Ma chambre était simple un petit lit deux places au milieu des placards sur le côté droit et une porte sur le côté gauche, il y avait aussi une grande fenêtre juste en face de la porte qui montrait la ville de nuit, je me plaçai devant quelques secondes, j'étais à New York, la ville qui ne dort jamais, dans un appartement super moderne avec une salle de bain rien qu'à moi, une chambre rien qu'à moi, j'ai toujours eu à partager tout ce que j'ai eu, chez nous, je partageais mes affaires avec mon frère, tant la chambre que les vêtements, les jouets et tout ce qui va avec, puis plus tard, je partageais la chambre avec Nesla, mais aujourd'hui, j'ai mon espace, que ferais-je de tout ce grand espace ? est-ce que je devrais la décorer et y faire mon petit cocon ? ou je devrais juste me contenter d'y rester sans trop m'y habituer ? Je vais y penser un autre jour et me décider avec le temps
J'ouvris les placards et je vis que Nesla y avait ramené quelques de mes vieux vêtements, que des vêtements de garçons, trois pantalons jean et quatre joggings, je ne sais pas si j'ai déjà un jour porter une robe que ce soit évasée ou moulante les jupes encore moins, je les trouvais trop bizarres comme vêtement. En fait les filles les portes pour plaire aux hommes et les attirer et pour les séduire. Moi, je n'ai envie de rien de tout ça. Je ne vois pas ou une relation me mènerait, de toute façon, je ne peux pas me marier. En plus je ne sais pas si je peux éprouver des sentiments amoureux, j'ai une personnalité stoïque et jamais au grand jamais, je n'ai ressenti une quelconque attraction pour un homme et si vous vous demandez pour une femme non plus. J'évite de m'attacher, car à part Nesla, je ne vois pas qui peut bien vouloir s'attacher à quelqu'un qui a une vie comme la mienne, d'ailleurs que moi-même si j'avais eu le choix, jamais, je ne l'aurais fait. Je me souviens la veille du retour de Sam, j'avais couché sur un papier toutes mes émotions et la façon dont j'étais déboussolé de me lever littéralement un matin et ne plus trouver mes parents, je lui ai demandé les circonstances de leurs disparitions et où est-ce qu'il vivait maintenant. Je l'avais écrit avec de l'espoir, mais à mon réveil d'après, il n'y avait rien d'autre que ma lettre déchirée sur la table, le message était clair, alors peut-être, il avait une femme et des enfants quelque part là dehors, ou une famille, mais je ne le saurais définitivement jamais, car j'avais perdu mon frère le jour où j'ai perdu mes parents. Après ma douche, je rejoignis Nesla dans la cuisine, je fus attirée par une odeur délicieuse, je pense sincèrement qu'elle a confondu de vocation, elle a des doigts de fées pour la cuisine, et moi, j'avais un estomac d'ogre, comme on le dit souvent, visage de princesse estomac de maçon, je mangeais toujours pour cinq, selon moi, il n'y a rien de mieux que la bouffe, c'est l'essence même de l'existence humaine, le sucré, le salé l'épicé... beaucoup trop de délice. - Tu cuisines quoi ? - Je te fais les lasagnes, je sais que tu adores - Oh oui ! - Tu aimes ta nouvelle chambre ? - J'adore, elle n'est rien qu'à moi ? - Rien qu'à toi, personne d'autre que toi n'y dormira - J'ai pensé à la décorer, mais je ne sais même pas s'il y a des choses que j'aime - Si tout le monde aime quelque chose - Oui la bouffe, mais je me vois mal dormir dans une pièce remplie de cuisse de poulet ou de steak bien gros et saignant. - Ah ça non, l'odeur serait infecte. Rigola-t-elle - Alors, tu as un nouveau copain ? - Non, pas pour l'instant, en fait, je suis arrivé depuis deux mois et je n'ai pas encore eu le temps de me faire des amis, une fois par moi toutes les réceptionnistes et secrétaires du bureau faisons une sortie, et c'est assez sympa, on a un groupe W******p pour tout organiser. J'ai rencontré deux ou trois personnes sympas, mais sans plus, j'ai besoin de temps pour prendre mes marques. - Hm - Et