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Chapitre 2

Author: Chariot fou
last update Last Updated: 2024-10-29 19:42:56
La Résidence Impériale.

Il s'agissait de la villa la plus luxueuse de Centre-Fleuve, qui s'étendait sur 20 000 mètres carrés.

Jardin, piscine, terrain de golf, tous étaient équipés.

Le hall de la villa.

Christine s'est assise sur le sofa moelleux, elle était un peu confuse en regardant la villa ressemblant à un palais.

Son grand-père lui cherchait un mari, et elle savait que tout homme d’intégrité n’accepterait pas cette identité matrilocale et ne rejoindrait pas la famille Cyr.

Elle ne connaissait pas l'identité de son mari.

Mais elle pouvait deviner grosso modo qu'il s'agissait d'une personne avide de vanité, non progressiste, qui voulait se procurer de l'argent en rejoignant la famille Cyr.

Elle ne s'attendait pas à ce que ce mari l’ait amenée dans un endroit fantastique.

Charles s'est accroupi et a retiré le voile du visage de Christine.

« Non… »

Christine a paniqué et s’est rapidement esquivée. Son apparence était trop effrayante, et son corps était couvert de plein de cicatrices. Elle avait peur que son mari, l’homme qu'elle n'avait jamais rencontré auparavant, soit choqué en voyant son apparence.

Mais, Charles a quand même retiré le voile de son visage.

Christine était très nerveuse, son petit cœur battait la chamade, elle se sentait tellement honteuse qu'elle voulait chercher une fissure et pénétrer dans le sol.

Charles a doucement soulevé son visage.

Ce visage était couvert de cicatrices impressionnantes.

Charles touchait ces cicatrices et caressait ces marques de blessures.

Il se sentait le cœur brisé, des vagues de douleurs se succédaient. Tout cela était à cause de lui, si Christine ne l'avait pas sauvé, elle ne serait pas devenue comme cela.

Sur son visage rigide, émergeait une touche de désolation, et il a presque pleuré : « Christine, tu as souffert. »

Christine n’osait pas regarder Charles dans les yeux, ses mains frottaient ses vêtements d'avant en arrière.

Charles a parlé tendrement, « Fais-moi confiance, je vais te guérir. »

Christine a perdu la contenance et n’avait toujours pas le courage de regarder Charles.

« Donnez-moi les médicaments. »

Charles s'est levé et a poussé un grand cri.

Immédiatement, la porte de la villa s'est ouverte et des hommes en costume noir sont entrés en portant des boîtes.

Ils ont ouvert les boîtes, qui étaient pleines d'herbes coûteuses, chacune valant une fortune.

Charles a commencé à composer le remède.

Après avoir préparé le médicament, il s'est approché de Christine et s'est accroupi. Il regardait Christine qui frottait les coins de ses vêtements en tenant la tête en bas, et il a pris sa main cicatrisée. Le corps de Christine a tremblé, elle n'a pas pu s'empêcher de retirer sa main, l'a cachée derrière son dos. Elle a baissé la tête et a murmuré, « Toi, qu'est-ce que tu fais ? »

« Christine, n'aie pas peur, enlève tes vêtements. »

Christine a éclaté en sanglots et s'est rapidement déshabillée, en regardant Charles avec les larmes aux yeux, elle pleurait, « Oui, je suis laide, mon corps entier est défiguré, tu es satisfaite maintenant ? »

Aux yeux de Christine, le mari que son grand-père avait trouvé pour elle était juste pour se moquer d’elle et l'humilier.

À travers de ces années, elle s'y était habituée.

Depuis l'accident, elle se lavait le visage avec ses larmes jours et nuits, et se réveillait en cauchemar tous les jours.

Elle regardait Charles en se mordant les lèvres et en sanglotant continuellement, des gouttes de larmes de taille de haricot coulaient du coin de ses yeux.

Cet aspect a fait mal au cœur de Charles qui la regardait.

Son cœur impitoyable a été ébranlé.

