EdenJe sens encore son regard sur moi alors que je m’éloigne.Une brûlure invisible qui me suit, qui s’accroche à ma peau, qui s’infiltre sous ma chair comme un poison lent.Aleksandr n’a pas aimé que je lui échappe.C’est une évidence.Je l’ai vu dans la lueur prédatrice de ses yeux, dans la façon dont sa mâchoire s’est tendue quand je me suis soustraite à son emprise.Et pourtant…Il m’a laissée partir.Ou plutôt…Il attend.Il prépare sa riposte.Et c’est exactement ce que je veux.Parce que si Aleksandr pense être le prédateur, il va vite réaliser qu’il a sous-estimé sa proie.Je ne suis pas faible.Je ne suis pas docile.Et je refuse d’être une chose qu’il peut posséder.S’il veut jouer, alors je vais jouer.Et cette fois…Je compte bien gagner.---Je ne dors pas cette nuit-là.Pas une seule minute.Je repasse chaque seconde de notre affrontement en boucle.Les frissons de tension.La brûlure de son souffle.La violence sourde dans son regard.Je me tourne, me retourne, incapab
EdenLe silence gronde entre nous.Aleksandr me tient toujours prisonnière contre le mur, son souffle brûlant effleurant ma peau.Ses doigts serrent légèrement ma gorge, juste assez pour que je ressente son contrôle absolu.Mais je ne détourne pas les yeux.Je le défie.Son regard est un abîme de ténèbres, une promesse de danger.Et pourtant, je me sens vivante comme jamais.— Tu joues avec le feu, Eden.Sa voix est basse, rauque.Elle glisse sur ma peau comme une lame effilée, me provoquant un frisson délicieux.— J’aime le feu.Un battement de silence.Un sourire lent étire ses lèvres.Mais ce n’est pas un sourire tendre.C’est un avertissement.— Tu vas brûler.Je souris à mon tour.— Alors brûle-moi.---AleksandrElle n’a pas peur.Ou plutôt, elle a peur… mais elle s’en nourrit.C’est fascinant.Exaspérant.Je resserre légèrement ma prise sur sa gorge, la forçant à sentir ma force.À comprendre qu’elle ne contrôle rien.Et pourtant, elle me regarde toujours avec cette lueur provo
EdenLa douleur me réveille avant même que je comprenne où je suis. Mon crâne tambourine violemment, ma gorge est sèche, et mes poignets… liés. La prise est brutale, une corde rugueuse m’enserre les bras derrière mon dos, creusant la peau jusqu’à la brûlure. L’air est poisseux, lourd de sueur et de sang séché. Je tente de bouger, mais une chaîne cliquette à mon cheville.Je suis attachée.Un frisson glacé me traverse. Mon souffle se hache alors que mes yeux, encore brouillés par l’inconscience, balayent l’espace restreint. Une pièce sombre, à l’odeur métallique de rouille et de mort. Le sol est en béton brut, fissuré, maculé de taches que je préfère ne pas identifier. Des néons vacillants diffusent une lumière blafarde, rendant l’atmosphère encore plus sordide.La dernière chose dont je me souviens, c’est une ruelle. Un bruit de pas derrière moi. Une piqûre au creux du cou. Puis le noir.Un bruit de porte grinçante me fait sursauter. Je me tends, retenant mon souffle.Trois hommes ent
EdenLe silence est plus oppressant que la peur. Il s’étire, dense, saturé de ce parfum métallique qui colle aux murs et à ma peau. Aleksandr ne parle pas. Il se contente de me fixer, ses doigts toujours agrippés à mon menton, me forçant à soutenir son regard.— À moi.Ses mots résonnent encore, lourds de promesses et de menaces. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, mais je refuse de détourner les yeux. Je ne lui donnerai pas la satisfaction de voir la peur dans mon regard.Un rictus tord ses lèvres.— Tu essaies de faire l’insolente, hm ?Sa voix est un murmure tranchant, une caresse empoisonnée. Lentement, il effleure mon cou du bout des doigts. Une pression à peine perceptible, mais qui me fait tressaillir malgré moi.Son sourire s’élargit.— Intéressant.Ses mains descendent, effleurent la corde qui enserre mes poignets. En un geste fluide, il sort une lame et tranche le lien. Mes bras s’affaissent aussitôt, engourdis par la douleur.Je n’ai pas le temps de reprendre mes esprits
