J'ai marché pendant plusieurs minutes ou heures, mais je ne saurais le dire avec exactitude, car je n'avais rien sur moi pour me permettre de définir le temps, je ne faisais que me répéter les informations que la troupe du téléphone m'avait données pour guider mes pas. J'ai lu quelque part sur un panneau dans une rue « south ward ». Quand je vis les escaliers, je ne pus empêcher ce sentiment de soulagement d'envahir mon être tout entier. Je les descendis à une vitesse inédite. Je me renseignai auprès d'une femme qui se trouvait là pour savoir où on était et comment je devais faire pour me retrouver à Brooklyn. Par chance on était à Newark. Et je n'avais pas à beaucoup dépenser pour me retrouver à Brooklyn, juste un train et un métro, en plus je dépenserais au total moins de dix dollars, cependant je devais me rendre à la Pen station pour pouvoir prendre le train. Cet ainsi que les mains dans les poches et la tête rentrée dans les épaules, je repris ma marche suivant les nouvelles indications.
Pour une fois que la chance fut avec moi, je fus dans le train en direction de Manhattan ou je devrais prendre le métro pour Brooklyn. Je regardais le paysage le nez collé à la vitre. Une fois de plus, on s'était adressé à moi en disant jeune homme, pour me donner mon ticket de train avec le temps cela ne me dérangeait plus, d'ailleurs vue le monde dans lequel on vivait ou les genres n'étaient plus qu'un détail. Un sourire fade se dessina sur mon visage en me rappelant qu'aujourd'hui c'était mon anniversaire, vingt-six ans d'existence et treize ans de vies. Encore heureux que je n'avais pas la mentalité d'un enfant de treize ans, bien que je n'eusse pas encore complètement perdu mon innocence d'enfant. Vous ne comprenez pas ? ça vous parait fou ? hé bien, bienvenue dans mon quotidien. Tout a commencé quand je suis venue au monde, j'avais un an, c'est délirant pas vrai ? pourtant, c'est ma réalité. Pour vous expliquer, on va commencer par la genèse, vous voyez dans la mythologie grecque Tirésias le célèbre devin qui fut transformé en femme au cours de sa vie parce qu'il avait frappé deux serpents qui s'accouplaient, puis plusieurs années plus tard, il a reproduit le processus et est redevenu un homme. Cependant, ce qui n'est pas clairement dit est qu'il a répété le processus plusieurs fois au long de sa vie lui permettant ainsi de changer de sexe à son bon gré, créant ainsi un petit désordre dans la contrée et de ce fait la déesse l'a puni, le maudissant qu'une fois par siècle de sa génération naitra un enfant qui changera de sexe au cours de sa vie. Alors, il a plaidé tout le reste de sa vie pour que la déesse épargne ce sort à sa progéniture, et juste avant sa mort la déesse lui à accorder une « faveur » celle-là même qui définit l'être complexe que nous sommes que je vous expliquerai bien évidement au fur et à mesure que nous évoluons. Bien que je ne sache si je peux réellement le définir l'acte de la déesse comme une faveur, car selon moi, c'est plus une punition qu'autre chose. Je m'explique, mon frère et moi partageons le même corps, mais pas la même vie ni le même destin, il est né le dix-sept février 1996 en argentine, mes parents l'ont enregistré à l'état civil et tout le reste, mais, un an après le dix-sept février 1997 quand ma mère est venue prendre son fils pour lui donner son bain, c'est moi qu'elle a trouvé dans le berceau. Dans un début, elle a pensé à un enlèvement et a alerté mon père, cependant lui compris, car grecque d'origine, et descendant de Tirésias, l'histoire de la malédiction lui a été transmis de génération en génération. Personne ne savait jamais où naitra l'enfant « maudit » mais tout le monde avait l'obligation de transmettre l'histoire à ses enfants pour les prévenir bien qu'en général, elle ne