Il a pris Christine défigurée dans ses bras, et lui a promis solennellement, « Je ne te mépriserai jamais. Peu importe ton apparence, tu es mon épouse, maintenant et pour toujours. »

Christine était un peu confuse.

Cet homme n'essayait-il pas de se moquer d'elle ?

Son cerveau était trop étourdi pour réagir.

Et Charles, quant à lui, l'a lâchée, puis a soigneusement appliqué le remède qu'il avait préparé sur tout son corps.

Ensuite, il est allé chercher de la gaze et l'a attachée autour d'elle. Bientôt, Christine était enveloppée de gaze, ressemblant à une momie.

Charles a aidé Christine à s'asseoir.

« Christine, je ne te mens pas. Juste dix jours, après dix jours, je te garantis que tu vas changer radicalement. »

« C’est…c’est vrai ? » Christine était un peu incrédule.

« Bien sûr, je ne vais jamais te mentir. »

Bien qu'elle n’arrivait pas à voir le visage de Charles pour le moment, elle pouvait entendre sa voix magnétique et teintée de tendresse, qui lui réchauffait le cœur.

En un clin d'œil, dix jours se sont écoulés.

Ces dix jours ont été les jours les plus joyeux que Christine ait jamais passés au cours de ces dix années.

Elle ne connaissait pas l'identité de ce mari, mais celui-ci, qui avait rejoint la famille Cyr, prenait soin d'elle de toutes les manières et veillait sur elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Chaque soir, il lui racontait des histoires et des blagues pour l'endormir.

Dès qu'elle se réveillait, une paire de mains grandes et fortes étaient sûrement là pour la retenir.

Pendant les dix ans, elle ne connaissait pas la signification de sollicitude, et encore moins celle de liaison amoureuse.

Maintenant, elle a l'impression d'être amoureuse.

À la Villa, devant le miroir.

Christine était couverte de gaze blanche, même sur son visage.

À ce moment-là, elle ne pouvait s'empêcher d'être nerveuse.

Au cours des dix derniers jours, elle a appliqué le médicament tous les jours, et elle sentait de la brûlure sur sa peau.

Et Charles lui a dit que si elle continuait à prendre le médicament, elle serait capable de retrouver sa beauté en quelques jours.

« Vraiment…c’est possible ? » Elle a serré fermement les mains larges et fortes de Charles.

« Oui. » Charles a retiré lentement la gaze de son visage et de son corps.

Christine a senti la lumière, mais elle n'avait pas le courage d’ouvrir les yeux.

« Ouvre les yeux. »

Christine a ouvert les yeux, et elle se tenait nue devant le miroir.

Dans le miroir, il y avait une femme qui était encore couverte de poudre médicinale, et malgré la présence de la poudre, elle pouvait apercevoir la peau blanche et lisse.

En voyant un visage presque sans défaut dans le miroir, Christine était choquée et elle avait une bouche en passe-boule.

Ayant été abasourdie pendant quelques secondes, elle a rapidement essuyé la poudre médicinale sur son visage et s'est touchée le visage d'un air incrédule.

"Ce ......"

Elle était choquée, elle était abasourdie, elle ne pouvait pas croire que cette femme qui se tenait dans le miroir, avec sa peau blanche et lisse, c'était elle même.

Elle avait été brûlée et défigurée il y a dix ans.

Même avec la science médicale avancée de l'époque, il était impossible de s'en remettre.

Maintenant, elle s'est rétablie.

Pendant les dix ans, elle n’osait pas se regarder dans le miroir, chaque nuit elle se réveillait en plein cauchemar.

En regardant son visage impeccable dans le miroir, elle a pleuré de joie et des larmes de taille d'un haricot ont coulé des coins de ses yeux.

Elle est tombée dans les bras de Charles et a pleuré à haute voix.

Les griefs de dix ans se sont dissipés en cet instant.

Charles la tenait fermement enlacée et a promis solennellement, « A partir de maintenant, je te protégerai et je ne te laisserai plus être blessée de n’importe quelle façon ».

Quand Christine s’est calmée de son excitation et sa joie, elle s’est rendue compte qu'elle ne portait rien. Elle n’a pas pu s'empêcher de rougir d’humiliation.

