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Chapitre 19

Ingrid était au seuil de continuer sa parole. À ce moment-là, la grand-mère a souri et s’est dirigée vers Charlotte avec un verre de vin.

À la vue de cette action, tout le monde s’est arrêté de manger.

« Charlotte, ma chère petite-fille. J’ai une chose à te dire. » Elle a dit lentement.

« Oui, grand-mère. » a répondu Charlotte.

La grand-mère a hoché la tête, « Charlotte, aujourd’hui est mon anniversaire, peux-tu réaliser un de mes souhaits ? Peux-tu négocier avec Saphir ? S’il met d’accord avec notre demande et qu’il nous laisse faire de Jacqueline Bonnet une star, nous pourrons y tirer des profits. Peux-tu m’aider ? »

« Grand-mère, je... »

Charlotte, en revanche, a jeté un coup d’œil en cachette sur son mari.

Auparavant, elle avait fait des efforts pour négocier avec Saphir, et pourtant la grand-mère avait donné tous les lauriers à Charles. À vrai dire, Charlotte était déçue.

Laurent lui avait dit qu’elle devrait y refuser...

Elle s’est aperçue que Laurent l’a suggéré de refuser cette demande.

Charlotte s’est mordu les lèvres. Elle n’osait pas refuser sa grand-mère devant le public selon les conseils de ce bon à rien...

« Maman, à qui le dites-vous ? » a dit Annie, « Vous pouvez compter sur ma fille ! Charlotte ne vous déçoit jamais ! »

« Très bien. » La grand-mère a souri.

Mais à cet instant, à sa surprise, Laurent a ouvert sa bouche.

« J’y refuse. »

Ces mots ont déchiré l’harmonie dans la villa !

« Autrefois, Charlotte a négocié avec Saphir, mais vous avez contribué tous les compliments à Charles. » a dit Laurent avec un ton indifférent, « Maintenant, Saphir a abandonné Charles. Alors, vous comptez sur ma femme ? Pourquoi ? »

« Laurent... Qu’est-ce que tu dis ? » La grand-mère a pointé sur lui avec colère.

Tous les Averie se sont tournés vers lui comme si Laurent avait à peine échappé à un asile d’aliénés.

Il était fou, lui ? Il ne savait pas son statut marginal dans la famille ? Il était simplement un gendre ! Plus précisément, même un chien était supérieur à lui !

« J’ai en assez ! » Charles a hurlé, « Toi, bâtard, bouffon, bon à rien ! Oses-tu faire des décisions à la place de Charlotte ? Aujourd’hui, tu as jeté un trouble dans l’anniversaire de grand-mère, tu sais ? Avec des vêtements d’un mendiant, tu as apporté un éventail laid. Tu veux maintenant penser à l’avenir de notre famille ? Au diable ! »

Après ces injures, Charles a brandi son poing contre la face de Laurent !

Il a utilisé presque toutes ses forces ! Charles était toujours le descendant préféré de grand-mère, ainsi, il avait mauvais esprit. Pendant sa vie scolaire, il s’était bagarré souvent avec ses camarades, et il avait offensé toujours les autres. Maintenant, quoiqu’il devienne adulte et qu’il fasse des commerces, il était un tyran dans la société et a fait des amis avec des personnes robustes.

« Laurent va être blessé... »

« C’est bien fait ! Il faut qu’il soit battu ! »

Les gens étaient en effervescence. Tout le monde avait des sourires aux lèvres et guettait la tragédie de Laurent.

Ce coup pourrait tuer un ours !

Laurent a rétracté la pupille en regardant le poing de Charles. Il n’avait pas la moindre peur, et il ne s’est guère reculé !

« Ne reste pas ici ! » Charlotte ne savait pas pourquoi elle voulait protéger ce rebut.

Trois années de convivialité ont édulcoré l’indifférence dans son âme. Charlotte s’inquiéterait de lui au cas où Laurent recevrait des coups...

« Avec cela, tu comptes me battre ? » Laurent a dit avec mépris. Les gestes de Charles demeuraient dans le cercle des bagarres dans la rue, la force était suffisante, mais ce coup était loin de blesser Laurent.

Ses lèvres ont trahi un sourire. Tous les Travers devraient apprendre des gestes des chevaliers. Laurent apprenait l’escrime dès sept ans, un champion lui avait appris pendant une année.

Il n’osait pas se nommer « Mars », cependant, il faisait confiance à sa capacité, il pourrait renverser quelques hommes sur le tapis !

Laurent a barré avec son bras, et le poing de Charles a violemment heurté contre lui ! À ce moment-là, Charles a poussé un cri douloureux !

« Mon dieu ! »

C’était comme s’il était heurté sur le fer ! Charles sentait que son bras avait paralysé et que son os avait été cassé, il était à bout de ses forces et s’est vautré de souffrance.

Quoi ?

Tout le monde était étonné ! Les gens n’avaient même pas observé clairement pourquoi Charles avait affaissé !

Laurent, il faisait le ménage depuis son mariage ! Il pouvait renverser Charles par terre ? Impossible !