s'applique qu'aux enfants male, Mais si l'enfant de sexe féminin mets au monde un enfant mâle, il a aussi le nuage noir de la malédiction qui plane au-dessus de lui. C'était plus comme une sorte de secret de famille, un secret honteux que personne ne voulait assumer au grand jour. Je ne ressemblais en rien à mon frère, il avait des yeux bleus et moi des yeux noirs, ses cheveux étaient noirs et les miens bruns. Je me souviens quand on était enfant, pour nous permettre de nous comprendre, et ne pas se sentir trop différent des autres nos parents nous remettaient des cahiers dans lesquels on y notait les évènements qui se passaient pendant la journée, comme une sorte de journal, tout le long de l'année, on profitait pour s'y glisser des messages. C'étaient un peu comme avoir un frère que l'on ne voyait jamais, je considérais que mon frère partait en voyage quand je revenais chez mes parents, on partait souvent à l'école, mais on avait des professeurs particuliers à la maison, on partageait une seule et même identité, le même acte de naissance, et on avait les mêmes diplômes, d'ailleurs que ce n'est pas comme si on avait beaucoup fréquenté, on n'était pas allé plus loin que les études secondaires. Mon enfance était tout ce qu'il y a de plus simple, du moins pour moi, quand je me réveillais pour moi, c'était comme si je me suis couché la veille pour dormir et le lendemain matin, je me réveille le lendemain matin sauf que pour tout le monde autour de moi un an entier, c'était écoulé, ma mère était toujours la première personne que je voyais, elle empressait de me raconter tout ce que j'avais raté en me donnant mon bain puis au fil des ans en me regardant le prendre. À l'école mes parents leur racontaient que j'étais la fille de mon père et Sam était le fils de ma mère et qu'on allait à tour de rôle vivre chez nos autres parents, une histoire de garde partagée. Et ça ne me dérangeait pas, j'avais un frère que j'aimais tellement que je ne portais que ces vieux vêtements, et d'un autre côté ça aidait mes parents qui n'avaient pas beaucoup de moyen ce qui fait que j'ai passé toute ma vie à porter des vêtements de garçon, et à essayer de me comporté comme un garçon pour copier son style espérant que d'une certaine façon ça me rapproche de lui. Notre nom, c'était Sam Avery, c'était pratique, car c'est des noms qui sont tant pour les garçons que pour les filles, j'ai choisis Avery et lui a pris Sam, on se présentait ainsi à nos proches, et nos parents s'y sont faits. Tout se passait bien ainsi, malgré l'étrangeté de la situation, on communiquait, je connaissais les rêves et les passions, de Sam, j'avais un frère que je ne voyais que sur les photos, mais au moins, j'en avais un, si à l'école quelqu'un me dérangeait l'année qui suivait il lui réglait son compte pour venger sa « demi-sœur » sauf qu'un matin, tout à changer. Le train venait de s'immobiliser, m'obligeant ainsi à sortir de mes pensées. Le soleil allait déjà se coucher, je risquais fortement d'arriver à Brooklyn la nuit ce qui n'était pas une mauvaise chose, car cela signifierait que Nesla pourra venir me chercher à la gare. Le reste du trajet se passa sans encombre, et ce fut plus rapide que ce à quoi je m'attendais, une fois à la gare, je trouvai un téléphone avec lequel j'appelai mon amie, qui malheureusement était encore au travail, je devais patienter le temps qu'elle finisse et passe me chercher. Cet ainsi qu'installé sur un banc de la gare, je me replongeai dans mes pensées, ce fameux jour où tout a basculé, je m'étais réveillé comme chaque fois depuis toujours, mais cette fois si c'était dans un hôtel miteux un peu comme aujourd'hui, j'avais dix-neuf ans, je ne comprenais pas, j'étais censé me réveiller dans la maison de mes parents, il y avait quelques billets sur la