Je finis par le rejoindre toute contente.
Cette fois-ci, il prend la direction de l'hôtel. Il m'indique sans gêne. Je fais ce qu'il dit, pour ne pas paraître idiote.
Nous arrivons à l'hôtel en question.
Hum, il connaît vraiment les beaux endroits. Je descends, et il fait de même. Nous nous dirigeons vers la réception en silence. Je le vois échanger avec la dame de la table.
Je profite de ce temps pour manipuler mon téléphone et informer ma copine de ma situation. Elle arrivera dans exactement quinze minutes. Je sais bel et bien comment gagner ce match.
– Chérie, c'est fait. M'informe t-il. Suis-moi. Ajoute t-il.
Je le rejoins toujours en silence. Il s'arrête devant la chambre dix sept. Il entre et je fais de même.
Une fois à l'intérieur, il enlève ses souliers. Je dépose mon sac sur la table qui est tout prêt de sa petite tête.
– Je reviens. Je me rends dans la douche pour quelques minutes
– Je t'attends chérie. Répond t-il d'un ton poli
Je me retrouve dans la douche.
Je ne sais pas s'il y a des caméras de surveillance ici, mais je dois faire ce qui me passe à la tête.
Je prends le petit produit et le met partout sur mes seins. C'est du somnifère je crois. C'est fait. La souris sera attrapée aujourd'hui par le chat. Je n'imagine pas comment il se sentira.
– Je suis prête. Lui fais-je savoir.
Il se lève et me fait face.
J'aspire l'odeur de son parfum. Il sent bon. Très bon d'ailleurs.
Je comprends pourquoi mon intuition m'a dit tout à l'heure que la drague est son jeu favori
Je tourne mon regard pour sentir ses lèvres sur les miennes. Il le fait pour la première fois. Oh c'est trop frais.
Une deuxième. Cette fois-ci, il le fait avec toute la tendresse du monde.
Je laisse un doux gémissement.
Je prends sa tête et la dépose sur ma poitrine. Il ne le fait pas et me prend par la taille jusque sur le lit. J'avoue qu'il sait comment séduire une femme.
Il parcours tout mon corps avec sa langue. Je commence à m'exciter. Mais il attend quoi pour toucher mes seins? J'ai à faire!
Il prend le premier avec sa main gauche, pendant que la droite lui permet de bien sucer l'autre. Le con. Je vais bien l'avoir.
Il finit par s'endormir, quelques minutes plus tard. Je lui laisse une bise sur son engin qui est entrain de calmer petit à petit. Avec ses cuisses, j'imagine mon état s'il touche mon entrejambe.
Je me rhabille convenablement.
Je prends mon parfum et me parfume comme si de rien n'était.
Pendant ce temps, son téléphone sonne. C'est la photo d'une fille qui s'affiche. Je la connais très bien. Celle qui avait volé mon autre gars la soirée du weekend passé. Mais cet homme de Rick est intéressant...!
Je coupe l'appel et recopie le numéro de cette conasse. Elle me verra sur son chemin. Elle m'a volé un gars frais.
Il bouge ses jambes. Je sursaute avant de déposer son téléphone et sortir en courant. Je croise la réceptionniste. Je lui dépasse sans rien dire. Une fois à la porte de sortie, j'arrange ma petite jupe avant d'entrer dans ma voiture et démarrer.
*
**
Une autre voiture est derrière mois, apparemment. C'est un gars qui conduit. Il est mignon.
Je gare devant une petite boutique. A vrai dire, je n'ai rien à acheter, mais je le fais juste pour le permettre de me draguer. Le boutiquier me sert un bonbon. Je suis sur le point de rentrer dans la voiture lorsque celui-ci se pointe devant moi
Mon téléphone sonne en même temps. C'est ma copine. J'ai même oublié que je l'avais appelé pour me rejoindre ici.
– Merde, mais tu es où finalement? Crie t-elle
– Calme-toi copine. Mission réussie. Actuellement, y a un gars derrière moi. Je le gère et je te rappelle. Bisous!
Je raccroche.
Je rentre vers ma voiture lorsque celui-ci me rattrape
– Excusez, puis-je connaître votre prénom?
– Carla. Dis-je en m'arrêtant, les yeux rivés sur son corps
– Carla, répète t-il. Je peux avoir votre numéro de téléphone? J'en ai besoin, puisque vous me semblez vraiment intéressante. C'est un coup de foudre, je crois
Je l'écoute sans rien dire
– Hum, dis-je en me dirigeant vers ma voiture, pour bien le fixer
– Carla... Me rappelle t-il
– Tiens, c'est ma carte de visite. Appele-moi, je serai à l'écoute. Tu peux me tutoyer
– Merci Carla. Mais, où vas-tu ce soir ? Pouvons-nous prendre un pot ensemble?
Je laisse un sourire au coin des lèvres. Il veut aussi quoi au juste?
– Si tu le veux
– Bien-sûr que je le veux! Se réjouit-il
– Je suis derrière toi. Je lui dis
Il entre dans sa voiture et démarre. Je fais de même. Celui-ci semble être un vrai homme. J'ai oublié de lui demander son nom. Quelle erreur!
