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Chapitre 12

« Toi... » une fois entendu la parole de Claudel, Charlotte a froncé les sourcils, « Mais non, je n’ai pas encore divorcé avec mon mari. »

Quoique Laurent soit un peu inutile, il n’épargnait pas ses efforts en faisant des tâches ménagères depuis leur mariage. Il serait reçu des insultes au cas où il commettrait la moindre faute, néanmoins, il ne se plaindrait jamais.

Et cette fois-ci, Laurent a emprunté cinq millions dont son entreprise avait besoin, à vrai dire, il l’a sauvée. La veille, lorsque Charles avait proposé que chacun payerait sa part dans la Tour Perle, c’était Laurent qui l’avait aidée à s’échapper de cette situation embarrassante en utilisant l’argent qu’il avait mis de côté pendant ces années.

Claudel a fixé Charlottes avec douce : « Ma chère Charlotte, sur quel point je suis inférieur à Laurent ? Lui, il est complètement un rebut ! Assure-toi, à l’occasion de l’anniversaire de grand-mère, je participerai à la réunion familiale avec un cadeau splendide ! Elle l’aimera sans aucun doute, et puis je demanderai ta main, elle ne pourrait pas refuser ! Crois-moi ! »

Charlotte a siroté son café. En effet, les Averie avaient des disciplines familiales véritablement strictes, c’était la grand-mère qui régnait toute la famille. Alors, la grand-mère l’obligerait à divorcer en cas qu’elle préférait vraiment Claudel.

En l’occurrence, à son optique, Laurent était un bon à rien. Cependant, elle n’était pas tout à fait indifférente à son mari car ils se sont mariés depuis trois ans.

« J’ai quelque chose à te dire, Claudel. »

À ce moment-là, Charlotte a soudain dit.

« Dis-le-moi, ma chère Charlotte. »

« Ce n’est pas toi qui m’as offerte comme cadeau l’Amour de Cristal ? » Charlotte l’a interrogé.

« Ma chérie. Je suis vraiment fâché en pensant à cela ! » Claudel a poussé un soupir et ses regards ont trahi un air venimeux, « C’est correct que les chaussures que je t’ai offertes sont factices, mais elles valent aussi trois cents mille euros. Ton mari, ce déchet, les a jetées dans la poubelle ! Quand je suis rentré, j’ai remarqué qu’elles étaient cassées. »

Charlotte s’est mordu les lèvres en entendant ses plaintes.

« Et ces chaussures authentiques ? Ce n’est pas toi qui m’as offerte ? » a dit Charlotte d’une voix douce.

Quoi ?

Claudel a été étonné, et il a regardé en bas par intuition. Charlotte a porté une paire de hauts talons magnifiques. C’était l’Amour de Cristal !

Quoique Claudel soit un homme, il trouvait que ces chaussures étaient authentiques ! Car elles étaient tellement classiques, chacune serait angélique en les portant.

Claudel a avalé sa salive. Trente millions d’euros, ces chaussures coûtaient trente millions d’euros !

On n’arrivait pas les acheter sans des liens personnels !

« Ces chaussures, ce n’est pas toi qui m’as offert ? »

Charlotte a répété de nouveau sa question.

Elle ne pouvait pas trouver celui qui l’a offert un cadeau si cher !

En fait, une frange de personnes la courtisait. Mais Charlotte savait que même s’ils étaient issus des familles riches, ils ne pourraient pas offrir un cadeau valant trente millions d’euros !

Claudel était rusé !

Bien que les Travers aient coupé les aides financières et qu’il se trouve dans une situation pénible, Claudel était fertile d’observation. Ces chaussures, étaient un cadeau issu d’un autre, mais Charlotte ne savait pas qui les lui avait offertes !

Il y avait une telle personne ? Ridicule ! Il avait donné un cadeau sans mentionner son nom ? Ridicule ! Ainsi, puisque ce monsieur n’a pas mentionné, c’était de son rôle d’empiéter sa bonté !

Claudel s’est épanoui de joie, il a souri d’un air timide : « Ma Charlotte, je vais te dire la vérité. C’est moi qui t’ai offert. »

« Vraiment ? » Charlotte avait l’air douteuse, « Mais tu n’as jamais avoué ! »

Claudel s’est gratté la tête : « Charlotte, ma chérie. J’avais peur autrefois, j’avais peur que tu te mettes en colère. »

« Pourquoi ? » a dit Charlotte.

Claudel a fixé ses regards dans les yeux de Charlotte : « Parce que je sais que tu aimes ces chaussures, et que tu y penses depuis longtemps. Charlotte, je comptais te les acheter. Mais tu sais que j’ai seulement trente millions dans mon entreprise, alors, je t’ai acheté ces chaussures factices... Quand je te les ai données comme cadeau, j’ai remarqué que tu ne les aimais pas vraiment. »

En disant, Claudel a sorti son portable et a touché son écran. Il a ajouté : « Alors, j’ai pris une décision, j’ai vendu mon entreprise pour t’acheter ces chaussures. J’avais peur que tu me prennes comme un idiot. Ma chérie, tu es indispensable dans mon âme ! Je ne suis pas une personne stupide, au contraire, je m’immerge dans l’amour ! Ce que tu aimes, je cherche à t’offrir. Seulement parce que je t’aime. »

À ces mots, Claudel a passé son portable à Charlotte.

Sur l’écran, il y avait une photo, c’était un contrat qui dévoilait le fait que Claudel avait déjà quitté son entreprise.

