-Rien a changé, pour le moment tout est encore normal. Sourit mon médecin en fermant le dossier beige avec mon nom écrit dessus.
Un petit soupire sort d'entre mes lèvres, j'avais l'impression que tout le stress que je ressentais avant d'entrer dans ce bureau vient d'être évacué.
-D'accord, comment vais-je savoir quand je vais, sans le vouloir, une pause se créer, mourir? Je demande à mon médecin d'une petite voix.
Elle soupire et passe une main dans ses longs cheveux bruns attachés en queue de cheval.
- Tu sais Layla, nous allons continuer de nous voir toutes les semaines, donc je vais te dire lorsqu'il aura un changement.
Je souris et hoche doucement la tête. Elle me sourit à son tour et se recule dans son siège. Un petit silence s'installe entre nous. Un silence lourd et remplie de tristesse. Mal à l’aise, je laisse tomber mon regard sur mes mains entrecroisées.
-Je peux te poser une question? Mon docteur brise le silence après plusieurs minutes et je regarde droit dans ses yeux .
-Bien sur.
-Le divorce de tes parents est prévu pour quand? Mon cœur se serre et j'avale ma salive avec difficulté. Je me retiens de pleurer, donc une boule se forme dans ma gorge. Je n'ai jamais vraiment aimé parler du divorce de mes parents ouvertement.
Géorgia, mon docteur est aussi une amie de mes parents. Ils se connaissaient depuis l'université.
-Je n’en sais rien , je vais chez ma mère ce soir . Tout ce que je sais est que mon père a fait venir toutes les paperasses du divorce.
Je me souviens d’avoir vue une enveloppe beige sur la table du salon qui provient de l’avocat de mon père.
-Ça te fait de la peine qu'ils divorcent?
Elle prononce ses mots avec délicatesse pour ne pas me faire de mal.
-Ils se disputaient constamment, alors j'aime mieux qu'ils ne soit plus ensemble. Mais, c'est certain que ça me fais quelques chose de voir qu'ils ne sont plus ensemble à cause de moi...
Mes parents ont en quelque sorte divorcés, car ils ne s'entendent pas bien sur les soins que je vais recevoir pour m’aider dans ma maladie. Ma mère a aussi avouée a mon père quelle ne l’aime plus, donc elle a déménagée dans un appartement et je suis restée à la maison avec mon père.
-Ce n'est pas à cause de toi Layla. C'est simplement qu'ils ne s'entendent pas bien sur la manière dont ils doivent gérer ta maladie.
C'est ce que je disais...Ça me concerne. J'hoche la tête, sachant que Géorgia pourrait s'obstiner avec moi durant des heures seulement pour que je dise que ce n'était pas ma faute.
-Donc, on se revoit vendredi prochain à la même heure ma chérie. Passe une bonne fin de semaine chez ta mère et dis lui de m'appeler s'il te plait! Dit-elle en se levant de sa chaise pour me faire comprendre que je devais partir.
J'hoche simplement la tête et me lève à mon tour. Je prend mon sac à mes pieds et lui fais un signe de tête avant de quitter le bureau.
Je ferme la porte derrière moi et marche dans le couloir blanc. Je déteste monter en cardiologie, car l'endroit est trop déprimant. Je marche dans le couloir en saluant quelques gens de la tête avant de sortir de l'hôpital. Tous les Vendredis après-midis, je viens ici pour mes tests hebdomadaires. Ces tests sont seulement pour vérifier que mon état est stable. Je prend place dans ma voiture et démarre le moteur en direction de la maison de mon père. Le chemin se fait rapidement grâce au peu de circulation qu'il y a en ce vendredi après-midi. Une fois arrivé devant chez moi, je gare ma voiture dans le stationnement et sort de mon véhicule. J'entre dans la maison, celle-ci est très calme comme à son habitude. Je marche tranquillement vers la cuisine et trouve mon père entrain de ronfler sur le sofa du salon. Cette scène est très habituelle dans ma vie. Depuis le divorce, il y a six mois, mon père travaille beaucoup plus qu’à son habitude et fait des heures supplémentaires pour subvenir à tous nos besoins. Alors, je le trouve souvent entrain de dormir sur le sofa à la maison. Je monte à ma chambre sur la pointe des pieds et je fais mes sacs pour aller chez ma mère. Je mets quelques morceaux de vêtements et mes produits pour le visage. Assez de choses pour passer le week-end. Une fois terminé, je descend et mets mes chaussures. Avant de partir, je décide de laisser une note à mon père.