table, une carte d'identité avec ma photo, mais notre nom et aucune note de la part de mon frère. J'étais perdu, je suis sorti de là déboussoler en quette d'information, plus tard, j'ai appris qu'on était au Canada, mais c'était loin de là où j'avais grandi ? où étaient mes parents ? et comment avais-je fait pour me retrouver ici ça non plus, je ne savais pas, je n'en avais aucune idée. Alors, j'ai commencé à me battre en travaillant dans le noir pour pouvoir rentrer chez moi et retrouver mes parents, c'est là que j'ai rencontré Nesla, elle avait trois ans de plus que moi, elle était franco-kenyane, elle servait dans un restaurant dans lequel, je faisais la plonge, on avait tout de suite accroché, c'était la première fois que je sympathisais avec une inconnue. Au bout de cinq mois d'amitié, elle a savoir que je vivais dans un motel d'un quartier pas net et m'a proposé la collocation, je lui reverserais le montant que je paie de façon mensuelle au motel et on partagerait les factures pour la nutrition. Elle disait qu'elle avait besoin de cet argent, mais la réalité est qu'elle voulait juste m'aider. Elle ne m'avait jamais posé de question sûre d'où je venais ou encore où était ma famille, et ça allait ainsi, car je n'avais pas eu besoin de lui mentir. Quand j'eus rassemblé le montant suffisant pour mon billet d'avion, je lui ai dit que je devais partir, elle n'a pas non plus posé de question, « si jamais, tu veux revenir, n'hésite pas, tu as un chez-toi ici ». Et j'étais parti toute joyeuse, bien que j'eusse des appréhensions la joie de retrouver ma famille était plus grande, que tout le reste quelle ne fut pas ma surprise quand une fois chez moi, je découvris que des inconnus vivaient chez nous et que notre voisine madame rose m'informa que mes parents étaient morts et enterrés depuis treize mois - Very !, entendis-je et quand je me retournai, je vis Nesla, un grand sourire aux lèvres, ce sourire qu'elle n'avait jamais perdu, et qu'elle ne perdra sans doute jamais.- Nesla ! je me levai les mains dans mes poches attendant patiemment qu'elle ne vienne m'étreindre tendrement, je n'avais jamais connu une personne plus douce qu'elle, elle avait toujours les bons mots aux bons moments les câlins réconfortants et les sourires rassurants. - On dirait que tu as encore maigri. Dit-elle en s'éloignant de moi pour mieux me regarder- Je suis exactement comme la dernière fois que tu m'as vue, il ne peut pas en être autrement- Oui, je sais. Effectivement, elle savait, je lui avais expliqué mon quotidien, après avoir appris la mort de mes parents dans des circonstances que j'ignore jusqu'à présent, je l'ai appelé pour lui demander un prêt d'argent afin de retourner auprès d'elle ce qu'elle avait fait toujours sans me posé de question, mais la veille de l'arrivée de Sam, je lui ai expliqué mon quotidien comme j'ai pu, elle était plutôt surprise, car ça sort du naturel, mais elle m'a cru et a promis de garder le secret. Cet ainsi que chaque fois à la même
Ma chambre était simple un petit lit deux places au milieu des placards sur le côté droit et une porte sur le côté gauche, il y avait aussi une grande fenêtre juste en face de la porte qui montrait la ville de nuit, je me plaçai devant quelques secondes, j'étais à New York, la ville qui ne dort jamais, dans un appartement super moderne avec une salle de bain rien qu'à moi, une chambre rien qu'à moi, j'ai toujours eu à partager tout ce que j'ai eu, chez nous, je partageais mes affaires avec mon frère, tant la chambre que les vêtements, les jouets et tout ce qui va avec, puis plus tard, je partageais la chambre avec Nesla, mais aujourd'hui, j'ai mon espace, que ferais-je de tout ce grand espace ? est-ce que je devrais la décorer et y faire mon petit cocon ? ou je devrais juste me contenter d'y rester sans trop m'y habituer ? Je vais y penser un autre jour et me décider avec le tempsJ'ouvris les placards et je vis que Nesla y avait ramené quelques de mes vieux vêtements, que des vêtemen
