Le jour où mes beaux-parents ont été kidnappés, mon mari était en train de cuisiner pour Céline Laurent, son premier amour. Je ne l’ai pas empêché d’aller jouer les bons samaritains, mais j’ai pris la peine d’appeler la police. Parce que j’avais vécu cette scène une fois déjà. Dans ma vie précédente, j’avais empêché mon mari d’aller voir son amour de jeunesse. Il avait alors retenu mes beaux-parents sur le départ, évitant ainsi le drame de leur agression. Mais son premier amour, elle, s’était coupée la main. La plaie s’était infectée, et elle avait dû être amputée. À l’époque, mon mari ne m’avait pas reproché un seul mot. Jusqu’à un an plus tard. Alors que j’étais enceinte et sur le point d’accoucher, il m’a attirée sur une falaise isolée avant de me pousser dans le vide. « Si tu ne m’avais pas empêché d’aller voir Cécile cette nuit-là, rien de tout ça ne serait arrivé ! Tout est de ta faute ! » « Pourquoi est-ce Cécile qui a dû être amputée ? C’est toi qui aurais dû mourir ! Sale vipère ! » Je suis tombée dans le vide, emportant avec moi l’enfant que je portais, morte avec une haine inextinguible. Cette fois-ci, mon mari est parti comme il l’avait voulu, pour s’occuper de son premier amour. Mais à son retour, il s’est effondré à genoux, vieilli de dix ans en une nuit.
View MoreAprès avoir réglé mes affaires, je suis retournée chez moi pour quelques jours de repos.Mes parents ne m’en ont pas voulu d’avoir divorcé de Louis. Tout ce qui les préoccupait, c’était de savoir si j’avais été maltraitée pendant ces années.Leur amour m’a réchauffé le cœur, et je me suis demandé pourquoi, à l’époque, j’avais foncé tête baissée dans ce mariage. J’avais des parents qui m’aimaient, une carrière et des études brillantes. J’étais épanouie et satisfaite de ma vie, alors pourquoi avais-je décidé de me jeter dans le bourbier du mariage ?J'ai dit en souriant à mes parents :« Ma vraie vie commence maintenant. Je ne vivrai plus jamais pour quelqu’un d’autre. »...Quelques jours plus tard, j’ai reçu un appel de la police.Louis avait tué quelqu’un. Il était maintenant en prison.J’ai répondu d’une voix paresseuse : « Désolée, en quoi ça me concerne ? »« Mademoiselle Leroy, le détenu a expressément demandé à vous voir. Il menace de se suicider si vous refusez. »J’ai haussé
Louis n’a pas su faire de choix, alors je l’ai fait pour lui.Toutes ces années, j’ai bâti ma propre entreprise, qui est aujourd’hui devenue une société prospère. Bien que ses parents m’aient laissé leur héritage, je n’ai jamais eu envie de me battre pour des biens matériels avec lui.Ses parents ne sont plus là. Il est seul.Pourquoi aurais-je besoin de disputer un héritage avec un orphelin ?J’ai donc choisi de partir sans rien prendre, et j’ai réglé toutes les procédures avec mon avocat dans les jours qui ont suivi.La dernière étape consistait simplement à obtenir la signature de Louis.Je suis arrivée à la morgue, où une odeur âcre de tabac flottait dans l’air.Son oncle avait vieilli d’une décennie en une nuit. Ses yeux étaient cernés de noir, et dès qu’il m’a vue, il s’est précipité vers moi comme s’il venait de trouver une bouée de sauvetage :« Nina, je savais que tu ne l’abandonnerais pas ! Il est à l’intérieur, va lui parler… »Un mauvais pressentiment m’a traversée, et j’a
J’ai posé l’accord de divorce devant Louis et j’ai dit d’une voix calme :« Je suis fatiguée, divorçons. »Son visage s’est assombri, puis il a esquissé un sourire sarcastique :« Tu es sérieuse ? »« Sérieuse. »Il a attrapé son stylo, un ton indifférent dans la voix : « Avec plaisir, mais ne viens pas pleurnicher devant chez moi après. Ce serait agaçant. »J’ai esquissé un sourire : « Ça n’arrivera jamais. »Il a signé d’un geste sec.« Attends ! »Céline a à peine jeté un coup d’œil au document avant de s’écrier, son visage blême :« Louis, regarde la répartition des biens ! Cette garce veut s’emparer de tout l’héritage de tes parents, c’est inacceptable ! »Louis a immédiatement saisi le document et m’a jeté un regard incrédule : « Nina, je ne te pensais pas aussi avide ! Ce sont mes parents, jamais ils ne t’auraient laissé leur héritage ! »J’ai poussé un léger soupir : « Que tu me croies ou non, ce sont leurs dernières volontés. »Ses yeux sont devenus rouges de colère. « Tu as
Après avoir terminé ma déposition au commissariat, je m’apprêtais à partir, mais à peine avais-je franchi la porte que je suis tombée nez à nez avec l’oncle de Louis. Les policiers avaient dû le prévenir.Dès qu’il m’a vue, il a lâché un rire sarcastique : « Sérieusement ? Tu vas vraiment jusqu’au bout de cette comédie ? Tu as même payé des policiers pour jouer les figurants ? »Je n’ai même pas levé les yeux vers lui. « Vous pensez que j’ai le pouvoir d’acheter des policiers pour qu’ils jouent mon jeu ? Les corps de vos proches ont déjà été envoyés à la morgue. Vous devriez prévenir Louis et lui dire de s’y rendre immédiatement. »M. Ferrand a vu les visages graves des policiers autour de moi. Son sourire s’est figé.« Non… Ne dis pas de bêtises… Ce n’est pas drôle du tout… »Puis, d’une voix tremblante, il a insisté : « Nina, dis-moi que tu bluffes. Dis-moi que tu mens. S’il te plaît, dis-moi que c’est une mise en scène… Je ne t’en voudrai pas, juste… dis-moi que ce n’est pas vrai !