"Cher papa , nous sommes vendredi et c'est la fin de semaine à maman, donc je vais chez elle. Bonne fin de semaine, fait attention à toi, je t'aime Layla"
Je dépose la note sur la table, prend mon sac et sort de la maison. J'embarque de nouveau dans la voiture en lançant mon sac à l'arrière avant de démarrer le moteur. L'appartement de ma mère se situe à l'est de la ville, ce n'est pas très loin, mais j'aime tout de même mieux y aller en voiture. Le soleil brille de tous ses feux en cet après-midi de juillet. Aucun nuage croise le soleil et la chaleur est très présente. J'ouvre toutes les fenêtres de la voiture et mets la radio. J’ouvre la musique forte pour qu’elle résonne dans la voiture. J'adore faire cela l'été, mettre la musique à fond et ouvrir toutes les fenêtres. Mes cheveux flottent au vent, alors que je cris les paroles de la chanson qui sort des haut-parleurs de la voiture. J'arrête la voiture à un feu rouge, sans jamais m'arrêter de chanter à tût-tête. Je sursaute lorsqu'une voiture percute la mienne. L’impact a été assez fort pour que je sois projeté à droit de mon véhicule, soit le côté passager. Heureusement, j’ai ma ceinture de sécurité qui me retient. J'arrête tout de suite de chanter et je regarde mon rétroviseur. Je suis un peu secoué et sous le choc. Je ne m’attendais pas du tout à cela. Quelqu'un vient de percuter le derrière de ma voiture. Après quelques secondes, mon choc tombe et la colère monte en moi. Quelqu’un vient de percuter le derrière de ma voiture.
Je sort de la voiture en rogne et vais voir l'état de la voiture. Un petit cris sort de la bouche lorsque je vois l’énorme égratignure sur ma voiture. Merde, ça va couter cher... Je soupire de frustration et passe une main dans mes cheveux en les tirants.
-Je suis vraiment désolé, mes amis et moi nous bataillons dans la voiture, avez-vous mal quelque part? Une voix rauque près de moi me fait sursauter. J'ai envie de lui crier dessus.
-Je ne sais pas ma voiture a...
Je m'arrête de parler lorsque je vois l'homme devant moi. Un homme grand avec de larges épaules se trouve devant moi. Il est si grand que je dois lever la tête pour le regarder dans les yeux. Cela vaut la peine. Ses cheveux mi-longs et frisés brillent au soleil. Ses bras, couverts de tatouage, sont larges et imposants. Un chandail blanc cache un partit de ses tatouages sur ses bras. Un jean noir serré habille ses jambes et des souliers de style converse noir sont dans ses pieds. L’homme devant moi est très beau
Son regard vert perçant est accroché à mes yeux. Je pense apercevoir de l’inquiétude dans ses yeux.
En voyant que je ne continue pas ma phrase, il passe sa main dans ses cheveux, mal à l’aise, il me dit:
-Oui, je suis désolé pour la voiture nous allons payer les réparations.
Dit-il en me regardant droit dans les yeux.
Un frisson passe au travers de mon corps. Tout colère qui reste en moi disparaît. C’est comme si les yeux de cet homme m’hypnotise complètement. Plus rien n’existe autour de moi.
Voyons Layla, reprend toi!
Je racle ma gorge et secoue ma tête. Comme si cela va faire en sorte qu’il ne m’attire plus... n’importe quoi.
-Non, c'est une vieille voiture, je veux dire ce...
Je prends une pause, ne sachant pas quoi lui répondre.
-Cela n'est pas grave elle ne sera pas trop insulter.
Un sourire se créer sur son visage et je réalise que je dis n’importe quoi. Mes joues virent au rouge.
-Non! Je veux dire, elle ne parle pas, donc elle...Ok, ce n'est pas grave elle est vieille..