Après le diner, je suis littéralement tombé de fatigue, c'est comme ci mon corps attendait seulement que je me remplisse là panse pour me lâcher. Toute la fatigue de la journée est revenue d'un coup, alors que Nesla était occupé à parler de son boulot ses collègues, etc. je luttais contre le sommeil, tellement mes yeux n'avaient qu'une seule envie celle de se fermer. Quand elle s'en est rendue compte, elle m'a juste demandé d'aller me coucher, qu'elle lavera la vaisselle ce soir, cet ainsi que sans demander mon reste, je me suis trainé jusqu'à la chambre et sans même fermer la porte ni changer de vêtement, je me suis jeté dans les draps afin de pouvoir m'endormir. Je me plais à penser que chaque fois qu'on dort, on goute un peu à la mort, car autant que les vivants ne connaissent pas ce qui se passe quand on meurt autant que l'on ne comprend pas non plus ce qui se passe quand on dort, parce que dormir est bien plus que fermer les yeux, on se plonge dans l'oublie un peu comme quand l'o
Je suis resté à fixer le mur plusieurs secondes ne sachant où regarder priant les dieux de disparaitre. Je voulais refréner les flashs de cette image. - Il n’y a pas besoin d’exagéré, tu as la même chose entre les jambes. Entendis-je d’une voix si grave masculine et puissante que je sentis tous les poils de ma peau se hérisser, qu’est-ce que c’était que ça ? D’abords qu’il avait l’air de faire deux fois ma taille, il fallait qu’en plus, il ait une voix qui me donne des réactions bizarres. Quand il eut fini de laver ses mains, il quitta la pièce me laissant toujours cloitrer là comme une petite statuette de cire. Une fois que je fus sûre qu’il était bien loin, je me retournai pour réaliser tout le carnage que venait de créer ma bourde, il y avait de l’eau partout, pourtant je n’aurais pas eu beaucoup à nettoyer. Je ne savais pas comment je devais prendre le fait qu’il m’ait prise pour un garçon, ça n’avait rien de mal en soi vu que ça a toujours été le cas, mais je ne savais pas pourqu
- Noon, je ne t’insulte pas, essaya-t-elle de stopper son rire. Tu marches comme un garçon, même ta posture n’es pas féminine et ton style vestimentaire n’en parlons pas.- De toute façon, je m’en fous- Alors, comment est-il ? m’interrogea-t-elle en redémarrant le véhicule- Ce que j’ai vu ce n’étais pas un visage d’homme, mais un pénis, et d’ailleurs que je pensais que les pénis était droit celui-là était légèrement incurvé- Oh myyyyy ! Que ne donnerais-je pas pour faire partir de ses conquêtes, le plaisir qu'elle qu'elle doive recevoir, c'était gros ? long ? à ces questions les flash du gros bout rose par lequel sortait l'urine envahie mes pensées, je dus fermer les yeux forts pour chasser ces images- Arrête avec tes stupides questions. Peut-être que ce n’était même pas lui- Personne n’a accès à cet étage s’il n’y a pas de conférence à part lui et le nettoyeur, donc ça ne pouvait qu’être lui…Le reste de la soirée fut infernal, j’ai entendu parler encore et encore du fantôme de
- Tu as encore apporté un second problème, je ne sais pas marcher avec des talons- On va le régler plus tard, magne-toi, elle me tira hors du placard à balais et se baissa retirant mes chaussures et chaussettes et me fit enfiler les mules qu’elle avait apportées avant de me trainer jusqu’au petit café tout ça sur mon regard ébahi. Voilà le carnet, tu notes les commandes et tu les apportes au comptoir moi, je les achemine jusqu'à la cuisine, on me les rapporte ici et toi, tu viens les chercher pour les apporter aux clients et n’oublies pas de sourire. Ensuite, elle me poussa vers le petit salon, ou les six tables étaient déjà occupées. Je me mis à marcher vers les tables avec mes chaussures qui me donnaient ces quelques centimètres de plus, j’avais l’impression que je défiais la gravité, bon, j'exagérais un peu, c'était à peine cinq centimètres, mais n’empêche que c’était inconfortable.La journée passait de bon train, la plupart des clients s’asseyaient juste le temps de récupérer l
