ELIZABETH WILSON
Je me réveillais en sursaut, allongée dans une chambre d'hôpital. J'allais finir par vraiment détester tous les hôpitaux. Quand je voulus me redresser sur mon lit, une douleur me lança dans les côtes, m'empêchant de faire le moindre mouvement. Génial. Mon œil gauche voyait toujours autant flou et je n'osais même pas imaginer dans quel état était mon corps à l'heure actuelle, tellement je souffrais. J'avais soif, j'étais épuisée et j'avais envie de voir Ethan. Où était Ethan ?
Je regardais autour de moi, je ne savais pas du tout quelle heure il pouvait être, me rappelant soudain des coups de feu et de tout ce qui s'était passé dans la chambre d'h&
ETHAN GREENDeux jours s'étaient écoulés après le bordel qui s'était passé dans la chambre d'hôtel de la chambre de Brandon. Sa famille était arrivé à Sherwood et hésitait encore à le débrancher. Personnellement, s'ils hésitaient trop longtemps, je me proposais avec plaisir pour aller le faire. Etant donné que j'étais prêt à le tuer, le débrancher m'arrangeais tout autant. Honnêtement, j'aurais dû lui encastrer sa tronche dans un mur de pierre et l'achever dès le premier soir ou mes yeux avaient croisés les siens. Surtout lorsque je regardais la femme dont j'étais amoureux et qui portait notre enfant. Quand je la regardais, j'avais encore un goût amer de haine dans la gorge. Il avait pointé
ETHAN GREENElle avait dit oui. Elle m'avait regardé droit dans les yeux et avait accepté ma demande en mariage. Putain j'étais le connard le plus heureux du monde. La femme la plus belle de l'univers allait devenir mienne aux yeux du monde et porter mon nom. Je tournais la tête vers elle alors qu'elle se brossait les dents, installée sur son lit d'hôpital. Elle avait les yeux à moitié clos et était quand même super belle. Il était tôt et c'était le jour ou elle sortait enfin de cet endroit. Moi, j'étais sortie le jour de la demande mais je n'avais pas manqué de venir la voir chaque jours depuis, jusqu'à ce matin. Je l'avais réveillée et intimé d'aller se préparer. J'aurais pu la laisser dormir plus longtemps mais j'avais ju
ELIZABETH WILSON CINQ MOIS PLUS TARD Qui aurait cru qu'en revenant à Sherwood, il y avait sept mois de cela pour fuir mon ex-petit-ami, mon amour de jeunesse serait entré une nouvelle fois dans ma vie ? Et pourtant, c'est ce qu'il s'était passé. Ethan était revenu dans ma vie, avait fait sauter toutes les barrières que j'avais installées pour me protéger et m'avait fait comprendre qu'il était l'homme de ma vie. Celui avec qui j'avais envie de fonder une famille, celui que je voulais épouser. Malgré tout ce que Brandon avait pu me faire, je n'avais jamais perdu espoir en l'amour et apparemment j'avais eu raison. Allongée sur un lit, pour ma deuxième échographie, Ethan et moi attendions que la gynécologue arrive. Me tenant fermement la main, je savais qu
Plus le temps passait et plus voir mes pieds me manquait horriblement. Mon ventre grossissait de jour en jour, j'avais mal au dos et j'avais besoin d'Ethan pour tout. Même lorsqu'il s'agissait d'attraper du sucre dans un des placards de la cuisine. Le seul point positif était de sentir mon bébé bouger dans mon ventre. Sentir ses petits pieds me taper. A chaque fois que cela arrivait, je ne pouvais m'empêcher de gigoter comme une enfant tant j'étais heureuse. Jamie adorait toucher mon ventre et lui aussi était autant excité que moi. Ne parlons même pas de mon fiancé. J'avais l'impression d'être faites en sucre avec lui. Il était aux petits soins tous le temps et je l'aimais d'autant plus. Surtout lorsque je le réveillais en pleine nuit parce que j'avais envie de glace et de fraises. Depuis, il en avait fait un stock complet.
Noël. J'adorais cette fête et ce, surtout depuis que j'avais eu mon fils. J'adorais le gâter, lui offrir des choses. Je le faisais tout au long de l'année et à Noël, c'était pire. Jamie n'était pas un gosse pourri gâté. Il était poli, travaillait bien à l'école et était très serviable. Il adorait venir en aide aux autres et c'est pour cette raison que j'aimais lui offrir beaucoup de choses. S'il avait été un sale gosse, que Dieu m'entende, il n'aurait jamais rien eu comme cadeau.Debout devant le comptoir d'accueil d'une animalerie, j'attendais que l'on vienne s'occuper de moi. Je m'étais promis d'offrir un Fripouille à mon fils et quoi de mieux que Noël pour cela ? Il ne se doutait de rien et lui faire plaisir était ce que j'aimais le plus. Je m
ELIZABETH WILSONLe mois de Mars avait pointé le bout de son nez contrairement à mon bébé qui elle, refusait de sortir. J'avais adoré ma grossesse, mais je n'avais hâte que d'une chose : que ce bébé sorte ! J'étais énorme, fatiguée et j'avais mal au dos. Ethan s'occupait de moi comme personne. Il faisait quasiment tout, hormis la cuisine. Parce que manger des sandwichs tous les jours de la semaine, non merci.Assise Chez Lola avec Kara et Barbara, j'attendais patiemment mon assiette de pancakes au sirop d'érable ainsi que mes œufs brouillés au bacon. J'avais tellement faim, mais j'étais persuadée que c'était la nénette dans mon ventre qui s'empiffrait de tout ce que je pouvais manger.