Claudel a secrètement souri dans son cœur, ce contrat était vraiment existant. Mais la raison pour laquelle il l’avait inscrit, c’était que les Travers l’avaient chassé et qu’il ne pouvait pas travailler dans cette entreprise !

Jusqu’à maintenant, Claudel ne savait pas qui il avait offensé. Il avait été licencié par la famille des Travers.

Heureusement, Charlotte ne savait rien. Elle pensait que Claudel avait vendu son entreprise pour lui acheter ces chaussures !

Même si elle n’aimait guère Claudel, elle se sentait un peu émue. Elle a regardé vers Claudel.

« Claudel... » Charlotte s’est mordu les lèvres, « Tu es vraiment stupide, toi. »

« Non, je ne suis pas un idiot ! »

Claudel a pris la main délicate de Charlotte : « Ma chère Charlotte, je voudrais tout faire pour toi. »

Charlotte a tremblé. Même si elle était un peu émue, elle a retiré la main. Elle a regardé Claudel d’une manière complexe, puis, elle a quitté avec son sac.

Claudel était noyé dans les silhouettes charmantes et les tailles adorables de Charlotte.

Cette femme était sa cible.

Un sourire s’est montré sur les lèvres de Claudel. Dans ses fantasmes, il a déjà imaginé la beauté de Charlotte.

Dans le Palais d’Artémis.

Laurent n’était pas ivre depuis longtemps. Mais aujourd’hui, il ne pouvait pas se contrôler.

« Jeune maître, vous êtes un très bon buveur. » a dit Fernand Duval en levant le verre.

« Ne m’appelle pas jeune maître, s’il te plaît. » Laurent a promené son regard autour de lui, et a bu son vin d’un trait, « Tu sais, mon ami, je n’aime pas ce surnom. »

Il y avait trois ans, sous la houlette de sa belle-sœur, Laurent avait été expulsé des Travers. À partir de ce jour-là, il trouvait ce surnom dégoûtant.

En se rappelant ce qui s’était passé à ce moment-là, Laurent a serré ses poings.

À cette époque-là, il avait acheté des actions de la compagnie pétrolière Sud-Est par huit millions d’euros, mais personne n’avait eu confiance en lui. Sa belle-sœur avait dit qu’il voulait vider le fonds des Travers, ainsi, Laurent avait été exilé de la famille à cause d’elle.

Cependant, cette somme d’argent était sa monnaie de poche. C’était sa propriété privée !

En fait, Laurent savait clairement la raison pour laquelle elle l’avait expulsé. Le successeur de la famille des Travers imposait sur deux personnes : l’un était son frère âgé, Adrian Travers ; l’autre, c’était lui, Laurent Travers.

Évidemment, elle voudrait expulser Laurent. En conséquence, Adrian n’avait aucun rival.

« Alors, nous vous appelons Monsieur Travers, d’accord ? » la parole de Pierre Faure a réintroduit Laurent dans la réalité.

Laurent a hoché la tête. Il se sentait désemparé en se souvenant de cela.

À ce moment-là, Olivia s’est aussi avancée. Elle a dit d’une voix douce et légère : « Monsieur Travers, j’ai quelque chose à vous dire depuis longtemps. »

« Qu’est-ce que c’est ? » Laurent a bu son vin d’un trait de nouveau, et puis il s’est tourné vers Olivia.

À vrai dire, Olivia n’avait pas été si charmante lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Aujourd’hui, elle a réussi et avait sa propre marque de produits cosmétiques, elle est devenue plus ravissante.

« Cela a des relations à votre belle-sœur. » a dit Olivia, près des oreilles de Laurent.

« Dis-le-moi, s’il te plaît. »

Olivia a hoché la tête : « Juste dans l’année dernière, votre belle-sœur voudrait acheter un produit limité, ainsi, elle a envoyé des gens pour me rendre visite. Je l’ai aidée à obtenir, lorsque je bavardais avec elle, j’ai remarqué qu’elle était vraiment ambitieuse. »

Laurent a souri. Il le savait depuis longtemps qu’elle avait une énorme ambition, sinon, pourquoi avait-il été expulsé ?

Dans la rue animée de la ville Mer de l’Est.

Charlotte marchait côte à côte avec Dolorès après avoir quitté Claudel.

« Mon amie, pourquoi as-tu l’air distrait ? » A peine sortie de la boutique, Dolorès a dit à Charlotte.

Charlotte a secoué la tête : « Rien. »

Elle pensait à Claudel, qui avait vendu son entreprise pour lui acheter des chaussures.

« Charlotte, as-tu entendu dire qu’il y a un produit cosmétique qui est devenu la vedette ! » a dit Dolorès d’un ton exaltant.

Cela a beaucoup intéressé Charlotte qui était dans la lune : « La série royale d’Olive, je crois ? »

« Mais oui ! »

Elles ont souri toutes les deux sans se donner le mot. Il y avait beaucoup de sujets communs pour de jeunes femmes, mais ce qui les intéressait le plus, c’était les produits cosmétiques et les vêtements.

Récemment, un produit cosmétique a arraché les attentions des personnes. C’était Olive !

Et puis, la fête Saint-Valentin s’est approchée, Olive a créé une nouvelle série. C’était la série royale !

Cette série n’existait que 520 dans le monde !

Chacune coûtait 520 mille ! C’était la reine dans les produits cosmétiques ! Chaque femme le voulait ! Même si ce n’était pas une grande somme, mais beaucoup de personnes privilégiées la briguaient, alors, sans un maillage fort, on n’arrivait pas à l’acheter.

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