Monica descendit les escaliers de marbre avec un sourire satisfait. Elle rejoignit son père, Charles Greatwall, assis à la grande table en acajou du salon familial, sirotant son café matinal en feuilletant le journal du jour.— Papa, tout se passe exactement comme prévu, dit Monica en s'asseyant gracieusement.Charles leva les yeux, un sourire en coin effleurant ses lèvres.— Je n'en ai jamais douté. Le plan a été minutieusement orchestré. Arnold Hopkins a réussi à soumettre son petit-fils pour que ce mariage ait lieu le plus vite possible.Monica hocha la tête, une lueur de satisfaction dans le regard.— Oui, il était plus attentionné que jamais hier soir. Il sait que m'épouser est la meilleure décision pour lui.— Monica, ce mariage doit avoir lieu. Il n’y a pas d’autre option.La jeune femme fronça les sourcils, cherchant à comprendre l’urgence que son père tentait de lui transmettre.— Tu veux dire que nos entreprises sont en danger ? Mais comment est-ce possible ? Nous avons touj
Monica Greatwall fit une entrée fracassante dans le hall principal des bureaux d’Hopkins Industries, perchée sur ses talons vertigineux, une robe de créateur parfaitement ajustée épousant ses formes. Son parfum capiteux envahissait l’espace, un sillage de vanité et d’arrogance dans son sillage.Les employés, habitués à ses caprices et à ses accès de colère, s’écartèrent instinctivement, feignant une occupation urgente derrière leurs écrans ou trouvant un prétexte pour disparaître dans un couloir adjacent. Personne ne voulait croiser son regard perçant, personne ne voulait être la cible de ses remarques acerbes ou de ses exigences insensées.Elle avançait, triomphante, savourant la crainte qu’elle inspirait. "Quelle bande d’incapables", murmura-t-elle avec un sourire narquois alors qu’un employé laissa tomber un dossier en précipitant sa fuite.Arrivée à l’étage du PDG, elle s’arrêta devant le bureau de la secrétaire personnelle de Dave Hopkins, qui releva la tête avec une expression n
Monica entra dans la vaste demeure familiale, le claquement de ses talons résonnant sur le marbre immaculé. Son visage était crispé de rage, ses poings serrés autour de son téléphone qu'elle venait de jeter dans son sac avec fureur. Comment osait-il ? Comment Dave osait-il ne pas répondre à ses appels ? Après tout ce qu’ils ont vécu ensemble, il osait l'ignorer ?Elle marcha d'un pas déterminé vers le bureau de son père, bien décidée à obtenir des explications et à régler cette affaire immédiatement. Mais à peine avait-elle traversé le hall que sa mère apparut devant elle, le visage illuminé par un soulagement palpable.— Enfin, te voilà, ma chérie ! s'exclama-t-elle en tendant les bras vers sa fille. "Nous avons une nouvelle formidable !"Monica arqua un sourcil, l'air impatient.—Quoi encore ? grogna-t-elle en replaçant une mèche de ses cheveux impeccablement coiffés derrière son oreille.Sa mère lui prit la main avec excitation.—Ton mariage avec Dave va être avancé. Ce sera jeudi
Le soleil caressait doucement la peau de Vero tandis qu'elle attendait à l'aéroport, un sourire éclatant sur le visage, impatiente de retrouver son amie Kate après si longtemps. La dernière fois qu'elles s'étaient vues, c'était avant que la vie de Kate prenne une tournure inattendue.Elle aperçut enfin Kate. Kate descendait lentement de l'avion, fatiguée, les yeux cernés de sommeil. Elle semblait être en décalage avec la réalité. Cela faisait des jours qu'elle n'avait pas trouvé le sommeil, accablée par la douleur intérieure qui la rongeait.Kate, malgré la tristesse qui se lisait sur son visage, s'éclaira d'un sourire radieux en rencontrant les yeux de son amie. Et sans hésiter, elle se précipita dans les bras de Vero.Vero la serra fort dans ses bras,— Kate, tu es là ! Enfin ! Je t’ai tellement manquée, dit-elle en riant légèrement.Kate, le visage enfoui dans l'épaule de Vero, murmura, la voix tremblante :— Je ne sais même pas comment j’ai réussi à tenir sans toi.Vero la guida d
