapais de toutes mes forces. J'étais contre la violence
Lundi matin j'étais en retard en cours. Je n'avais pas entendu mon réveil. Mes médicaments m'avaient rendue trop fatiguée. Mon père insista pour m'emmener en voiture au lycée. Après ce qu'il s'était passé il ne voulait pas me savoir seule dehors alors qu'il fait noir. J'hésitais avant de toquer à la porte de français. Je pouvais toujours partir après tout. Faire comme si Melinda Horsville n'avait jamais existé. Mais ce serait se cacher. C'était trop simple de faire l'autruche. Je voulais être forte. Autant que Will l'avait été. En parlant de lui il ne m'a même pas écrit... Je toquais et abaissais la poignet tout de suite après soudain déterminée. Tous les regards se posèrent sur moi. J'eus un frisson mais fis comme si cela ne me faisait rien. Lucie faillit se lever pour me prendre dans ses bras mais elle resta assise trop timide pour ça. "Melinda... Vous allez bien?me demanda la prof." Tous mes muscles se crispèrent. Je croisais le reg
J'essayais différentes robes tandis que Will attendait en dehors de la cabine. "T'en penses quoi de celle-ci?demandais-je en tirant sur les rideaux. -Tu... Wow. Tu es magnifique. -Merci...dis-je en rougissant." Nous achetâmes la robe. J'allais l'acheter mais Will ne me laissa pas payer. Je me sentais mal et j'insistais mais c'était une vraie tête de mule. Je n'arrêtais pas de parler de la soirée pour laquelle j'avais acheté la robe. "Et toi tu vas mettre quoi?demandais-je à Will. -Je..." Il s'arrêta. Comme il tenait ma main je m'arrêtais aussi. Il chercha ses mots. C'était rare qu'il ne saches pas comment dire quelque chose... Ça me fit peur. "Je ne suis pas sûr de pouvoir venir...avoua-t-il. -T'es sérieux?! On prépare cette soirée depuis deux semaines! Tu m'avais promis!criais-je. -Je sais... Mais... J'ai un empêchement. -C'est quoi ton empêchement?" Je savais qu'
Mercredi matin, donc le lendemain matin, je discutais devant la salle de maths avec Lucie et Valentine. On avait AP donc que les volontaires y allaient. Romain discutait plus loin avec les autres gars de ma classe. Les volontaires arrivaient au compte goûte quand soudain le couloir se tut derrière moi. Je me retournais pour voir arriver William. Il s'arrêta à une distance raisonnable ne sachant pas comment réagir. Je lui souris et demandais à Lucie si ça la dérangeait si je le rejoignais. Elle fit non de la tête et je la laissais pour me placer devant William. Nous nous fîmes la bise devant les regards ahuris des autres. Romain se joint à nous avec un sourire malicieux. "T'as besoin de venir en AP toi c'est sûr." William soutint son regard avec un demi sourire. Sa force m'impressionnait. A sa place j'aurais déjà arrêté l'école. Mais lui il affrontait les critiques la tête froide. La seule différence depuis que je le soutenais était qu'il souriait de nouveau.
"Pourquoi tu m'as défendu?me demanda William. -Oh non tu vas pas commencer à me le reprocher toi aussi! Je ne peux pas être gentille? Tu ne peux pas juste me remercier?" Il me sourit moqueur. C'était la première fois que je le voyais sourire depuis mon retour. "C'est vrai. Merci. -Pourquoi tu souris comme ça? -Tu pensais ce que t'as dit sur moi?" Il me l'avait demandé tout bas comme s'il avait peur de ma réponse. Je relevais les yeux de mon allemand. Les yeux de William brillaient. J'étais comme hypnotisée par leur beauté. "Oui." Il sourit légèrement gêné. Je le connaissais depuis assez longtemps pour reconnaître ses expressions. Il avait été touché par mes mots. Je me reconcentrais sur ma leçon. William souffla. "Tu vas m'ignorer? -Oui." Il sortit son téléphone et tenu deux minutes sans m'adresser la parole. Ça ne lui ressemblait pas d'abandonner si vite. A vrai dire
Le lendemain je revenais en cours encore de meilleure humeur que la veille. Je n'avais pas eu de devoirs et Lucie avait recopié pour moi tous les cours que j'avais raté. Elle était adorable... Elle avait même mis pleins de couleurs! William était aussi froid et seul que le jour d'avant et tout le monde parlait toujours de lui. Il commençait à me sortir par la tête. Il n'était pas venu me parler depuis. Je me suis prise à espérer qu'il le fasse. Pourquoi? Je l'ignorais. Je n'avais pas besoin de sa reconnaissance après tout. Je l'avais fait par principe. Mais justement il aurait dû venir me voir par politesse. J'étais énervée contre lui mais contrairement aux autres j'avais une raison valable. Il avait touché mon ego. J'eus une heure de trou après manger tout comme la moitié de ma classe qui fait euro anglais. Je voulais me poser dans un endroit calme pour lire. Mon choix se porta sur le toit du lycée où il y avait un petit jardin et des bancs. Malheureusement
William avait fait la gueule toute la journée. Il n'a eu d'interaction humaine avec personne. Il n'est même pas venu s'excuser auprès de moi. Quant à moi je m'étais vite remise de ses manières. J'étais trop heureuse de ne plus vivre entre quatre murs pour être de mauvaise humeur. De plus le cours de français avait été passionnant! J'adorais ma pof elle était trop gentille et cultivée. Ses cours étaient dynamiques et elle rigolait avec nous. Elle m'avait fait adorer la pièce de théâtre que nous étudions. Toute la journée le seul sujet de conversation du lycée était William. Partout où il allait les gens lui lançaient des regards mauvais et parlaient doucement assez fort pour qu'il entende. Maintenant qu'il n'était plus au sommet de la pyramide, tout le monde passait sa frustration sur lui. Il me faisait de la peine. Il marchait dans les couloirs le regard déterminé et perdu dans le loin comme toujours, il faisait semblant que ça ne l'atteignait pas mais je sentais bien qu
J'étais heureuse d'enfin pouvoir retourner en cours. J'avais raté une semaine à cause d'une satané grippe! Cette semaine avait été la pire de toute ma vie sans exagérer. J'avais quarante de fièvre, un coup j'avais froid, l'autre chaud, je tremblais, j'avais mal partout, j'étais fatiguée... J'étais à bout de nerfs et je voulais tuer tout le monde toutes les cinq minutes. Mais j'avais survécu! Mon nez n'était enfin plus bouché! Je pouvais respirer l'air frais du matin et je me dis que c'était la plus belle chose au monde que d'avoir un nez débouché. On n'appréciait pas assez les petites choses de la vie. J'étais légèrement en retard parce que je m'étais laissée emporter par la beauté du monde extérieur. Résultat j'arrivais devant la salle quand il y avait tout le monde sauf la prof. J'étais à la fois heureuse et gênée par cette entrée fracassante. Un gars de ma classe lança alors que je passais à côté de lui: "T'es toujours vivante toi?" Je lui sour