— Je t’en prie mon fils, fais attention à toi! Restez tous deux en vie pour votre petit garçon, pour moi et pour Solumna…Ma mère posa une douce main sur ma joue alors qu’une larme s’échappait sur sa joue. Je ne l’avais encore jamais vu pleurer. Elle avait toujours su faire preuve de courage et de self-control devant toute situation. C’était la femme la plus forte que j’eus connue. Mais aujourd’hui, elle était plus brisée que jamais. Tellement qu’elle n’arrivait même pas à dissimuler sa tristesse et son désarroi. Céleste avait fait d’elle une veuve; une femme désemparée. Mais je n’avais pas encore dit mon dernier mot. Je m’approchai de ma mère et l’embrassai tendrement sur le front puis j’allai faire de même à mon fils qui me regardait les yeux grands ouverts, calmement couché dans son berceau sous le regard attentif de Joséphine. J’avais tellement envie de le prendre dans mes bras et de ne plus m’en séparer mais je n’avais pas le choix. — Je te promets de faire ce que j’ai à fair
— …Zaïm Martins, 47e prince de Solumna, promettez-vous être le roi digne, courageux et conscient que le peuple espère de vous ?— Je le promets !— Acceptez-vous de tout cœur endosser les différentes responsabilités qu’incombent à un roi ?— Je l’accepte !— Et jurez-vous de vous battre jusqu’à la mort pour la défense et la protection de votre peuple ?— Je le jure !Le conseiller se tourna pour prendre la couronne d’or que lui tendait une servante avant de refaire face à Enzo, un genou à terre devant lui.— Moi, Hamid Sahr, premier conseiller de la cour royal, je nomme Zaïm Martins, nouveau roi de Solumna, faisant de lui, le 29e de sa lignée !Les hurlements et les cris s’élevèrent dans la grande salle alors que le conseiller posait la couronne sur la tête d’Enzo. Ce dernier se redressa tout sourire et nous fit face. Son regard parcourut brièvement la foule excitée avant qu’il ne s’arrête sur nous.— Regarde papa, fis-je à l’intention de Nejib que j’avais dans les bras et qui suçait
La brise fraîche de l'été et l'odeur des vacances sillonnaient doucement dans les rues de Manhattan. Les rues étaient plus animées que jamais et la circulation encore plus dense. Il fallait rouler au rythme de caméléon dans la horde de véhicule et cela bien sûr ne devrait pas plaire aux conducteurs surtout quand ils sont pressés.- Putain, que c'est chiant !- Non mais, libérez le passage bordel!- Dégagez!!!...Telles étaient les exclamations de certains conducteurs comme si leurs cris allaient changer quelque chose dans l'allure. Pourtant, ils n'arrêtaient pas de chialer au vent et de klaxonner comme des furies donnant au passage des maux de tête à certains.Au bout d'un moment, la circulation fut libérée et les usagers de la route purent enfin circuler correctement. Parm
Le cœur battant, Sarah observait le gynécologue appliquer délicatement du gel sur son gros ventre. Dans quelques instants, elle sera enfin fixée. Elle saura si elle devrait acheter des robes ou des pantalons. Son regard se dirigea vers le petit écran devant elle qui affichait déjà le bébé qui grandissait en elle. Il était si petit mais elle pouvait distinguer sa tête, ses bras et ses jambes. Un sourire illumina son visage à cette vision et après quelques minutes d'observation, le gynécologue qui était une femme finit par dire.- Waouh, toutes mes félicitations mademoiselle ! Vous attendez un beau petit garçon.Le sourire de la jeune femme se fit encore plus large qu'elle même eut peur que les commissures de ses lèvres ne se déchirent. Ses yeux s'embuèrent de larmes et c'est dans un sanglot naissant q
- Comment ça «il a été utilisé»? Je vous ai bien demandé de le garder et de n'en faire usage sous aucun prétexte !!- Toutes nos excuses Monsieur Martins, c'était une erreur de la part d'un de mes employés.- Erreur ?! répéta amèrement le jeune homme aux cheveux noirs.- Je suis vraiment désolé Monsieur, vraiment désolé, s'excusa une énième fois le directeur de la clinique mais c'était peine perdue.Enzo était déjà entré dans une colère noire et tout ce dont il avait envie, c'était de réduire en pâte le corps de l'homme en blouse blanche devant lui.Comment avaient-ils pu oser faire cela malgré tout les avertissements qu'il leur avait fait ?Il était
Sarah ferma d'un coup le roman qu'elle était en train de lire après y avoir introduit un marque-page. Elle avait un creux et il lui fallait impérativement manger; hors de question de laisser son bébé affamé. Seulement, elle n'était pas d'humeur à faire la cuisine alors pour la première fois depuis son arrivée à Manhattan, elle allait manger dans un restaurant. Elle s'empara de son MacBook et se mit à la recherche de son bonheur. La jeune femme finit par dénicher un petit coin tranquille réputé pour faire une excellente cuisine.Sans tarder, elle alla prendre un bain et se vêtit d'une longue robe ovale qui lui allait comme un gant. Ensuite, elle rassembla ses cheveux en un chignon haut avant de se maquiller légèrement et d'attraper les clés de sa voiture.Le trajet jusqu'au restaurant ne fut pas très long puisqu'i
Enzo foula le sol américain à la hâte et s'empressa de rejoindre sa voiture. Lui qui croyait ne plus y mettre pied avant un bon moment, le voici forcé de s'y pointer plus tôt que prévu. Il aurait voulu envoyer quelqu'un d'autre mais c'était impossible. L'affaire qui l'emmenait à Manhattan était de la plus haute importance et confidentialité.Lorsque Taylor était revenu avec les informations sur la femme sur laquelle sa substance avait été utilisée, il avait été très surpris de constater qu'elle ne vivait pas en France mais plutôt à Manhattan. Elle n'avait que 25 ans et pourtant, elle voulait déjà avoir un enfant alors qu'elle était célibataire. Il n'arrivait pas à comprendre les motifs qui pouvaient emmener une si jeune personne à se faire inséminer et il comptait bien écla
Enzo cru un moment que les yeux de la jeune femme allaient tomber de leurs orbites tellement ils étaient exorbités de stupeur.À deux reprises, elle avait ouvert la bouche comme pour dire quelque chose mais aucun son ne s'était dégagé de sa gorge.- Je ne suis pas du genre à parler de ce qui ne me concerne pas alors n'ayez crainte quant à ce secret.- Co... Comment est-ce... Enfin je... Comment vous... finit-elle par bégayer.- C'est une longue histoire et vous n'avez pas idée de ce dans quoi vous vous êtes engagée.La rousse passa une main sur son ventre en fermant les yeux comme pour calmer les battements effrénés de son cœur.- Nous devons parler Mademoiselle Hall et maintenant, continua le jeune homme en la fixant durement.- Je... Enf