toi, tu sais ce que tu vas faire cette année ? - Déjà trouvé un travail, je peux faire le nettoyage dans certains services ou la plonge, et aussi être serveuse - Tu ne veux pas rêver plus grand - Je rêve déjà beaucoup pendant un an quand je dors, je ne vais pas aussi rêver, éveiller, rigolais-je à moitié. Je n'ai aucun de mes diplômes et je n'ai fait aucune formation. - Oui, c'est vrai, il y a une équipe qui fait le nettoyage au bureau, je vais essayer de voir si on peut t'y enregistrer, mais tu travailleras le soir à partir de dix-huit heures quand tous les employés sont déjà partis, je pense qu'on abribus un étage par personne, mais le bâtiment de la compagnie est tellement grand que ça te prendra au moins quatre heures pour le faire et ce même si tu n'as qu'un étage - Tant que ça paie bien, je suis partante, et si tu réussis à me décrocher cet emploie je te paie un diner dans un restaurant de ton choix avec mon premier salaire - Ça, plus une chose - Quelle chose ? demandais-je en la regardant bien, elle a toujours les envies bizarres. - Tu porteras une robe - Sans façon - Si - Non - Okay, et dire que j'avais déjà tout arrangé pour toi, je devrais informer le service de RH pour dire que tu ne veux pas un salaire de base de deux mil dollars - Deux quoi ? - Rien, tu ne veux pas - Non mais sérieux comment tu as fait ? - Lors de notre dernier diner avec les secrétaires et les réceptionnistes, j'ai discuté avec la secrétaire du RH, je lui ai parlé de ma sœur qui allait bientôt revenir vivre avec moi et qui avait désespérément besoin d'un truc à faire, et elle m'a dit qu'elle touchera un mot à son patron pour toi, qu'il y avait une place vacante dans l'équipe de nettoyage. - Tu sais que tu es un ange ? Deal, quelques heures avec une robe ce n'est rien, je peux surmonter. Dis-je sans trop de conviction. Mais putains, ils paient deux mil dollars pour nettoyer un niveau ? - C'est grand, je pense qu'il y a en moyenne six ou sept bureaux par étage seul le dernier étage est celui du patron donc il n'y a que son bureau et les salles de conférence. Et le nettoyage se fait sept jours sur sept - Et tu l'as déjà vue ? - Non, malheureusement pour moi, il a un ascenseur qui l'amène directement du parking à son bureau, de plus de ce que j'ai entendu dire, il est rarement sur place et voyage beaucoup, aussi qu'il vient rarement au bureau - Donc même ses propres employées ne le voient pas ? - Si, les grands directeurs avec qui il fait les réunions, mais à part eux le petit personnel comme nous c'est seulement pendant le diner annuel de l'entreprise, et part annuel, je veux dire une fois, que c'est triste - Tu n'exagère rien ? - Non, tu ne peux pas comprendre, cet homme est un vrai délice pour les yeux, mais pas que c'est une tête pleine, un magnat de l'immobilier et un baron du pétrole certains actu people le qualifie comme l'homme le plus influent de la Russie - Je ne vois toujours pas en quoi - Tu ne vois jamais rien jeune demoiselle - Si je te vois toi, donc tu n'es rien ? - Continue comme ça et tu iras dormir le ventre vide - Tu ne peux pas me faire ça, je te mangerais dans ton sommeil. - Je sais que tu es capable, tellement tu manges tout. Rigola-t-elle. On poursuivit la discussion en parlant de tout et de rien et en rigolant, c'était toujours ainsi avec Nesla, elle avait ce truc que l'on ne pouvait pas expliquer, c'était tout simplement Nesla. Après avoir mangé, je tombais littéralement de sommeil, j'avais eu une longue journée, vous vous demandez surement comment après avoir dormi 365 jours, j'avais toujours sommeil chaque soir comme une personne normale ? hé bien, je me pose la même question tout le temps. Après ce n'est pas comme si je dormais réellement, je disparaissais tout simplement. C'était une des raisons pour lesquels j'avais du mal à m'attacher, le fait de disparaitre complètement pendant que les autres continuaient leurs vies normalement sans