EdenL'air dans le manoir est plus lourd qu'à l'extérieur. Il est saturé d'une odeur que je ne peux pas définir, un mélange de cuir, de feu de bois et d'une note plus sombre… quelque chose d'animal. Quelque chose qui m'évoque un piège.Aleksandr me tient toujours le menton, ses doigts ancrés dans ma peau comme un avertissement. Ses yeux, sombres et insondables, scrutent chaque frisson qui me parcourt, chaque mouvement de ma poitrine sous ma respiration encore saccadée.— Tu peux me tuer maintenant, ce serait plus simple.Ma voix est ferme, mais il y a une lueur d’ironie dans mon regard. Je sais qu’il ne le fera pas. Pas tout de suite. Pas comme ça.Il esquisse un sourire. Lent. Prédatoire.— Pourquoi abîmer un trésor si rare ?Il caresse ma joue du pouce. Le geste semble presque tendre, mais il n'y a rien de doux chez lui.— Tu ne comprends pas encore, mais tu comprendras bientôt.Ses doigts glissent lentement le long de ma gorge.Un frisson me traverse. Pas de peur. Pas uniquement. I
EdenLa porte claque derrière nous.Je recule d’un pas. Puis un autre.Mon souffle est court, mes muscles tendus comme des cordes prêtes à rompre. L’ombre d’Aleksandr s’étire sous la lumière tamisée, menaçante. Il n’a pas besoin de parler pour que l’air s’alourdisse. Sa simple présence est une prison invisible, un étau qui se referme lentement autour de moi.— Tu comptes aller où ? demande-t-il, sa voix basse et traînante, presque moqueuse.Je me raidis.— Loin de toi.Un sourire étire ses lèvres. Il s’avance d’un pas.Je recule encore, jusqu’à heurter le lit derrière moi.— Et tu crois pouvoir m’échapper ?— Je crois surtout que je n’ai pas l’intention de me laisser faire.Il secoue légèrement la tête, amusé, et glisse une main dans la poche intérieure de sa veste. Son regard ne me lâche pas une seconde.— Tu ne fais que retarder l’inévitable.— C’est ce qu’on verra.Je me jette sur le côté, rapide, visant la porte.Mais Aleksandr anticipe.Il m’attrape au vol, ses doigts se referman
EdenL’air est lourd dans la chambre.Ma poitrine se soulève rapidement sous l’effet du combat qui vient de s’achever. Mais est-ce vraiment fini ? Aleksandr est là, tout près, accroupi au bord du lit, le regard plongé dans le mien. Il n’a pas besoin de m’attacher pour que je sois prisonnière. Son simple regard m’enchaîne.J’ai encore l’impression de sentir ses doigts sur mes poignets, sa poigne d’acier, cette façon qu’il a eue de me maintenir sans effort, comme si je n’étais qu’un caprice dans ses bras.— Tu es trop belle quand tu luttes.Sa voix est un murmure, un souffle chaud contre ma peau brûlante.— Va te faire voir.Il sourit.Un sourire qui fait naître un frisson d’avertissement le long de mon échine.Je ne devrais pas l’énerver.Je ne devrais pas jouer à ce jeu.Mais quelque chose en moi refuse de plier.Il se redresse lentement, sa silhouette se découpant sous la lumière tamisée. Il retire sa veste d’un geste lent, maîtrisé, la jetant sur le fauteuil en velours sombre près d
EdenSon regard est un piège.Une mer d’ombres et de lumières qui me noie lentement. Aleksandr est là, si proche que je sens chaque souffle qu’il expulse, chaque tressaillement imperceptible de son corps. Il ne bouge pas. Il attend. Il me laisse croire que j’ai encore un choix, alors que nous savons tous les deux que ce n’est qu’une illusion.J’ai perdu la bataille bien avant de la livrer.J’ai beau me le répéter, une part de moi refuse d’accepter cette vérité. Je veux lutter. Je veux continuer à me battre contre lui, contre moi-même, contre ce désir qui rampe sous ma peau comme une malédiction.Mais Aleksandr est patient.Il sait que la lutte ne dure jamais éternellement.AleksandrJe la regarde se débattre avec elle-même.Eden est un paradoxe fascinant. Un feu indomptable qui refuse de s’éteindre, mais qui brûle d’autant plus fort à chaque souffle d’air que je lui donne. Elle est piégée dans ses propres contradictions, incapable de choisir entre la haine et l’acceptation.Je pourrai