Un quart d'heure plus tard, il gare devant le même restaurant que Rick. Non mais, quel gâchis!
Il veut me faire avoir ou quoi ?
Je descends de ma voiture sans rien attendre
– Attends, je n'aime pas ce restaurant. Nous pouvons aller ailleurs.
– Pourquoi pas ici! C'est l'un des plus beaux restaurants de la ville!
– Oui mais, j'y étais n'y a pas longtemps. Donc,
– Oh. Me coupe t-il en retournant vers sa voiture
Il gare devant un autre restaurant plus chic encore. J'hésite avant de descendre. J'ai peur de rencontrer cet homme de Rick. Il risque de me faire du mal, s'il ose me voir avec un autre homme. Surtout que j'ai mis à l'eau toutes ses attentes.
Je pense encore à quoi faire à cette conasse de Julia qui m'avait volé mon ancien gars. Que faire d'elle? Que je prenne d'abord à boire, j'aurai la solution plus tard.
– C'est quoi ton prénom ? Me demande t-il de nouveau. Putain !
– Carla. Dis-je en le fixant droit dans les yeux
– Appele-moi Ajua Benjamin. Content de faire ta connaissance, Carla
– Le plaisir est le mien.
Un p'tit silence se fait, pendant qu'il se contente de sourire
– Alors, Carla, que prends-tu?
Il me demande.
Je fais mes beaux yeux, tout en étant souriante, en pensant à quoi prendre. Comme j'ai pris du whisky avec l'autre, le champagne me va
– Bon, je prends du champagne.
– Pas de soucis. Dès que le serveur arrive, commande tout ce que tu veux. Je paierai. M'ordonne t-il
– Merci beaucoup
Ce sourire reste longtemps sur mon visage. Il paraît riche en tous cas. C'est une bonne occasion pour moi de prendre tout ce que je veux.
– Le serveur est là. Me fait-il savoir
– Euh, amene-moi un champagne, deux poulets, un jus de fruits, et... C'est bon, ça d'abord
Je le vois tourner son regard.
N'est-ce pas lui qui m'a dit que je prenne tout ce que je veux?
– Dis-moi, es-tu en couple? Me demande t-il pendant que je cherche à ouvrir la bouteille du champagne
– Je suis célibataire sans enfant. J'ai eu mon baccalauréat il y a deux ans. Je travaille dans une institution de beauté.
– Moi je suis comptable dans l'une des entreprises de la ville. Je suis également célibataire sans enfants.
Je l'écoute sans rien dire à mon tour. Je suis pressée de finir ma commande et chercher comment me débarrasser de lui. Je connais les hommes. Il risque de me demander le sexe dès le premier jour.
– Ça fait combien ? Demande t-il au serveur.
Ce dernier lui dit la somme totale. Il ne semble pas surpris. Je me demande combien il gagne par mois.
– Carla, je reviens. Je vais aux toilettes. L'argent se trouve dans mon portefeuille, si jamais le serveur vient le réclamer avant mon retour...
– D'accord, pas de soucis.
Je souris avant de finir le dernier poulet. J'ai un ventre qui consomme beaucoup.
Je rends mes mains propres, afin de payer la facture. Son portefeuille est ici, et d'ailleurs, s'il y a beaucoup d'argent, je vais tout prendre et fuir. Cet idiot de serveur m'enerve! Il est arrêté à mes côtés, comme si je vais fuir.
(...)
Mais cet homme a trop trainé. C'est depuis qu'il est parti aux toilettes.
– Madame, payez la facture s'il vous plaît, j'ai d'autres choses à faire ici!
– Tais-toi! Pauvre homme. Les hommes comme toi ont des voitures et ils gagnent bien leurs vies. Toi à ton âge tu es encore dans un restaurant, et tu te permets de crier sur moi? Macaque !
– Madame, payez s'il vous plaît. C'est ma vie d'après tout. Qu'est-ce qui vous concerne? Tant que ça me permet de gagner dignement ma vie, n'y a pas de problème. Ça me va.
– Tu la fermes! Ne vois-tu pas ce portefeuille? Idiot. Je vais payer. Ça coûte d'ailleurs combien que je ne peux pas payer? M'as-tu bien regardé avant tout?
Il finit par se taire, prit de honte. C'est ça moi. Je ne permet jamais à quelqu'un de hausser la voix sur moi. Jamais. Un petit rien, je crie comme bon me semble.
J'ouvre le portefeuille en l'insultant encore plus. Je ne sais même pas pourquoi cet homme de Ajua n'est toujours pas revenu. C'est depuis qu'il est allé aux toilettes. Plus d'un quart d'heure déjà. En tous cas, qu'il ait rencontré un problème ou pas, je m'en fiche. Je vais prendre son portefeuille, payer la facture et m'en fuir avec le reste.
D'ailleurs, il faut que je le fasse vite. Il risque de revenir et me demander de l'accompagner chez lui.
J'ouvre le portefeuille, et je ne vois rien. Mon cœur bat d'un coup. Je jette un coup d'œil au serveur qui me fixe durement, demandant son argent.