Mes prières furent exaucées et le temps pour moi de partir arriva et je disparus sans demander mon reste, dans ma hâte folle, je ne pris pas la peine de me changer. Au milieu du chemin, je constatai ma bourde et rentra en hâte, sauf que ne connaissant encore me déplacer avec ces chaussures de filles, je tombai la face contre le sol comme une crêpe. Je vous passe la honte, tout ça à cause d’une seule personne me faisant le détester un peu plus. Beau ou pas beau la prochaine fois que je le vois s'il a encore l’audace de me chosifier, je ne me retiendrais pas de le remettre à sa place.Je ruminais toujours l’évènement de cette journée tout en nettoyant le grand bureau du roi de la tour de verre. Heureusement pour moi aujourd’hui non plus, je n’avais rencontré le fantôme pervers.- Non mais sérieux pour qui il se prend ce crétin de première ? il a fait référence à moi en disant « ça », ça doit surement être un de ses hommes qui roulait sur l’or et qui se croyait tout permis, les riches n’é
Sa voix à lui avait cette intonation grave et puissante, le style qui ne laissait pas de place à la réplique, j’avais l’impression que j’allais me pétrifier sur place, même l’autre là qui avait la langue pendue tout à l’heure n’a pas pu en placer une, mon cœur se mit à battre tellement vite que j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine, je voulais voir son visage, je ne saurais expliquer clairement d’où me venait cette envie, mais j’avais vraiment envie de pouvoir poser mes yeux sur son visage. Et là comme si ma prière avait été entendue par les dieux, j'entendis des pas qui se rapprochèrent de moi et enfin, il entra dans mon champ de vision, il était grand, très grand, j'aurais parié sur 1,94 m par là, et du haut de mon mètre soixante, je le voyais comme un géant, je baissai la face vers le sol sans même savoir pourquoi, je pouvais voir ses chaussures à quelques centimètres de moi, c'étaient des tennis de couleur blanche, un blanc immaculé, ses jambes étaient couvertes p
- Entrouvres légèrement les lèvres, dit-il d’une voix gorgée de désir, et je me sentis frustré de ne pas avoir le plaisir de voir ses si beaux yeux désireux de ma personne. Je fis ce qu’il avait demandé et je sentis une boule toute douce se frayer son chemin dans ma bouche puis une légère pression le long de mes joues, il était sans doute en train d’attacher le bâillon. Quand se fut fait, je sentis mes mains tirées vers l’avant, et rencontré une surface dure. C’était sans doute le bois, puis par, je ne sais quel moyen mes bras se retrouvèrent maintenue par cette surface dure puis je ne sentis plus rien, on aurait dit qu’il était sorti de la pièce et j’étais là nu privé de ma vue mes mains étaient liées et je ne pouvais même pas crier pour l’appeler, mon cœur commença à battre à une vitesse folle puis je le sentis derrière moi, il était juste à mon entrée, me titillant avec son membre érigé, il se contentait de se frotter contre moi, mais moi, je le voulais à l’intérieur de moi.- C’es
