- Tu as encore apporté un second problème, je ne sais pas marcher avec des talons- On va le régler plus tard, magne-toi, elle me tira hors du placard à balais et se baissa retirant mes chaussures et chaussettes et me fit enfiler les mules qu’elle avait apportées avant de me trainer jusqu’au petit café tout ça sur mon regard ébahi. Voilà le carnet, tu notes les commandes et tu les apportes au comptoir moi, je les achemine jusqu'à la cuisine, on me les rapporte ici et toi, tu viens les chercher pour les apporter aux clients et n’oublies pas de sourire. Ensuite, elle me poussa vers le petit salon, ou les six tables étaient déjà occupées. Je me mis à marcher vers les tables avec mes chaussures qui me donnaient ces quelques centimètres de plus, j’avais l’impression que je défiais la gravité, bon, j'exagérais un peu, c'était à peine cinq centimètres, mais n’empêche que c’était inconfortable.La journée passait de bon train, la plupart des clients s’asseyaient juste le temps de récupérer l
4 ans plus tôt Je regarde encore le parquer sur lequel se trouve une grosse flaque de sang, je ne savais pas que le corps humain pouvait contenir tant de sang, ou peut-être que c'était le fait que ce soit deux corps, sa chevelure blond platine qui autrefois m'avait séduit est aujourd'hui tinté de rouge par son propre sang ou celui de sa fille, je ne saurais le dire. L'enfant est un dommage collatéral et je ne pouvais pas permettre qu'il y ait des témoins et cette petite fouine, c'est une fois de plus trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Je devrais peut-être ressentir quelque chose de voir ce petit être innocent sans vie baignant dans tout ce sang, mais ce n'est pas le cœur d'ailleurs, c'est à se demander si j'ai un cœur, il est difficile d'en avoir un avec une existence panachée comme la mienne. Ça n'excuse pas mes actes, je suis ce que beaucoup qualifieraient d'être ignoble, je suis foncièrement mauvais, je me complais dans ça, je ne suis pas une âme qu'on peut sauver et de
J'ai marché pendant plusieurs minutes ou heures, mais je ne saurais le dire avec exactitude, car je n'avais rien sur moi pour me permettre de définir le temps, je ne faisais que me répéter les informations que la troupe du téléphone m'avait données pour guider mes pas. J'ai lu quelque part sur un panneau dans une rue « south ward ». Quand je vis les escaliers, je ne pus empêcher ce sentiment de soulagement d'envahir mon être tout entier. Je les descendis à une vitesse inédite. Je me renseignai auprès d'une femme qui se trouvait là pour savoir où on était et comment je devais faire pour me retrouver à Brooklyn. Par chance on était à Newark. Et je n'avais pas à beaucoup dépenser pour me retrouver à Brooklyn, juste un train et un métro, en plus je dépenserais au total moins de dix dollars, cependant je devais me rendre à la Pen station pour pouvoir prendre le train. Cet ainsi que les mains dans les poches et la tête rentrée dans les épaules, je repris ma marche suivant les nouvelles indi
- Nesla ! je me levai les mains dans mes poches attendant patiemment qu'elle ne vienne m'étreindre tendrement, je n'avais jamais connu une personne plus douce qu'elle, elle avait toujours les bons mots aux bons moments les câlins réconfortants et les sourires rassurants. - On dirait que tu as encore maigri. Dit-elle en s'éloignant de moi pour mieux me regarder- Je suis exactement comme la dernière fois que tu m'as vue, il ne peut pas en être autrement- Oui, je sais. Effectivement, elle savait, je lui avais expliqué mon quotidien, après avoir appris la mort de mes parents dans des circonstances que j'ignore jusqu'à présent, je l'ai appelé pour lui demander un prêt d'argent afin de retourner auprès d'elle ce qu'elle avait fait toujours sans me posé de question, mais la veille de l'arrivée de Sam, je lui ai expliqué mon quotidien comme j'ai pu, elle était plutôt surprise, car ça sort du naturel, mais elle m'a cru et a promis de garder le secret. Cet ainsi que chaque fois à la même
