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Monsieur Perrier, Madame a un rendez-vous avec quelqu'un
Monsieur Perrier, Madame a un rendez-vous avec quelqu'un
Auteur: Armand Nicolas

Chapitre 1 L’accord de divorce est entré en vigueur

« Ju... Jules, baise-moi. »

« Cynthia, sais-tu qui je suis ? »

La lumière s’est soudainement allumée et les pupilles de Cynthia se sont rétrécies en découvrant le visage de l'homme qui se trouvait au-dessus d'elle !

« Michel ? Comment ça pourrait être toi ? ! »

L'homme lui a pris le menton, son visage était extrêmement indifférent : « Après avoir été dans mon lit, tu devrais savoir qu'il ne fallait pas se moquer de moi. »

« Ce n'est pas ce que tu crois, je me suis trompée... »

Cynthia s'est débattue et a essayé de s'éloigner, mais il était trop tard, la douleur l’a déchirée, l'a frappée et l’a complètement engloutie dans la nuit...

Après cela, Michel lui a lancé une carte et Cynthia l'a giflé !

Il a léché le coin de ses lèvres avec la pointe de sa langue et a souri d'un air sarcastique : « N'est-ce pas ce que tu voulais, hein ? »

Cette phrase a complètement enfoncé Cynthia, malheureusement il n’avait plus de place pour le regret.

« Michel, je ne veux pas d'argent, je veux que tu m'épouses ! »

Trois ans plus tard, à la villa Empire. Comment by Le Lys Bleu Éditions: Nom chinois à remplacer

Cynthia regardait l’actualités du monde du divertissement à la télévision : « La danseuse Léa Royer est tombée accidentellement de la scène et le chaos régnait. »

Un homme en costume a froidement traversé la foule, a porté la femme blessée et a quitté les lieux à grandes enjambées.

Même si ce n'était qu'un visage de profil, après trois ans de mariage, Cynthia pouvait le reconnaître même s’il se transformait en cendres.

La nuit dernière... C’était aussi cet homme qui était allongé sur le lit en disant qu’il reviendrait tôt aujourd’hui.

Elle a tourné la tête pour regarder les repas froids sur la table, repas qu'elle avait eu tant de mal à préparer tout l'après-midi.

Cynthia s’est levée, s’est approchée de la table et a vidé tous les repas dans la poubelle.

Les deux ampoules rouges à la suite d'une brûlure sur le dos de sa main blanche étaient si ironiques comparées à son acte de vider les repas d’un air indifférent en ce moment.

Ensuite, Cynthia est montée à l'étage et a commencé à faire ses valises.

Elle s’est souvenue d'avoir signé un accord de divorce pour trois ans le jour où elle s'est mariée avec Michel, c'était la période pendant laquelle Léa étudiait à l'étranger.

Bien qu'il restait encore trois mois avant la date prévue, Léa était rentrée plus tôt que prévu, alors le divorce était considéré comme entré en vigueur, n'était-ce pas ?

Cynthia est descendue avec sa valise et, en sortant, elle a composé le numéro de Michel.

La voix impatiente de l'homme a retenti dans le combiné : « Allô ? »

En écoutant sa voix froide, les doigts de Cynthia se sont légèrement crispés, comme s'il avait oublié la promesse d'hier soir.

Mais oui, comment faire confiance à ce qu'un homme a dit au lit ?

« As-tu mangé ? »

Ne voulant peut-être pas répondre à sa question ennuyeuse, il est resté silencieux pendant quelques secondes : « Si tu n’as rien à dire, je raccroche, je suis occupé. »

Avec une phrase concise et claire, il a raccroché après avoir fini sa phrase.

Plus tard, Cynthia est partie en voiture en choisissant l’automobile la plus chère du garage.

La voiture n’était pas si spéciale quand elle était garée dans cette file de voitures de luxe, mais sur la route, cette allure flamboyante et dominatrice était évidente.

Elle est allée directement à l'hôtel sept étoiles le plus chic de la ville, a sorti une carte noire et l'a tendue à la réceptionniste : « Une suite présidentielle pour trois mois. »

La réceptionniste a souri en prenant la carte noire : « Oui, madame, le total s’élève à quinze millions, vous avez réservé la suite présidentielle, et si vous partez plus tôt que prévu, nous vous facturerons trente pour cent pour rupture de contrat. »

Cynthia est restée impassible : « D’accord. »

Demain, elle supposait qu'elle ne pourrait pas dépenser l'argent de Michel.

La demande de divorce qu'elle a fait rédiger par son avocat prévoyait un partage équitable des biens, mais si Michel n'était pas d'accord, il était impossible de la forcer à partir sans prendre le moindre bien familial.

Après tout, l'équipe d'avocats du groupe Perrier comprenait les meilleurs spécialistes de l'industrie et il n'y avait rien qu'ils ne puissent faire.

Dans ce cas, il fallait dépenser pendant qu'elle était encore Mme Perrier.

De toute façon, si elle ne dépensait pas cet argent, quelqu’un d’autre le dépenserait.

