39: L'hôtel LE POINT DE VUE DE MAYA Quand nous franchissons enfin les portes de l’hôtel, une vague de soulagement et d’excitation me submerge. Après cette journée intense, riche en émotions et en éclats de rire, nous voilà enfin seuls. Juste lui et moi. L’hôtel est somptueux, un véritable cocon de luxe et de raffinement. Le hall brille sous des lustres élégants, et une douce musique d’ambiance flotte dans l’air. Je serre un peu plus fort la main d’Adrian en jetant un coup d'œil autour de nous. — J’espère que tu as choisi une suite digne d’un roi et d’une reine, plaisanté-je en haussant un sourcil. Adrian esquisse un sourire en coin, ce sourire qui me fait toujours fondre. — Évidemment. Rien n’est trop beau pour ma femme, répond-il avec un ton faussement prétentieux. Il insiste bien sur le mot femme, et un frisson délicieux me parcourt. Entendre ce mot dans sa bouche me fait encore un drôle d’effet, une douce réalité que j’ai encore du mal à croire. Nous nous avançons ver
40:LE POINT DE VUE D'ADRIANMaya se tenait devant moi, sa robe glissant lentement sur sa peau comme un dernier voile entre nous. Mes doigts frôlèrent le tissu, défaisant chaque attache avec une lenteur volontaire, savourant l’instant. Son souffle s’accélérait légèrement, et je pouvais sentir son cœur battre sous mes paumes.Ses yeux brillaient d’un mélange d’amour et de désir, et son frisson sous ma caresse déclencha en moi une vague de passion incontrôlable. Je l’embrassai, d’abord doucement, goûtant la chaleur de ses lèvres, puis avec plus d’avidité, pressant son corps contre le mien.Ses mains glissèrent sur mon torse, explorant chaque contour avec une impatience délicieuse. Elle murmura mon nom, sa voix tremblante d’attente et d’émotion, et ce simple son éveilla en moi un besoin viscéral de la posséder entièrement, de lui prouver à quel point elle était à moi, maintenant et pour toujours.Je la soulevai dans mes bras, la portant jusqu’au lit, où je la déposai avec une infinie ten
41: Je n’aurais jamais cru pouvoir être aussi heureuse après tout ce que nous avions traversé. Pourtant, alors que l’avion atterrissait sur le tarmac de l’aéroport de Dubaï, une vague de certitude me traversa. J’étais enfin à ma place, auprès d’Adrian, l’homme qui avait brisé toutes mes barrières et qui m’aimait d’une manière que je ne pensais pas possible. Notre lune de miel avait été un rêve éveillé, une parenthèse hors du temps où seuls comptaient nos corps, nos rires, nos désirs. Mais maintenant, il était temps de retrouver la réalité… et j’ignorais encore à quel point notre quotidien serait tout aussi brûlant. L’appartement d’Adrian – enfin, notre appartement désormais – était toujours aussi majestueux. Niché au sommet d’un gratte-ciel dominant la ville, il offrait une vue imprenable sur l’immensité scintillante de Dubaï. Chaque soir, je pouvais observer les lumières vibrantes reflétées sur la mer, un paysage que j’adorais, mais qui ne rivalisait en rien avec la chaleur du
42: une grossesse Je fixais le petit bâtonnet blanc entre mes doigts, mon cœur battant si fort que j’avais l’impression qu’il allait exploser. Deux barres. Positif. Un frisson parcourut mon échine alors que je m’asseyais lentement sur le bord de la baignoire. Je m’étais préparée à toutes les éventualités… sauf à celle-ci. Je portais l’enfant d’Adrian. Mon regard se perdit sur mon reflet dans le miroir. Comment allait-il réagir ? Nous étions encore dans cette phase où chaque regard, chaque contact, chaque nuit passée ensemble était une explosion de passion. Et maintenant… un bébé ? Cela allait tout changer. Un mélange d’excitation et de crainte s’empara de moi. Adrian et moi n’avions jamais parlé d’avoir des enfants. Nous nous laissions simplement porter par notre amour dévorant, profitant de chaque instant sans penser au lendemain. Mais ce test changeait tout. Je serrai mes doigts autour du plastique froid, le souffle court. Devais-je lui dire immédiatement ? Une peur sou