Après avoir raccroché, les policiers ont secoué la tête avec une expression gênée.Même si le ravisseur venait de m’appeler directement, il était toujours impossible de le localiser.Je me suis retournée et je suis tombée sur Léo.Il avait blêmi en entendant toute la conversation.« Nina… Les parents de Louis ont vraiment été enlevés ? Mais il m’a dit que c’était juste une mise en scène… qu’ils faisaient semblant pour toi… »J’étais fatiguée de me battre avec eux. Je lui ai juste ordonné d’appeler Louis et de lui dire la vérité. Mais mon regard était rivé sur l’horloge. Avec la fortune de l’oncle de Louis, il n’aurait pas dû mettre autant de temps à transférer cinq cent mille euros.J’ai pris mon téléphone et je l’ai appelé directement.« Nina… »À peine avais-je ouvert la bouche qu’un long soupir m’a coupée.Puis, il a continué à parler tout seul :« Nina, tu sais que mentir, ce n’est pas bien. Regarde, dans la famille de Louis, à part ses parents, personne ne t’a jamais vraiment a
Bien que les ravisseurs m’aient interdit d’appeler la police, après mûre réflexion, j’ai décidé de les ignorer et de signaler l’enlèvement.Une affaire comme celle-ci devait être gérée par des professionnels.Après avoir donné l’alerte, j’ai pris la direction du commissariat d’un pas rapide.Mais avant d’arriver, mon téléphone a sonné.J’ai vu le nom affiché à l’écran et j’ai froncé les sourcils avant de décrocher.« Tsk. »C’était Léo Gautier, le cousin de Louis.Son ton, comme toujours, était rempli d’agacement.« Sérieusement, signaler un faux enlèvement ? Tu n’as pas mieux à faire ? Qu’est-ce que Louis t’a fait pour que tu sois aussi ridicule ? »Dans la famille Ferrand, personne ne m’aimait, à l’exception de mes beaux-parents.Alors quoi qu’il en soit, je devais les sauver.Je suis restée calme :« Léo, c’est Louis qui t’a dit que j’avais signalé un faux enlèvement ? »Le silence de l’autre côté valait une confirmation.J’ai ricané.« Léo, tu es policier. Tu reçois un appel à l’
Lorsque la femme que Louis Ferrand a toujours aimée est revenue, j’ai reçu un appel d’un ravisseur.« Deux millions d’euros ! Tu as une heure pour réunir l’argent. Dans une heure, dépose-le sous le Pont Central. Si tu appelles la police, ils y passent ! »Forte de mon expérience passée, j’ai immédiatement mis le téléphone sur haut-parleur.Louis a entendu toute la conversation.Je me suis tournée vers lui et j’ai croisé son regard noir, chargé de colère.Il a ricané : « Nina, tu n’as vraiment aucune honte. Tout ça pour faire partir Céline ? Tu as osé monter ce petit théâtre avec mes parents ? »Je ne me suis pas effondrée en pleurs comme il l’imaginait. D’une voix calme, j’ai simplement dit : « Je ne joue pas la comédie. Tes parents ont été enlevés, et ils demandent deux millions d’euros. Va chercher l’argent. »Louis m’a fixé d’un regard glacial. Son expression était impassible lorsqu’il a lâché :« Parce que tu n’as pas eu mon amour après notre mariage, tu te rabats sur mon argent
Lorsque la femme que Louis Ferrand a toujours aimée est revenue, j’ai reçu un appel d’un ravisseur.« Deux millions d’euros ! Tu as une heure pour réunir l’argent. Dans une heure, dépose-le sous le Pont Central. Si tu appelles la police, ils y passent ! »Forte de mon expérience passée, j’ai immédiatement mis le téléphone sur haut-parleur.Louis a entendu toute la conversation.Je me suis tournée vers lui et j’ai croisé son regard noir, chargé de colère.Il a ricané : « Nina, tu n’as vraiment aucune honte. Tout ça pour faire partir Céline ? Tu as osé monter ce petit théâtre avec mes parents ? »Je ne me suis pas effondrée en pleurs comme il l’imaginait. D’une voix calme, j’ai simplement dit : « Je ne joue pas la comédie. Tes parents ont été enlevés, et ils demandent deux millions d’euros. Va chercher l’argent. »Louis m’a fixé d’un regard glacial. Son expression était impassible lorsqu’il a lâché :« Parce que tu n’as pas eu mon amour après notre mariage, tu te rabats sur mon argent ...
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