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MA VIRGINITÉ CONTRE MILLES EURO
MA VIRGINITÉ CONTRE MILLES EURO
Auteur: LA PLUME D'ESPOIR

Chapitre 1

last update Dernière mise à jour: 2025-02-18 22:54:17

CHAPITRE 1:L'annonce du Web site 

Alyssa Moreau fixait le vieux propriétaire de son appartement, un homme au visage renfrogné et aux yeux plissés de mépris. Ses mains tremblaient alors qu'elle tendait une enveloppe vide, espérant qu'il accepterait un délai supplémentaire.  

— Je vous ai donné assez de temps, mademoiselle Moreau, grogna-t-il en croisant les bras. Ça fait trois mois que vous promettez de payer. Je ne suis pas une œuvre de charité.  

Le ton sec et tranchant de ses paroles la frappa comme un coup de poing. Elle sentit ses joues rougir de honte et de colère mêlées.  

— Je… Je vais trouver l’argent, monsieur Gauthier, supplia-t-elle, la voix tremblante. Donnez-moi encore une semaine, je vous en prie.  

Il éclata d’un rire sarcastique.  

— Une semaine ? Non, jeune fille. Vous sortez maintenant. Je garde vos affaires jusqu’à ce que vous payiez ce que vous me devez.  

Avant qu’elle ne puisse protester, il claqua la porte de l’appartement, la laissant debout dans le couloir froid avec seulement un sac à main contenant ses papiers et quelques billets froissés. Les larmes roulèrent sur ses joues, mais elle se força à ne pas éclater en sanglots. Elle savait que ça ne servirait à rien.  

Dans la rue, Alyssa se mit à marcher sans but précis. Ses chaussures usées frottaient le pavé tandis qu’elle avançait, le regard fixé sur le sol. Elle pensait à sa mère, partie depuis des années, et à son père, qu’elle n’avait jamais connu. Personne ne viendrait à son secours, elle le savait bien. Elle était seule.  

Son ventre gargouilla, mais elle l’ignora. La faim n’était qu’une des nombreuses douleurs qui pesaient sur elle.  

— Allez, Alyssa, murmura-t-elle pour se motiver. Tu vas trouver un travail. Tu n’as pas le choix.  

Elle fouilla nerveusement dans son sac à main pour sortir son téléphone. Les petites annonces pourraient peut-être lui offrir une solution rapide. Ouvrant un site d’offres d’emploi, elle parcourut des listes interminables de postes : serveuse, femme de ménage, caissière… Mais aucun ne promettait un salaire suffisant pour payer ses dettes.  

Elle soupira, prête à abandonner pour la journée, quand une annonce attira son attention.  

"Nous recherchons des jeunes filles capables de se faire lécher. Travail bien rémunéré : 1000 euros l'heure. Pas de pénétration requise."  

Alyssa écarquilla les yeux.  

— Sérieusement ? marmonna-t-elle, à la fois choquée et intriguée.  

Elle relut l’annonce plusieurs fois, cherchant à comprendre. Ce n’était pas exactement de la prostitution, se dit-elle. Après tout, ils avaient bien précisé "pas de pénétration". Juste… se faire lécher.  

Son cœur battait plus vite alors qu’elle envisageait sérieusement l’idée.  

— Mille euros de l’heure, murmura-t-elle. C’est beaucoup…  

Elle pensa à son propriétaire et à ses affaires enfermées dans l’appartement. À la faim qui la rongeait et à la fatigue constante de lutter seule.  

— Ce n’est qu’une heure, tenta-t-elle de se rassurer. Une heure, et je pourrais payer une partie de mon loyer, peut-être même m’offrir une nuit à l’hôtel…  

Elle se mordit la lèvre inférieure, hésitante, mais le désespoir l’emportait sur sa fierté. Elle cliqua sur le lien de l’annonce et commença à lire les instructions pour postuler.  

Chaque mot renforçait son malaise, mais elle ne voyait pas d’autre issue. Elle soupira profondément, envoya sa candidature avec une photo d’elle, et attendit nerveusement une réponse.  

Dans les rues animées de la ville, Alyssa, 18 ans, faisait un choix qu’elle n’aurait jamais imaginé quelques mois auparavant.    

Le message de confirmation était arrivé à peine une heure après qu’Alyssa eut postulé. L’expéditeur, anonyme, lui donnait un rendez-vous à 22 h dans une cave abandonnée, située dans un quartier qu’elle connaissait vaguement pour ses activités douteuses.  