Ma chambre était simple un petit lit deux places au milieu des placards sur le côté droit et une porte sur le côté gauche, il y avait aussi une grande fenêtre juste en face de la porte qui montrait la ville de nuit, je me plaçai devant quelques secondes, j'étais à New York, la ville qui ne dort jamais, dans un appartement super moderne avec une salle de bain rien qu'à moi, une chambre rien qu'à moi, j'ai toujours eu à partager tout ce que j'ai eu, chez nous, je partageais mes affaires avec mon frère, tant la chambre que les vêtements, les jouets et tout ce qui va avec, puis plus tard, je partageais la chambre avec Nesla, mais aujourd'hui, j'ai mon espace, que ferais-je de tout ce grand espace ? est-ce que je devrais la décorer et y faire mon petit cocon ? ou je devrais juste me contenter d'y rester sans trop m'y habituer ? Je vais y penser un autre jour et me décider avec le tempsJ'ouvris les placards et je vis que Nesla y avait ramené quelques de mes vieux vêtements, que des vêtemen
Après le diner, je suis littéralement tombé de fatigue, c'est comme ci mon corps attendait seulement que je me remplisse là panse pour me lâcher. Toute la fatigue de la journée est revenue d'un coup, alors que Nesla était occupé à parler de son boulot ses collègues, etc. je luttais contre le sommeil, tellement mes yeux n'avaient qu'une seule envie celle de se fermer. Quand elle s'en est rendue compte, elle m'a juste demandé d'aller me coucher, qu'elle lavera la vaisselle ce soir, cet ainsi que sans demander mon reste, je me suis trainé jusqu'à la chambre et sans même fermer la porte ni changer de vêtement, je me suis jeté dans les draps afin de pouvoir m'endormir. Je me plais à penser que chaque fois qu'on dort, on goute un peu à la mort, car autant que les vivants ne connaissent pas ce qui se passe quand on meurt autant que l'on ne comprend pas non plus ce qui se passe quand on dort, parce que dormir est bien plus que fermer les yeux, on se plonge dans l'oublie un peu comme quand l'o
Je suis resté à fixer le mur plusieurs secondes ne sachant où regarder priant les dieux de disparaitre. Je voulais refréner les flashs de cette image. - Il n’y a pas besoin d’exagéré, tu as la même chose entre les jambes. Entendis-je d’une voix si grave masculine et puissante que je sentis tous les poils de ma peau se hérisser, qu’est-ce que c’était que ça ? D’abords qu’il avait l’air de faire deux fois ma taille, il fallait qu’en plus, il ait une voix qui me donne des réactions bizarres. Quand il eut fini de laver ses mains, il quitta la pièce me laissant toujours cloitrer là comme une petite statuette de cire. Une fois que je fus sûre qu’il était bien loin, je me retournai pour réaliser tout le carnage que venait de créer ma bourde, il y avait de l’eau partout, pourtant je n’aurais pas eu beaucoup à nettoyer. Je ne savais pas comment je devais prendre le fait qu’il m’ait prise pour un garçon, ça n’avait rien de mal en soi vu que ça a toujours été le cas, mais je ne savais pas pourqu
