ETHAN GREEN
Mon cœur eut un raté lorsque je vis Elizabeth assise aux côtés de Shawn et de Kara. Putain de merde, elle était ultra canon. Elle avait lâché ses longs cheveux bruns et avait mit du gloss. Ses lèvres brillaient, c'était comme si elles m'appelaient et je dû me retenir de ne pas la traîner jusque dans les toilettes ou jusque dans ma voiture pour réaliser une des images qui défilait dans ma tête depuis que j'avais posé les yeux sur elle. Elle avait mit une robe moulante et en voyant ses seins moulés dedans, je durcis dans mon froc. Putain de merde.
- On a l'habitude que tu sois en retard mon gars ! J'ai commandé pour toi.
Je souris à mon meilleur ami et m'installais à côté de lui, en face d'Elizabeth, qui elle avait baissé la tête. Kara, à côté d'elle, me fit un sourire victorieux. Cette dernière ainsi que Shawn savaient ce que je ressentais pour Ellie. Kara était devenue une très bonne amie et étant en couple avec Shawn, elle ne pouvait que m'écouter lorsque je racontais ma vie à ce dernier. Et ils savaient pertinemment que si Elizabeth avait vraiment eu des sentiments pour moi, on serait mariés depuis longtemps. J'étais fou d'elle depuis toujours seulement de son sens les sentiments n'étaient pas réciproque.
Elle avait choisit de boire une vodka-redbull ce qui me fit sourire. C'était le premier alcool que je lui avais fait boire et c'était la seule boisson qu'elle tolérait.
Kara lança le premier sujet de discussion, elle commençait à raconter le prochain voyage qu'elle comptait faire avec Shawn, à Hawaï. Je n'écoutais qu'à moitié, ne pouvant détacher le regard de la belle brune qui se trouvait devant moi.
- Et toi t'en penses quoi Ethan ?
Je relevais la tête vers la blonde qui venait de me poser la question. Je n'avais rien entendu. Shawn et Elizabeth me regardaient eux aussi.
- Bien sur, je suis tout à fait d'accord avec toi. Dis-je en croisant les bras sur mon torse et en me laissant tomber sur le dossier du canapé en cuir.
Kara haussa un sourcil et Elizabeth gloussa. Elle gloussa et ça me fit sourire.
- J'ai pas vraiment écouté ce que tu as dis, en fait. Marmonnais-je.
- On avait compris ça. Dit Kara en me souriant. Je te demandais, à ton avis, quel est le meilleur pays où aller en vacances ?
- Ah ! Bah écoutes j'en sais rien. Ce n'est pas comme si j'avais énormément voyagé dans ma vie. Ce serait plutôt à toi de nous le dire.
- Oui c'est vrai. Affirma-t-elle en tapant dans ses mains. Presque tous les pays d'Amérique Latine. Et l'Europe aussi. L'Europe c'est tellement romantique.
Elle avait les mains jointes posées sur son cœur et les yeux fermés, comme si elle rêvait. Je ricanais, avant de me pencher vers mon pote.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire mon vieux !
Shawan rit lui aussi. On changeait de sujet, on se mit à parler de mon fils.
- Ouais il est de plus en plus intelligent et j'ai l'impression de devenir de plus en plus con. Répondis-je à Kara qui me demandait si ça se passait bien pour lui à l'école. Il grandit trop vite, j'ai l'impression que demain je vais me lever et qu'il aura déjà atteint la majorité.
- Ouais c'est vrai qu'il pousse vite. J'ai l'impression que c'était hier qu'il est arrivé dans nos vies. Renchérit Shawn tout en me mettant un coup de coude.