Vero et Kate se sont arrêtées chez Overdose, un bar à jus pour se désaltérer. La chaleur commençait déjà à se faire sentir. Kate avait l'air épuisée, ses yeux étaient cernés et son sourire semblait un peu forcé, comme si elle portait un poids invisible.Vero la regarda avec attention, ses sourcils se haussant légèrement. "Tu sembles vraiment fatiguée, Kate. Je te ramène à la maison ?Kate se mordit la lèvre, visiblement gênée. Elle n'aimait pas déranger les autres, et surtout pas Vero. — Oh, je ne veux pas t’imposer ça. Je sais que ton copain vient ce week-end, et vous avez certainement des plans… Je préfère aller au Talinjoo si cela ne te gène pas Vero.Vero secoua la tête, un sourire plein de bienveillance sur les lèvres.— Ne sois pas ridicule, Kate. Tu sais bien que tu n'es jamais un fardeau pour moi. Mais si tu te sens mieux à l’hôtel, je peux t’y conduire. D'ailleurs, tu sembles vraiment crevée. Pourquoi ne ferais-tu pas une sieste là-bas ? Je pourrais venir te chercher à 17h00
Dans le jet privé qui les emmenait vers le Pays B, Greg et Dave étaient assis face à face, une tasse de café à la main. Greg se tenait les côtes en riant, peinant à retrouver son souffle.— Attends, attends... Tu es VRAIMENT sorti en pyjama ? Pour aller voir Kate ? Juste après notre coup de fil ?Dave, lui, n'avait pas du tout envie de rire. Il lança un regard assassin à Greg, qui ne faisait qu'empirer la situation avec son fou rire incontrôlable.— Oh, heureusement que ce n’est pas un pyjama avec des petits canards. Ou mieux, avec des licornes.— Très drôle, Greg, grogna Dave en croisant les bras. Je te signale que je risque de perdre Kate définitivement, et toi, tu trouves le moyen de te moquer !— Oui, oui, désolé... Mais sérieux, mec, imagine si elle t'avait vu ! Elle t'aurait sûrement pardonné sur-le-champ, tellement elle aurait été choquée par ton sens aigu du style matinaleDave leva les yeux au ciel, puis se laissa tomber sur le canapé en soupirant.— Ce n'est pas le moment de
Le jet privé atterrit sur le tarmac du minuscule aéroport du Pays B. La chaleur était étouffante, le soleil tapait si fort qu'on aurait dit qu'il essayait de faire fondre les passagers avant même qu'ils ne mettent un pied dehors.Richard était là, les bras croisés, regardant la passerelle se déployer lentement. Dave, le milliardaire excentrique, descendit de l'avion, élégant... ou presque. Il portait un pyjama en soie bleu nuit. Pire encore, il était pieds nus.Richard se mordit la lèvre pour ne pas exploser de rire. Il savait que se moquer de Dave était un sport dangereux. Ce même Dave avait failli lui coûter son emploi quatre mois et demi plus tôt avec l’un de ses caprices. Richard se souvenait encore de cette nuit infernale où il avait été à deux doigts de se retrouver en prison parce que Dave lui avait demandé de grimper sur la terrasse d'une vieille dame pour acheter du chocolat pour Mademoiselle Kitson. Le pire jour de sa vie.Mais aujourd’hui, le tableau était encore plus insol
Une fois dehors, Greg ruminait.— Non mais sérieusement, Dave, qu’est-ce qui te prend ? T’es en pleine crise existentielle ou quoi ?— Arrête de râler, j’ai un plan.— Non merci, le dernier était une catastrophe.— Écoute-moi, cette fois, c’est infaillible : on va emprunter une échelle et passer par la terrasse de Kate.— Attends… emprunter une échelle ?— Oui, discrètement.— Donc… voler une échelle.— Tout dépend du point de vue.Greg se frotta les tempes, résigné. Ils repérèrent une échelle posée contre un mur par un ouvrier distrait. En moins de dix secondes, ils l’avaient déjà embarquée et positionnée sous la terrasse de Kate.— Bon, booste-moi ! ordonna Dave.Greg soupira et l’aida à grimper. Mais à peine Dave avait-il posé le pied sur le cinquième barreau que l’échelle se mit à trembler.— Euh… Dave ?— Quoi encore ?— Je crois qu’elle est cassée.Greg n’eut pas le temps de finir sa phrase que l’échelle grinça sinistrement avant de se replier sur elle-même, envoyant Dave s’écra
