David et moi roulons en voiture depuis quelques moment déjà. Nous roulons sur les grandes rues de Montréal pour prendre l’autoroute en direction de la banlieue. J’aime bien rouler en voiture le soir. Je trouve cela paisible. Pendant le trajet, nous discutons et continuons d’apprendre à nous connaître. Nous rigolons et parlons de sujet plus sérieux. Je continue d’observer son sourire a tomber. Il a le sourire typique que toute les filles ne peut empêcher de fondre. Lorsqu’il sourit, il me fait penser à un enfant de quatre ans. Un sourire innocent qui laisse paraître fossettes. Ses yeux sont concentrés sur la route et il sourit en permanence. Il prend une sortie d’autoroute et continue de rouler. La voiture avance rapidement vers un sentier rempli d’arb
Je me présente, Layla, de sexe féminin, âgée de dix-neuf ans et vit au Québec.Je suis une jeune adulte presque comme les autres. Il y a exactement deux ans, j'étais chez le docteur. Assise devant lui, elle m'a annoncée la nouvelle qui a changée ma vie. Je suis malade, je vais mourir. J'ai une malformation au cœur. Tu sais, l'organe principal de mon corps. Celui qui me permet de vivre. Il est malade. J'ai une malformation qui fait en sorte que mon coeur travaille trop fort. Il travaille en double. Donc, il se fatigue plus rapidement. Il se fatigue rapidement et moi aussi. Vue qu'il travail plus fort que la normal, il va finir par s'épuiser au point de s'éteindre. J'ai eu cette nouvelle il y a un an. Il y a 365 jours, on m'annonçait qu'il me restait seulement deux ans à vivre. Si je ne re&
-Rien a changé, pour le moment tout est encore normal. Sourit mon médecin en fermant le dossier beige avec mon nom écrit dessus. Un petit soupire sort d'entre mes lèvres, j'avais l'impression que tout le stress que je ressentais avant d'entrer dans ce bureau vient d'être évacué.-D'accord, comment vais-je savoir quand je vais, sans le vouloir, une pause se créer, mourir? Je demande à mon médecin d'une petite voix. Elle soupire et passe une main dans ses longs cheveux bruns attachés en queue de cheval. - Tu sais Layla, nous allons continuer de nous voir toutes les semaines, donc je vais te dire lorsqu'il aura un cha
Je suis encore secoué par ce que je viens de vivre. Ma voiture a une grosse égratignure et au lieu d’être en colère j’ai laissé mon regard être hypnotisé par des yeux verts. J’arrive finalement chez ma mère, avec ma voiture qui fonctionne toujours, mais qui s’est fait percutée. Je sors de ma voiture, je ressens une certaine tension au niveau de ma nuque. Je prends le temps de m’étirer un peu. Cela est probablement causé par la collision. Lorsque je me sens mieux, je verrouille ma voiture et entre dans le bloc appartement de ma mère. Je montre jusqu’à son appartement et entre. Encore une fois, le silence me frappe au visage. -Salut maman !
Nous arrivons finalement devant la maison de ma mère. Nous avons eu un bouchon de circulation, donc nous avons attendu longtemps. Pendant le trajet, Molly a passé son temps a me parler de David. David par ci, David par la. Comme il est beau, comme il sent bon. Bla bla bla. J’avais hâte d’arriver pour cela. Nous sortons de la voiture et entrons dans la maison. Aucun bruit, comme d’habitude. Nous marchons vers le salon et je trouve ma mère couchée sur le sofa. Une bouteille de vin rouge et une coupe à moitié pleine sur la table base. Ma mère le visage remplit de maquillage et les yeux bouffit. Cela montre qu’elle a pleurer. Elle tient quelque chose entre ses bras. Je m’approche d’elle doucement et tire l’enveloppe d’entre ses bras. Une enveloppe brune tachée de maquillage de ma mère. Dans le haut de l’enveloppe à gauche un signe