Ciudad Juárez, 7h00.
Le soleil se levait lentement sur la ville, baignant les rues d’une lumière crue. Adrian était toujours sous l’effet de Lucia. Sa peau brûlait là où ses mains l’avaient touchée, son esprit tourmenté par son regard, et il savait, plus que jamais, qu’il ne pourrait jamais être celui qu’il était auparavant. La guerre n’était pas seulement entre son père et Lucia. Elle était en lui.
Il se leva d’un bond, secouant la poussière du sol de la cellule. Ses poignets douloureux, marqués par les chaînes, lui rappelaient chaque instant de sa capture, mais ce n’était pas seulement la douleur physique qui le tourmentait. C’était le fait qu’il se perdait dans ce jeu de pouvoir. Lucia avait envahi son esprit, chaque pensée, chaque désir… tout lui appartenait maintenant.
Il s’approcha du miroir fissuré dans la cellule, se regardant avec haine, cherchant à voir un homme capable de reprendre le contrôle. Mais il ne se reconnaissait plus. La colère montait en lui, mais elle n’était plus un simple feu destructeur. Elle avait un but. Il n’était plus juste enragé, il était prêt à détruire tout ce qui se dressait entre lui et sa liberté… y compris Lucia.
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Lucia avait fait une pause dans ses manœuvres. Elle savait que, tôt ou tard, Adrian finirait par céder, qu’il ne pourrait pas continuer à résister. Mais elle n’était pas pressée. Elle avait tout le temps du monde.
Elle se tenait à l’extérieur de la prison, observant l’horizon, comme si elle voyait déjà au-delà des murs, au-delà de son empire. Sa vie n’avait jamais été une question de pouvoir simple. Non. Elle s’était construite à force de trahisons, de sang et de cendres. Adrian, cependant, était une nouvelle conquête, plus difficile à avoir. C’était un défi. Mais la tentation de l’avoir sous son emprise était trop forte pour qu’elle puisse y résister.
Elle entra dans la pièce froide, un léger sourire sur ses lèvres. Adrian la regardait, la haine dans les yeux, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir un frisson parcourir son corps à son entrée.
— Alors, commença Lucia, sa voix remplie de cette douce menace qui faisait trembler ceux qui la croisaient. On se réveille enfin ?
Il resta silencieux, la fixant. Les chaînes qui le tenaient semblaient le clouer au sol. Mais il ne se pliait pas. Pas encore.
Elle s’approcha, ses yeux brillants de malice. Son sourire s’élargit légèrement en la voyant si près, ses doigts effleurant presque sa peau, cherchant cette étincelle de vulnérabilité qu’elle savait qu’il cachait en lui.
— Tu sais que tu es pris dans un piège, n’est-ce pas ? Elle laissa ses mains glisser sur ses bras, la chaleur entre eux presque palpable. Tu veux me détruire, mais tu m’aimes déjà.
Il ferma les yeux, un frisson incontrôlable secouant son corps à sa proximité. Elle avait raison, il la haïssait. Mais il la désirait profondément.
— Je te déteste, Lucia. Sa voix était rauque, blessée. Mais je sais aussi que je suis déjà à toi.
Lucia laissa échapper un rire doux, victorieux. Il était à elle, déjà, sans qu’il le sache encore. Elle le poussait lentement vers le bord, juste assez pour qu’il prenne conscience qu’il ne pourrait pas se relever sans elle.
— Oui, tu l’es, Adrian. Elle se pencha, ses lèvres effleurant les siennes dans un baiser rapide, mordant, presque sauvage. Tu m’appartiens déjà.
Il recula brutalement, son cœur battant dans sa poitrine. Il ne pouvait plus le nier, il ne pouvait plus lutter contre cet amour empoisonné, contre cette attraction qu’il ressentait chaque fois qu’elle était près de lui. Mais il savait aussi que pour lui, la liberté avait un prix.