La voix d'Arnold Hopkins était tranchante, dépourvue de toute chaleur. Dave se redressa, alerte.— Dave, il faut que tu viennes au Manoir immédiatement.— Maintenant ? Grand-Père, je suis encore au Pays Z. Je ne peux pas rentrer au Pays A.— C’est maintenant ou jamais, coupa le vieil homme d’un ton sec. J’ai pris ma décision. Nous finalisons la succession demain. Sois tu es là, soit j’en fais profiter Andrew.Un frisson parcourut l’échine de Dave. Il serra le téléphone plus fort.— Andrew ? Tu plaisantes ? Grand-Père, tu sais bien que je suis le plus apte à…— Ce n’est pas une question d’aptitude, David. C’est une question de présence, de devoir. Un héritier ne se dérobe pas.Dave passa une main nerveuse dans ses cheveux. Il savait que son grand-père ne bluffait jamais. L’homme n’avait jamais toléré la faiblesse ni l’indécision.— J’ai besoin d’au moins quarante-huit heures pour organiser mon départ…— Demain. À la première heure. Sinon, tout revient à Andrew. C’est mon dernier mot.U
Kate marchait près de la rambarde du ponton vers le yacht, laissant le vent caresser son visage. Elle tentait de retrouver un semblant de sérénité. Mais un bruit étrange la tira de ses pensées.Flop !Elle se retourna brusquement et plissa les yeux vers l’eau sombre. Un homme venait de tomber ! Et pas n’importe lequel…— Dave ?! s’écria-t-elle, éberluée.L’homme émergea en toussant, les cheveux plaqués sur le front.— Bon sang, mais qu’est-ce que tu fais là ?!— J’avais… une entrée plus dramatique prévue, mais il semblerait que ce fichu talon de chaussure en ait décidé autrement, grommela-t-il.Kate pinça l’arête de son nez en secouant la tête.— Tu es tombé dans l’eau. Voilà ce qui arrive quand on espionne les gens dans l’ombre comme un méchant de série B.Dave leva un doigt pour protester, mais il faillit couler de nouveau. Il se rattrapa au bord, tremblant de froid.— Je n’espionnais pas ! J’étais juste… dans le coin.— Ah oui, bien sûr, ironisa Kate. Avec un scaphandre invisible a
Vero et Kate quittèrent l’hôtel Talinjoo avec une énergie bien différente. Vero, en short en jean et débardeur noir, marchait d’un pas décidé, impatiente de s’amuser. Kate, dans une robe fluide bleu marine, était plus réservée, tirant légèrement sur le bras de son amie.— Vero, j’espère que tu ne vas pas encore faire des bêtises ce soir…— Moi ? Jamais ! répondit Vero avec un grand sourire. Ce soir, c’est ta soirée. Fruits de mer à volonté, ambiance de rêve, et si on a de la chance, peut-être un peu d’animation imprévue !— J’ai peur de ce que tu appelles « animation imprévue »…Elles arrivèrent à la marina où une douce brise marine caressait leur peau. La terrasse du restaurant scintillait sous les guirlandes lumineuses et l’odeur des fruits de mer grillés flottait dans l’air. Une serveuse souriante les installa à une table avec vue sur l’océan.— Alors, qu’est-ce qu’on commande ? demanda Vero en attrapant le menu.— Je veux juste un plateau de fruits de mer, murmura Kate, les yeux b
Une fois dehors, Greg ruminait.— Non mais sérieusement, Dave, qu’est-ce qui te prend ? T’es en pleine crise existentielle ou quoi ?— Arrête de râler, j’ai un plan.— Non merci, le dernier était une catastrophe.— Écoute-moi, cette fois, c’est infaillible : on va emprunter une échelle et passer par la terrasse de Kate.— Attends… emprunter une échelle ?— Oui, discrètement.— Donc… voler une échelle.— Tout dépend du point de vue.Greg se frotta les tempes, résigné. Ils repérèrent une échelle posée contre un mur par un ouvrier distrait. En moins de dix secondes, ils l’avaient déjà embarquée et positionnée sous la terrasse de Kate.— Bon, booste-moi ! ordonna Dave.Greg soupira et l’aida à grimper. Mais à peine Dave avait-il posé le pied sur le cinquième barreau que l’échelle se mit à trembler.— Euh… Dave ?— Quoi encore ?— Je crois qu’elle est cassée.Greg n’eut pas le temps de finir sa phrase que l’échelle grinça sinistrement avant de se replier sur elle-même, envoyant Dave s’écra
Le jet privé atterrit sur le tarmac du minuscule aéroport du Pays B. La chaleur était étouffante, le soleil tapait si fort qu'on aurait dit qu'il essayait de faire fondre les passagers avant même qu'ils ne mettent un pied dehors.Richard était là, les bras croisés, regardant la passerelle se déployer lentement. Dave, le milliardaire excentrique, descendit de l'avion, élégant... ou presque. Il portait un pyjama en soie bleu nuit. Pire encore, il était pieds nus.Richard se mordit la lèvre pour ne pas exploser de rire. Il savait que se moquer de Dave était un sport dangereux. Ce même Dave avait failli lui coûter son emploi quatre mois et demi plus tôt avec l’un de ses caprices. Richard se souvenait encore de cette nuit infernale où il avait été à deux doigts de se retrouver en prison parce que Dave lui avait demandé de grimper sur la terrasse d'une vieille dame pour acheter du chocolat pour Mademoiselle Kitson. Le pire jour de sa vie.Mais aujourd’hui, le tableau était encore plus insol