Elle s'est détachée de l'étreinte de Charles. Elle baissait la tête avec un air décontenancé.

Charles a montré la salle de bain sur le côté et a dit, « L'eau tiède et les vêtements à changer sont prêts pour toi. Mais comme je ne connais pas la taille, j’en ai acheté quelques uns de différentes tailles. Tu portes donc celui qui te convient. »

Christine a couru timidement vers la salle de bain en tenant la tête en bas.

Puis Charles est allé dans le hall et s'est assis sur le canapé. Il a pris une cigarette sur la table et l’a allumé.

« Maréchal Dragon. »

Un homme à l’âge d’environs quarante ans a franchi la porte, il portait un costume noir et tenait un épais document dans sa main. Il le lui a remis en inclinant la tête, « Les archives sur les quatre grandes familles sont toutes ici, y compris le détail de l’extermination de la famille Ducasse de dix ans avant. Je vous prie de les lire. »

Charles a indiqué la table, « Mets-les ici. »

« Maréchal Dragon, juste quelques familles indignes, il vous suffit de donner un simple ordre, on va les anéantir dans quelques minutes … »

Charles a légèrement fait un geste de la main.

L'homme a cessé de parler immédiatement.

Charles a levé les yeux vers l'homme devant lui qui tenait la tête inclinée. « Je ne suis plus le Maréchal Dragon. Dorénavant, il n’y a plus de Maréchal Dragon dans ce monde. Enquêter sur les quatre grandes familles de Centre-Fleuve est la dernière fois que j'utiliserai mon privilège. Il ne faut plus me suivre, rentre avec nos frères. On a encore besoin de vous pour garder la frontière. »

L'homme s’est agenouillé instantanément sur le sol et a dit fermement, « Un jour vous êtes devenu notre maréchal, et vous le serez pour toute la vie. Actuellement, la frontière du Désert du Sud est solide, l'ennemi n'a pas l’audace de venir. Maréchal Dragon, ne nous écartez pas, laissez-nous rester et vous aider. »

Charles s'est levé, puis a relevé l'homme agenouillé sur le sol et a dit, « Pascal, c'est mon affaire personnelle, je vais m'en occuper moi-même. Après avoir réglé cette affaire, je veux vivre une vie calme et tranquille, sans épées ni sang, je veux protéger Christine et lui donner le meilleur amour du monde. »

« Maréchal Dragon… »

« Retire-toi, ramenez les frères et retournez dans le Désert du Sud. » Charles a rugi.

Pascal s’est agenouillé à nouveau sur le sol et a également crié, « Prenez soin de vous, Maréchal Dragon, un millions de soldats de l'armée du Dragon Noir attendent votre retour. »

« Vas-y. » Charles s'est assis à nouveau et a agité légèrement sa main.

Ce n'est qu'alors que Pascal s'est retourné et est parti.

Peu après, Christine est sortie après la douche.

Elle portait une robe blanche à bretelles, montrant son cou et ses bras blancs.

Elle n'avait pas le courage de porter ce genre de robe auparavant.

Elle était de bonne humeur, fredonnait un petit air en touchant sa peau lisse, ses lèvres se retroussaient.

Quand elle a trouvé Charles assis sur le canapé, fumant une cigarette dans une ambiance étouffante, elle a arrêté de fredonner tout de suite.

Elle s’est approché et s’est assise à son côté. Son visage était tout rouge, on ne savait pas si c'est parce qu'elle venait de prendre la douche ou qu'elle était timide.

« Umm  » Elle a ouvert la bouche, mais ne savait pas quoi dire.

Bien qu'elle ait passé dix jours avec Charles, elle était sous un bandeau. Maintenant elle était en tête à tête avec lui, elle était un peu timide et son visage était rouge. Elle n’arrivait pas à trouver les mots à prononcer.

Charles, qui était prolongé dans les réflexions, a repris ses esprits et a vu Christine guérie. Ses yeux se sont illuminés, « Mon Épouse, quand est-ce qu’on dépose nos dossiers pour prendre le livret de famille ? »

« Huh ? »

Christine était stupéfaite, sa petite bouche légèrement ouverte, son visage déconcerté, elle était très mignonne.

