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Le temps passe, fleurda ne sait toujours pas l'auteur de la grossesse qui évolue en elle depuis des jours. Toute confuse, elle se met à appeler chacun de ses partenaires, puisqu'elle a couché avec certains, peu de temps après la condamnation de son copain Benjamin.

Elle lance l'appel, et son interlocuteur décroche. Elle tremble sans avoir quoi dire

– Euh... Je suis enceinte... Je suis enceinte... Begaye t-elle.

L'homme au téléphone reste silencieux un moment, avant d'ouvrir sa bouche

– Je ne pense pas que c'est moi l'auteur de ta grossesse. Depuis un mois, nous n'avions pas couchés ensemble. Alors?

Elle se tait.

Si la honte peut tuer, elle aurait déjà mit fin à la petite vie de la jeune femme fleurda.

*

**

Un quart d'heure plus tard, elle relance l'appel, toujours dans son état 

– Chéri je suis enceinte, et j'ai peur de la réaction de mes parents. L'informe t-elle toute peureuse

– Enceinte ? De qui?

Un silence se fait...

Les bruits de mouches percent ses oreilles pendant ce temps. Elle ne sait quoi dire, ell est confuse. Le comble est qu'elle ne se souvient même pas de l'auteur de cette fameuse grossesse.

– Fleurda? C'est quand la dernière fois que nous avions couchés ensemble ?

– Je ne me souviens plus... Répond elle au bout des larmes

– Alors ce n'est pas moi l'auteur de ta grossesse. Ne cherche pas à me coller ta grossesse. Je ne suis pas prêt à assumer la charge de quelqu'un d'autre !

– S'il te plaît... Lui supplie t-il

Ce dernier lui raccroche au nez.

Elle regarde le téléphone, prise de panique.

Quelques heures plus tard, elle prend son téléphone et lance l'appel. Cette fois-ci elle appelle Rachid, le meilleur ami de Benjamin. Celui-ci a couché avec elle en cachette, depuis trois semaines, pourvu que son ami ne l'apprenne. Leur infidélité les a poussé à dépasser les bornes.

Rachid prend un moment, avant de décrocher. Il est tout de même surpris de voir la façon avec la quelle cette dernière appelle, vu que ce n'est pas de ses habitudes. Il finit par dire mot

– Fleurda, j'espère que tout vas bien...

– Non Rachid. En fait, je suis enceinte de toi. Nous avons couché il y a trois semaines et je suis enceinte en ce moment

Rachid prend le temps d'avaler de la salive. Il se demande si c'est vraiment lui l'auteur de la dite grossesse.

Pour dire vrai, lorsque la jeune femme a consasté qu'elle est enceinte, elle s'est ensuite rendue chez Rachid, étant donné qu'il l'harcèlait depuis que son ami est allé en prison. Une fois dans la chambre de ce dernier, fleurda s'est déshabillée sans dire mot. Rachid, étant bien impatient de ce moment depuis peu, n'a pas pû hésité à faire de même. Il l'a ensuite couché sur son lit, et le souci de fleurda a été réglé. Depuis ce jour, elle a gardé dans sa tête que si elle ne se souvient pas de l'auteur de sa grossesse, alors, c'est Rachid qui prendra la responsabilité.

– Carla, tu veux dire que tu es enceinte ? Demande t-il d'un ton mouillé des surprises

– Oui. Répond cette dernière

– Eh! Crie t-il, tout désespéré

Il finit par raccrocher, sans rien dire.

Fleurda est à moitié soulagée, même si elle ne parvient pas à reconnaître l'auteur de la grossesse. Rachid de son côté est convaincu que c'est lui l'auteur de la dite grossesse. Il ne sait plus quoi penser, étant donné qu'il compte son troisième mois de travail impayé.

Fleurda finit de prendre sa douche. Elle se parfume délicatement. Ensuite, sa petite radio lui sert au rappel de ce temps où elle dansait excitement dans les boîtes de nuit. Elle se met donc à danser, en célébrant indirectement sa victoire.

Pendant ce temps, Rachid a les nerfs cassés. Il ne sait plus où poser sa tête.

***RACHID MANDA

Que vais-je faire maintenant ? Je me demande pourquoi je ne cessais de harceler cette fille, alors qu'elle est la copine de Benjamin. Je ne sais pas ce qu'il pensera de moi, s'il ose apprendre qu'elle est enceinte de moi. Oh seigneur...! Je suis fini. Je suis fini. J'aurai pas dû coucher avec elle!