Je souris et lorsque je relevais les yeux, je pus voir le regard perçant d'Elizabeth sur moi, comme si elle essayait de lire en moi. A ce moment, les yeux plongés dans ses yeux bleus, c'était comme si le temps s'était arrêté. L'air devint lourd entre nous et mon pantalon se serra un peu plus. Sa bouche s'ouvrit avant qu'elle ne cligne des yeux et qu'elle ne se lève d'un coup. Bordel. Elle passa ses mains sur sa robe comme pour la lisser avant de s'excuser et de limite courir aux toilettes. Je ne pus m'empêcher de mater ses fesses.
- C'était. Quoi. Ça. ? Murmura Kara en coupant chaque mots.
- Je vais devoir prendre une putain de douche froid en rentrant. Lui dis-je à voix basse.
- Oh merde Ethan ! C'est dégoûtant !! S'exclama Kara devant Shawn, hilare.
- Si j'avais été toi, je lui aurais couru après. Me dit ce dernier.
Je fixais du regard le couloir ou elle avait disparue avant de me lever et de la suivre. Putain, on aurait dit un pervers. Il faisait noir dans le couloir en question, il n'y avait qu'un seule cabinet mais personne ne faisait la queue derrière la porte des toilettes des filles. Je m'adossais contre le mur, en face de cette porte de fait à ce que je sois la première chose qu'elle voit en sortant.
Elle ne mit pas longtemps, elle passa ses mains sur sa robe comme quelques instants plus tôt et lorsqu'elle me vit, elle sursauta, manquant de se prendre la porte, avant de me fusiller du regard. Elle voulut s'échapper mais je l'attrapais par la taille et l'entraînais avec moi au fond du couloir où c'était encore plus sombre.
- Tu fous quoi Ethan ?! Geignit-elle en se débattant.
- Tu promets de ne pas t'enfuir en courant quand je t'aurais déposé ?
- Qu'est-ce qu'il te prend ? Lâches-moi !
- Non. Promet le moi d'abord.
Elle se débattit autant qu'elle pouvait avant d'abandonner. Elle était peut-être devenue coach, mais moi j'avais des années d'entraînements dans les bras. Elle finit par me promettre qu'elle ne s'enfuirait pas et j'hésitais avant de finir par la déposer au sol. Elle réajusta sa robe qui s'était relevée, puis ses cheveux et ses yeux m'envoyèrent directement des éclairs, encore une fois.
- Tu veux bien, cinq minutes, arrêter de me regarder comme si tu avais envie de m'arracher les couilles, s'il te plaît ?
- Qu'est-ce que tu veux, Ethan ? Soupira-t-elle.
- Je veux te parler.
- On peut parler là-bas. Assit, non ?
- Non ! M'exclamais-je et la fixant. Pourquoi tu m'évites et tu m'envoies chier à chaque fois ?
- C'est pas vrai ! On s'est parlé tout à l'heure. D'ailleurs où as tu mis Jamie ? S'exclama-t-elle à son tour en déposant ses poings sur ses hanches, un sourcil relevé.
J'avais envie de la prendre dans mes bras et de la serrer tellement fort afin qu'on ne fasse plus qu'un. Elle s'inquiétait pour mon fils...
- Mon fils est avec mon père. Le vendredi soir c'est leur soirée à tous les deux et c'est la soirée que je peux passer avec mes amis.
Elle pinçait les lèvres et je savais pertinemment que si on avait été à la lumière du jour, j'aurais pu la voir rougir jusqu'aux oreilles. J'esquissais un sourire.
- Et si on repartait sur des bonnes bases, Ellie. Ça me tue que tu m'ignores comme ça, que tu fasses comme s'il n'y avait rien eu entre nous. S'il te plaît, si j'ai pu te faire du mal ou te blesser, dis le moi. Je ferais tout pour me faire pardonner et pour que tout s'arrange.
Putain, mon cœur battait si vite que je le sentais jusque dans mes tempes. Elle me fixait, bouche bée et si elle avait été à moi, j'aurais passé ma langue entre ses lèvres. La vérité était que je n'aurais pas supporté de me faire repousser. Je déposais ma main sur son épaule et elle sursauta.