— Que veux-tu de moi ? demanda-t-il, le regard sombre, presque perdu. Pourquoi tu me fais ça ?
Elle haussait les épaules, l’air de rien. Son regard, cependant, trahissait toute la profondeur de son emprise.
— J’ai tout ce que je veux, Adrian. Mais tu… tu es différent. Elle se rapprocha une nouvelle fois, son souffle chaud effleurant sa peau. Je veux te briser et t’aimer en même temps.
Elle s’écarta brusquement, le regardant avec une lueur malicieuse. Mais avant cela, il faut que tu sois prêt à me donner ton âme.
Il la fixa un instant, haletant, pris dans un tourbillon de sentiments contradictoires. Puis il se jeta en avant, attrapant son bras pour la retenir, ses yeux remplis de passion et de défi.
— Alors fais-le. Brise-moi. Sa voix tremblait de rage et de désir. Mais sache que je te ferai payer, Lucia.
Elle sourit, cette fois pleinement, un sourire carnassier. Elle le savait déjà. Elle n’avait plus besoin de forcer. Il était à elle. Il l’avait accepté, sans le savoir. Tout ce qui restait, c’était de l’emmener encore plus loin, de le faire plier sous son emprise, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un instrument dans ses mains.
Elle le regarda un instant, ses yeux brillants d’une promesse de destruction, avant de partir sans un mot de plus.
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To be continued…
Ciudad Juárez, 18h00.Les ombres du soir s’étendaient sur la ville, enveloppant chaque coin dans une obscurité menaçante. Adrian marchait seul dans les rues désertes, l’esprit troublé, pris dans un tourbillon de pensées contradictoires. La chaleur de Lucia était toujours présente sur sa peau, une brûlure qui ne s’éteignait pas. Chaque regard qu’il posait sur elle le mettait davantage en cage, mais il savait aussi que sa liberté avait un prix. Il n’était pas simplement un prisonnier dans cette guerre, il était devenu un pion dans un jeu qu’il ne comprenait même pas.Il se dirigea vers le club de Lucia, son antre. Ce lieu, bien plus qu’un simple repaire, était son royaume. Elle y exerçait une influence absolue, et Adrian n’était pas censé y entrer sans son autorisation. Mais ce soir, il n’avait plus d’autre choix que de confronter cette réalité, cette affliction qu’il ressentait chaque fois qu’il pensait à elle.À l’intérieur, la musique battait fort, comme un écho au rythme de son cœur
Le vent soufflait doucement à travers les rues de Ciudad Juárez, agitant les drapeaux qui flottaient en haut des immeubles, comme une danse macabre à l’honneur des pouvoirs invisibles qui régnaient sur cette ville. Adrian se tenait sur le toit du club de Lucia, son regard perdu dans les néons de la ville, l’esprit en tourmente. Les mots de Lucia résonnaient encore dans sa tête comme un poison. “Tu veux être libre, Adrian, mais tu n’es pas prêt à payer le prix.”Il y avait une part de vérité dans ses paroles. Lucia, la femme implacable, la narcotrafiquante sans pitié, était son alter ego. Elle l’attirait comme une flamme attire un papillon, et pourtant, il savait que s’il se laissait capturer par cette chaleur, il serait consumé. Mais il y avait aussi une autre vérité : il n’avait pas la moindre idée de comment s’échapper de ce monde.Le bruit des talons sur le béton résonna derrière lui. Il tourna la tête et vit Lucia approcher, sa silhouette se détachant dans la lumière de la ville c