Je termine en bégayant et en me sentant complément humilié.
J’ai envie de frapper ma tête contre un mur. Le voir sourire me fait prendre conscience qu’il a un sourire à faire fondre n’importe quelle femme.
-Non, nous allons payer je...
Je lui coupe la parole avant qu’il ne puisse aller plus loin.
-Non, tout va bien.
Je pointe sa voiture, qui a l’air beaucoup plus mal en point que la mienne.
L'homme se retourne pour regarder ses amis dans la voiture avant de me regarder de nouveau.
-On va survivre. Ce n’est rien de bien complexe.
Il me fait un grand sourire et je lui sourit à mon tour.
-David Lamare.
Il me présente sa main sans détacher ses yeux des miens.
Je place ma main dans la sienne avec gêne.
-Layla Felton.
On se serre la main doucement sans quitter les yeux de l'autre.
- David, grouille-toi! Crieune voix derrière David et ce dernier se retourne avant de déposer un baiser sur ma main et de partir vers sa voiture.
Je le regarde marcher quelques secondes avant de maladroitement retourner dans ma voiture. Quelques secondes après, leur voiture noire passe près de la mienne.
Que venait-il de se passer?
Je suis encore secoué par ce que je viens de vivre. Ma voiture a une grosse égratignure et au lieu d’être en colère j’ai laissé mon regard être hypnotisé par des yeux verts. J’arrive finalement chez ma mère, avec ma voiture qui fonctionne toujours, mais qui s’est fait percutée. Je sors de ma voiture, je ressens une certaine tension au niveau de ma nuque. Je prends le temps de m’étirer un peu. Cela est probablement causé par la collision. Lorsque je me sens mieux, je verrouille ma voiture et entre dans le bloc appartement de ma mère. Je montre jusqu’à son appartement et entre. Encore une fois, le silence me frappe au visage. -Salut maman !
Nous arrivons finalement devant la maison de ma mère. Nous avons eu un bouchon de circulation, donc nous avons attendu longtemps. Pendant le trajet, Molly a passé son temps a me parler de David. David par ci, David par la. Comme il est beau, comme il sent bon. Bla bla bla. J’avais hâte d’arriver pour cela. Nous sortons de la voiture et entrons dans la maison. Aucun bruit, comme d’habitude. Nous marchons vers le salon et je trouve ma mère couchée sur le sofa. Une bouteille de vin rouge et une coupe à moitié pleine sur la table base. Ma mère le visage remplit de maquillage et les yeux bouffit. Cela montre qu’elle a pleurer. Elle tient quelque chose entre ses bras. Je m’approche d’elle doucement et tire l’enveloppe d’entre ses bras. Une enveloppe brune tachée de maquillage de ma mère. Dans le haut de l’enveloppe à gauche un signe
David et moi roulons en voiture depuis quelques moment déjà. Nous roulons sur les grandes rues de Montréal pour prendre l’autoroute en direction de la banlieue. J’aime bien rouler en voiture le soir. Je trouve cela paisible. Pendant le trajet, nous discutons et continuons d’apprendre à nous connaître. Nous rigolons et parlons de sujet plus sérieux. Je continue d’observer son sourire a tomber. Il a le sourire typique que toute les filles ne peut empêcher de fondre. Lorsqu’il sourit, il me fait penser à un enfant de quatre ans. Un sourire innocent qui laisse paraître fossettes. Ses yeux sont concentrés sur la route et il sourit en permanence. Il prend une sortie d’autoroute et continue de rouler. La voiture avance rapidement vers un sentier rempli d’arb
Je me présente, Layla, de sexe féminin, âgée de dix-neuf ans et vit au Québec.Je suis une jeune adulte presque comme les autres. Il y a exactement deux ans, j'étais chez le docteur. Assise devant lui, elle m'a annoncée la nouvelle qui a changée ma vie. Je suis malade, je vais mourir. J'ai une malformation au cœur. Tu sais, l'organe principal de mon corps. Celui qui me permet de vivre. Il est malade. J'ai une malformation qui fait en sorte que mon coeur travaille trop fort. Il travaille en double. Donc, il se fatigue plus rapidement. Il se fatigue rapidement et moi aussi. Vue qu'il travail plus fort que la normal, il va finir par s'épuiser au point de s'éteindre. J'ai eu cette nouvelle il y a un an. Il y a 365 jours, on m'annonçait qu'il me restait seulement deux ans à vivre. Si je ne re&