Ses yeux croisèrent les miens et on se perdit encore une fois. Ma poitrine se serra. J'avais l'impression d'avoir en face de moi, une femme brisée, déchirée, mais elle finit par sourire. Un sourire époustouflant, le genre de sourire qui aurait coupé le souffle de tout les mecs présent dans le pub. Je me retins encore une fois, de la plaquer contre ce mur et de la soulever.
- C'est cool Ethan, tout va bien.
- Je... Tu es sûre ? Murmurais-je alors que mon cœur se serrait.
- Ouais ça va, c'est juste que le boulot en ce moment c'est pas génial et du coup j'ai tout mit sur ton dos et sur celui de mes parents aussi. Mais... Ça va s'arranger.
- Alors tout roule entre nous ?
- Oui, Ethan.
- Qu'est-ce qui ne va pas à ton boulot ? Lui demandais-je.
- Rien. Elle secoua la tête énergiquement. Ça va finir par s'arranger, t'en fais pas.
Je savais qu'elle me mentait. J'avais toujours su quand elle me mentait, mais elle me parlait enfin pour de vrai, alors je ne relevais pas. Je m'approchais juste d'elle un peu plus. Elle sentait si bon que j'en eus le tournis. Cette fille me rendait littéralement fou.
- Tu comptes vraiment venir à la maison ce week-end ?
Elle hésita avant de hocher lentement la tête, les yeux rivés dans les miens. Je souris.
- Allez, viens on retourne s'asseoir, ma puce.
C'était sorti tout seul, dos à elle. Je me mordis la langue tout en me maudissant, mais ne m'excusais pas. On retournait s'installer pour terminer la soirée avec Kara et Shawn qui nous attendaient depuis plusieurs minutes maintenant.
ELIZABETH WILSON La soirée se déroula trop vite à mon goût. Voir arriver Ethan ce soir Chez Lola m'avait littéralement déstabilisée, mais au fond, j'étais vraiment heureuse de le voir. Après m'avoir attiré avec lui et m'avoir demandé ce qu'il n'allait pas, j'ai préféré mentir et lui dire que tout roulait. Dans son regard, j'avais eu l'impression d'y déceler de la peur, du désespoir et c'était à cause de moi. Alors, j'avais préféré lui dire que tout allait bien. Ethan m'avait toujours fait tourner la tête, mais ce soir, il s'était clairement passé quelque chose entre nous. On finit par quitter Chez Lola assez tard, Kara et Shawn me saluèrent et Ethan insista pour me raccompagner à ma voiture. Lorsque l'on y arrivait et que je me retournais, il se trouvait si près de moi que je reculais au point de me retrouver contre la carrosserie de ma caisse. Il avait ses yeux
ETHAN GREEN Elizabeth était arrivée alors que j'étais en train de me préparer. Debout devant ma porte d'entrée, elle avait failli tomber à quatre pattes devant moi et bien-sûr, je l'avais retenue. Elle avait tiré ses cheveux en arrière, en un chignon un peu bordélique. Ses beaux yeux n'étaient pas maquillés, ni le reste de son visage d'ailleurs. Elle avait l'air d'avoir mit du baume à lèvres, mais juste cela. Elle était vraiment magnifique.Jamie lui prit la main et la tira à l'intérieur de la maison ce qui me fit rire. J'étais content que mon fils apprécie la fille dont j'étais amoureux. A vrai dire, la veille, avant d'aller le déposer chez mon père, je lui avais demandé qu'est-ce qu'il pensait d'Elizabeth et si cela lui dérangeait si je prévoyais de l'inviter à sortir, tout ça. Jamie avait sauté de joie et mon cœur s'était serré. Elizabeth avait toujours été la fille que j'avais désiré, avec qui je voya