- je voudrais toujours vous obéir monsieur, vous ne comprenez pas, jamais avant vous, je n’ai ne serait-ce que penser ou même songer à vouloir d’un homme, mais depuis que vous êtes entrée dans ma vie, je ne veux que vous, je ne vois d’ailleurs que vous et personne d’autre, alors peu importe ou cela nous mène tant du meilleur que du pire, je suis ravi de faire du chemin à vos cotées.- Tu es tout simplement parfaite, parfaite pour moi, comme si tu avais été crée exclusivement pour moi, c'est pourquoi tu n'as attendu que moi tout ce temps. - Juste pour vous monsieur.- Bien, tu vois là porte là ? je suivis des yeux son doigt qui m’indiquait une porte de velours et je fis oui de la tête. Tu vas retirer tous tes vêtements et relâcher tes cheveux, une fois que ce sera faite, je veux que tu pousses cette porte et que tu me retrouves à l’intérieur, on va essayer d’étancher cette faim de moi qui te torture depuis des jours. - Monsieur, gémis-je lamentablement alors que tout mon être s’enfla
- Va faire préparer ta valise. - Monsieur pardon si j’ai dit quelques choses de mal, dis-je en me mettant à genoux la peur au ventre, il voulait se débarrasser de moi, car j’étais devenue folle, mais je ne voulais pas, je ne pouvais pas être loin de lui, je veux pouvoir partager son espace. - Tu oses me désobéir. Demanda-t-il d’un ton dominant tout en me surplombant de sa taille, cet homme allait être ma perte au sens littéral du terme. - Non monsieur pardon. - Tu as deux minutes. Dit-il en tournant son dos me laissant là. - Préparé l’hélico, je suis à l’aérodrome dans trente minutes. Je l’entendis dire au loin. Alors que je rassemblai le peu de force qu’il me restait pour aller faire ma valise. Durant le trajet jusqu’à l’aérodrome personne n’a dit un mot, il avait la main posée sur ma cuisse et effectuait de petites caresses sur mes cuisses et moi, je regrettais d’avoir mis un Jean, j’aurais dû mettre une robe qui me permettrait de sentir son contact peau à peau. Une fois sur p
J’ai l’impression de devenir folle, complètement tarer notre dernière réunion est fini jeudi, j’ai pensé qu’on allait rentrer, mais non, il m’a amené dans une boutique et m’a acheté un nouveau téléphone avant de me dire que le départ est prévu pour dimanche et que jusque-là, j'avais quartier libre. Mais de quel quartier libre, il parle ? je ne veux pas de quartier libre, je veux qu’il m’enferme dans une pièce et qu’il fasse de moi sa chose. Je ne sais plus ce que je dis ou peut-être que si je sais très bien ce que je dis et c’est exactement ce que je veux. Sauf que le formuler à haute voix me fait peur, j’aurai plus l’impression d’avoir une case en moins. Depuis il sort et rentre sans que je le voie, des fois, je reste au salon pour attendre de voir quand il va rentrer, mais je finis par m’endormir sans le voir et à mon réveil, il ne reste que des effluves de son parfum dans l’air de la pièce et je me mets à l’inhaler comme une camée en manque. Je ne l’ai pas vue depuis jeudi et mon é
Après ma douche bien froide pour faire redescendre la tension, je suis allé choisir ma tenue, j'ai opté pour un pantalon rose pâle que Nes avait mis dans ma valise et d’un chemisier en laine blanc, j'arrangeai mes cheveux et je sortis de la chambre. Quand je vis mon patron dans le salon en train de boire du café, je ne pus empêcher mes yeux de se diriger vers ses doigts ces mêmes doigts qui dans mon rêve me donnait des claques sur les fesses tout un me pénétrant bien profond.- Tu vas bien ? me demanda-t-il en me regardant étrangement. Encore heureux qu’il ne puisse pas lire dans mes pensées.- Oui monsieur, dis-je en passant inutilement une mèche fantôme derrière mon oreille. Monsieur, on devrait y aller pour ne pas être en retard à la réunion. - Tu n’as rien manger. Dit-il et dans ma tête ça raisonnait « putain de bonne » comme il l’avait dit dans mon rêve. Je secouai la tête essayant de réarranger mes pensées. J’évitais soigneusement de regarder son corps. Il était vétu d'un jean