1 : Une passion naissante LE POINT DE VUE D'Ethan L’eau chaude ruisselait sur ma peau, glissant sur mes épaules, mes bras, se frayant un chemin entre mes doigts tandis que je caressais son visage. Elle était là, devant moi, magnifique sous le voile translucide de la vapeur, son regard brillant d’une lueur à la fois douce et ardente. Son corps, à peine dissimulé par les gouttes, frissonnait sous mes doigts. D’un geste lent, presque hésitant, je laissai ma main remonter le long de sa nuque, effleurant du bout des doigts sa peau humide. Son souffle s’accéléra légèrement, et un sourire naquit sur ses lèvres avant qu’elle ne ferme les yeux sous la caresse. Mon autre main descendit doucement le long de son bras, suivant la courbe de son épaule, redécouvrant chaque centimètre de sa peau sous une nouvelle lumière, une nouvelle sensation accentuée par la chaleur de l’eau. Elle s’approcha encore, nos peaux se frôlèrent, et un frisson me parcourut l’échine. Son ventre effleura le mien, et
2: les larmesJe ne savais plus comment mes jambes arrivaient encore à me porter. Tout semblait flou autour de moi. Mon souffle était court, irrégulier, mes mains tremblaient, mon cœur battait si fort que j’avais l’impression qu’il allait éclater dans ma poitrine. Je n’avais même pas pris la peine de récupérer mes vêtements. J’avais juste attrapé ce que je pouvais, enfilé rapidement un haut et un pantalon, et j’étais sortie en courant, pieds nus, sans un regard en arrière. L’air froid de la nuit me frappa en pleine face dès que je franchis la porte de l’immeuble. Mais je ne m’arrêtai pas. Je marchai vite, puis plus vite encore. Mes larmes coulaient déjà, brouillant ma vision, mais je ne voulais pas m’arrêter. Je voulais juste fuir. Ethan… Mon Ethan.L’homme avec qui j’avais partagé des années. Celui en qui j’avais placé toute ma confiance, celui que j’aimais de tout mon être. Comment avait-il pu me faire ça ? Comment avait-il osé ? Je rentrai chez moi en titubant presque, le so
3: UNE ERREUR LE POINT DE VUE DE MAYA Les jours avaient passé, mais la douleur, elle, restait là. Tapie au fond de ma poitrine, lourde et oppressante, comme un poids que je n’arrivais pas à soulever. Chaque matin, je me réveillais avec cette sensation de vide, ce trou béant dans mon cœur. La nuit, je luttais contre les souvenirs qui me hantaient, contre l’image d’Ethan et cette femme sous la douche. Même quand je fermais les yeux, tout me revenait en boucle. Mais ce soir-là, allongée sur mon lit, fixant le plafond d’un regard perdu, quelque chose en moi changea. J’en avais marre de souffrir. Marre de pleurer pour un homme qui ne m’avait pas respectée. Marre de laisser cette douleur m’enchaîner et m’empêcher d’avancer. Je pris une profonde inspiration et me redressai. Pour la première fois depuis des jours, je ne me laissai pas tomber en arrière pour m’enfermer dans mon chagrin. Non. Cette fois, je me levai. Je me dirigeai vers le miroir accroché au mur et m’observai.
4: Je suis foutuJe suis restée là, figée dans cette ruelle sombre, mon sac vidé, mes mains tremblantes, incapable de respirer correctement.Pourquoi ?Pourquoi ma vie était-elle condamnée à être un enchaînement de souffrances et de complications ? D’abord, Ethan. L’homme que j’aimais, l’homme pour qui j’aurais tout donné, qui m’avait trahie sans une once de remords. Et maintenant… ça. Moi qui avais voulu tourner la page, qui avais voulu être forte, reprendre ma vie en main. Tout ça pour quoi ? Pour me retrouver dans une situation encore pire ? J’ai senti les larmes monter, brûlantes, incontrôlables. C’était la seule chose que je pouvais faire à cet instant précis : pleurer. Je me suis laissée glisser contre le mur, les genoux repliés contre moi, et j’ai enfoui mon visage dans mes mains. Tout était fini.J’ai perdu l’argent. Une somme colossale. Ce n’était même pas à moi, mais c’était moi qui devais la protéger. Vargas ne me pardonnerait jamais ça. Qu’est-ce que j’allai
42: une grossesse Je fixais le petit bâtonnet blanc entre mes doigts, mon cœur battant si fort que j’avais l’impression qu’il allait exploser. Deux barres. Positif. Un frisson parcourut mon échine alors que je m’asseyais lentement sur le bord de la baignoire. Je m’étais préparée à toutes les éventualités… sauf à celle-ci. Je portais l’enfant d’Adrian. Mon regard se perdit sur mon reflet dans le miroir. Comment allait-il réagir ? Nous étions encore dans cette phase où chaque regard, chaque contact, chaque nuit passée ensemble était une explosion de passion. Et maintenant… un bébé ? Cela allait tout changer. Un mélange d’excitation et de crainte s’empara de moi. Adrian et moi n’avions jamais parlé d’avoir des enfants. Nous nous laissions simplement porter par notre amour dévorant, profitant de chaque instant sans penser au lendemain. Mais ce test changeait tout. Je serrai mes doigts autour du plastique froid, le souffle court. Devais-je lui dire immédiatement ? Une peur sou
