Caroline Wilson, se tenait devant moi, un grand sourire aux lèvres. Correction : un grand sourire hypocrite aux lèvres. C'était la fille du frère de mon père, ma cousine la plus proche avec son frère Andy qui lui, au contraire d'elle, était un ange. Les relations avaient toujours été tendues entre elle et moi, ça remontait à plusieurs années maintenant. Cette fille avait toujours été jalouse de moi, pour une raison que j'ignorais. Elle était très belle, elle avait les plus beaux cheveux qui m'avaient été donné de voir, ils étaient longs, châtains avec des mèches blondes. Elles avaient les yeux bleus, comme moi, un grain de beauté juste au dessus du sourcil droit, de belles lèvres charnues et était très bien faites. Elle faisait retourner tout les mecs sur son c
ETHAN GREENLa soirée de la veille avait été particulièrement gênante. Elizabeth était là et évidemment j'avais été heureux de la voir. Même plus que ça. La voir c'était comme respirer à nouveau. Elle était belle, elle était douce, elle était marrante. Quand je la regardais, je comprenais mieux pourquoi je me battais pour la récupérer. Shawn et Kara étaient eux aussi présent et je les adorais. Ils étaient mes vrais amis. Non, ce n'était pas de les voir qui m'avaient dérangés. La chose qui m'avait dérangé, c'était de voir Caroline présente.Caroline était la cousine d'Elizabeth qui était amoureuse de mo
ELIZABETH WILSON (Même chose que le chapitre précédent, mais du pdv d'Ellie)Lorsque l'on rentrait de Chez Lola avec ma cousine, j'étais sur un nuage. Pour de vrai. Je n'arrivais pas à effacer le sourire qui était étendu sur mon visage, ce depuis que j'avais quitté le pub. Je m'installais derrière mon volant malgré le fait que j'avais ingurgité pas mal d'alcool. J'avais l'habitude de conduire pompette, ce n'était pas la première fois et ce ne serait très certainement pas la dernière fois. Certes, c'était mal. Mais qui ne l'avait jamais fait ?Lorsque l'on arrivait chez mes parents, Caroline passa rapidement devant moi et rentrait. Elle avait l'air énervée, mais j'étais tellement heur
ETHAN GREENJ'étais sur les nerfs, littéralement. Je devais avoir d'énormes cernes sous les yeux, je n'avais pas réussi à dormir. Ce matin, j'avais été déposé Jamie chez Rose et j'étais revenu à la maison, où Elizabeth dormait encore. Comment était-ce possible ? Comment une personne censée pouvait-elle faire ça ? Lever la main sur une femme ? Sur Elizabeth ? La fille la plus gentille que je connaissais. J'avais envie de tout casser, mais heureusement, j'étais plus raisonnable qu'il y a quelques années. Sinon la personne en question aurait déjà été sous terre. Installé sur le fauteuil en face de mon lit, je la regardais dormir. Elle s'était endormie après avoir pleuré dans mes bras et bordel,
ELIZABETH WILSONJe n'arrivais pas à croire tout ce qu'il s'était passé en vingt-quatre heures. J'avais montré mes bleus à Ethan, lui avais raconté mon secret et lui avais ouvert mon cœur, encore une fois. Lui aussi l'avait fait et j'avais l'impression d'être dans un rêve. Pendant des années, j'avais toujours cru qu'il s'en fichait de moi, qu'il n'en avait rien à faire. Hors, c'était tout le contraire et si nous avions réussit à mettre nos fiertés de côtés plus tôt, je n'aurais peut-être pas autant souffert à cause de Brandon, voir même jamais.Je n'avais jamais été autant sûre du fait de m'ouvrir à Ethan, j'avais toujours eu confiance en lui, depui
La peur tiraillait mon estomac, j'avais envie de gerber et j'avais froid. Le premier réflexe que j'eus, fut de sauter de la chaise et de courir jusqu'à la porte d'entrée pour rentrer chez mes parents. Est-ce que c'était intelligent ? Sûrement que non. Mais à cet instant précis, je ne réfléchissais même plus. J'avais juste envie de rentrer me terrer dans ma chambre et ne plus en sortir. Je me demandais pourquoi ça m'arrivait à moi, pourquoi il avait fallut que je tombe sur un type pareil, qu'est-ce que j'avais fait de mal pour mériter ça ? Toutes ces questions se mélangeaient dans ma tête, alors que j'arrivais devant la porte. Je n'eus pas le temps de l'ouvrir que je sentis Ethan m'attraper par le bras et me retourner vers lui. Il me tenait fermement et quand je relevais les yeux vers lui, je vis son visage empreint de colère
ETHAN GREENOn sentait vraiment que l'été était arrivé à Sherwood. Les journées se faisaient plus longues et étaient cent fois plus chaudes. Dans quelques jours c'était les grandes vacances et je fermais boutique pendant un bon mois et demi. Chose qui me ferait le plus grand bien. J'adorais bosser, mais j'aimais encore plus retrouver mon fils ainsi qu'Elizabeth.Ces derniers jours avaient été exceptionnel, j'avais encore du mal à croire qu'elle m'ait ouvert son cœur comme elle l'avait fait et que depuis, j'étais encore plus amoureux d'elle. Lorsque je baissais les yeux sur son corps, des envies de meurtres remontaient, mais elle réussissait toujours à me calmer. Les bleus sur son corps étaient de moins e