« Je vais te donner des leçons ! » Charles a crié en sortant son portable, et puis a appelé un certain, « Mon ami, amène vite des gens ! Vite, vite ! »

Après cet appel, Charles s’est levé en se mordant fermement les lèvres, « Laurent, je vais te donner des leçons ! Je vais te donner des leçons aujourd’hui ! »

Personne n’osait dire un mot. Chacun savait que Charles avait soif de vengeance. Laurent allait souffrir après l’avoir offensé.

Il a appelé son ami par téléphone, ce n’était pas du tout une menace !

Tout le monde voulait voir ce drame, c’était vraiment un bon spectacle ! Personne ne s’inquiétait pour un gendre des Averie !

Laurent n’a pas répondu la provocation de Charles, au contraire, il a regardé vers la grand-mère, « Grand-mère, vous ne trouvez pas que c’est injuste pour ma femme ? Avant, vous avez contribué tout à Charles. Vous pensez à Charlotte jusqu’à ce que Saphir n’ait que confiance en elle. Ma femme ne peut pas répondre à votre demande. Comptez sur des autres si vous voulez coopérer avec Saphir, s’il vous plaît ! »

« Qu’est-ce que tu dis ? » La grand-mère a pointé son index vers Laurent, « Qui es-tu ? Tu peux prendre des décisions à la place de Charlotte ? Pourquoi ? »

« Parce que je suis son mari, madame. »

Laurent a fermement répondu avec indifférence.

À ce moment-là, Charlotte a subitement tremblé !

Tout le monde demeurait la bouche bée, et ont regardé Laurent avec un sens complexe.

« Oui, oui, très bien, tu es son mari. » La grand-mère s’est moquée de lui, « Très bien, mais, Charlotte ne veut pas un mari comme toi ! Si elle veut, je ne serai pas sa grand-mère ! Si elle ne veut pas, va-t’en tout de suite ! »

À ces mots, tous les regards se sont concentrés sur Charlotte.

C’était un choix, mais ce n’était pas un dilemme. Elle devait faire le choix entre sa grand-mère et son mari.

Charlotte a serré ses poings sans rien dire, comme si elle avait une boule dans la gorge.

« Vlan ! »

Annie a brutalement donné une gifle à Laurent pendant ce drame.

Ayant brusquement reçu ce coup, Laurent est presque tombé par terre avec sa joue rougie.

« Elle a raison, tu le sais ? » Annie a gonflé, « Tu es comme un chien dans notre foyer, comment oses-tu faire des tiennes au public ? Oui, oui, tu es son mari. Tu n’as qu’un certificat de mariage, au cours de ces trois années, tu n’as jamais pris la main de ma fille ! Mais tu fais des tiennes devant la grand-mère ? Va-t’en ! »

Les alentours, ayant des sourires sur les lèvres, guettait la honte de Laurent.

Auparavant, Laurent avait fait des excuses.

Tous les regards ont visé sur lui. Mais, juste à ce moment-là, ses lèvres ont trahi un sourire de mépris.

Il a directement regardé sa belle-mère.

Charlotte a été bouleversée. À sa surprise, il a abandonné sa mollesse.

Laurent a regardé sa belle-mère en souriant, « Madame, je me suis mariée avec votre fille depuis trois ans. Même si je n’ai pas fait fortune, j’ai fait le labour dans votre famille. Je n’ai exprimé aucune plainte, n’est-ce pas ? Vous oubliez toutes mes qualités, alors, tant pis ! »

Laurent a serré ses poings, « Je sais, ma femme et vous, vous avez subi des mépris à cause de moi. Madame, vous me devez cette gifle. Vous voulez souvent que je disparaisse, alors, je quitte ici pour toujours. »

Il a dit avec indifférence et a quitté après ces mots.

Tous étaient étonnés !

À leur surprise, ce bon à rien osait dire cela !

Personne ne l’a arrêté, les Averie attendaient ce résultat depuis longtemps.

Tout à coup, Charles a hurlé : « Laurent ! Tu veux échapper belle, non ? Je vais te donner des leçons, tu oublies ? »

À ces mots, des voitures se sont garées devant la villa.

Et puis, une vingtaine d’hommes sont descendus avec des bâtons.

« Vincent ! » Charles a crié et s’est avancé vers la tête de ce groupe.

Cet homme a hoché la tête avec une machette, « Mon ami, dis-le-moi, qui t’a bramé ? »

« C’est lui, ce fou, Vincent, donne-lui une leçon, vite ! » Charles a crié.

Laurent a regardé dans les yeux de cet homme, et il s’est empêché d’éclater de rire.

Vincent ?

Charles a demandé les aides à Vincent, qui était la garde dans le Palais d’Artémis et le fils adoptif de Fernand.

Les Averie étaient aussi en effervescence. Tous se sont levés. À leur surprise, Charles avait un maillage si fort, il avait fait des amis avec Vincent !

Vincent s’est distingué pour sa cruauté, Laurent allait recevoir de bons coups !

« Ne reste pas ici, Laurent ! »

À cet instant-là, Charlotte a crié à son mari avec intuition.
Commentaires (1)
goodnovel comment avatar
Ruth lovely Saint louis
Very good ! J’aime ce roman de tout cœur
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