***

J'ouvre difficilement mes yeux avec les bruits constants de mon téléphone. C'est fleurda. Oh seigneur! Ses parents risquent de me faire arrêter pour ça.

– Salut chériiiii... Me salue t-elle tendrement

– Salut, ça va?

– Je suis bien portante. Ton bébé va également bien. Je veux que l'on aille à la plage. J'ai tellement envie de me détendre mon amour. Me dit-elle pendant qu'une boule se forme sur ma gorge.

Je me demande si elle pense que je l'aime. Qu'elle aille au diable !

– Fleurda écoute moi, je n'ai pas voulu de cette grossesse. C'est d'ailleurs toi qui m'a forcé à coucher avec toi. Je ne sais même pas si je pourrais prendre tout en charge. Je ne suis pas du tout heureux de ça

Elle se tait

– Désolé de t'avoir dit cela. C'est sous l'effet de la colère, tu sais... Dis-je en m'excusant

– Je te comprends. Mais sache que je tiens à toi et que je ferai de mon mieux pour que notre bébé naisse dans les bonnes conditions. D'après tout, il est notre enfant. C'est notre erreur et il ne doit pas en tirer des conséquences.

Ses mots m'arrachent le sourire. Je doutais beaucoup d'elle. Maintenant je sais qu'elle est une bonne femme. Je ferai de mon mieux pour que mon fils naisse dans les bonnes conditions. D'après tout, c'est mon premier enfant.

– Je suis si heureux de t'entendre parler de la sorte. J'avais un peu de doutes. Maintenant je suis convaincu que tu es une bonne femme. Je ferai de mon mieux pour que l'enfant naisse dans les bonnes conditions. Je t'aime, fleurda

– Moi aussi je t'aime beaucoup, Rachid. Tu es l'homme de ma vie. Et je ne peux pas vivre sans toi.

...

Ces mots amadouent Rachid. Il a l'impression d'être dans un rêve, mais c'est bel et bien la réalité. Ils se content des petites histoires, ils rigolent,... La bonne humeur prend place au sein de leur petite union.

*

**

De l'autre côté, Ally fait tout pour pouvoir rencontrer Carla. Depuis le jour qu'il l'a vu au tribunal, il ne cesse de penser à elle. Ses formes, sa beauté, son charme,... Sans oublier sa démarche qui la rend encore plus attrayante.

La belle Carla ne sait même pas combien d'hommes courent après elle. Entre Jérémie, Rick, Symphorien, et ses autres prétendants... Elle ne sait exactement à qui donner son petit cœur. Personne ne sait pourquoi elle se contente de se prostituer avec tant d'hommes à la fois.

Assise sur le canapé de sa chambre, elle entend quelqu'un toquer à sa porte. Carla se lève sans rien attendre. Elle ouvre la porte et tombe sur celui-là... Cet homme qu'elle avait rencontré il y a longtemps, dans le supermarché. Confuse et curieuse à la question de savoir celui qui l'a donné son adresse, elle referme sa porte. Ce dernier se met à la supplier de nouveau, mais elle semble être sourde.

***CARLA

– Que fais-tu chez moi? Je lui demande d'un ton sec. Je veux dire, qui t'a donné mon adresse? Et pourquoi tu es venus jusque devant ma chambre ?

Il ne dit rien et baisse sa tête.

– Carla, depuis la dernière fois que je t'ai vu, je ne cesse de penser à toi, malheureusement... Me dit-il d'un air déçu. Je pense que j'ai des sentiments pour toi

– QUOI? Crié-je

Il entre de force dans ma chambre, et se sert à boire.

– Tu as même l'audace de te servir à boire?

– Carla, s'il te plaît, calme toi. Tu m'as vraiment manqué. J'ai une grande envie de te serrer fort dans mes bras. Dit-il en s'approchant

– N'essaye même pas! Crié-je

– Et si je te donne ce billet et 100$? Vas-tu me faire un câlin?

J'avale de la salive

– Quoi? Mais tu te fous de moi?!

– Écoute Carla, j'ai l'argent. Je vais t'offrir tout ce que tu voudras. Tu prends 300$ et tu couches avec moi. L'argent cash!