La nuit s’était installée sur Ciudad Juárez, enveloppant la ville d’une obscurité épaisse, presque palpable. Le bruit des moteurs qui rugissaient dans les rues se mêlait aux éclats lointains des sirènes. Dans cette ville, la violence était un langage universel, mais il y avait des moments où même cette violence semblait s’estomper, comme une ombre glissante dans les recoins de l’âme humaine.Adrian se tenait à la fenêtre de son appartement, les yeux rivés sur les lumières vacillantes de la ville. Son esprit était troublé, comme un océan agité, des vagues de pensées contradictoires qui se heurtaient sans cesse les unes contre les autres. Lucia avait encore fait pression sur lui, plus fort cette fois. Chaque mot, chaque geste qu’elle avait eu ce soir-là l’avait plus marqué que les précédents. Elle savait exactement comment jouer avec ses émotions, avec ses faiblesses. Il en avait conscience, mais il ne pouvait plus reculer.Il la voyait partout : dans ses rêves, dans ses pensées, et, pi
Le lendemain matin, l’air était lourd, comme un pressentiment de ce qui allait suivre. Adrian n’avait pas fermé l’œil de la nuit, perdu dans ses pensées tourmentées. Il avait pris sa décision, mais la culpabilité s’était installée en lui, rongeant chaque instant de tranquillité qu’il aurait pu avoir. Il ne pouvait pas se mentir : il n’était pas prêt à devenir la personne que Lucia voulait qu’il soit. Mais il savait aussi qu’il n’avait pas d’autre choix. La guerre qui se préparait entre les deux familles allait tout engloutir sur son passage, et il était déjà trop impliqué pour faire demi-tour.Au petit matin, il se rendit à la villa de Lucia. L’atmosphère à l’intérieur de la demeure était glaciale, tout comme son propriétaire. Elle l’attendait, assise sur le canapé, son regard de fer posé sur lui, comme si elle attendait qu’il lui dise ce qu’il avait fait, ce qu’il allait faire. Un verre de whisky était posé à côté d’elle, mais elle ne semblait pas y prêter attention.— Alors… Sa voix
Le ciel nocturne était d’un noir profond, parsemé de petites étoiles scintillantes, presque moqueuses dans leur indifférence au chaos qui régnait en dessous. Adrian se tenait sur le balcon de la villa de Lucia, un verre de whisky à la main, mais il n’en goûtait pas une goutte. Il observait la ville s’étendre à perte de vue, une mer d’éclairage artificiel, d’ombres et de secrets. La guerre qui faisait rage dans son âme était plus intense que jamais. La mafia. La trahison. Lucia.Il sentait qu’il devenait comme eux. Les griffes acérées du pouvoir, du désir et de la vengeance se refermaient lentement autour de lui. Une partie de lui se rebellait encore, une voix intérieure lui ordonnait de tout quitter, de fuir loin de cette vie violente. Mais une autre partie de lui savait qu’il n’avait plus de chemin de retour.Lucia entra dans la pièce sans un bruit. Elle s’approcha de lui, son regard glacial, son corps parfaitement maîtrisé, comme une créature prête à dévorer tout ce qui s’approchait
La tension dans la villa de Lucia était palpable, presque insupportable. Le silence pesait lourdement entre Adrian et Lucia, comme une promesse d’un affrontement imminent. Les mots de Lucia résonnaient encore dans la tête de Adrian, et bien qu’il ait lutté contre l’envie de se défendre, il savait que chaque geste, chaque parole, le plongeait un peu plus dans un abîme dont il ne pourrait plus sortir. La villa était un terrain de chasse. Et lui, il n’était plus qu’une proie, en quête de rédemption dans un monde sans pitié.— Tu m’as trahie, Adrian. La voix de Lucia était ferme, presque indifférente, mais un éclat de rage brillante dans ses yeux sombres. Elle s’avança lentement vers lui, chaque pas résonnant dans l’espace vide, comme une sentence inexorable.Adrian la fixa, son cœur battant plus fort que jamais. La colère bouillonnait en lui, mais il savait qu’il ne pouvait pas se permettre de flancher. Lucia, cette femme aussi belle que dangereuse, avait eu son emprise sur lui depuis le