- Tu as encore apporté un second problème, je ne sais pas marcher avec des talons- On va le régler plus tard, magne-toi, elle me tira hors du placard à balais et se baissa retirant mes chaussures et chaussettes et me fit enfiler les mules qu’elle avait apportées avant de me trainer jusqu’au petit café tout ça sur mon regard ébahi. Voilà le carnet, tu notes les commandes et tu les apportes au comptoir moi, je les achemine jusqu'à la cuisine, on me les rapporte ici et toi, tu viens les chercher pour les apporter aux clients et n’oublies pas de sourire. Ensuite, elle me poussa vers le petit salon, ou les six tables étaient déjà occupées. Je me mis à marcher vers les tables avec mes chaussures qui me donnaient ces quelques centimètres de plus, j’avais l’impression que je défiais la gravité, bon, j'exagérais un peu, c'était à peine cinq centimètres, mais n’empêche que c’était inconfortable.La journée passait de bon train, la plupart des clients s’asseyaient juste le temps de récupérer l
- Noon, je ne t’insulte pas, essaya-t-elle de stopper son rire. Tu marches comme un garçon, même ta posture n’es pas féminine et ton style vestimentaire n’en parlons pas.- De toute façon, je m’en fous- Alors, comment est-il ? m’interrogea-t-elle en redémarrant le véhicule- Ce que j’ai vu ce n’étais pas un visage d’homme, mais un pénis, et d’ailleurs que je pensais que les pénis était droit celui-là était légèrement incurvé- Oh myyyyy ! Que ne donnerais-je pas pour faire partir de ses conquêtes, le plaisir qu'elle qu'elle doive recevoir, c'était gros ? long ? à ces questions les flash du gros bout rose par lequel sortait l'urine envahie mes pensées, je dus fermer les yeux forts pour chasser ces images- Arrête avec tes stupides questions. Peut-être que ce n’était même pas lui- Personne n’a accès à cet étage s’il n’y a pas de conférence à part lui et le nettoyeur, donc ça ne pouvait qu’être lui…Le reste de la soirée fut infernal, j’ai entendu parler encore et encore du fantôme de
Je suis resté à fixer le mur plusieurs secondes ne sachant où regarder priant les dieux de disparaitre. Je voulais refréner les flashs de cette image. - Il n’y a pas besoin d’exagéré, tu as la même chose entre les jambes. Entendis-je d’une voix si grave masculine et puissante que je sentis tous les poils de ma peau se hérisser, qu’est-ce que c’était que ça ? D’abords qu’il avait l’air de faire deux fois ma taille, il fallait qu’en plus, il ait une voix qui me donne des réactions bizarres. Quand il eut fini de laver ses mains, il quitta la pièce me laissant toujours cloitrer là comme une petite statuette de cire. Une fois que je fus sûre qu’il était bien loin, je me retournai pour réaliser tout le carnage que venait de créer ma bourde, il y avait de l’eau partout, pourtant je n’aurais pas eu beaucoup à nettoyer. Je ne savais pas comment je devais prendre le fait qu’il m’ait prise pour un garçon, ça n’avait rien de mal en soi vu que ça a toujours été le cas, mais je ne savais pas pourqu
Après le diner, je suis littéralement tombé de fatigue, c'est comme ci mon corps attendait seulement que je me remplisse là panse pour me lâcher. Toute la fatigue de la journée est revenue d'un coup, alors que Nesla était occupé à parler de son boulot ses collègues, etc. je luttais contre le sommeil, tellement mes yeux n'avaient qu'une seule envie celle de se fermer. Quand elle s'en est rendue compte, elle m'a juste demandé d'aller me coucher, qu'elle lavera la vaisselle ce soir, cet ainsi que sans demander mon reste, je me suis trainé jusqu'à la chambre et sans même fermer la porte ni changer de vêtement, je me suis jeté dans les draps afin de pouvoir m'endormir. Je me plais à penser que chaque fois qu'on dort, on goute un peu à la mort, car autant que les vivants ne connaissent pas ce qui se passe quand on meurt autant que l'on ne comprend pas non plus ce qui se passe quand on dort, parce que dormir est bien plus que fermer les yeux, on se plonge dans l'oublie un peu comme quand l'o
