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Chapitre 18

« Des ordures ? »

Ces mots ont fait rire à Ingrid, en effet, cette boîte se limitait dans les Versailles du règne des Bourbons. Le matériel était aussi somptueux, elle avait été faite du pommier.

Évidemment, le temps a laissé des traces et des citatrices sur sa surface. Mais, elle pouvait découvrir sa délicatesse et sa joliesse !

Cette boîte coûtait presque des centaines de mille euros, pourquoi les Averie l’ont prise pour un déchet ?

Influencée par ses habitudes professionnelles, Ingrid a ouvert son sac à dos et a sorti une loupe.

Les Poiriers faisaient des commerces des antiquités de génération en génération, et ils trouvaient souvent des trésors dans la rue. Ainsi, chaque Poirier devait apporter une loupe.

« Mademoiselle Poirier ? Qu’est-ce que vous faites ? »

La grand-mère a ajouté : « Cela, c’est simplement un déchet. Les serveurs vont le jeter dans la poubelle tout de suite. »

Ingrid n’a rien dit en découvrant cette boîte à travers de sa loupe. Son front a dégouliné de sueur !

Il y avait un lys doré sur cette boîte !

Même si elle ne pouvait que le remarquer à l’aide d’une loupe, cette boîte était sans aucun doute à la reine !

Pendant le trône des Bourbons, uniquement la famille royale avait pu décorer leur article d’une fleur de lys. À cet époque-là, après la déclaration de Louis XIV « Moi, c’est l’état », seulement des graveurs dans la cour avait été à même de faire cette boîte.

Elle avait sous-estimé cette boîte, elle valait des millions.

Ingrid a posé sa loupe dans le sac : « Cette boîte est d’un cadeau de quelqu’un ? »

« Non ! » a dit Charles, « Assurez-vous, mademoiselle. Tous les invités sont nobles, personne ne veut offrir un tel déchet comme cadeau. »

Tout compte fait, les Averie étaient dans le cadre privilégié. Qu’ils reçoivent de telles ordures comme cadeau leur fait perdre la face.

Tout en disant, Charles a pris cette boîte pour la jeter dans la poubelle.

La grand-mère a regardé vers Charles avec satisfaction. Il était digne de ses soins et de ses affections !

« Arrêtez-vous. »

Ingrid a dit et a pris cette boîte dans les mains. Elle a connu maintenant, tous les présents étaient aveugles devant les antiquités ! Ils ont traité ce cadeau comme des ordures ? Cela, c’était un trésor !

Avec émotion, Ingrid a attentivement ouvert cette boîte. À ce moment-là, Ingrid a tremblé d’étonnement !

Cela ... cela c’est... Pouvait-elle croire ses propres yeux ?

L’éventail de Marie Antoinette ?

Impossible !

Ingrid s’est mordu les lèvres !

Comme tout le monde le savait, pendant la vie de Marie Antoinette, elle avait mené une vie luxueuse en faisant des prodigalités. Elle avait collectionné beaucoup de trésors, y compris cet éventail.

Et puis, cette reine avait gardé une fringale vers les salons. Elle avait invité des princes, des barons et des princesses dans ses réunions. Au cours de ces salons, elle avait décoré ses trésors avec ces nobles. Cet éventail, était surnommé, la couronne de tous ses articles.

Elle avait caché cet éventail dans les Versailles, malheureusement, après l’incendie dans le Palais des Tuileries, personne ne l’a vu.

Mais maintenant... Ingrid a vu cet éventail sous ses propres yeux !

Ingrid était bouleversée, ses jambes se dérobaient. Elle a sorti son portable, si son père pouvait voir même les photos de cet éventail, il serait si satisfait ! Cet éventail était le huitième miracle pour des collectionneurs !

« Mademoiselle Poirier, jetez cet éventail, d’accord ? Il est tellement sal et laid. » Charles a souri avec flatterie, « Je sais que vous êtes spécialiste. Cet éventail est un article factice. Nous, les Averie, avons honte de vous le faire voir. »

« Un article factice ? » Ingrid a froncé les sourcils.

Elle avait vu des antiquités depuis sept ans, avec une trajectoire professionnelle d’une dizaine d’années, elle n’avait jamais confondu le vrai avec le faux. Cet éventail était authentique !

« Monsieur Averie, vous vous êtes trompé. » a dit Ingrid, « Cet éventail... »

« Cet éventail est de moi. » Tout à coup, Laurent s’est levé, s’est avancé vers Ingrid et a emporté cet éventail.

