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Chapitre 10

 « Tu n’as pas apporté la carte bancaire, c’est une bonne excuse ! » Charles a éclaté de rire et a regardé Annie Moreau, « tante, toi non plus ? »

« Si. »

Les gens autour ont ri et une jeune femme a dit : « C’est sûrement que Laurent n’a pas apporté sa carte bancaire non plus, tous les trois sont ici pour la grivèlerie ! »

Pinçant les lèvres, Charlotte ne savait pas quoi faire. A ce moment-là, Laurent a marché en avant.

« Je l’apporte, mais... »

Charles a arraché la carte de Laurent et l’a donnée au serveur : « Tiens, vois s’il y a trois cent mille euros ! »

Charlotte a trépigné d’impatience. Elle lui a donné deux cents euros comme argent de poche, comment pourrait-il avoir trois cent mille dans la carte ?

Charlotte a aperçu que tout le monde s’est retenu de rire et a attendu une farce.

Et à ce moment-là, Ingrid, avec un visage magnifique, s’est levée doucement.

« Si je ne me trompe pas, c’est la carte noire de la Banque d’Améthyste ? ! »

Le silence a planté dans l’hôtel qui était plein de moqueries tout à l’heure !

Les paroles d’Ingrid ont fait figer tout le monde.

Cette carte bancaire était belle et noire. En bas, à la droite de la carte, il y avait un nom : Laurent Travers.

C’était la carte noire de la Banque d’Améthyste !

La carte de platine de Charles a été inscrite grâce à un dépôt bancaire de dix millions d’euros.

La carte de diamant était d’un niveau plus haut que la carte de platine. Il fallait un dépôt bancaire de cent millions d’euros au minimum.

Au-dessus de la carte de diamant, c’était la carte noble, où le solde n’était pas inférieur à cinq cents millions.

La carte du plus haut niveau, c’était la carte noire. Il fallait mille millions.

Il n’y avait que trois cartes noires dans toute la Cité Mer de l’Est, même si Pierre ne l’avait pas.

Charlotte et Annie étaient stupéfaites et ne pouvaient pas dire un mot.

« Sa carte est collée par une bâche plastique ? » a dit quelqu’un dans la foule.

En ce moment, tout le monde a poussé un soupir de soulagement. Elle était certainement collée par une bâche plastique. Comment ce pauvre pouvait-il avoir une carte noire ?

« Laurent, tu es très dégoûtant, » Charles a-t-il éclaté de rire, « pourquoi tu fais semblant d’être riche puisque tu es pauvre ? »

Laurent n’a que ri sans rien dire.

En cet instant, Charlotte a marché en avant et a vu que le serveur a emporté la carte. Elle ne s’est pas empêchée de murmurer :

« Laurent, déchire la bâche plastique, c’est trop embarrassant. D’ailleurs, as-tu assez d’argent dans ta carte ? »

« Oui, j’ai entassé l’argent de poche tous les jours, et il a y aussi des dépôts, ça suffit, » a dit Laurent.

Malgré une voix basse, tout le monde pouvait l’entendre et a ri aux éclats.

Après le règlement, les Averie ont tous parti. Pierre a tiré le bras de Laurent et l’a invité à monter dans la voiture.

« M. Laurent, je vous revois enfin, » a dit Pierre, excité, en conduisant la voiture.

« Où allons-nous ? »

« Je vous emmène à voir plusieurs personnes, ils ont tous envie de vous voir ! » Les mains de Pierre ont tremblé d’excitation et il a dit : « Je vous prie d’aller avec moi. »

« Ok, j’y vais avec toi. »

Pourquoi ce type était-il excité ? Il ne pouvait pas bien tenir le volant.

Ils sont arrivés à un bar.

C’était le bar le plus luxueux dans la Cité Mer de l’Est, le Palais d’Artémis !

On pourrait dire que ça dépenserait dix mille euros au minimum pour deux personnes jouant ici une seule nuit !

A l’entrée du Palais d’Artémis, il y avait beaucoup de voitures luxueuses. Ceux qui venaient jouer ici étaient tous très riches.

« Pourquoi on vient ici ? » a demandé Laurent en descendant.

C’était trop bruyant et il ne l’aimait pas.

« C’est pour vous faire une surprise ! » a ri Pierre en plissant les yeux, « M. Laurent, le patron du Palais d’Artémis, c’est votre ami, Fernand Duval. »

Fernand Duval ?

Laurent s’en est souvenu. Fernand était seulement un employé ordinaire dans la famille de Travers au début. Et puis, Laurent pensait qu’il était très intelligent et l’a promu au directeur. Fernand a entassé une somme d’argent pendant deux ans et est parti pour créer une entreprise.