Dans le jet privé qui les emmenait vers le Pays B, Greg et Dave étaient assis face à face, une tasse de café à la main. Greg se tenait les côtes en riant, peinant à retrouver son souffle.— Attends, attends... Tu es VRAIMENT sorti en pyjama ? Pour aller voir Kate ? Juste après notre coup de fil ?Dave, lui, n'avait pas du tout envie de rire. Il lança un regard assassin à Greg, qui ne faisait qu'empirer la situation avec son fou rire incontrôlable.— Oh, heureusement que ce n’est pas un pyjama avec des petits canards. Ou mieux, avec des licornes.— Très drôle, Greg, grogna Dave en croisant les bras. Je te signale que je risque de perdre Kate définitivement, et toi, tu trouves le moyen de te moquer !— Oui, oui, désolé... Mais sérieux, mec, imagine si elle t'avait vu ! Elle t'aurait sûrement pardonné sur-le-champ, tellement elle aurait été choquée par ton sens aigu du style matinaleDave leva les yeux au ciel, puis se laissa tomber sur le canapé en soupirant.— Ce n'est pas le moment de
Vero et Kate se sont arrêtées chez Overdose, un bar à jus pour se désaltérer. La chaleur commençait déjà à se faire sentir. Kate avait l'air épuisée, ses yeux étaient cernés et son sourire semblait un peu forcé, comme si elle portait un poids invisible.Vero la regarda avec attention, ses sourcils se haussant légèrement. "Tu sembles vraiment fatiguée, Kate. Je te ramène à la maison ?Kate se mordit la lèvre, visiblement gênée. Elle n'aimait pas déranger les autres, et surtout pas Vero. — Oh, je ne veux pas t’imposer ça. Je sais que ton copain vient ce week-end, et vous avez certainement des plans… Je préfère aller au Talinjoo si cela ne te gène pas Vero.Vero secoua la tête, un sourire plein de bienveillance sur les lèvres.— Ne sois pas ridicule, Kate. Tu sais bien que tu n'es jamais un fardeau pour moi. Mais si tu te sens mieux à l’hôtel, je peux t’y conduire. D'ailleurs, tu sembles vraiment crevée. Pourquoi ne ferais-tu pas une sieste là-bas ? Je pourrais venir te chercher à 17h00
Le soleil caressait doucement la peau de Vero tandis qu'elle attendait à l'aéroport, un sourire éclatant sur le visage, impatiente de retrouver son amie Kate après si longtemps. La dernière fois qu'elles s'étaient vues, c'était avant que la vie de Kate prenne une tournure inattendue.Elle aperçut enfin Kate. Kate descendait lentement de l'avion, fatiguée, les yeux cernés de sommeil. Elle semblait être en décalage avec la réalité. Cela faisait des jours qu'elle n'avait pas trouvé le sommeil, accablée par la douleur intérieure qui la rongeait.Kate, malgré la tristesse qui se lisait sur son visage, s'éclaira d'un sourire radieux en rencontrant les yeux de son amie. Et sans hésiter, elle se précipita dans les bras de Vero.Vero la serra fort dans ses bras,— Kate, tu es là ! Enfin ! Je t’ai tellement manquée, dit-elle en riant légèrement.Kate, le visage enfoui dans l'épaule de Vero, murmura, la voix tremblante :— Je ne sais même pas comment j’ai réussi à tenir sans toi.Vero la guida d
Monica entra dans la vaste demeure familiale, le claquement de ses talons résonnant sur le marbre immaculé. Son visage était crispé de rage, ses poings serrés autour de son téléphone qu'elle venait de jeter dans son sac avec fureur. Comment osait-il ? Comment Dave osait-il ne pas répondre à ses appels ? Après tout ce qu’ils ont vécu ensemble, il osait l'ignorer ?Elle marcha d'un pas déterminé vers le bureau de son père, bien décidée à obtenir des explications et à régler cette affaire immédiatement. Mais à peine avait-elle traversé le hall que sa mère apparut devant elle, le visage illuminé par un soulagement palpable.— Enfin, te voilà, ma chérie ! s'exclama-t-elle en tendant les bras vers sa fille. "Nous avons une nouvelle formidable !"Monica arqua un sourcil, l'air impatient.—Quoi encore ? grogna-t-elle en replaçant une mèche de ses cheveux impeccablement coiffés derrière son oreille.Sa mère lui prit la main avec excitation.—Ton mariage avec Dave va être avancé. Ce sera jeudi