toi, comme si tu n'avais jamais existé, s'ils ont besoin de toi, tu ne pouvais pas intervenir, car tu n'étais tout simplement plus là, et quand tu reviens, tu as manqué de gros fragments de leurs vies, peut être des mariages, des décès ou des naissances, et tu retrouves des gens de leurs quotidiens à qui tu peux t'attacher qui disparaitront, eux aussi, un beau jour en ton absence. Et c'était censé être ça le fameux cadeau de la déesse. Je m'en serais bien passée. Mais une fois de plus personne n'avait cherché à connaitre mon avis. Je n'avais rien de mes parents même pas une simple photo que des souvenirs qui s'effaceront certainement avec le temps.Après le diner, je suis littéralement tombé de fatigue, c'est comme ci mon corps attendait seulement que je me remplisse là panse pour me lâcher. Toute la fatigue de la journée est revenue d'un coup, alors que Nesla était occupé à parler de son boulot ses collègues, etc. je luttais contre le sommeil, tellement mes yeux n'avaient qu'une seule envie celle de se fermer. Quand elle s'en est rendue compte, elle m'a juste demandé d'aller me coucher, qu'elle lavera la vaisselle ce soir, cet ainsi que sans demander mon reste, je me suis trainé jusqu'à la chambre et sans même fermer la porte ni changer de vêtement, je me suis jeté dans les draps afin de pouvoir m'endormir. Je me plais à penser que chaque fois qu'on dort, on goute un peu à la mort, car autant que les vivants ne connaissent pas ce qui se passe quand on meurt autant que l'on ne comprend pas non plus ce qui se passe quand on dort, parce que dormir est bien plus que fermer les yeux, on se plonge dans l'oublie un peu comme quand l'o
Je suis resté à fixer le mur plusieurs secondes ne sachant où regarder priant les dieux de disparaitre. Je voulais refréner les flashs de cette image. - Il n’y a pas besoin d’exagéré, tu as la même chose entre les jambes. Entendis-je d’une voix si grave masculine et puissante que je sentis tous les poils de ma peau se hérisser, qu’est-ce que c’était que ça ? D’abords qu’il avait l’air de faire deux fois ma taille, il fallait qu’en plus, il ait une voix qui me donne des réactions bizarres. Quand il eut fini de laver ses mains, il quitta la pièce me laissant toujours cloitrer là comme une petite statuette de cire. Une fois que je fus sûre qu’il était bien loin, je me retournai pour réaliser tout le carnage que venait de créer ma bourde, il y avait de l’eau partout, pourtant je n’aurais pas eu beaucoup à nettoyer. Je ne savais pas comment je devais prendre le fait qu’il m’ait prise pour un garçon, ça n’avait rien de mal en soi vu que ça a toujours été le cas, mais je ne savais pas pourqu
- Noon, je ne t’insulte pas, essaya-t-elle de stopper son rire. Tu marches comme un garçon, même ta posture n’es pas féminine et ton style vestimentaire n’en parlons pas.- De toute façon, je m’en fous- Alors, comment est-il ? m’interrogea-t-elle en redémarrant le véhicule- Ce que j’ai vu ce n’étais pas un visage d’homme, mais un pénis, et d’ailleurs que je pensais que les pénis était droit celui-là était légèrement incurvé- Oh myyyyy ! Que ne donnerais-je pas pour faire partir de ses conquêtes, le plaisir qu'elle qu'elle doive recevoir, c'était gros ? long ? à ces questions les flash du gros bout rose par lequel sortait l'urine envahie mes pensées, je dus fermer les yeux forts pour chasser ces images- Arrête avec tes stupides questions. Peut-être que ce n’était même pas lui- Personne n’a accès à cet étage s’il n’y a pas de conférence à part lui et le nettoyeur, donc ça ne pouvait qu’être lui…Le reste de la soirée fut infernal, j’ai entendu parler encore et encore du fantôme de