Le lendemain matin, la ville semblait calme, comme si elle retenait son souffle avant l’orage. Mais à l’intérieur de la villa de Lucia, l’atmosphère était tout sauf paisible. Les événements de la veille, ce baiser violent, cette confrontation, tournaient encore dans la tête de Adrian. Chaque geste, chaque parole échangée, avait un goût amer qu’il ne pouvait se défaire. Mais maintenant, il savait une chose : il n’avait plus le choix. Lucia ne le lâcherait pas. Et dans ce monde, il n’y avait pas de place pour l’hésitation.Il se tenait devant la porte de sa chambre, le regard perdu dans le vide. Elena l’attendait. Elena, la douceur, l’innocence. Mais était-ce réellement ce qu’il voulait encore ? Ou était-ce un simple refuge, une illusion de paix dans un monde qu’il avait choisi de plonger dans l’enfer ?⸻Dans l’obscurité du bureau de Lucia, un air de menace planait. Miguel était là, adossé à une chaise, son regard froid scrutant Lucia, qui était toujours aussi implacable, même après l’
La nuit était tombée sur la ville, baignant les rues dans une lumière jaune pâle. À l’intérieur de la villa de Lucia, l’atmosphère était électrique. Adrian avait fait son choix, ou du moins, il pensait l’avoir fait. Le poids des décisions pesait sur lui, et même si Lucia semblait avoir gagné la bataille, il restait un fragment de lui-même qui résistait encore, un souvenir d’une époque où il n’avait pas encore cédé à la tentation du pouvoir.Lucia le regardait, un sourire triomphant peint sur ses lèvres. Mais derrière cette façade de victoire, elle savait que Adrian n’était pas encore totalement sien. Il y avait des fissures dans la cuirasse, des fissures qu’elle ne pouvait ignorer.— Tu penses que tu m’as apprivoisé, Lucia, mais tu te trompes. Les mots de Adrian étaient lourds de sens, et son regard n’était plus aussi soumis. Il se tenait devant elle, la défiant silencieusement, mais son cœur était pris dans un étau de confusion.Lucia s’approcha de lui, ses talons résonnant sur le so
L’aube était grise ce matin-là, comme si le ciel lui-même regrettait ce qui allait se produire. Lucia se tenait là, seule dans le grand appartement qui avait été témoin de tant de combats, tant de victoires et de défaites. La guerre était terminée, et elle en avait payé le prix.Elle était devenue ce qu’elle avait toujours redouté, cette femme dévastée par ses propres désirs, une femme brisée par son amour pour Adrian, cet homme qu’elle avait voulu détruire, mais qui, par sa présence, l’avait lentement consumée. Et pourtant, en cet instant, elle se sentait plus vivante que jamais.Les rues de la ville tremblaient sous le poids des événements passés. Les balles, les trahisons, la violence… tout semblait être un souvenir lointain, bien que tout était encore très présent, tangible, dans l’air qu’elle respirait.Elle savait que ce qu’elle allait faire maintenant était la fin de son histoire. Son dernier acte de rébellion contre tout ce qu’elle avait été.Elle entendit la porte d’entrée s’
Le vent soufflait fort à travers les rues désertes, emportant avec lui les échos des batailles à venir. Chaque mouvement, chaque décision, devenait une arme. Lucia, comme une lionne prête à tout pour défendre son territoire, préparait son coup suivant. Elle savait que la guerre contre Adrian n’était plus une question de stratégie, mais de survie. Elle n’avait jamais pensé qu’elle serait poussée à ce point, à ce degré d’intensité.Il était clair que l’affrontement était inévitable. Adrian et Lucia étaient condamnés à se détruire, leur amour, leur haine, tout se mêlait dans une danse macabre. Mais Lucia, aussi froide et calculatrice qu’elle puisse être, ressentait une étrange faiblesse en elle. Un lien, fragile mais tenace, l’attirait irrémédiablement vers cet homme qu’elle détestait et désirait tout à la fois.Mais dans ce monde où les sentiments étaient considérés comme des faiblesses, elle savait qu’elle ne pouvait pas se permettre de succomber à ce désir. La guerre, comme toujours,