ELIZABETH WILSONMon cœur battait à mille à l'heure et à travers mes larmes, je ne voyais que les poings d'Ethan faire des vas-et-vient sur le visage de Brandon. J'avais mal au ventre et j'étouffais littéralement. Je respirais de plus en plus mal et j'avais vraiment besoin de sortir. Je n'en pouvais plus d'être ici. Je me passais le revers de la main sur le visage pour effacer mes larmes et laissais mon corps prendre le contrôle. Mes jambes se mirent à courir toutes seules jusqu'à la sortie du pub. Dehors, l'air était lourd, comme si un orage menaçait d'éclater. Il y avait plusieurs types adossés à leur caisses et je tournais la tête vers là où était garée la voiture d'Ethan. J'avais bu, je n'avais pas les clés et ce n'&eac
Je remontais directement dans ma chambre et me laissais tomber sur le lit. Je ne savais plus trop quoi penser. Je connaissais Brandon et je savais que lorsqu'il voulait quelque chose, il faisait tout pour l'obtenir, lui dire de se barrer ne changerait rien. Il ne s'en irait pas comme ça et je ne comprenais pas pourquoi il insistait tant. A New-York, il avait le choix entre des milliers et des milliers de nanas qui tueraient pour ne serait-ce qu'avoir un regard de sa part, mais c'était sur moi qu'il avait jeté son dévolu et apparemment, c'était toujours moi qu'il voulait.Je commençais à penser à la proposition de mon père d'aller porter plainte ou de demander une ordonnance restrictive. Il savait où j'habitais, savait où je traînais et j'étais persuadée qu'il allait commencer à m
ELIZABETH WILSON - Tu es prête ? Je relevais la tête vers ma mère qui me regardait avec fierté. Vêtue d'une robe ivoire, comme mes deux meilleures amies qui étaient installées chacune sur un fauteuil. Barbara tenait entre ses mains, ma pierre précieuse. Jasmine Rose. Toutes me regardaient avec des grands yeux, émerveillés, même ma fille. Voilà trois mois qu'elle était née et chaque jours, elle m'impressionnait. Elle était si éveillée pour son âge. Jamie adorait s'occuper d'elle. Ethan lui avait apprit à changer les couches et à lui faire prendre son bain. Il était un grand frère extraordinaire. Depuis la naissance de notre fille, j'étais la femme la plus heureuse du monde. Personne n'aurait pu me faire chuter de mon piédestal. Et aujourd'hui, j'allais vivre une nouvelle étape de ma vie.
ELIZABETH WILSONLe mois de Mars avait pointé le bout de son nez contrairement à mon bébé qui elle, refusait de sortir. J'avais adoré ma grossesse, mais je n'avais hâte que d'une chose : que ce bébé sorte ! J'étais énorme, fatiguée et j'avais mal au dos. Ethan s'occupait de moi comme personne. Il faisait quasiment tout, hormis la cuisine. Parce que manger des sandwichs tous les jours de la semaine, non merci.Assise Chez Lola avec Kara et Barbara, j'attendais patiemment mon assiette de pancakes au sirop d'érable ainsi que mes œufs brouillés au bacon. J'avais tellement faim, mais j'étais persuadée que c'était la nénette dans mon ventre qui s'empiffrait de tout ce que je pouvais manger.
Noël. J'adorais cette fête et ce, surtout depuis que j'avais eu mon fils. J'adorais le gâter, lui offrir des choses. Je le faisais tout au long de l'année et à Noël, c'était pire. Jamie n'était pas un gosse pourri gâté. Il était poli, travaillait bien à l'école et était très serviable. Il adorait venir en aide aux autres et c'est pour cette raison que j'aimais lui offrir beaucoup de choses. S'il avait été un sale gosse, que Dieu m'entende, il n'aurait jamais rien eu comme cadeau.Debout devant le comptoir d'accueil d'une animalerie, j'attendais que l'on vienne s'occuper de moi. Je m'étais promis d'offrir un Fripouille à mon fils et quoi de mieux que Noël pour cela ? Il ne se doutait de rien et lui faire plaisir était ce que j'aimais le plus. Je m
Plus le temps passait et plus voir mes pieds me manquait horriblement. Mon ventre grossissait de jour en jour, j'avais mal au dos et j'avais besoin d'Ethan pour tout. Même lorsqu'il s'agissait d'attraper du sucre dans un des placards de la cuisine. Le seul point positif était de sentir mon bébé bouger dans mon ventre. Sentir ses petits pieds me taper. A chaque fois que cela arrivait, je ne pouvais m'empêcher de gigoter comme une enfant tant j'étais heureuse. Jamie adorait toucher mon ventre et lui aussi était autant excité que moi. Ne parlons même pas de mon fiancé. J'avais l'impression d'être faites en sucre avec lui. Il était aux petits soins tous le temps et je l'aimais d'autant plus. Surtout lorsque je le réveillais en pleine nuit parce que j'avais envie de glace et de fraises. Depuis, il en avait fait un stock complet.
