Chapitre 20

C’était Vincent !

Bien qu’elle ne le connaisse pas, ses amis parlaient souvent de lui !

Jeune, courageux, cruel, Vincent était très connu dans la ville. D’ailleurs, il avait un soutien invincible : Fernand Duval !

Qui était Fernand Duval ? Il était le directeur du Palais d’Artémis, le plus fastueux hôtel de toute la ville.

Elle pouvait découvrir son air vicieux. Laurent allait être blessé gravement.

« Ne reste pas ici, vite ! » Charlotte était énervée et inquiète, elle s’est levée mais les autres l’ont empêchée.

Elle ne savait pas pourquoi elle voulait le sauver. À vrai dire, elle méprisait son mari, cependant, elle était triste quand Laurent allait recevoir des coups.

Mais les autres ne le pensaient pas. Ils voulaient admirer ses tragédies.

Claudel avait la fringale à voir ce spectacle, il a saisi Charlotte, « Ne t’inquiète pas pour un tel crétin ! Il a fait des siennes et a offensé Monsieur Averie. Tant pis ! »

Vincent a saisi la machette et s’est précipité vers la villa !

« Assure-toi, mon ami. » Vincent a craché sa cigarette, « Je veux voir, qui ose offenser mon ami ! Je vais lui donner des leçons ! »

Charles a hoché la tête, et s’est avancé vers Laurent avec arrogance. Il était tout content dans son cœur, il avait fait des amis avec Vincent, c’était honorable !

Il avait fait connaissance avec lui par hasard.

Il était une fois, Charles avait eu des querelles avec un conducteur sur la route. Par conséquent, il s’était bagarré avec lui, mais ce monsieur avait appelé à Vincent pour l’aider.

Vincent l’avait presque roué des coups, et Charles avait eu peur de lui. Alors, il cherchait à faire des amis avec lui.

Il savait que Vincent jouait de l’argent et qu’il perdait toujours son dernier sou. Ainsi prêtait-il chaque mois une somme à Vincent, mais Vincent ne l’a jamais rendu.

Charles ne voulait pas qu’il l’ait rendu ! Tout compte fait, il prêtait des monnaies à lui, cela valait le coût car Vincent pouvait l’aider quelque fois.

À dire vrai, personne ne l’a offensé après cela. Vincent était très connu dans la ville, aucun jeune n’osait batailler avec lui !

À ce moment-là, la distance entre Vincent et Laurent était simplement une dizaine de mètres. Ils se regardaient dans les yeux.

Malheureusement, Vincent était trop myope pour reconnaître Laurent. Il a couru vers lui avec sa machette !

« Ne reste pas ici ! Vite ! Vite ! » a crié Charlotte, mais les autres l’ont entourée.

Charlotte a fermé les yeux, elle pourrait imaginer un ruissellement de sang.

Cependant, à sa surprise, Vincent s’est tout à coup paralysé avant de brandir sa machette contre Laurent !

Laurent l’a regardé avec sourire. La distance entre eux n’était qu’une demi mètre.

Charles était irrité.

« Vincent, c’est lui ! » Charles a hurlé, « C’est lui, Vincent ! Donne-lui une leçon, vite ! N’hésite pas ! »

Charles a crié avec des yeux rougis.

« C’est lui ? Tu veux lui donner des coups ? » Vincent s’est rendu compte de cela, et s’est tourné vers lui.

« Oui, c’est lui ! » Charles a précipitamment hoché la tête.

Tous les Averie attendaient le commencement de ce drame. La grand-mère s’est avancée vers Charles, « Mon grand-fils, ne le blesse pas trop. »

Ne le blesse pas trop ? Charles a souri, Laurent lui avait donné un coup devant toute la famille ! Il faut qu’il se venge, sinon, il perdrait la face !

« Oui, oui, grand-mère, d’accord. Je vais lui donner simplement des leçons. » a répondu Charles.

À ce moment-là, Vincent a reconnu Laurent, et il a été noyé dans la panique !

Vincent avait trop peur en suant. Même son père l’appelait Monsieur Travers en rencontrant Laurent !

« C’est lui... » Vincent a dit avec étonnement.

« Oui ! »

Charles a hurlé et a brandi son poing vers Laurent.

Vincent a crié et a arraché ses cheveux.

« Vlan ! »

Vincent lui a brutalement giflé.

Quelle bonne gifle ! La joue de Charles a gonflé et était saigné.

Vincent a demandé avec complexe : « Vincent ? Pourquoi ? »

Non seulement Charles a été choqué, mais tout le monde a été aussi étonné !