Charles riait, « Je suis déjà le gendre matrilocal de la famille Cyr, je suis ton mari, c'est un ordre de ton grand-père. Est-ce que tu te repentis et ne veux pas m'épouser ? »

« Je t’épouserai. »

Suite à la réflexion de Christine, elle n’avait que trois mots à prononcer.

Au cours de ces dix jours, Charles l’entourait de soins des plus attentifs et lui a montré ce que signifie la chaleur.

Comment ne pas épouser un tel homme.

Elle a jeté un coup d’oeil furtif à Charles.

Il était grand et robuste, avec de la rigidité dans ses traits. En un coup d'œil, les joues de Christine ont rougi et les battements de son cœur ont accéléré.

Un mois plus tard.

Un homme et une femme sont sortis de la mairie de Centre-Fleuve en se tenant les mains.

Christine regardait le livret bleu dans sa main, elle était dans une transe.

Juste, juste comme ça, elle a obtenu le livret de famille ?

Elle avait fantasmé sur son avenir, elle avait imaginé qu'elle aurait un grand amour dans le futur.

Cependant, tout était différent de ce qu'elle avait imaginé. Son grand-père avait arrangé son destin pour le reste de sa vie, et elle était emmenée par Charles, le gendre matrilocal de la famille Cyr, dans un endroit ressemblant à un palais.

Pendant dix jours, elle s'est remise de ses blessures, a restauré son apparence et s'est transformée en une beauté éblouissante.

Bien qu'elle ne connaissait pas l'identité de son mari, son cœur était plein de joie. Elle ne pouvait s'empêcher de serrer la main de Charles.

Comments (1)
goodnovel comment avatar
Hocine Djiouet
Très belle histoire
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    Adèle tenait le bras de Charles, comme s’ils étaient très proches. Au fond du cœur, Charles voulait la refuser, mais en pensant que Tristan lui avait fait un si gros cadeau et avait également amené tous les gros bonnets qui avaient assisté à la fête d’anniversaire pour déjeuner dans ce petit restaurant de fondue, cela pourrait aider la fondue de Lopez à acquérir une réputation. D’ailleurs, le restaurant de Benoît aurait désormais beaucoup plus de clients. Il a donc permis à Adèle de lui tenir le bras.En regardant Charles et Adèle entrer dans le restaurant de fondue, Christine n’avait pas de courage d’y aller. Elle se tenait au loin. Après avoir hésité un instant, elle s’est retournée et voulait partir.« Christine, qu’est-ce que tu fais ? » Hélène l’a attrapée.Christine a dit avec impuissance : « Pourquoi est-ce que je devrais y aller ? Pour me faire mépriser et ridiculiser par lui ? »« Gamine, comment je t’ai appris avant ? Tu es sa femme, Mais tu t’es fait voler ton mari, tu es u

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    En voyant cette scène, Lila était complètement perplexe à la porte. N’était-il pas le monsieur qui avait donné les cadeaux ? Pourquoi avait-il dit bonjour à Charles ? À ce moment-là, son esprit était vide et elle était dans un état de confusion. Tristan a dit à César : « Tu n’as pas précisé quand tu as livré ces cadeaux, dis-lui que c’était Monsieur Ducasse qui les a donnés à Monsieur Lopez. »« Oui. »César s’est dirigé vers Lila.Lila a repris ses esprits et a salué à la hâte : « Monsieur, entrez, s’il vous plaît. »César a agité légèrement la main et a dit : « Ne vous ai-je pas livré un cadeau auparavant ? Ce cadeau a été offert par Monsieur Ducasse à Monsieur Lopez. »« Ah ? » Lila a ouvert grand la bouche. Après avoir été étourdie pendant quelques secondes, elle s’est retournée et a regardé Léonard derrière elle, parce que Léonard avait dit qu’il les lui avait donnés, alors elle l’avait emmené dans une salle privée au deuxième étage et lui avait fait plaisir.En voyant ce spectac

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