41: Je n’aurais jamais cru pouvoir être aussi heureuse après tout ce que nous avions traversé. Pourtant, alors que l’avion atterrissait sur le tarmac de l’aéroport de Dubaï, une vague de certitude me traversa. J’étais enfin à ma place, auprès d’Adrian, l’homme qui avait brisé toutes mes barrières et qui m’aimait d’une manière que je ne pensais pas possible. Notre lune de miel avait été un rêve éveillé, une parenthèse hors du temps où seuls comptaient nos corps, nos rires, nos désirs. Mais maintenant, il était temps de retrouver la réalité… et j’ignorais encore à quel point notre quotidien serait tout aussi brûlant. L’appartement d’Adrian – enfin, notre appartement désormais – était toujours aussi majestueux. Niché au sommet d’un gratte-ciel dominant la ville, il offrait une vue imprenable sur l’immensité scintillante de Dubaï. Chaque soir, je pouvais observer les lumières vibrantes reflétées sur la mer, un paysage que j’adorais, mais qui ne rivalisait en rien avec la chaleur du
40:LE POINT DE VUE D'ADRIANMaya se tenait devant moi, sa robe glissant lentement sur sa peau comme un dernier voile entre nous. Mes doigts frôlèrent le tissu, défaisant chaque attache avec une lenteur volontaire, savourant l’instant. Son souffle s’accélérait légèrement, et je pouvais sentir son cœur battre sous mes paumes.Ses yeux brillaient d’un mélange d’amour et de désir, et son frisson sous ma caresse déclencha en moi une vague de passion incontrôlable. Je l’embrassai, d’abord doucement, goûtant la chaleur de ses lèvres, puis avec plus d’avidité, pressant son corps contre le mien.Ses mains glissèrent sur mon torse, explorant chaque contour avec une impatience délicieuse. Elle murmura mon nom, sa voix tremblante d’attente et d’émotion, et ce simple son éveilla en moi un besoin viscéral de la posséder entièrement, de lui prouver à quel point elle était à moi, maintenant et pour toujours.Je la soulevai dans mes bras, la portant jusqu’au lit, où je la déposai avec une infinie ten
39: L'hôtel LE POINT DE VUE DE MAYA Quand nous franchissons enfin les portes de l’hôtel, une vague de soulagement et d’excitation me submerge. Après cette journée intense, riche en émotions et en éclats de rire, nous voilà enfin seuls. Juste lui et moi. L’hôtel est somptueux, un véritable cocon de luxe et de raffinement. Le hall brille sous des lustres élégants, et une douce musique d’ambiance flotte dans l’air. Je serre un peu plus fort la main d’Adrian en jetant un coup d'œil autour de nous. — J’espère que tu as choisi une suite digne d’un roi et d’une reine, plaisanté-je en haussant un sourcil. Adrian esquisse un sourire en coin, ce sourire qui me fait toujours fondre. — Évidemment. Rien n’est trop beau pour ma femme, répond-il avec un ton faussement prétentieux. Il insiste bien sur le mot femme, et un frisson délicieux me parcourt. Entendre ce mot dans sa bouche me fait encore un drôle d’effet, une douce réalité que j’ai encore du mal à croire. Nous nous avançons ver
38: Le jour-JLE POINT DE VUE DE MAYA Le soleil était à peine levé que mes yeux s'ouvraient déjà, remplis d'excitation et d’émotion. Aujourd’hui était le jour où je deviendrais officiellement Madame Adrian. Une seconde chance, un nouveau départ. Je laissais échapper un soupir tremblant, mêlant joie et appréhension. Ce mariage n’était pas juste une célébration, c’était la preuve que malgré les tempêtes, l’amour pouvait survivre.Je me levai doucement et me dirigeai vers la fenêtre. Le ciel était dégagé, d’un bleu éclatant, comme si même l’univers approuvait cette union. J’inspirai profondément, savourant l’instant. Lina dormait encore profondément sur le canapé de la suite nuptiale, épuisée par les derniers préparatifs. Je souris en la voyant, reconnaissante de l’avoir à mes côtés.La matinée passa dans un tourbillon d’activités. Entre les essayages de dernière minute, le maquillage et la coiffure, tout semblait se dérouler trop vite. Mon cœur battait à toute allure tandis que mes dem