- Tu as encore apporté un second problème, je ne sais pas marcher avec des talons- On va le régler plus tard, magne-toi, elle me tira hors du placard à balais et se baissa retirant mes chaussures et chaussettes et me fit enfiler les mules qu’elle avait apportées avant de me trainer jusqu’au petit café tout ça sur mon regard ébahi. Voilà le carnet, tu notes les commandes et tu les apportes au comptoir moi, je les achemine jusqu'à la cuisine, on me les rapporte ici et toi, tu viens les chercher pour les apporter aux clients et n’oublies pas de sourire. Ensuite, elle me poussa vers le petit salon, ou les six tables étaient déjà occupées. Je me mis à marcher vers les tables avec mes chaussures qui me donnaient ces quelques centimètres de plus, j’avais l’impression que je défiais la gravité, bon, j'exagérais un peu, c'était à peine cinq centimètres, mais n’empêche que c’était inconfortable.La journée passait de bon train, la plupart des clients s’asseyaient juste le temps de récupérer l
4 ans plus tôt Je regarde encore le parquer sur lequel se trouve une grosse flaque de sang, je ne savais pas que le corps humain pouvait contenir tant de sang, ou peut-être que c'était le fait que ce soit deux corps, sa chevelure blond platine qui autrefois m'avait séduit est aujourd'hui tinté de rouge par son propre sang ou celui de sa fille, je ne saurais le dire. L'enfant est un dommage collatéral et je ne pouvais pas permettre qu'il y ait des témoins et cette petite fouine, c'est une fois de plus trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Je devrais peut-être ressentir quelque chose de voir ce petit être innocent sans vie baignant dans tout ce sang, mais ce n'est pas le cœur d'ailleurs, c'est à se demander si j'ai un cœur, il est difficile d'en avoir un avec une existence panachée comme la mienne. Ça n'excuse pas mes actes, je suis ce que beaucoup qualifieraient d'être ignoble, je suis foncièrement mauvais, je me complais dans ça, je ne suis pas une âme qu'on peut sauver et de
J'ai marché pendant plusieurs minutes ou heures, mais je ne saurais le dire avec exactitude, car je n'avais rien sur moi pour me permettre de définir le temps, je ne faisais que me répéter les informations que la troupe du téléphone m'avait données pour guider mes pas. J'ai lu quelque part sur un panneau dans une rue « south ward ». Quand je vis les escaliers, je ne pus empêcher ce sentiment de soulagement d'envahir mon être tout entier. Je les descendis à une vitesse inédite. Je me renseignai auprès d'une femme qui se trouvait là pour savoir où on était et comment je devais faire pour me retrouver à Brooklyn. Par chance on était à Newark. Et je n'avais pas à beaucoup dépenser pour me retrouver à Brooklyn, juste un train et un métro, en plus je dépenserais au total moins de dix dollars, cependant je devais me rendre à la Pen station pour pouvoir prendre le train. Cet ainsi que les mains dans les poches et la tête rentrée dans les épaules, je repris ma marche suivant les nouvelles indi
- Nesla ! je me levai les mains dans mes poches attendant patiemment qu'elle ne vienne m'étreindre tendrement, je n'avais jamais connu une personne plus douce qu'elle, elle avait toujours les bons mots aux bons moments les câlins réconfortants et les sourires rassurants. - On dirait que tu as encore maigri. Dit-elle en s'éloignant de moi pour mieux me regarder- Je suis exactement comme la dernière fois que tu m'as vue, il ne peut pas en être autrement- Oui, je sais. Effectivement, elle savait, je lui avais expliqué mon quotidien, après avoir appris la mort de mes parents dans des circonstances que j'ignore jusqu'à présent, je l'ai appelé pour lui demander un prêt d'argent afin de retourner auprès d'elle ce qu'elle avait fait toujours sans me posé de question, mais la veille de l'arrivée de Sam, je lui ai expliqué mon quotidien comme j'ai pu, elle était plutôt surprise, car ça sort du naturel, mais elle m'a cru et a promis de garder le secret. Cet ainsi que chaque fois à la même