Ma chambre était simple un petit lit deux places au milieu des placards sur le côté droit et une porte sur le côté gauche, il y avait aussi une grande fenêtre juste en face de la porte qui montrait la ville de nuit, je me plaçai devant quelques secondes, j'étais à New York, la ville qui ne dort jamais, dans un appartement super moderne avec une salle de bain rien qu'à moi, une chambre rien qu'à moi, j'ai toujours eu à partager tout ce que j'ai eu, chez nous, je partageais mes affaires avec mon frère, tant la chambre que les vêtements, les jouets et tout ce qui va avec, puis plus tard, je partageais la chambre avec Nesla, mais aujourd'hui, j'ai mon espace, que ferais-je de tout ce grand espace ? est-ce que je devrais la décorer et y faire mon petit cocon ? ou je devrais juste me contenter d'y rester sans trop m'y habituer ? Je vais y penser un autre jour et me décider avec le tempsJ'ouvris les placards et je vis que Nesla y avait ramené quelques de mes vieux vêtements, que des vêtemen
- Nesla ! je me levai les mains dans mes poches attendant patiemment qu'elle ne vienne m'étreindre tendrement, je n'avais jamais connu une personne plus douce qu'elle, elle avait toujours les bons mots aux bons moments les câlins réconfortants et les sourires rassurants. - On dirait que tu as encore maigri. Dit-elle en s'éloignant de moi pour mieux me regarder- Je suis exactement comme la dernière fois que tu m'as vue, il ne peut pas en être autrement- Oui, je sais. Effectivement, elle savait, je lui avais expliqué mon quotidien, après avoir appris la mort de mes parents dans des circonstances que j'ignore jusqu'à présent, je l'ai appelé pour lui demander un prêt d'argent afin de retourner auprès d'elle ce qu'elle avait fait toujours sans me posé de question, mais la veille de l'arrivée de Sam, je lui ai expliqué mon quotidien comme j'ai pu, elle était plutôt surprise, car ça sort du naturel, mais elle m'a cru et a promis de garder le secret. Cet ainsi que chaque fois à la même
J'ai marché pendant plusieurs minutes ou heures, mais je ne saurais le dire avec exactitude, car je n'avais rien sur moi pour me permettre de définir le temps, je ne faisais que me répéter les informations que la troupe du téléphone m'avait données pour guider mes pas. J'ai lu quelque part sur un panneau dans une rue « south ward ». Quand je vis les escaliers, je ne pus empêcher ce sentiment de soulagement d'envahir mon être tout entier. Je les descendis à une vitesse inédite. Je me renseignai auprès d'une femme qui se trouvait là pour savoir où on était et comment je devais faire pour me retrouver à Brooklyn. Par chance on était à Newark. Et je n'avais pas à beaucoup dépenser pour me retrouver à Brooklyn, juste un train et un métro, en plus je dépenserais au total moins de dix dollars, cependant je devais me rendre à la Pen station pour pouvoir prendre le train. Cet ainsi que les mains dans les poches et la tête rentrée dans les épaules, je repris ma marche suivant les nouvelles indi
4 ans plus tôt Je regarde encore le parquer sur lequel se trouve une grosse flaque de sang, je ne savais pas que le corps humain pouvait contenir tant de sang, ou peut-être que c'était le fait que ce soit deux corps, sa chevelure blond platine qui autrefois m'avait séduit est aujourd'hui tinté de rouge par son propre sang ou celui de sa fille, je ne saurais le dire. L'enfant est un dommage collatéral et je ne pouvais pas permettre qu'il y ait des témoins et cette petite fouine, c'est une fois de plus trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Je devrais peut-être ressentir quelque chose de voir ce petit être innocent sans vie baignant dans tout ce sang, mais ce n'est pas le cœur d'ailleurs, c'est à se demander si j'ai un cœur, il est difficile d'en avoir un avec une existence panachée comme la mienne. Ça n'excuse pas mes actes, je suis ce que beaucoup qualifieraient d'être ignoble, je suis foncièrement mauvais, je me complais dans ça, je ne suis pas une âme qu'on peut sauver et de