ELIZABETH WILSON - Tu es prête ? Je relevais la tête vers ma mère qui me regardait avec fierté. Vêtue d'une robe ivoire, comme mes deux meilleures amies qui étaient installées chacune sur un fauteuil. Barbara tenait entre ses mains, ma pierre précieuse. Jasmine Rose. Toutes me regardaient avec des grands yeux, émerveillés, même ma fille. Voilà trois mois qu'elle était née et chaque jours, elle m'impressionnait. Elle était si éveillée pour son âge. Jamie adorait s'occuper d'elle. Ethan lui avait apprit à changer les couches et à lui faire prendre son bain. Il était un grand frère extraordinaire. Depuis la naissance de notre fille, j'étais la femme la plus heureuse du monde. Personne n'aurait pu me faire chuter de mon piédestal. Et aujourd'hui, j'allais vivre une nouvelle étape de ma vie.
ELIZABETH WILSONLes mains agrippées au volant de ma vieille Toyota, je regardais droit devant moi à travers mon pare-brise salit par les moustiques rencontrés sur la route. Je venais d'arriver à Sherwood où il faisait super beau, c'était jour de marché, les routes étaient barrées et je n'eus pas le choix que de faire un détour pour pouvoir enfin arriver chez mes parents. J'avais toujours adoré cette ville où j'avais grandis. J'avais ma meilleure amie qui vivait encore là, ainsi que mes parents.Cela faisait cinq ans que j'étais partie pour New York, où je travaillais en tant que coach sportive. Il était vrai que j'aurais pu faire ce job bien plus près de la maison, mais après le lycée, toutes les jeunes filles censées ont bes
ELIZABETH WILSON - Tu es prête ? Je relevais la tête vers ma mère qui me regardait avec fierté. Vêtue d'une robe ivoire, comme mes deux meilleures amies qui étaient installées chacune sur un fauteuil. Barbara tenait entre ses mains, ma pierre précieuse. Jasmine Rose. Toutes me regardaient avec des grands yeux, émerveillés, même ma fille. Voilà trois mois qu'elle était née et chaque jours, elle m'impressionnait. Elle était si éveillée pour son âge. Jamie adorait s'occuper d'elle. Ethan lui avait apprit à changer les couches et à lui faire prendre son bain. Il était un grand frère extraordinaire. Depuis la naissance de notre fille, j'étais la femme la plus heureuse du monde. Personne n'aurait pu me faire chuter de mon piédestal. Et aujourd'hui, j'allais vivre une nouvelle étape de ma vie.
ELIZABETH WILSONLe mois de Mars avait pointé le bout de son nez contrairement à mon bébé qui elle, refusait de sortir. J'avais adoré ma grossesse, mais je n'avais hâte que d'une chose : que ce bébé sorte ! J'étais énorme, fatiguée et j'avais mal au dos. Ethan s'occupait de moi comme personne. Il faisait quasiment tout, hormis la cuisine. Parce que manger des sandwichs tous les jours de la semaine, non merci.Assise Chez Lola avec Kara et Barbara, j'attendais patiemment mon assiette de pancakes au sirop d'érable ainsi que mes œufs brouillés au bacon. J'avais tellement faim, mais j'étais persuadée que c'était la nénette dans mon ventre qui s'empiffrait de tout ce que je pouvais manger.