La douleur de l’impact fut brève, mais marquante. Adrian recula d’un pas, mais son regard resta fixé sur Lucia, une lueur d’admiration et de rage dans ses yeux. Elle n’était pas une femme à sous-estimer, mais elle venait de franchir une ligne qu’il ne pouvait ignorer. La lutte pour le pouvoir était inévitable, mais au fond de lui, un autre combat se livrait, plus intime, plus dangereux.Lucia sentit la tension dans l’air, le poids de ses gestes. Chaque mouvement, chaque regard échangé, les rapprochait un peu plus du gouffre. Elle se tenait là, face à lui, prête à tout, mais elle savait qu’aucune de ses actions ne resterait sans conséquences.Elle avança lentement vers lui, les yeux brillants de défi. Ses mains étaient pleines de rage, mais aussi d’une émotion qu’elle refusait d’admettre, même à elle-même.— Tu es têtu, Adrian. dit-elle d’une voix basse et tranchante, tout en effleurant sa chemise du bout des doigts. Mais tu es également irrésistible.Un frisson parcourut le corps d’Ad
Le vent soufflait fort dans la nuit noire. Adrian se tenait là, face à la fenêtre de son appartement, les yeux fixés sur les lumières distantes de la ville. Chaque éclat de lumière semblait lui rappeler qu’il n’était plus qu’un homme parmi tant d’autres, mais il savait que ce qu’il avait entamé était plus grand que lui. Le silence, lourd de promesses et de menaces, l’envahissait alors qu’il faisait face à une nouvelle réalité : il n’avait plus aucun choix.Lucia n’était pas une simple femme. Elle était la personnification d’un empire qu’il n’avait pas choisi mais qu’il avait, peu à peu, accepté. Elle avait pris son cœur, et il le savait, tout ça n’était qu’un jeu. Mais il comptait bien jouer à son tour.⸻Miguel, de son côté, ressentait le poids de chaque mouvement de Lucia. Elle était obsédée par Adrian, et pourtant, il sentait bien que Lucia n’était pas la même femme que celle qu’il avait connue auparavant. La perte du contrôle, l’inconnu de l’avenir, la rongeait. Elle le cachait bi
Le silence qui s’était installé après le départ d’Adrian ne tarda pas à se briser sous le bruit des pas de Lucia. Elle se tenait droite, fière, mais ses yeux brûlaient d’une rage qu’elle n’avait jamais laissé voir. L’ombre de la trahison planait désormais sur elle, et l’orgueil de Lucia n’allait pas lui permettre de se laisser faire. Elle avait joué et perdu, mais elle n’était pas prête à perdre tout. Pas cette fois.Elle se tourna vers Miguel, qui revenait d’un appel, son visage marqué par l’inquiétude.— Tu sais où il est, n’est-ce pas ? demanda Lucia, la voix glacée.Miguel hésita, mais il savait qu’il ne pourrait pas lui mentir. Adrian était un homme imprévisible, et même si Lucia avait ses informateurs, il n’était jamais à l’abri de l’inattendu.— Il est parti. Miguel la fixa dans les yeux. Mais il ne va pas aller loin.Un ricanement étouffé s’échappa des lèvres de Lucia, mais il n’avait rien de joyeux. C’était un ricanement de défi, de détermination.— Il reviendra. Ses mots éta