Je fus réveillé par Sergey, il était aux environs dix-neuf heures, il avait fait monter le diner, je me suis jeté dessus comme une louve affamée, j'ai mangé tout ce que je pouvais, je n’avais rien mangé depuis la veille, alternant entre sommeil et orgasme. Je ne savais pas que le corps humain pouvait avoir une telle capacité de résistance, oui, j'avais des courbatures, et pas qu’un peu, beaucoup de courbature, chaque mouvement me faisait souffrir le martyre. Pourtant j’étais curieusement heureuse. Quand mon ventre fut à peu près rempli, je relevai les yeux vers Sergey et je vis qu’il me regardait, pas directement moi, mais mon corps, ou plus particulièrement mes seins. Je n’avais pas réalisé que j’étais toujours complètement nue, avec un bout de drap sur la taille. Quand je suivis son regard, je vis des traces violacées sur ma poitrine, en regardant plus bas, je vis que j’en avais aussi sur le ventre et mes cuisses. Je relevai les yeux vers lui et son sourire s’agrandit.- Tu es magni
- Je vais te faire l’amour Avery. - Monsieur ? demandais-je. Mon « monsieur » avait plusieurs connotations, mais ce qui me surprenait le plus c’est qu’ils les comprenaient toutes.- Juste pour cette fois. Dit-il en frottant son nez contre le mien alors que ses lèvres effleuraient les miennes, j’avais envie de pleurer. Tellement, je voulais les sentir pleinement. Je voulais les dévorés, et je voulais qu’elles dévorent les miennes, je me sentais si faible dans ses bras. Je te ferais l’amour, reprit-il la voix basse. Tu as besoin de connaitre ce que c’est vu que c’est ta première expérience. Dit-il en picorant légèrement ma lèvre inférieure. Putain ses lèvres étaient d’une douceur et d’une fermeté infinies.Comment quelqu’un pouvait-il être comme ça ? est-ce que les dieux l’avaient créé pour moi ? je n’avais jamais rien désiré autant que je le désire lui. Ce que je ressentais était tellement intense que je craignais avoir été victime de cupidon, si c’était le cas, cupidon n’avait qu’à s
- Tu es magnifique. - Monsieur, dis-je ne sachant que dire d’autre.- Tu es magnifique. Redit-il en me fixant. Je ne répondis rien cette fois-ci rouge comme une tomate. Je vais devoir te bâillonner, tu es beaucoup trop brillante. - A une condition. Il eu une mine surprise- Tu connais le concept de soumis et dominant ?- Les règles sont faites pour être brisée. Il sourit légèrement.- Essaie pour voir.- Je veux vous sentir monsieur, la chaleur et la fermeté de votre peau, j’en ai besoin s’il vous plait.- Ça ce n’est pas possible, j’ai horreur du contact physique- Dans ce cas, je refuse le bâillon. Il me regarda la mine choquée. - Tu sais que tu n’as pas le droit de me contredire sauf pour une raison valable et tangible- Je suis désolée monsieur. Dis-je ne l’étant pas- Tu ne l’es pas. Tu ne penses pas qu’il est trop tôt pour te rebeller ? en plus, tu as deux punitions que je dois t’infliger ? tu veux que j’en rajoute ? - Monsieur, je me suis touché dans le bain malgré votre in
Je ne répondis rien trop concentrer à me retenir pour ne pas pousser mon bassin vers lui afin qu’il me pénètre, je savais que ça risquait d’être douloureux pour une première fois, mais je n’étais plus vierge, ses doigts s’en étaient chargés. Il se positionna enfin à mon entrée et se mis à pousser légèrement et je fermai les yeux anticipant la douleur. Mais aussitôt, je sentis sa chaleur et j’ouvris les yeux pour voir nos reflets à travers le miroir. Il était penché juste au-dessus de moi.- Détends-toi ma belle. Dit-il déposant des baisées mouillé dans mon cou. Il m’avait appelé ma belle, me trouvait-il belle ? ne pus-je m’empêcher de penser. Ça fera beaucoup moins mal que ta première fois. Je ne dis rien, car c’était ma première fois. Il continua son ascension en moi jusqu’à je ressentais la douleur, mais tous mes sens étaient focalisés sur les baiser dans mon cou, c'était si doux.- Haaan. Hurlais-je en ressentant une vive douleur comme une sorte de déchirure. Ça faisait un mal de c