Noël. J'adorais cette fête et ce, surtout depuis que j'avais eu mon fils. J'adorais le gâter, lui offrir des choses. Je le faisais tout au long de l'année et à Noël, c'était pire. Jamie n'était pas un gosse pourri gâté. Il était poli, travaillait bien à l'école et était très serviable. Il adorait venir en aide aux autres et c'est pour cette raison que j'aimais lui offrir beaucoup de choses. S'il avait été un sale gosse, que Dieu m'entende, il n'aurait jamais rien eu comme cadeau.Debout devant le comptoir d'accueil d'une animalerie, j'attendais que l'on vienne s'occuper de moi. Je m'étais promis d'offrir un Fripouille à mon fils et quoi de mieux que Noël pour cela ? Il ne se doutait de rien et lui faire plaisir était ce que j'aimais le plus. Je m
Plus le temps passait et plus voir mes pieds me manquait horriblement. Mon ventre grossissait de jour en jour, j'avais mal au dos et j'avais besoin d'Ethan pour tout. Même lorsqu'il s'agissait d'attraper du sucre dans un des placards de la cuisine. Le seul point positif était de sentir mon bébé bouger dans mon ventre. Sentir ses petits pieds me taper. A chaque fois que cela arrivait, je ne pouvais m'empêcher de gigoter comme une enfant tant j'étais heureuse. Jamie adorait toucher mon ventre et lui aussi était autant excité que moi. Ne parlons même pas de mon fiancé. J'avais l'impression d'être faites en sucre avec lui. Il était aux petits soins tous le temps et je l'aimais d'autant plus. Surtout lorsque je le réveillais en pleine nuit parce que j'avais envie de glace et de fraises. Depuis, il en avait fait un stock complet.
ELIZABETH WILSON CINQ MOIS PLUS TARD Qui aurait cru qu'en revenant à Sherwood, il y avait sept mois de cela pour fuir mon ex-petit-ami, mon amour de jeunesse serait entré une nouvelle fois dans ma vie ? Et pourtant, c'est ce qu'il s'était passé. Ethan était revenu dans ma vie, avait fait sauter toutes les barrières que j'avais installées pour me protéger et m'avait fait comprendre qu'il était l'homme de ma vie. Celui avec qui j'avais envie de fonder une famille, celui que je voulais épouser. Malgré tout ce que Brandon avait pu me faire, je n'avais jamais perdu espoir en l'amour et apparemment j'avais eu raison. Allongée sur un lit, pour ma deuxième échographie, Ethan et moi attendions que la gynécologue arrive. Me tenant fermement la main, je savais qu
ETHAN GREENElle avait dit oui. Elle m'avait regardé droit dans les yeux et avait accepté ma demande en mariage. Putain j'étais le connard le plus heureux du monde. La femme la plus belle de l'univers allait devenir mienne aux yeux du monde et porter mon nom. Je tournais la tête vers elle alors qu'elle se brossait les dents, installée sur son lit d'hôpital. Elle avait les yeux à moitié clos et était quand même super belle. Il était tôt et c'était le jour ou elle sortait enfin de cet endroit. Moi, j'étais sortie le jour de la demande mais je n'avais pas manqué de venir la voir chaque jours depuis, jusqu'à ce matin. Je l'avais réveillée et intimé d'aller se préparer. J'aurais pu la laisser dormir plus longtemps mais j'avais ju
ETHAN GREENDeux jours s'étaient écoulés après le bordel qui s'était passé dans la chambre d'hôtel de la chambre de Brandon. Sa famille était arrivé à Sherwood et hésitait encore à le débrancher. Personnellement, s'ils hésitaient trop longtemps, je me proposais avec plaisir pour aller le faire. Etant donné que j'étais prêt à le tuer, le débrancher m'arrangeais tout autant. Honnêtement, j'aurais dû lui encastrer sa tronche dans un mur de pierre et l'achever dès le premier soir ou mes yeux avaient croisés les siens. Surtout lorsque je regardais la femme dont j'étais amoureux et qui portait notre enfant. Quand je la regardais, j'avais encore un goût amer de haine dans la gorge. Il avait pointé
ELIZABETH WILSONJe me réveillais en sursaut, allongée dans une chambre d'hôpital. J'allais finir par vraiment détester tous les hôpitaux. Quand je voulus me redresser sur mon lit, une douleur me lança dans les côtes, m'empêchant de faire le moindre mouvement. Génial. Mon œil gauche voyait toujours autant flou et je n'osais même pas imaginer dans quel état était mon corps à l'heure actuelle, tellement je souffrais. J'avais soif, j'étais épuisée et j'avais envie de voir Ethan. Où était Ethan ?Je regardais autour de moi, je ne savais pas du tout quelle heure il pouvait être, me rappelant soudain des coups de feu et de tout ce qui s'était passé dans la chambre d'h&
Je roulais à toute vitesse vers la sortie de la ville, en direction de l'hôtel dans lequel ce fils de pute de Brandon logeait. Honnêtement, j'y allais sans vraiment savoir ce que j'allais faire. J'avais besoin de comprendre, de savoir pourquoi il avait fait tout ça. Mais ouais, j'avais aussi besoin de frapper. Et de frapper très fort.Elizabeth avait toujours été la raison de mes plus grosses colères. Ce n'était jamais de sa faute évidemment. Des fois mes colères étaient excessives, mais là, non. Là je me retenais depuis bien trop longtemps. Je me retenais depuis le soir ou elle s'était déshabillée devant moi, me montrant son corps meurtri, et qu'elle avait finie par pleurer dans mes bras. Cette nuit là, je n'avais quasiment pas dormi, comme toutes les nombreu