Tous savaient qu’aujourd’hui était l’anniversaire de grand-mère, au contraire, personne ne savait que c’était parallèlement l’anniversaire de Laurent.

Laurent a serré ses poings, personne ne savait son anniversaire, et tout le monde l’humiliait pendant la cérémonie. Puisque tous l’humiliaient sans cesse, il ne voulait pas offrir cet éventail !

« C’est ton éventail ? »

Ingrid a regardé vers Laurent.

Dans le Tour Perle, c’était Laurent qui l’avait cédé la place.

Il était le gendre dans les Averie, il était un bon à rien. C’était impossible que cet éventail soit de Laurent.

« Oui, mademoiselle Poirier. C’est son éventail ! » a crié Charles, « Seulement Laurent n’a pas honte d’apporter ce déchet ! »

« Monsieur Averie. Ce déchet est meilleur que ta perle artificielle. » Laurent a ironisé, « La grand-mère t’a donné presque toutes ses affections, mais toi, qu’est-ce que tu fais pour la remercier ? Tu l’as donné une perle artificielle qui ne vaut que des mille euros. Et vous n’aimez pas mon cadeau ? Alors, je ne veux pas vous donner. »

À ces mots, Laurent a posé cet éventail dans sa poche.

« Bâtard ! » Charles était complètement fâché, « Tu dis quoi ? Mon cadeau ne vaut que des mille euros ? Tais-toi ! Si tu dis encore cela, je te tuerai. »

« Arrêtez-vous. »

La grand-mère s’est enfin mise à parler : « C’est mon anniversaire aujourd’hui. Arrêtez-vous. J’ai une chose à vous dire. »

Charles a craché vers Laurent et est rentré à sa chaise.

Ingrid, fille des Poiriers, devait être assise près de grand-mère. Néanmoins, elle a suivi Laurent jusqu’à sa place.

« Madame, pourrais-je m’asseoir ici ? » Ingrid a demandé à Annie.

« Oui, certainement oui ! » a dit Annie, en souriant, « Laurent, cède ta place à mademoiselle Poirier tout de suite ! »

« Non, non, madame. Je veux que... » Ingrid a souri, « Je veux m’asseoir près de lui, d’accord ? »

Après ces mots, Ingrid a pointé vers Laurent.

Quoi ?

Sa voix n’était pas haute, mais les personnes autour de leur table pouvaient entendre clairement !

Pourquoi ? La beauté voulait s’asseoir près d’un bon à rien ? Toutes les filles ne voulaient pas même voir Laurent ! Ingrid, elle voulait s’asseoir près de lui ?

Annie a été étonnée. Elle pensait que Laurent avait offensé Ingrid.

« Mademoiselle, Laurent est un mongolien, il est trop stupide ! Ne mettez-vous pas en colère contre cet idiot ! » a dit Annie, « Être fâchée avec lui, cela ne vaut pas le coût. »

« Madame. » Ingrid a souri, « Je veux simplement parler avec lui. »

À ces mots, les gens ont été stupéfaits !

Parler avec Laurent ? Laurent était un campagnard, il était stupide, pauvre et dégoûtant ! Comment pouvait-elle une telle beauté communiquer avec lui !

Annie a hésité, puis, elle a hoché la tête. Elle a cédé sa place à Ingrid et s’est assise sur une autre chaise.

Charlotte s’est tournée aussi vers Laurent.

Dans son cœur, à vrai dire, son mari était un crétin. Aucune fille ne l’aimait. Elle se sentait un peu triste maintenant en raison qu’Ingrid veuille être assise près de lui...

Par intuition, Charlotte a deviné qu’il y avait une certaine raison pour laquelle Ingrid voulait s’asseoir près de son mari.

À ce moment-là, trois beautés adorables étaient assises autour de Laurent : Ingrid, Charlotte et Chloé.

Presque la moitié des hommes promenaient leurs yeux vers eux en toisant ces trois femmes des pieds à la tête. Ingrid, Charlotte et Chloé, chacune avait sa propre joliesse.

« Bonjour, monsieur... » Ingrid a dit à Laurent. Mais elle a avalé ses lettres sans terminer cette phrase, Laurent ne l’a pas regardé du tout !

Ingrid était un peu fâchée dans son cœur. C’était elle qui a commencé la parole, mais Laurent, il ne voulait pas la répondre ?
Commentaires (2)
goodnovel comment avatar
Ruth lovely Saint louis
Mon mari puissant, waw beaucoup ...!
goodnovel comment avatar
Ruth lovely Saint louis
Ayayay! C’est super
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