La ville s’éveillait lentement sous le voile de l’aube, mais à l’intérieur de la villa de Lucia, l’atmosphère était lourde. Adrian avait pris sa décision, mais la guerre intérieure ne faisait que commencer. Après sa confrontation avec Lucia, il avait disparu dans les ombres de la ville, comme un spectre en quête de sa liberté. Il savait que cette décision était plus qu’une rupture avec Lucia. C’était un pari risqué, un chemin semé d’embûches, mais il n’avait plus le choix.Dans la villa, Lucia était assise dans son bureau, les mains serrées autour de son verre de vin, le regard perdu dans la nuit. Le visage impassible, mais à l’intérieur, elle bouillonnait.Miguel s’approcha d’elle, une expression de méfiance sur son visage.— Il est parti, Lucia. Il y avait de la déception dans sa voix, mais aussi une lueur d’inquiétude. Tu ne peux pas simplement le laisser filer comme ça.Lucia se leva lentement, la tension palpable dans l’air autour d’elle. Son regard perça l’obscurité, comme si el
La nuit était tombée sur la ville, baignant les rues dans une lumière jaune pâle. À l’intérieur de la villa de Lucia, l’atmosphère était électrique. Adrian avait fait son choix, ou du moins, il pensait l’avoir fait. Le poids des décisions pesait sur lui, et même si Lucia semblait avoir gagné la bataille, il restait un fragment de lui-même qui résistait encore, un souvenir d’une époque où il n’avait pas encore cédé à la tentation du pouvoir.Lucia le regardait, un sourire triomphant peint sur ses lèvres. Mais derrière cette façade de victoire, elle savait que Adrian n’était pas encore totalement sien. Il y avait des fissures dans la cuirasse, des fissures qu’elle ne pouvait ignorer.— Tu penses que tu m’as apprivoisé, Lucia, mais tu te trompes. Les mots de Adrian étaient lourds de sens, et son regard n’était plus aussi soumis. Il se tenait devant elle, la défiant silencieusement, mais son cœur était pris dans un étau de confusion.Lucia s’approcha de lui, ses talons résonnant sur le so
Le lendemain matin, la ville semblait calme, comme si elle retenait son souffle avant l’orage. Mais à l’intérieur de la villa de Lucia, l’atmosphère était tout sauf paisible. Les événements de la veille, ce baiser violent, cette confrontation, tournaient encore dans la tête de Adrian. Chaque geste, chaque parole échangée, avait un goût amer qu’il ne pouvait se défaire. Mais maintenant, il savait une chose : il n’avait plus le choix. Lucia ne le lâcherait pas. Et dans ce monde, il n’y avait pas de place pour l’hésitation.Il se tenait devant la porte de sa chambre, le regard perdu dans le vide. Elena l’attendait. Elena, la douceur, l’innocence. Mais était-ce réellement ce qu’il voulait encore ? Ou était-ce un simple refuge, une illusion de paix dans un monde qu’il avait choisi de plonger dans l’enfer ?⸻Dans l’obscurité du bureau de Lucia, un air de menace planait. Miguel était là, adossé à une chaise, son regard froid scrutant Lucia, qui était toujours aussi implacable, même après l’
La tension dans la villa de Lucia était palpable, presque insupportable. Le silence pesait lourdement entre Adrian et Lucia, comme une promesse d’un affrontement imminent. Les mots de Lucia résonnaient encore dans la tête de Adrian, et bien qu’il ait lutté contre l’envie de se défendre, il savait que chaque geste, chaque parole, le plongeait un peu plus dans un abîme dont il ne pourrait plus sortir. La villa était un terrain de chasse. Et lui, il n’était plus qu’une proie, en quête de rédemption dans un monde sans pitié.— Tu m’as trahie, Adrian. La voix de Lucia était ferme, presque indifférente, mais un éclat de rage brillante dans ses yeux sombres. Elle s’avança lentement vers lui, chaque pas résonnant dans l’espace vide, comme une sentence inexorable.Adrian la fixa, son cœur battant plus fort que jamais. La colère bouillonnait en lui, mais il savait qu’il ne pouvait pas se permettre de flancher. Lucia, cette femme aussi belle que dangereuse, avait eu son emprise sur lui depuis le