ELIZABETH WILSON Mon cœur battait à mille à l'heure, chaque membres de mon corps tremblaient, j'avais chaud, j'avais soif, mes pensées allaient dans tout les sens et j'avais envie en même temps de me terrer dans un trou et de sauter partout. Ethan m'avait embrassé, pour de vrai. Il m'avait embrassé avec passion, ses mains s'étaient baladées sur mon corps avec désir, sa langue m'avait caressée et j'aurais préféré qu'elle se retrouve plus bas sur mon corps. J'aurais voulu ne jamais couper ce contact, mais il le fallait. On aurait jamais pu aller plus loin sachant qu'il m'avait brisé le cœur. Je fis demi-tour vers lui, me heurtant contre son torse dur et fermais les yeux. -Ethan, je... - P'pa ? On
Caroline Wilson, se tenait devant moi, un grand sourire aux lèvres. Correction : un grand sourire hypocrite aux lèvres. C'était la fille du frère de mon père, ma cousine la plus proche avec son frère Andy qui lui, au contraire d'elle, était un ange. Les relations avaient toujours été tendues entre elle et moi, ça remontait à plusieurs années maintenant. Cette fille avait toujours été jalouse de moi, pour une raison que j'ignorais. Elle était très belle, elle avait les plus beaux cheveux qui m'avaient été donné de voir, ils étaient longs, châtains avec des mèches blondes. Elles avaient les yeux bleus, comme moi, un grain de beauté juste au dessus du sourcil droit, de belles lèvres charnues et était très bien faites. Elle faisait retourner tout les mecs sur son c
ETHAN GREENLa soirée de la veille avait été particulièrement gênante. Elizabeth était là et évidemment j'avais été heureux de la voir. Même plus que ça. La voir c'était comme respirer à nouveau. Elle était belle, elle était douce, elle était marrante. Quand je la regardais, je comprenais mieux pourquoi je me battais pour la récupérer. Shawn et Kara étaient eux aussi présent et je les adorais. Ils étaient mes vrais amis. Non, ce n'était pas de les voir qui m'avaient dérangés. La chose qui m'avait dérangé, c'était de voir Caroline présente.Caroline était la cousine d'Elizabeth qui était amoureuse de mo
ELIZABETH WILSON (Même chose que le chapitre précédent, mais du pdv d'Ellie)Lorsque l'on rentrait de Chez Lola avec ma cousine, j'étais sur un nuage. Pour de vrai. Je n'arrivais pas à effacer le sourire qui était étendu sur mon visage, ce depuis que j'avais quitté le pub. Je m'installais derrière mon volant malgré le fait que j'avais ingurgité pas mal d'alcool. J'avais l'habitude de conduire pompette, ce n'était pas la première fois et ce ne serait très certainement pas la dernière fois. Certes, c'était mal. Mais qui ne l'avait jamais fait ?Lorsque l'on arrivait chez mes parents, Caroline passa rapidement devant moi et rentrait. Elle avait l'air énervée, mais j'étais tellement heur
ETHAN GREENJ'étais sur les nerfs, littéralement. Je devais avoir d'énormes cernes sous les yeux, je n'avais pas réussi à dormir. Ce matin, j'avais été déposé Jamie chez Rose et j'étais revenu à la maison, où Elizabeth dormait encore. Comment était-ce possible ? Comment une personne censée pouvait-elle faire ça ? Lever la main sur une femme ? Sur Elizabeth ? La fille la plus gentille que je connaissais. J'avais envie de tout casser, mais heureusement, j'étais plus raisonnable qu'il y a quelques années. Sinon la personne en question aurait déjà été sous terre. Installé sur le fauteuil en face de mon lit, je la regardais dormir. Elle s'était endormie après avoir pleuré dans mes bras et bordel,