Pourquoi ? Ils étaient des amis, pourquoi Vincent lui a donné une gifle ?

« Dégueulasse, tu veux me tuer, non ? » Vincent a été enragé, a renversé Charles en lui donnant des coups.

« Pourquoi ? Vincent ! »

Charles a presque pleuré et s’est vautré par terre.

Les Averie n’osaient pas empêcher Vincent. Enfin, la grand-mère ne voulait pas voir Charles se faire battre, elle a fait signe à des jeunes.

Ces jeunes ont ranimé le courage et ont tremblé, « Arrête... vite ! »

« Taisez-vous ! » Vincent a pointé ces gens par sa machette, « Je vais vous donner des coups si vous insistez ! »

Tous avaient peur. Personne ne voulait l’offenser.

« Je suis responsable de sa blessure ! » Vincent a ordonné à ses amis. Ils ont donné des coups à Charles.

« Monsieur Traver ... » Vincent a souri et a essayé de flatter Laurent, « Je vais fixer ce truc aujourd’hui ! Assurez-vous ! »

Quoi ?

Tout le monde a été bouleversé !

Pourquoi ? Vincent a respectueusement flatté Laurent comme si un fils parlait avec un père !

Ce bon à rien pouvait faire cela ? Impossible !

Charlotte restait aussi la bouche bouée, elle a été choquée au lieu d’être inquiète. Elle a été tout à fait choquée !

« Monsieur Travers, je n’en sais rien, je n’en sais rien, pardonnez-moi. Je ne peux pas vous offenser pour rien au monde, excusez-moi, j’ai tort. » Vincent se baignait complètement dans la panique, « Pardonnez-moi, Monsieur Travers, je vous en prie. Je vous supplie, ne vous mettez pas en colère... Pardonnez-moi... »

« Arrête, arrête. » Laurent était impatient. Il était énervé dans son cœur en entendant ces mots, et il a quitté.

Non...

Vincent avait de plus en plus peur, Monsieur Travers était en colère ?

« Donnez-lui des coups ! Maintenant ! » a hurlé Vincent.

Les Averie étaient choqués et personne n’osait l’empêcher. Ces personnes battaient sans cesse Charles jusqu’à ce qu’il soit en péril de mort.

Charles, couvert de bleus et d’ecchymoses, a demandé en pleurant : « Pourquoi me donnes des coups ? Vincent... »

Vincent a mis les mains sur les hanches et lui a donné un coup de pieds, « Pourquoi ? Tu as offensé ce monsieur ! »

« Je l’ai offensé ? Il est simplement un gendre des Averie ! » Charles se sentait humilié, pourquoi Vincent lui avait donné des coups sans raison !

« Un gendre des Averie ? » Vincent a ri et a voulu dénoncer l’identité de Laurent. Mais il s’est souvenue de ce que son père lui avait dit, Laurent avait quitté les Travers.

Alors, il ne savait pas le statut de Laurent.

Il a roulé les yeux, « Charles, si tu l’offenses de nouveau, je te tuerai. »

« Partons ! »

Vincent a quitté la villa et les autres l’ont suivi.

« Charles ? »

Jusqu’à ce moment-là, les Averie s’inquiétaient pour lui.

Charles se sentait tout honteux !

Il a perdu la face aujourd’hui !

« Grand-mère, le directeur de la Tour Perle, Monsieur Faure, est arrivé ! »

Tout le monde s’est tourné vers la porte.

Cinq voitures se sont garées devant la porte. Un homme d’un certain âge est descendu de la voiture avec une canne et un costume.

C’était Pierre Faure !

« C’est honorable ! Madame Averie a invité Monsieur Faure. »

« Oui... c’est Monsieur Faure... »

Les personnes se discutaient, Pierre était un noble dans la ville. Privilégié et multimillionnaire, il n’a jamais participé aux cérémonies d’anniversaire ! Mais il était l’invité de Madame Averie ?

« Monsieur Faure ! »

La grand-mère avait l’air confuse. Pourquoi est-il venu ? Elle ne l’avait pas invité !

« Pardon, madame, est-ce que Monsieur Laurent est là ? » Pierre a souri, une dizaine de personnes en noir se sont avancées dans la villa.

« Monsieur Laurent ? »

Elle a fait non de la tête, « Je ne le connais pas. Vous le connaissez ? »

Tout le monde était silencieux. Monsieur Laurent ? C’était qui ?

Il y avait seulement un Laurent ici, ce un bon à rien.