- Tu as encore apporté un second problème, je ne sais pas marcher avec des talons- On va le régler plus tard, magne-toi, elle me tira hors du placard à balais et se baissa retirant mes chaussures et chaussettes et me fit enfiler les mules qu’elle avait apportées avant de me trainer jusqu’au petit café tout ça sur mon regard ébahi. Voilà le carnet, tu notes les commandes et tu les apportes au comptoir moi, je les achemine jusqu'à la cuisine, on me les rapporte ici et toi, tu viens les chercher pour les apporter aux clients et n’oublies pas de sourire. Ensuite, elle me poussa vers le petit salon, ou les six tables étaient déjà occupées. Je me mis à marcher vers les tables avec mes chaussures qui me donnaient ces quelques centimètres de plus, j’avais l’impression que je défiais la gravité, bon, j'exagérais un peu, c'était à peine cinq centimètres, mais n’empêche que c’était inconfortable.La journée passait de bon train, la plupart des clients s’asseyaient juste le temps de récupérer l
- Noon, je ne t’insulte pas, essaya-t-elle de stopper son rire. Tu marches comme un garçon, même ta posture n’es pas féminine et ton style vestimentaire n’en parlons pas.- De toute façon, je m’en fous- Alors, comment est-il ? m’interrogea-t-elle en redémarrant le véhicule- Ce que j’ai vu ce n’étais pas un visage d’homme, mais un pénis, et d’ailleurs que je pensais que les pénis était droit celui-là était légèrement incurvé- Oh myyyyy ! Que ne donnerais-je pas pour faire partir de ses conquêtes, le plaisir qu'elle qu'elle doive recevoir, c'était gros ? long ? à ces questions les flash du gros bout rose par lequel sortait l'urine envahie mes pensées, je dus fermer les yeux forts pour chasser ces images- Arrête avec tes stupides questions. Peut-être que ce n’était même pas lui- Personne n’a accès à cet étage s’il n’y a pas de conférence à part lui et le nettoyeur, donc ça ne pouvait qu’être lui…Le reste de la soirée fut infernal, j’ai entendu parler encore et encore du fantôme de
Je suis resté à fixer le mur plusieurs secondes ne sachant où regarder priant les dieux de disparaitre. Je voulais refréner les flashs de cette image. - Il n’y a pas besoin d’exagéré, tu as la même chose entre les jambes. Entendis-je d’une voix si grave masculine et puissante que je sentis tous les poils de ma peau se hérisser, qu’est-ce que c’était que ça ? D’abords qu’il avait l’air de faire deux fois ma taille, il fallait qu’en plus, il ait une voix qui me donne des réactions bizarres. Quand il eut fini de laver ses mains, il quitta la pièce me laissant toujours cloitrer là comme une petite statuette de cire. Une fois que je fus sûre qu’il était bien loin, je me retournai pour réaliser tout le carnage que venait de créer ma bourde, il y avait de l’eau partout, pourtant je n’aurais pas eu beaucoup à nettoyer. Je ne savais pas comment je devais prendre le fait qu’il m’ait prise pour un garçon, ça n’avait rien de mal en soi vu que ça a toujours été le cas, mais je ne savais pas pourqu
Après le diner, je suis littéralement tombé de fatigue, c'est comme ci mon corps attendait seulement que je me remplisse là panse pour me lâcher. Toute la fatigue de la journée est revenue d'un coup, alors que Nesla était occupé à parler de son boulot ses collègues, etc. je luttais contre le sommeil, tellement mes yeux n'avaient qu'une seule envie celle de se fermer. Quand elle s'en est rendue compte, elle m'a juste demandé d'aller me coucher, qu'elle lavera la vaisselle ce soir, cet ainsi que sans demander mon reste, je me suis trainé jusqu'à la chambre et sans même fermer la porte ni changer de vêtement, je me suis jeté dans les draps afin de pouvoir m'endormir. Je me plais à penser que chaque fois qu'on dort, on goute un peu à la mort, car autant que les vivants ne connaissent pas ce qui se passe quand on meurt autant que l'on ne comprend pas non plus ce qui se passe quand on dort, parce que dormir est bien plus que fermer les yeux, on se plonge dans l'oublie un peu comme quand l'o