EdenLe silence gronde entre nous.Aleksandr me tient toujours prisonnière contre le mur, son souffle brûlant effleurant ma peau.Ses doigts serrent légèrement ma gorge, juste assez pour que je ressente son contrôle absolu.Mais je ne détourne pas les yeux.Je le défie.Son regard est un abîme de ténèbres, une promesse de danger.Et pourtant, je me sens vivante comme jamais.— Tu joues avec le feu, Eden.Sa voix est basse, rauque.Elle glisse sur ma peau comme une lame effilée, me provoquant un frisson délicieux.— J’aime le feu.Un battement de silence.Un sourire lent étire ses lèvres.Mais ce n’est pas un sourire tendre.C’est un avertissement.— Tu vas brûler.Je souris à mon tour.— Alors brûle-moi.---AleksandrElle n’a pas peur.Ou plutôt, elle a peur… mais elle s’en nourrit.C’est fascinant.Exaspérant.Je resserre légèrement ma prise sur sa gorge, la forçant à sentir ma force.À comprendre qu’elle ne contrôle rien.Et pourtant, elle me regarde toujours avec cette lueur provo
EdenJe sens encore son regard sur moi alors que je m’éloigne.Une brûlure invisible qui me suit, qui s’accroche à ma peau, qui s’infiltre sous ma chair comme un poison lent.Aleksandr n’a pas aimé que je lui échappe.C’est une évidence.Je l’ai vu dans la lueur prédatrice de ses yeux, dans la façon dont sa mâchoire s’est tendue quand je me suis soustraite à son emprise.Et pourtant…Il m’a laissée partir.Ou plutôt…Il attend.Il prépare sa riposte.Et c’est exactement ce que je veux.Parce que si Aleksandr pense être le prédateur, il va vite réaliser qu’il a sous-estimé sa proie.Je ne suis pas faible.Je ne suis pas docile.Et je refuse d’être une chose qu’il peut posséder.S’il veut jouer, alors je vais jouer.Et cette fois…Je compte bien gagner.---Je ne dors pas cette nuit-là.Pas une seule minute.Je repasse chaque seconde de notre affrontement en boucle.Les frissons de tension.La brûlure de son souffle.La violence sourde dans son regard.Je me tourne, me retourne, incapab
EdenIl veut que je craque.Que je me brise sous son regard.Que je baisse les yeux, que je me morde la lèvre sous l’effet du doute, que je cède.Mais ce serait trop facile.— Tu pensais m’intimider ?Ma voix est un murmure.Aleksandr ne bouge pas. Il m’observe.Lentement.Comme si j’étais une énigme qu’il voulait résoudre. Ou un jouet qu’il allait briser.— Je veux voir jusqu’où tu iras, Eden.Ses mots résonnent dans l’air, pesants.Un frisson coule dans mon dos.Ce n’est pas de la peur.Pas encore.— Tu te crois toujours en contrôle ?Je joue avec le feu.Et il adore ça.Son regard s’assombrit.Un défi.Un avertissement.Il s’avance, mes talons frappent le mur derrière moi. Piégée.Mais je ne me dérobe pas.Je l’attends.Ses doigts frôlent mon poignet, remontent lentement, un effleurement qui me brûle autant qu’il m’ensorcelle.Je retiens mon souffle.Il le sent. Bien sûr qu’il le sent.— Tu trembles.— D’impatience.Un sourire. Féroce. Cruel.— Menteuse.Et puis, il recule.Aussi v
EdenSon défi me glace autant qu’il m’enflamme.J’ai cru le surprendre. J’ai pensé, l’espace d’un instant, que je pouvais inverser les rôles.Que je pouvais lui faire perdre pied.Erreur fatale.Parce qu’au moment où il me plaque contre le mur, où son souffle caresse ma peau brûlante, je réalise une chose essentielle :Aleksandr ne perd jamais.Ses mains encadrent mon visage, m’emprisonnent sans violence, mais avec une autorité qui ne laisse aucune place au doute.— Tu veux le contrôle ?Sa voix est basse, dangereusement douce.Je veux répondre. Lui prouver que je n’ai pas peur.Mais il ne m’en laisse pas le temps.Il s’empare de ma bouche, me coupe le souffle, m’arrache tout ce qu’il me reste d’oxygène.Ses lèvres sont exigeantes, brûlantes, et pourtant, je m’accroche à lui, comme si je pouvais le consumer autant qu’il me consume.Je sens son sourire contre ma peau.Il sait.Il sait que je me perds dans cette guerre.Et le pire…C’est que je m’y abandonne.Ma main glisse contre sa nu
EdenSon rire résonne contre mes lèvres.Je le sens vibrer contre moi, grave, profond, dangereux.Il pense avoir gagné.Il a tort.J’en profite.Avec toute la force que je peux rassembler, je lève mon genou et frappe.Son rire s’étrangle dans sa gorge.Un souffle coupé. Une seconde d’hésitation.C’est suffisant.Je me libère de son emprise et je cours à nouveau.Cette fois, je ne me jette pas sur la porte.Je fonce droit sur la table basse et je saisis un couteau.Ma poitrine se soulève violemment sous l’effort.Je tourne lentement sur moi-même, le couteau levé.Aleksandr est toujours debout.Il s’est plié en deux une fraction de seconde, mais il se redresse déjà.Je vois la douleur briller une seconde dans ses yeux.Puis elle disparaît.Son sourire revient.Putain.— J’aurais dû m’en douter.Il roule les épaules et avance vers moi, lentement.Trop lentement.Il veut me faire comprendre.Rien de ce que je ferai ne l’arrêtera.— Je ne vais pas me laisser faire, Aleksandr.— Je compte b