Après avoir glissé la carte, la réceptionniste a respectueusement remis la carte de la chambre : « Madame, voici votre carte de chambre, s'il vous plaît ! »

À ce moment-là, les passants regardaient Cynthia comme une personne nantie...

À l'extérieur du bloc opératoire de l'hôpital.

Michel a légèrement froncé les sourcils en voyant le relevé de la carte de crédit, non pas à cause du montant, mais parce que le bénéficiaire était un hôtel sept étoiles.

Il a froncé les sourcils et s’apprêtait à appeler Cynthia lorsque le médecin a sorti Léa du bloc opératoire.

Elle portait encore sa tenue de danse et ses bras étaient couverts de coupures dues aux décorations de la scène , ce qui était encore plus effrayant après la suture.

Et son visage était plus blanc que l'édredon sous ses pieds.

Michel a rangé son téléphone et s'est approché : « Docteur, comment vont ses blessures ? »

« Elle a une légère commotion cérébrale, des contusions , des ecchymoses sur plusieurs parties du corps et un traumatisme mineur de la colonne vertébrale, mais rien de particulièrement grave d'après les résultats des analyses. »

Bien qu'elle n'ait pas subi de blessures graves, Léa est tombée d'une telle hauteur, que son visage était encore pâle.

Elle a regardé le médecin et a demandé avec appréhension : « Cela affectera-t-il ma carrière à l'avenir ? »

Le médecin a répondu de manière prudente : « Cela dépend de vos capacités deguérison, mais on ne peut pas exclure cette hypothèse. »

Les yeux de Léa ont rougi aussitôt, mais elle a regardé Michel : « Michel, merci pour aujourd'hui, tu peux rentrer maintenant, je peux m’occuper de moi... »

Avant qu'elle n'ait pu terminer sa phrase, elle a été interrompue par le médecin, d’un ton sérieux : « Non, il faut que quelqu’un reste, votre commotion cérébrale bien que légère est quand même risquée, il ne faut pas la négliger. »

Léa a bougé ses lèvres pour dire quelque chose quand Michel a rétorqué : « Je vais rester ce soir, tu peux dormir en paix. »

Ils se connaissaient tous les deux depuis si longtemps que Léa maitrisait bien son caractère : « Alors, je vais te déranger, c’est juste... pour Cynthia, tu as besoin que je passe un coup de fil pour lui expliquer ? »

Les nouvelles étaient sensationnelles, elle aurait dû tout voir.

L'homme est resté silencieux pendant quelques secondes et a froncé les sourcils comme s'il était impatient : « Pas besoin. »

Michel est resté à l'hôpital jusqu'au petit matin avant de rentrer. La femme de ménage de la maison avait déjà commencé à nettoyer, lorsqu'elle l'a vu revenir, elle a dit : « Vous venez de rentrer ? Voulez-vous prendre votre petit-déjeuner ? »

« D’accord. »

Il n'avait pas dormi de la nuit et avait un peu mal à la tête en ce moment. Il s’est frotté le centre de ses sourcils et a demandé nonchalamment: « Où est Cynthia ? »

« Elle doit être au bureau, je ne l'ai pas vue depuis que je suis arrivée. »

Michel n'aimait pas avoir des étrangers à la maison et la femme de ménage n'a pas vécu ici.

L'homme a jeté un coup d'œil à sa montre, normalement Cynthia prenait encore son petit-déjeuner à cette heure-ci, elle était donc descendue à l'hôtel la nuit dernière pour y loger elle-même ?

Elle n'est pas rentrée de la nuit.

Le visage de Michel était un peu sombre, la femme de ménage ne l'a pas remarqué et, quand elle a apporté le petit-déjeuner, elle tenait un document dans sa main qu’elle lui a tendu en disant : « Monsieur, c'est ce que la propriétaire m'a donné ce matin, c'était un courrier que quelqu'un vous a envoyé. »

Son adresse personnelle était tenue secrète, les documents étaient donc généralement envoyés au bureau et ne lui étaient apportés qu'après que la secrétaire les a examinés et jugés nécessaires.

Comme il était disponible à ce moment-là, Michel n'y a pas réfléchi,a simplement pris le document et l’a déballé.

En haut de la page, Lles mots grands et visibles « Accord de divorce » ont transformé son visage déjà sombre en un visage totalement glacial. Il a lu à toute vitesse et, en voyant la répartition des biens, il a laissé échapper un rire froid ; « La liste est assez détaillée. »

Toutes les maisons, voitures, liquidités et actions à son nom ont été divisées en deux.

Michel : « Elle est assez audacieuse. »

La femme de ménage sur le côté n'a pas osé lui répondre, elle a naturellement lu le mot « Divorce » et ne voulait que disparaître tout de suite.

L'homme a tenu l'accord d'une main, a pris son téléphone portable et a composé le numéro de l'autre main.

La voix endormie de la femme s’est bientôt faite entendre à l'autre bout du fil : « Allô ? »

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