37 :Mariage Reprogrammé La nuit était tombée sur la ville, baignant l'appartement d'une lumière tamisée. Maya était assise sur le balcon, une tasse de thé entre les mains, le regard perdu dans les lumières scintillantes des immeubles voisins. Adrian la rejoignit en silence, posant une main chaude sur son épaule.— Tu sembles pensive, murmura-t-il en s'asseyant à côté d'elle.Maya expira longuement, cherchant ses mots.— Je pense à nous, à ce qu'on a traversé... Et à l'avenir.Adrian fronça les sourcils, sentant une pointe de nervosité dans sa voix. Il prit doucement sa main dans la sienne, l'encourageant à poursuivre.— Tu veux parler de quoi, exactement ?Maya tourna son regard vers lui, incertaine.— Tu as déjà pensé à avoir des enfants ?Un sourire surpris étira les lèvres d'Adrian.— Bien sûr. Depuis qu'on est ensemble, je me suis toujours imaginé construire une famille avec toi. Pourquoi cette question ?Maya serra un peu plus sa tasse, baissant les yeux.— J'ai peur, Adrian. Pe
36: L'arrestation LE POINT DE VUE DE MAYAJe pensais que mon passé était enfin derrière moi. Que j’avais enterré cette période de ma vie à jamais. Mais ce matin-là, tout s’est écroulé. J’étais assise sur le canapé, une tasse de café encore fumante entre mes mains, lorsque mon téléphone a vibré. Un message anonyme. J’ai d’abord cru à une erreur, mais en l’ouvrant, j’ai compris que non. Mon cœur a immédiatement raté un battement. "Si tu veux que ces preuves restent secrètes, tu as 72 heures pour me verser une somme conséquente. Sinon, je les envoie à la police… et à ton cher fiancé."Mon corps s’est figé. J’ai senti la terre se dérober sous moi. J’ai cliqué sur la pièce jointe avec des doigts tremblants. Des captures d’écran. Des transactions bancaires. Mon nom lié à des comptes frauduleux. Des preuves irréfutables du blanchiment d’argent. Je me suis levée d’un bond, mon souffle court, mon cœur battant si fort que j’avais l’impression qu’il allait exploser. Mon passé. Vargas. Tout
35: AUCŒUR DU PLAISIR, MayaQuand nous sommes rentrés à la maison, il était tard. Le trajet avait été long, mais silencieux. Pas un silence pesant, non… un silence apaisé. Un silence où les mots n’étaient plus nécessaires, où nos regards suffisaient. Dès que nous avons franchi la porte, Adrian a posé les clés sur la table du salon et a fait craquer ses épaules, fatigué par la route. Je l’ai regardé un instant, détaillant ses traits fatigués mais détendus. Il était là. Avec moi. Et cette simple pensée me réchauffait le cœur. — Tu veux boire quelque chose avant d’aller te coucher ? ai-je proposé d’une voix douce. Il a esquissé un léger sourire, un de ceux qui me faisaient fondre autrefois. — Non, je crois que j’ai juste besoin de dormir. J’ai hoché la tête avant de l’entraîner doucement vers notre chambre. **Le retour à notre espace** Lorsque je suis entrée dans la pièce, une vague d’émotion m’a submergée. Cet endroit… notre chambre… elle avait été le témoin de tant de ch
34: UN week-end pour se détendre LE POINT DE VUE D'AdrianJe savais que Lina finirait par me tomber dessus. C’était une question de temps. Depuis mon retour, elle m’observait avec cet air accusateur, ce mélange de reproche et d’inquiétude. J’aurais préféré éviter cette conversation, mais ce soir-là, alors que je sortais du bureau tard, elle m’attendait dans le salon, assise sur le canapé, les bras croisés. — On doit parler, dit-elle d’un ton qui ne laissait pas place à la négociation. Je soupire, passe une main sur ma nuque et m’avance vers elle. — Lina, pas ce soir… — Si, ce soir, Adrian. Sa voix est ferme, mais ses yeux brillent d’émotion contenue. Elle me fixe avec une intensité qui me met mal à l’aise. — Tu réalises ce que tu es en train de faire ? me demande-t-elle. Je détourne le regard, déjà agacé par cette discussion qui s’annonce pénible. — Je suis rentré, non ? Elle rit, un rire amer. — Revenir physiquement ne veut rien dire si ton cœur est toujours aill