Je me mets à réfléchir. Trois cent dollars ? Mais c'est beaucoup d'argent quand même. Je peux enfin acheter la perruque que j'ai vue la dernière fois, avec. Et acheter quelque chose pour mettre dans mon frigo et..

– Tu prends ou pas? Me demande t-il d'un ton sec. Bon, je m'en vais.

– Non attends, Symphorien Attends. Où est l'argent ?

Il me montre plusieurs billets de cent dollars. Mais il a l'argent hein

– Jure que tu vas me donner cet argent...

– Après l'acte, je te donne. Je vais même ajouter

Je me jette sur ses lèvres. Je les suce tendrement. Ma main droite touche son Dagobert qui durcit au bout de deux minutes. J'enlève sa chemise, ensuite son pantalon. Il se retrouve en culotte devant moi. Il passe sa main derrière moi et enlève mon soutien gorge. Il parcours mon corps entier de sa main droite. Mon entrejambe vibre.

Nous nous retrouvons tous en tenue d'Adam. Je prends son sexe dans la main droite. Je le serre fortement. Il devient de plus en plus dur. Je le mets dans ma bouche et commence à le sucer fougueusement. Il gémit. Je le fais des beaux yeux. Oh j'adore son sexe. Il est tout chaud dans ma bouche.

– Oh vas-y petite cochonne. Vas-y... Tu vas me tuer... osssh

– Laisse-moi faire...

Il finit par jouir dans ma bouche et sur mon visage, vingt minutes plus tard. Je mets ensuite à cheval. Il s'agenouille et me pénètre doucement que je gémit en même temps. Il fait des va et vient lentement. Ensuite il accélère. Sa bite toute chaude me donne envie de la remettre dans ma bouche. Oh le salaud! Il sait comment donner le plaisir sexuel à une femme.

Il se retire en moi, et me couche de dos. J'écarte mes jambes avec mes mains. Je les soulève un peu haut. Il vient me pénétrer avec douceur. Sa main gauche sur mes seins, et ses coups de reins sont doux et me fait croquer les lèvres.

Il change de position et place mes jambes autour de son cou. Il commence ses coups de reins, et je ne fais qu'aimer. Je ne savais pas que ses performances sexuelles étaient excellentes jusqu'à ce point. Oh seigneur, il va me tuer aujourd'hui.

Nous passons plus de trente minutes encore. Je finis par jouir. Il me sourit. Je suis toute essoufflée

– As-tu aimé ? Me demande t-il pendant que je cherche à récupérer mon souffle

– J'ai vraiment aimé. Le salaud! Je ne savais pas que tu étais un fort aux fesses. Ouh, je n'arrive même pas à marcher

Il se met à rire

– Eh, mon argent !

– Attends... Tu as été formidable. En plus d'être belle, tu es encore plus belle au lit. Tu as un corps magnifique

Je souris encore.

Il prend son pantalon et me donne quatre billets de cent dollars.

– Oh merci beaucoup Symphorien. Merci beaucoup. Tu es un homme gentil

– Tu le mérites. Tu as été vraiment bonne. Je voudrais te faire encore la même chose les prochaines fois

– Comme tu veux... Dis-je en souriant

***SYMPHORIEN MUAMBA

Je suis comblé. Je n'imaginais pas que cette fille allait me rendre si fou au lit. Elle est magnifique. Je ferai tout pour ne plus rater des moments des jambes en l'air avec elle. La sensation qu'elle m'apporte est tout simplement étrangère. Oh Carla!

*

**

Deux semaine viennent de s'écouler, l'harmonie règne entre Carla et son prétendant Symphorien. Personne ne sait de leur relation, même si Jérémie monte et descend du jour au jour, afin de rendre Carla heureuse. Celle-ci se contente donc de se laisser aller avec tout ce qui rend les poches de l'homme lourdes. Entre elle et le matérialisme, personne ne sait lorsque leur histoire d'amour a commencée. Les autres auraient cru que c'est une transmission héréditaire.

Aujourd'hui, Carla revient de son show. Elle n'est pas fatiguée, elle est excitée à l'idée de passer une partie de jambes en l'air avec son nouveau copain Symphorien. Et lorsqu'elle pense à ces billets de banque qui lui sont promis, elle est encore plus excitée. Son sourire le démontre.