Ma chambre était simple un petit lit deux places au milieu des placards sur le côté droit et une porte sur le côté gauche, il y avait aussi une grande fenêtre juste en face de la porte qui montrait la ville de nuit, je me plaçai devant quelques secondes, j'étais à New York, la ville qui ne dort jamais, dans un appartement super moderne avec une salle de bain rien qu'à moi, une chambre rien qu'à moi, j'ai toujours eu à partager tout ce que j'ai eu, chez nous, je partageais mes affaires avec mon frère, tant la chambre que les vêtements, les jouets et tout ce qui va avec, puis plus tard, je partageais la chambre avec Nesla, mais aujourd'hui, j'ai mon espace, que ferais-je de tout ce grand espace ? est-ce que je devrais la décorer et y faire mon petit cocon ? ou je devrais juste me contenter d'y rester sans trop m'y habituer ? Je vais y penser un autre jour et me décider avec le tempsJ'ouvris les placards et je vis que Nesla y avait ramené quelques de mes vieux vêtements, que des vêtemen
- Nesla ! je me levai les mains dans mes poches attendant patiemment qu'elle ne vienne m'étreindre tendrement, je n'avais jamais connu une personne plus douce qu'elle, elle avait toujours les bons mots aux bons moments les câlins réconfortants et les sourires rassurants. - On dirait que tu as encore maigri. Dit-elle en s'éloignant de moi pour mieux me regarder- Je suis exactement comme la dernière fois que tu m'as vue, il ne peut pas en être autrement- Oui, je sais. Effectivement, elle savait, je lui avais expliqué mon quotidien, après avoir appris la mort de mes parents dans des circonstances que j'ignore jusqu'à présent, je l'ai appelé pour lui demander un prêt d'argent afin de retourner auprès d'elle ce qu'elle avait fait toujours sans me posé de question, mais la veille de l'arrivée de Sam, je lui ai expliqué mon quotidien comme j'ai pu, elle était plutôt surprise, car ça sort du naturel, mais elle m'a cru et a promis de garder le secret. Cet ainsi que chaque fois à la même
J'ai marché pendant plusieurs minutes ou heures, mais je ne saurais le dire avec exactitude, car je n'avais rien sur moi pour me permettre de définir le temps, je ne faisais que me répéter les informations que la troupe du téléphone m'avait données pour guider mes pas. J'ai lu quelque part sur un panneau dans une rue « south ward ». Quand je vis les escaliers, je ne pus empêcher ce sentiment de soulagement d'envahir mon être tout entier. Je les descendis à une vitesse inédite. Je me renseignai auprès d'une femme qui se trouvait là pour savoir où on était et comment je devais faire pour me retrouver à Brooklyn. Par chance on était à Newark. Et je n'avais pas à beaucoup dépenser pour me retrouver à Brooklyn, juste un train et un métro, en plus je dépenserais au total moins de dix dollars, cependant je devais me rendre à la Pen station pour pouvoir prendre le train. Cet ainsi que les mains dans les poches et la tête rentrée dans les épaules, je repris ma marche suivant les nouvelles indi
4 ans plus tôt Je regarde encore le parquer sur lequel se trouve une grosse flaque de sang, je ne savais pas que le corps humain pouvait contenir tant de sang, ou peut-être que c'était le fait que ce soit deux corps, sa chevelure blond platine qui autrefois m'avait séduit est aujourd'hui tinté de rouge par son propre sang ou celui de sa fille, je ne saurais le dire. L'enfant est un dommage collatéral et je ne pouvais pas permettre qu'il y ait des témoins et cette petite fouine, c'est une fois de plus trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Je devrais peut-être ressentir quelque chose de voir ce petit être innocent sans vie baignant dans tout ce sang, mais ce n'est pas le cœur d'ailleurs, c'est à se demander si j'ai un cœur, il est difficile d'en avoir un avec une existence panachée comme la mienne. Ça n'excuse pas mes actes, je suis ce que beaucoup qualifieraient d'être ignoble, je suis foncièrement mauvais, je me complais dans ça, je ne suis pas une âme qu'on peut sauver et de