ELIZABETH WILSONJe n'arrivais pas à croire tout ce qu'il s'était passé en vingt-quatre heures. J'avais montré mes bleus à Ethan, lui avais raconté mon secret et lui avais ouvert mon cœur, encore une fois. Lui aussi l'avait fait et j'avais l'impression d'être dans un rêve. Pendant des années, j'avais toujours cru qu'il s'en fichait de moi, qu'il n'en avait rien à faire. Hors, c'était tout le contraire et si nous avions réussit à mettre nos fiertés de côtés plus tôt, je n'aurais peut-être pas autant souffert à cause de Brandon, voir même jamais.Je n'avais jamais été autant sûre du fait de m'ouvrir à Ethan, j'avais toujours eu confiance en lui, depui
ELIZABETH WILSON - Tu es prête ? Je relevais la tête vers ma mère qui me regardait avec fierté. Vêtue d'une robe ivoire, comme mes deux meilleures amies qui étaient installées chacune sur un fauteuil. Barbara tenait entre ses mains, ma pierre précieuse. Jasmine Rose. Toutes me regardaient avec des grands yeux, émerveillés, même ma fille. Voilà trois mois qu'elle était née et chaque jours, elle m'impressionnait. Elle était si éveillée pour son âge. Jamie adorait s'occuper d'elle. Ethan lui avait apprit à changer les couches et à lui faire prendre son bain. Il était un grand frère extraordinaire. Depuis la naissance de notre fille, j'étais la femme la plus heureuse du monde. Personne n'aurait pu me faire chuter de mon piédestal. Et aujourd'hui, j'allais vivre une nouvelle étape de ma vie.
ELIZABETH WILSONLe mois de Mars avait pointé le bout de son nez contrairement à mon bébé qui elle, refusait de sortir. J'avais adoré ma grossesse, mais je n'avais hâte que d'une chose : que ce bébé sorte ! J'étais énorme, fatiguée et j'avais mal au dos. Ethan s'occupait de moi comme personne. Il faisait quasiment tout, hormis la cuisine. Parce que manger des sandwichs tous les jours de la semaine, non merci.Assise Chez Lola avec Kara et Barbara, j'attendais patiemment mon assiette de pancakes au sirop d'érable ainsi que mes œufs brouillés au bacon. J'avais tellement faim, mais j'étais persuadée que c'était la nénette dans mon ventre qui s'empiffrait de tout ce que je pouvais manger.
Noël. J'adorais cette fête et ce, surtout depuis que j'avais eu mon fils. J'adorais le gâter, lui offrir des choses. Je le faisais tout au long de l'année et à Noël, c'était pire. Jamie n'était pas un gosse pourri gâté. Il était poli, travaillait bien à l'école et était très serviable. Il adorait venir en aide aux autres et c'est pour cette raison que j'aimais lui offrir beaucoup de choses. S'il avait été un sale gosse, que Dieu m'entende, il n'aurait jamais rien eu comme cadeau.Debout devant le comptoir d'accueil d'une animalerie, j'attendais que l'on vienne s'occuper de moi. Je m'étais promis d'offrir un Fripouille à mon fils et quoi de mieux que Noël pour cela ? Il ne se doutait de rien et lui faire plaisir était ce que j'aimais le plus. Je m
Plus le temps passait et plus voir mes pieds me manquait horriblement. Mon ventre grossissait de jour en jour, j'avais mal au dos et j'avais besoin d'Ethan pour tout. Même lorsqu'il s'agissait d'attraper du sucre dans un des placards de la cuisine. Le seul point positif était de sentir mon bébé bouger dans mon ventre. Sentir ses petits pieds me taper. A chaque fois que cela arrivait, je ne pouvais m'empêcher de gigoter comme une enfant tant j'étais heureuse. Jamie adorait toucher mon ventre et lui aussi était autant excité que moi. Ne parlons même pas de mon fiancé. J'avais l'impression d'être faites en sucre avec lui. Il était aux petits soins tous le temps et je l'aimais d'autant plus. Surtout lorsque je le réveillais en pleine nuit parce que j'avais envie de glace et de fraises. Depuis, il en avait fait un stock complet.
