........ Toute confuse et les larmes aux yeux, Founmi se mit à me parler.
👉 Ma petite, tu parles trop et tu dois vite arrêter cela si tu tiens à rester un peu en vie. Plus tu veux en savoir, et moins tu en comprendras. Je ne devrais te dire quoi que ce soit mais comme tu insistes, je vais en faire une exception. Depuis le jour où je t'ai vue, tu ne m'as rappelé que ma fille. Elle doit avoir ton âge. Son prénom est Falyla. Je ne sais plus si elle vit. Moi, je suis âgée de quarante six ans. Notre maître s'appelle Sunday Fèmi IBITAKOU. Il est très riche et très influent. Il a des bras et des oreilles un peu partout et nul ne peut l'attaquer et gagner. En plus du fait qu'il est l'un des barons de la drogue, il est un proxénète. Les hommes riches et avides de sensations fortes viennent à lui. Ainsi, dans le rang de ses clients, tu peux avoir certains membres du gouvernement
....... Il fut installé dans le salon principal de la maison, et en les servant, sans le vouloir, j'entendis tout de leur conversation.👉 Monsieur IBITAKOU, je connais votre réputation et celle de vos filles à donner satisfaction aux clients quelques soient leurs exigences. Mais moi, j'ai un problème sérieux qui m'empêche depuis deux ans déjà d'avoir des relations sexuelles avec une femme. J'avais hébergé chez moi mon gardien et sa femme qui était très belle. Usant de ma fortune et de mon rang social, j'ai commencé à entretenir et à avoir des relations sexuelles avec la femme de mon gardien. Ce dernier qui l'a su, ne pouvait rien me demander à cause de ma classe sociale. Un jour, alors que je prenais dans l'une de mes chambres isolées de ma maison sa femme, il nous surpris, ne dis rien et se retourna. Cela ne m'empêcha pas de terminer ce jour mon labour
....... Voilà monsieur IBITAKOU mon histoire et je suis sûr que vous êtes le seul qui puisse me trouver une femme qui me donnera satisfaction. Alors que Founmi me racontait sa vie, son visage s'assombrit et fut inondé de sueur. Je priais déjà pour ne jamais tomber sur cette vilaine créature. Des larmes s'échappèrent indéfiniment de son visage. Je ne l'interromps pas et laissai Founmi continuer.👉 Sans faire de bruit, j'écoutais toujours la conversation entre mon patron et ce client bizarre. Je plaignais déjà la fille qui pourrait être choisie car ce monsieur, avec les mesures qu'il a données, raflerait toutes les médailles devant un éléphant ou un cheval. J'entendis mon patron qui prit la parole et dit:👉 Avec tout ce que vous venez de me dire, vous devez comprendre que votre cas est particulier. Il
....... Alors, exécute et fais attention si tu tiens à rester en vie. Après ces révélations, je compris que mon existence dans cette maison ne serait qu'un enfer. Founmi m'avait presque tout dit mais a refusé de me révéler le nom de la localité ou du pays dans lequel nous étions. Mon patron m'avait prise en photos un peu genre X qu'ils avaient envoyées à ses clients potentiels, à ses complices et dans certains hôtels qu'il pourvoyait en ''marchandises''. Je servais par mois environ cinquante hommes de toutes tailles, de tous les âges, de toutes classes sociales et de toutes couleurs. Cela dura indéfiniment. Sans que je ne puisse en être certaine, cela a duré plusieurs années. J'obtins un peu de répit en restant sage, docile, obéissante et coopérative. Je n'étais pas contente de ma vie d
.......A force de m'asseoir sur cette chaise, j'ai mal aux fesses. Nelly se leva et prit la direction de la chambre. Tant le passé de sa mère l'intéressait et l'intriguait qu'elle payerait cher pour savoir la suite. Elle ne trouva pas vite la natte. Sa mère fatiguée, le menton entre ses deux paumes pour se soutenir sa tête, commença à dormir. Quelques minutes plus tard, Nelly revint, la natte sous les bras, l'étend, aida sa mère à s'y allonger et prit place à côté d'elle. Celle-ci, couchée sur le côté gauche, la main à la tempe, regardait dans le vide.👉 Ça y est maman, réponds maintenant à ma question. Comment as tu pu sortir de ce trou?👉 Je disais tantôt qu'il faisait sombre dans le trou et seuls les éclairs du tonnerre v
......... Mon cœur battait très fort. Je pressai les pas et débouchai sur une grande voie. La chaussée était remplie de véhicules de toutes marques et de toutes les cylindrées. Désormais debout au bord de la route, je jubilais intérieurement. Couverte de boue, de crasse et d'ordure, je ressemblais à un extra terrestre ou à un zombie au milieu des rares usagers qui envahissaient cette grande artère. Le jour ne devrait plus être loin car à voir la nature, la nuit s'éloignait déjà à grands pas. Je regardai autour de moi et ne vis que des inscriptions en anglais. La circulation devenait dense. Ne sachant que faire ni où aller, je marchait le long du trottoir. Je faisais des gestes de mains et parlais aux passants; mais nul ne m'accordait le moindre
............👉 Merci Docteur; mais dites moi, quand pourrai-je quitter ici?👉 Dès que possible ma puce. Prie d'abord afin que cette intervention donne un bon résultat ; si non, tu devras t'attendre à un greffage comme je te l'avais dit.👉 C'est compris. Au revoir Docteur. La doctoresse Latifath OUSHA s'en alla. Mon second sauveur vint me voir. Je séjournai dans cet hôpital pendant deux mois. A part ce monsieur de la Pajero, je ne reçus aucune autre visite car je n'avais personne dans cette ville de ABIA State. Ce messie était toujours à mon chevet jour comme nuit; comme si cela était pour lui une obligation. Je faisais presque partie de don quotidien. A chacune de ses visites, ses bras étaient chargés de cadeaux pour moi. Nous avions sympathisé et étions très liés.De nos échanges, cet homme sut tout de moi; de mon pass
J'en avais marre d'être là brebis galeuse de la famille, j'en avais marre d'être toujours relégué au second plan, j'en avais marre de toujours voir ma sœur cité en exemple. C'était elle qui avait réussi, qui avait fait un beau et bon mariage, qui avait fait de longues études, qui ait réussi, moi je n'étais que la roue de secours, j'avais même l'impression que s'il le pouvait mes parents m'auraient donné aux enchères. Je ne savais pas pourquoi mais il aimait elle que moi et je ne le supportais plus, j'étais jalouse d'elle à la limite je la détestais, elle avait tout ce dont je voulais, tout ce que je recherchais, elle avait fait de longues études et était ingénieur biologiste dans un cabinet privé , elle était marié à un homme d'affaires qui gagnait des millions par mois, elle ne manquait de rien et av
Quand j'ai franchis le seuil d'abidjan j'étais émerveillée, j'étais comme une petite fille devant le père Noël, j'étais juste bouche bée b, je n'avais pas de mot, je ne cessais de dire à maman comment c'était beau, elle ne faisait que sourire, tous ces gratte-ciel m'emrveillait, j'étais en admiration, la voiture qui était venue nous chercher même respirait le luxe. Nous nous sommes arrêtés devant un grand portail, il a klaxonne et devant mes yeux se sont offert une très belle maison avec une piscine que je pouvais apercevoir de loin, je savais que la grande sœur vivait dans l'opulence mais je ne savais pas que c'était à ce point, les vêtements que je portais paraissaient en contraction avec ce beau tableau, je me suis faite toute petite. Clarisse était la avec yvan et précieuse ces 2 enfants que je connaissais déj&ag