EdenSon regard est braqué sur moi, brûlant, insondable. Mais il ne bouge pas.Aleksandr me laisse faire.Je sens la tension dans ses muscles, pourtant il ne me repousse pas. Il se contente de me fixer, de me laisser croire que je le tiens.C’est grisant.C’est dangereux.Et je ne suis pas assez naïve pour penser que j’ai réellement gagné.— Tu es bien silencieux, Aleksandr, je murmure, mes doigts effleurant sa mâchoire avec une lenteur calculée. Ce n’est pas ton genre.Son sourire est imperceptible.— Continue, Eden. Sa voix est grave, presque un murmure. Fais-moi croire que tu contrôles la situation.Son ton en dit long.Il attend.Il attend que je me piège moi-même.Un frisson parcourt ma peau, mais je ne recule pas. Je glisse mes lèvres près de son oreille, juste pour le provoquer davantage.— Et si c’était toi qui avais déjà perdu ?Sa main bouge.Tellement rapide que je n’ai pas le temps de réagir.Ses doigts glissent le long de ma colonne vertébrale. Une caresse presque tendre…
EdenL’air est chargé d’électricité.Je suis allongée sous lui, mes poignets piégés dans son emprise, mon souffle court.Aleksandr me fixe, son regard sombre brûlant d’une intensité qui me fait perdre pied.— Tu crois que je vais me soumettre ? je murmure, un défi au bord des lèvres.Son sourire est lent, cruel.— Je crois que tu es déjà en train de céder, Eden.Je serre les dents.— Jamais.Je me débats, tirant sur mes poignets. Il resserre sa prise, me maintenant fermement contre le matelas.— Continue, souffle-t-il contre ma joue. J’aime quand tu résistes.Un frisson me parcourt.Il le sent.Il sait exactement ce qu’il me fait.Son poids contre moi est une cage, une prison à laquelle je devrais vouloir échapper.Mais au lieu de ça…Je lève le menton, provocante.— Si tu penses pouvoir me briser, Aleksandr, tu te trompes.Sa main libre effleure ma joue, lentement, avant de descendre le long de mon cou.— Briser, non. Ses doigts effleurent mon clavicule. T’ouvrir. Te révéler. T’oblig
EdenJe sens encore la brûlure de ses doigts sur ma peau.Ses mots résonnent dans ma tête."Tu es déjà à moi."Les battements de mon cœur sont encore chaotiques. Je devrais partir, m’éloigner avant que ce jeu ne me consume.Mais je n’en ai pas envie.Je veux voir jusqu’où il ira.Jusqu’où nous irons.Aleksandr me regarde toujours, son verre de whisky posé sur la table basse, son regard sombre accroché au mien.Le silence est une tempête prête à éclater.— Tu fuis ? demande-t-il, sa voix un murmure venimeux.Je croise les bras, feignant une assurance que je ne ressens pas tout à fait.— Fuir ? Pourquoi je fuirais ?Son sourire lent me met en garde.— Pourquoi, en effet ?Et en un instant, il se lève.Il ne me touche pas.Mais il est trop près.Je recule d’un pas, mon dos rencontrant la table. Il suit. Un prédateur. Son ombre m’engloutit.— Tu joues avec moi, Eden.— Et si c’était toi qui jouais avec moi ? je réplique, le souffle court.Un rictus effleure ses lèvres.— Oh non, princesse
EdenIl me laisse là.Brûlante. Tremblante. Consumée.L’air est encore saturé de lui, de son parfum, de la fièvre de ce baiser qui m’a laissée au bord du précipice. Mes lèvres picotent sous le souvenir de son contact. Mon corps entier est un champ de bataille, tiraillé entre colère et désir, fureur et manque.Je serre les poings.Respire.Ravale ce cri de frustration qui menace d’éclater dans l’air.Il croit qu’il peut jouer avec moi, me pousser au bord puis me laisser retomber seule ?Il croit qu’il peut imposer ses règles, dicter le tempo, contrôler ce qui se passe entre nous ?Non.Je refuse d’être une marionnette entre ses mains.Je veux inverser le jeu.Je veux le faire plier.Aleksandr pense avoir le contrôle. Il va comprendre qu’il se trompe.---AleksandrLa porte claque derrière moi, et je m’appuie contre le mur, inspirant profondément.Merde.Je passe une main sur mon visage, tentant d’éteindre l’incendie qu’elle a déclenché en moi.Eden…Ce n’était pas censé être ainsi.J’a