David et moi roulons en voiture depuis quelques moment déjà. Nous roulons sur les grandes rues de Montréal pour prendre l’autoroute en direction de la banlieue. J’aime bien rouler en voiture le soir. Je trouve cela paisible. Pendant le trajet, nous discutons et continuons d’apprendre à nous connaître. Nous rigolons et parlons de sujet plus sérieux. Je continue d’observer son sourire a tomber. Il a le sourire typique que toute les filles ne peut empêcher de fondre. Lorsqu’il sourit, il me fait penser à un enfant de quatre ans. Un sourire innocent qui laisse paraître fossettes. Ses yeux sont concentrés sur la route et il sourit en permanence. Il prend une sortie d’autoroute et continue de rouler. La voiture avance rapidement vers un sentier rempli d’arb
Nous arrivons finalement devant la maison de ma mère. Nous avons eu un bouchon de circulation, donc nous avons attendu longtemps. Pendant le trajet, Molly a passé son temps a me parler de David. David par ci, David par la. Comme il est beau, comme il sent bon. Bla bla bla. J’avais hâte d’arriver pour cela. Nous sortons de la voiture et entrons dans la maison. Aucun bruit, comme d’habitude. Nous marchons vers le salon et je trouve ma mère couchée sur le sofa. Une bouteille de vin rouge et une coupe à moitié pleine sur la table base. Ma mère le visage remplit de maquillage et les yeux bouffit. Cela montre qu’elle a pleurer. Elle tient quelque chose entre ses bras. Je m’approche d’elle doucement et tire l’enveloppe d’entre ses bras. Une enveloppe brune tachée de maquillage de ma mère. Dans le haut de l’enveloppe à gauche un signe
Je suis encore secoué par ce que je viens de vivre. Ma voiture a une grosse égratignure et au lieu d’être en colère j’ai laissé mon regard être hypnotisé par des yeux verts. J’arrive finalement chez ma mère, avec ma voiture qui fonctionne toujours, mais qui s’est fait percutée. Je sors de ma voiture, je ressens une certaine tension au niveau de ma nuque. Je prends le temps de m’étirer un peu. Cela est probablement causé par la collision. Lorsque je me sens mieux, je verrouille ma voiture et entre dans le bloc appartement de ma mère. Je montre jusqu’à son appartement et entre. Encore une fois, le silence me frappe au visage. -Salut maman !
-Rien a changé, pour le moment tout est encore normal. Sourit mon médecin en fermant le dossier beige avec mon nom écrit dessus. Un petit soupire sort d'entre mes lèvres, j'avais l'impression que tout le stress que je ressentais avant d'entrer dans ce bureau vient d'être évacué.-D'accord, comment vais-je savoir quand je vais, sans le vouloir, une pause se créer, mourir? Je demande à mon médecin d'une petite voix. Elle soupire et passe une main dans ses longs cheveux bruns attachés en queue de cheval. - Tu sais Layla, nous allons continuer de nous voir toutes les semaines, donc je vais te dire lorsqu'il aura un cha
Je me présente, Layla, de sexe féminin, âgée de dix-neuf ans et vit au Québec.Je suis une jeune adulte presque comme les autres. Il y a exactement deux ans, j'étais chez le docteur. Assise devant lui, elle m'a annoncée la nouvelle qui a changée ma vie. Je suis malade, je vais mourir. J'ai une malformation au cœur. Tu sais, l'organe principal de mon corps. Celui qui me permet de vivre. Il est malade. J'ai une malformation qui fait en sorte que mon coeur travaille trop fort. Il travaille en double. Donc, il se fatigue plus rapidement. Il se fatigue rapidement et moi aussi. Vue qu'il travail plus fort que la normal, il va finir par s'épuiser au point de s'éteindre. J'ai eu cette nouvelle il y a un an. Il y a 365 jours, on m'annonçait qu'il me restait seulement deux ans à vivre. Si je ne re&