Elle monte dans sa chambre, après avoir salué ses camarades. Une fois à l'intérieur, elle se met en une petite robe blanche et transparente, qui laisse voir ses parties du corps excitantes. Après avoir prit un bain, elle prend place sur son lit et passe un coup de fil à son prétendant qui lui promet d'être là dans peu de temps. Elle sourit en arrangeant encore sa robe. Celle-ci dépasse à peine ses fesses.

Symphorien fait son arrivée comme promis, tout transpiré. La première chose qu'il puisse faire est celle de poser ses yeux sur sa belle Carla. Automatiquement, il tombe sur l'irrésistible. Sa bouche fait un waouh plein d'excitations. Son troisième pied marque sa présence. Carla avance vers lui et lui fait un clin d'œil, avant de bien arranger ses seins et le lui exposer. Le meilleur ami de Symphorien, dans le sous-vêtement, commence à faire ses grimaces habituelles.

Symphorien, prit d'excitation, glisse sa main sous la robe de Carla, pour constater qu'elle est toute nue. Leurs bouches se croisent. L'échange de salive s'en suit. Chacun a ses mains derrière les fesses de l'autre. Carla gémit doucement et tendrement, pendant que celui qui se cache dans le pantalon de son amant durcit de plus en plus.

Ils se retrouvent en tenue d'Adam. Carla glisse sa main vers le bas et prend le pénis de son amant dans sa main. Elle grince ses lèvres si fort, avant de le mettre dans sa bouche. Celui-ci se met à gémir doucement. Carla fait fougueusement ses va et vient. Leur excitation est très grande. Personne ne sait se contrôler. Symphorien prend ensuite le contrôle, et couche Carla sur le lit. Il écarte bien ses jambes avant de la pénétrer avec virilité. Celle-ci pousse des cris en une langue que personne ne comprends. On dirait dit l'émotion, ou l'excitation. Les coups de reins de celui-ci sont si fort que les gémissements de Carla traversent l'autre pièce.

– Mais putain! Carla peux-tu baisser au moins ta voix?! Crie sa meilleure amie Estelle, depuis l'autre pièce.

Ils semblent sourds. Symphorien continue ses coups de reins jusqu'à une demi-heure. Ils sont tous essoufflés. Personne ne parle. Ils ne font que se sourire.

– J'ai été ? Lui demande Carla

– Superbe. Magnifique. Formidable plus que les autres fois. Lui répond celui-ci, tout excité de joie

– Tu es juste waouh au lit. Lui complimente t-elle

Ils se fixent amoureusement, avant d'éclater de rires.

Cette fois-ci, Carla a oublié de demander son argent. Elle lui prend par la main, pendant que l'autre passe sa main droite sur ses fesses et les maintien. Ils sortent de la chambre collé serrés. Carla lui conte des petites histoires et les fous rires ne cessent d'intervenir.

Jérémie qui quittait chez lui vers le domicile de sa copine. Il entre dans la maison et se dirige directement vers la chambre de celle-ci. D'un coup, ses yeux se posent sur eux... Celle-ci avec son amant entrain de rire. Il est totalement surpris et semble paniqué. Il ne dit mot. Pendant ce temps, Carla et son amant continuent leur jeu d'ambiance.

– Carla!!! Crie t-il au bord de la crise

Un silence se fait.

Personne ne parle. Pendant ce temps, Jérémie sort son pistolet et le charge. Carla court précipitamment et s'agenouille à ses pieds. Elle se met à le supplier de tous les mots

– S'il te plaît chéri, ne tire pas sur lui. Ne tire pas s'il te plaît...

Elle tremble. Ses larmes coulent en même temps. Elle ne sait exactement pas comment le calmer.

– Donc c'est toi qui couche avec ma meuf?

– Je suis désolé, je ne savais pas que...

– Tu la fermes! Crie Jérémie. Carla, tu es une sale prostituée. Après tout ce que j'ai fait pour toi, tu me remercies de la sorte ?

– Chéri je suis désolée...

Jérémie charge son pistolet et le pointe sur Symphorien. Pendant ce temps, la reine mère de Carla et ses amies, dame Olivia, les observe du haut de l'étage avec son pistolet bien chargé. Elle prend soin de toutes les filles, et ensuite, ses pourcentages restent connus lorsque l'une d'entre elle couche avec un homme.

Jérémie avance vers Symphorien qui fait quelques pas en arrière.

Il est sur le point de tirer sur lui lorsqu'il reçoit une balle dans le dos, presqu'au cœur, et s'écroule par terre.

Un silence de cimetière s'installe.