ELIZABETH WILSON CINQ MOIS PLUS TARD Qui aurait cru qu'en revenant à Sherwood, il y avait sept mois de cela pour fuir mon ex-petit-ami, mon amour de jeunesse serait entré une nouvelle fois dans ma vie ? Et pourtant, c'est ce qu'il s'était passé. Ethan était revenu dans ma vie, avait fait sauter toutes les barrières que j'avais installées pour me protéger et m'avait fait comprendre qu'il était l'homme de ma vie. Celui avec qui j'avais envie de fonder une famille, celui que je voulais épouser. Malgré tout ce que Brandon avait pu me faire, je n'avais jamais perdu espoir en l'amour et apparemment j'avais eu raison. Allongée sur un lit, pour ma deuxième échographie, Ethan et moi attendions que la gynécologue arrive. Me tenant fermement la main, je savais qu
ETHAN GREENElle avait dit oui. Elle m'avait regardé droit dans les yeux et avait accepté ma demande en mariage. Putain j'étais le connard le plus heureux du monde. La femme la plus belle de l'univers allait devenir mienne aux yeux du monde et porter mon nom. Je tournais la tête vers elle alors qu'elle se brossait les dents, installée sur son lit d'hôpital. Elle avait les yeux à moitié clos et était quand même super belle. Il était tôt et c'était le jour ou elle sortait enfin de cet endroit. Moi, j'étais sortie le jour de la demande mais je n'avais pas manqué de venir la voir chaque jours depuis, jusqu'à ce matin. Je l'avais réveillée et intimé d'aller se préparer. J'aurais pu la laisser dormir plus longtemps mais j'avais ju
ETHAN GREENDeux jours s'étaient écoulés après le bordel qui s'était passé dans la chambre d'hôtel de la chambre de Brandon. Sa famille était arrivé à Sherwood et hésitait encore à le débrancher. Personnellement, s'ils hésitaient trop longtemps, je me proposais avec plaisir pour aller le faire. Etant donné que j'étais prêt à le tuer, le débrancher m'arrangeais tout autant. Honnêtement, j'aurais dû lui encastrer sa tronche dans un mur de pierre et l'achever dès le premier soir ou mes yeux avaient croisés les siens. Surtout lorsque je regardais la femme dont j'étais amoureux et qui portait notre enfant. Quand je la regardais, j'avais encore un goût amer de haine dans la gorge. Il avait pointé
ELIZABETH WILSONJe me réveillais en sursaut, allongée dans une chambre d'hôpital. J'allais finir par vraiment détester tous les hôpitaux. Quand je voulus me redresser sur mon lit, une douleur me lança dans les côtes, m'empêchant de faire le moindre mouvement. Génial. Mon œil gauche voyait toujours autant flou et je n'osais même pas imaginer dans quel état était mon corps à l'heure actuelle, tellement je souffrais. J'avais soif, j'étais épuisée et j'avais envie de voir Ethan. Où était Ethan ?Je regardais autour de moi, je ne savais pas du tout quelle heure il pouvait être, me rappelant soudain des coups de feu et de tout ce qui s'était passé dans la chambre d'h&
Je roulais à toute vitesse vers la sortie de la ville, en direction de l'hôtel dans lequel ce fils de pute de Brandon logeait. Honnêtement, j'y allais sans vraiment savoir ce que j'allais faire. J'avais besoin de comprendre, de savoir pourquoi il avait fait tout ça. Mais ouais, j'avais aussi besoin de frapper. Et de frapper très fort.Elizabeth avait toujours été la raison de mes plus grosses colères. Ce n'était jamais de sa faute évidemment. Des fois mes colères étaient excessives, mais là, non. Là je me retenais depuis bien trop longtemps. Je me retenais depuis le soir ou elle s'était déshabillée devant moi, me montrant son corps meurtri, et qu'elle avait finie par pleurer dans mes bras. Cette nuit là, je n'avais quasiment pas dormi, comme toutes les nombreu