A sa grande surprise, c’était lui qui a créé le Palais d’Artémis. Fernand Duval ne l’a pas déçu.

« M. Laurent, entrez d’abord et attentez dans la salle privée 888, » a dit Pierre en s’inclinant, « je vais vous préparer une surprise avec Fernand Duval, vous en serez certainement content. »

Pierre était déjà parti avant que Laurent ne puisse parler.

Soupirant, Laurent y est entré.

Ce n’était pas étonnant que le Palais d’Artémis puisse attirer beaucoup de gens, les hôtesses d’accueil étaient toutes très belles.

Laurent est entré en souriant et la musique assourdissante est venue un instant.

Le bar était extrêmement animé, les hommes et les femmes se sont balancés avec la musique.

- Je suis âgé et cet endroit n’est pas pour moi, s’est dit Laurent.

« Ouais, si je ne me trompe pas, c’est Laurent, un bon à rien. »

Pendant ce temps, une voix est venue de derrière. Tournant la tête, Laurent s’est figé pendant un instant.

C’était une femme extrêmement belle derrière lui. Elle a porté un jean collant, très sexy. C’était bien Vivian Rosier.

« Comment m’appelles-tu ? Appelle-moi papa ? »a dit Laurent en plissant les yeux.

« Toi ! » a pincé Vivian les lèvres, elle était si contente ce jour-là car elle a obtenu un gros client ! Si elle pouvait signer le contrat avec ce client, elle pourrait toucher une commission d’un million au moins.

C’était pourquoi elle a pris un rendez-vous avec le client ici, elle avait envie de signer le contrat après avoir bu.

Elle ne s’est pas attendue à rencontrer Laurent !

« Pauvre comme toi, tu peux venir ici ? » Vivian l’a toisé des pieds à la tête, « deux cents euros comme argent de poche chaque jour, tu l’as entassé pendant un an et joues pour une seule fois, c’est intéressant ? »

« C’est pas intéressant, » a ri Laurent, « je veux seulement savoir quand tu m’appelles papa ? »

A ce moment-là, un homme robuste a surgi et est allé auprès de Vivian en disant : « Mlle Vivian, qui est-ce ? C’est comme un idiot ? As-tu besoin de moi pour lui donner une bonne leçon ? »

Vivian a ri et a dit : « Laurent, tu sais qui c’est ? C’est le chef des gardes de sécurité dans le Palais d’Artémis. Si je lui demande à te chasser, tu vas pleurer ? »

Exactement, c’était cet homme robuste qui était son client, Vincent Lemair.

Le chef des gardes de sécurité n’était qu’une appellation. Tout le monde savait qu’il était responsable de surveiller cet endroit.

Après tout, beaucoup de troubles ont été provoqués par les gens. Vincent était assez connu dans la Cité Mer de l’Est, il a surveillé cet endroit avec trentaines de personnes.

« Espèce d’imbécile, va-t’en ! » Vincent a marché en avant et a dit dédaigneusement.

L’ignorant, Laurent s’est contenté de rire et a marché vers la salle privée 888.

Toutes les salles privées étaient construites en verre. La salle privée 888 se situait au centre, elle était ruisselante de lumière et de décorations comme un palais.

« Arrête ! »

Voyant qu’il est entré dans la salle privée 888, Vincent a crié immédiatement. C’était sûr que ce type est venu pour provoquer des troubles !

Tout était doré dans la salle privée 888, ça pourrait dépenser huit cent mille euros par heure !

En ce moment, Laurent est déjà assis dans la salle et allait boire en tenant une tasse.

Vivian était très contente, elle pensait que Laurent était bête. Comment pourrait-il s’est assis dans cette salle privée ?

Au moment où elle a parlé avec Vincent, elle a entendu parler que cette salle n’avait pas été consommée pendant une demi année !

Fernand était déjà devenu le parrain de Vincent, mais le dernier n’était pas libre d’entrer dans cette salle.

« Tu es sourd ? Tu ne m’entends pas ? » a hurlé Vincent et s’est précipité d’arracher le col de Laurent.

- Vivian est là, j’ai l’air puissant si je lui donne une bonne leçon, s’est dit Vincent.

Vincent a crié, environ vingt hommes robustes se sont précipités dans la salle, ils sont tous responsables de surveiller cet endroit.

« Vincent, qu’est-ce qui se passe ? » ont-ils demandé les hommes robustes.

Vincent a regardé Vivian et a dit avec un sourire : « Mlle Vivian, comment punir ce type ? »

Vivian a regardé Laurent qui était impassible et s’est mise en colère !

Trépignant avec ses hauts talons, elle a dit : « Laisse-le m’appeler maman et chasse-le. »

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