ELIZABETH WILSON CINQ MOIS PLUS TARD Qui aurait cru qu'en revenant à Sherwood, il y avait sept mois de cela pour fuir mon ex-petit-ami, mon amour de jeunesse serait entré une nouvelle fois dans ma vie ? Et pourtant, c'est ce qu'il s'était passé. Ethan était revenu dans ma vie, avait fait sauter toutes les barrières que j'avais installées pour me protéger et m'avait fait comprendre qu'il était l'homme de ma vie. Celui avec qui j'avais envie de fonder une famille, celui que je voulais épouser. Malgré tout ce que Brandon avait pu me faire, je n'avais jamais perdu espoir en l'amour et apparemment j'avais eu raison. Allongée sur un lit, pour ma deuxième échographie, Ethan et moi attendions que la gynécologue arrive. Me tenant fermement la main, je savais qu
ETHAN GREENElle avait dit oui. Elle m'avait regardé droit dans les yeux et avait accepté ma demande en mariage. Putain j'étais le connard le plus heureux du monde. La femme la plus belle de l'univers allait devenir mienne aux yeux du monde et porter mon nom. Je tournais la tête vers elle alors qu'elle se brossait les dents, installée sur son lit d'hôpital. Elle avait les yeux à moitié clos et était quand même super belle. Il était tôt et c'était le jour ou elle sortait enfin de cet endroit. Moi, j'étais sortie le jour de la demande mais je n'avais pas manqué de venir la voir chaque jours depuis, jusqu'à ce matin. Je l'avais réveillée et intimé d'aller se préparer. J'aurais pu la laisser dormir plus longtemps mais j'avais ju
ETHAN GREENDeux jours s'étaient écoulés après le bordel qui s'était passé dans la chambre d'hôtel de la chambre de Brandon. Sa famille était arrivé à Sherwood et hésitait encore à le débrancher. Personnellement, s'ils hésitaient trop longtemps, je me proposais avec plaisir pour aller le faire. Etant donné que j'étais prêt à le tuer, le débrancher m'arrangeais tout autant. Honnêtement, j'aurais dû lui encastrer sa tronche dans un mur de pierre et l'achever dès le premier soir ou mes yeux avaient croisés les siens. Surtout lorsque je regardais la femme dont j'étais amoureux et qui portait notre enfant. Quand je la regardais, j'avais encore un goût amer de haine dans la gorge. Il avait pointé
ELIZABETH WILSONJe me réveillais en sursaut, allongée dans une chambre d'hôpital. J'allais finir par vraiment détester tous les hôpitaux. Quand je voulus me redresser sur mon lit, une douleur me lança dans les côtes, m'empêchant de faire le moindre mouvement. Génial. Mon œil gauche voyait toujours autant flou et je n'osais même pas imaginer dans quel état était mon corps à l'heure actuelle, tellement je souffrais. J'avais soif, j'étais épuisée et j'avais envie de voir Ethan. Où était Ethan ?Je regardais autour de moi, je ne savais pas du tout quelle heure il pouvait être, me rappelant soudain des coups de feu et de tout ce qui s'était passé dans la chambre d'h&
Je roulais à toute vitesse vers la sortie de la ville, en direction de l'hôtel dans lequel ce fils de pute de Brandon logeait. Honnêtement, j'y allais sans vraiment savoir ce que j'allais faire. J'avais besoin de comprendre, de savoir pourquoi il avait fait tout ça. Mais ouais, j'avais aussi besoin de frapper. Et de frapper très fort.Elizabeth avait toujours été la raison de mes plus grosses colères. Ce n'était jamais de sa faute évidemment. Des fois mes colères étaient excessives, mais là, non. Là je me retenais depuis bien trop longtemps. Je me retenais depuis le soir ou elle s'était déshabillée devant moi, me montrant son corps meurtri, et qu'elle avait finie par pleurer dans mes bras. Cette nuit là, je n'avais quasiment pas dormi, comme toutes les nombreu