Lorsqu’elle arriva, la nuit avait déjà enveloppé la ville, et l’air glacial s’infiltrait à travers sa tenue. Elle portait encore le même jean délavé et le pull troué avec lesquels son propriétaire l’avait mise à la porte. Ses baskets, vieilles et éraflées, lui semblaient encore plus usées face à la situation.  

La cave se trouvait au bout d’une ruelle sombre, mal éclairée par un réverbère vacillant. Deux hommes se tenaient devant l’entrée : imposants, taillés comme des armoires, avec des vêtements noirs ajustés qui laissaient deviner des muscles saillants. L’un portait une barbe dense et bien taillée, l’autre était rasé de près mais arborait une cicatrice fine qui lui traversait la joue gauche. Leurs regards froids scrutaient Alyssa dès qu’elle approcha.  

Elle hésita un instant, son cœur battant à tout rompre. L’atmosphère était lourde, presque oppressante, et la lumière tremblante du réverbère accentuait l’impression qu’elle était épiée.  

— C’est toi, Alyssa Moreau ? demanda le barbu d’une voix grave, presque un grondement.  

Elle hocha la tête, sa gorge trop sèche pour répondre immédiatement.  

— On t’attendait. Entre, lança l’homme à la cicatrice en désignant l’escalier de la cave d’un geste du menton.  

Elle s’avança timidement, les mains serrées sur les bretelles de son sac. Mais avant qu’elle ne puisse descendre, l’un des hommes siffla doucement, comme s’il venait de remarquer quelque chose d’inhabituel.  

— Tu as vu ça, Marc ? murmura celui avec la cicatrice.  

— Ouais, répondit le barbu, un sourire en coin.  

Leurs regards pesants la balayèrent de haut en bas, s’attardant sur ses courbes juvéniles, son visage délicat malgré l’air fatigué, et ses grands yeux brillants qui trahissaient une certaine innocence mêlée de peur.  

— Elle est plus que ce que j’imaginais, murmura Marc.  

Alyssa sentit son visage chauffer sous leurs regards insistants. Elle resserra les pans de son pull troué autour d’elle, mal à l’aise.  

— Pas mal pour une gamine qui n’a même pas les moyens de payer son loyer, ajouta l’autre avec un ricanement.  

— C’est bon ! la coupa Alyssa, sa voix tremblante mais ferme. Vous m’avez appelée, non ? Alors, où dois-je aller ?  

Le barbu croisa les bras, son sourire moqueur ne quittant pas son visage.  

— Elle a du caractère, j’aime ça. Bon, c’est par là.  

Il ouvrit une lourde porte en métal qui grinça sur ses gonds, révélant l’intérieur de la cave. Les murs étaient bruts, recouverts de graffitis et tachés d’humidité. Une faible lumière rouge baignait la pièce, donnant à l’endroit une ambiance presque infernale.  

— Assieds-toi là, dit Marc en désignant un fauteuil en cuir noir placé au centre de la pièce.  

Alyssa avança lentement, ses pas résonnant sur le sol de béton. Derrière elle, les deux hommes refermèrent la porte, plongeant la pièce dans un silence inquiétant.  

Elle s’installa sur le fauteuil, les mains tremblantes posées sur ses genoux. Les hommes la fixaient toujours, comme s’ils jaugeaient chaque détail d’elle.  

— Alors, c’est elle qu’on nous envoie ? demanda une voix venue d’un coin sombre de la pièce.  

Alyssa sursauta légèrement en découvrant un troisième homme, plus âgé, qui émergeait des ombres. Élégamment vêtu d’un costume noir, il avait un visage sévère mais raffiné, avec des yeux perçants qui semblaient lire en elle.  

— Oui, répondit Marc avec un sourire. Regardez-la, patron. Elle vaut chaque centime.  

Le "patron" s’avança, ses chaussures vernies claquant légèrement sur le sol. Il observa Alyssa avec attention, un sourcil levé.  

— Intéressant, murmura-t-il en penchant la tête. Bienvenue, mademoiselle Moreau. Vous avez l’air nerveuse, mais je vous assure que tout se passera bien… si vous coopérez.  

Alyssa sentit une sueur froide glisser le long de sa nuque, mais elle hocha doucement la tête, tentant de masquer sa peur.  

— Très bien, continua l’homme. Je vais vous expliquer comment les choses vont se passer.  

La soirée venait à peine de commencer, et Alyssa réalisait à quel point elle s’était embarquée dans quelque chose qui dépassait ses attentes.  

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