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Je continue de fouiller avec assurance, mais il n'y a rien. Mes yeux commencent par rougir. Ce petit garçon risque de me manquer du respect. Je n'ai rien sur moi. Comment pourrais-je payer cette facture ?
Mes mains tombent sur un petit papier. Je l'ouvre en laissant un soupir. Il y est écrit quelque chose. Je me mets à lire. ‹‹Ça t'apprendra à commander le plat le plus cher lors d'un premier rendez-vous avec un homme. Regarde moi ta grosse tête on dirait le bras d'un chien. Tu auras chaud ce soir. Bête fille comme ça››.
Je lève ma tête pour croiser le serveur qui rigole. Je ne sais quoi faire. Comment vais-je régler ce problème ?
– Je suis désolée, mais...
– Mais quoi? Mais quoi? Tu m'as insulté tout à l'heure comme je suis idiot, et blabla. Alors que tu dépends des poches d'hommes. Ça t'apprendra à commander le plat le plus cher lors d'un premier rendez-vous. Regarde moi ta grosse tête on dirait le bras d'un chien. Eh Jésus Christ. C'est ça la vie des belles filles ?
Il se met à rire à gorge déployée
#
Je soupire doucement.
– Tu sais, dis-je en grattant ma tête. Nous pouvons toujours le régler à l'amiable. On peut, euh, on peut, hihihi, tu vois...
J'essaye de toucher sa chemise mais il me repousse.
– On peut faire l'amour, et tu vas régler la facture. Dis-je en le proposant
– Je ne suis pas bête madame. Payez-moi! COMMENT UN IDIOT PEUT FAIRE L'AMOUR À UNE AUTRE IDIOTE ?
– Tu m'insultes, c'est ça? C'est ça ?
– il faut te calmer et payer la facture. Arrête de me distraire.
– Ok. On fait l'amour et tu règles...
– Même si c'est cent coups avec toi, je ne le fais pas! Crie t-il
– Quoi? Cent coups? Tu veux me tuer? Idiot !
Je lui donne une grosse gifle.
Le temps que je recule, il me tient par la bras et me donne un coup de coude sur le dos.
– Eyiii... Je crie sur le point de pleurer. Ça fait mal.
Les gens nous regardent et je ne peux pas me bagarrer. Je n'ai rien sur moi. Oh seigneur. Dans quoi je me suis foutu? J'ai mal au dos en même temps, mais je fais semblant de pleurer.
Je passe mes mains sur le visage.
– Officiers, venez arrêter cette voleuse. Elle ne veut pas régler la facture. Ils ont pris deux champagnes et...
Avant qu'il ne finisse sa phrase, les policiers m'entourent. Je respire de colère. Comment cet homme a t-il pu me faire ça ?
Deux policiers s'approchent et me menottent. Oh mais, quelle honte! Ce putain d'ajua me le payera cher!
**Rick
20h...
J'ouvre mes yeux.
Elle n'est pas là. Oh putain! Qu'est-ce qui m'est arrivé? Je me lève directement du lit avant de chercher mon téléphone. Heureusement qu'il est là.
Je me mets à réfléchir sur ce qui m'est arrivé. Non mais, cette fille s'est joué de moi! Je ne l'ai pas fait l'amour. Elle m'a donné du somnifère. Oh je comprends!
Je me rend compte que j'ai raté de baiser l'autre là, alors que j'avais prévu de le faire à tout prix.
Le colère monte en moi.
Je porte mes souliers en grinçant les dents. Si je la retrouve, elle me le payera cher! Je cherche ma montre mais je ne la retrouve pas. C'est vrai qu'elle l'a prise avec elle. Oh quel gâchis! Les autres vont maintenant se moquer de moi.
Je sors de la chambre en courant, avec la chemise non boutonnée.
Je croise la réceptionniste.
– Monsieur... M'arrête t-elle. Je l'ai croisé...
– QUOI? Lui coupe je. C'EST MON PROBLÈME. C'EST MON PROBLÈME! Je crie.
Je lui dépasse en courant. Une fois à l'extérieur, je prends un taxi. Il faut que je me rende à la maison. Je rentrerai pour chercher cette folle. Moi, Rick ? Oh mais je rêve!
Le taxi me dépose devant la maison. Je descends après l'avoir payé.
Je croise Ally à la porte. Je me précipite pour lui conter ce que je viens de vivre.
– Ally, tu ne vas pas croire. Tout à l'heure j'ai croisé une jolie fille du nom de Carla.
Il se retient de rire.
Je continue.
- Je l'ai amené au restaurant, nous avons mangé. Une fois à l'hôtel, pour pimenter l'acte, je me suis mis à sucer ses seins. Et voilà, je me réveille maintenant. La go avait mit du somnifère sur sa poitrine
Il se met à rire
– Mais, tu te fous de moi ou quoi? Je te parle et toi tu mets à rire ?
– Eh seigneur, mais la go là est mauvaise hein. Jusqu'à mettre du somnifère là-bas? Mais attends, elle t'a bien eu hein. Ahiii, on peut faire ça à un Playboy?
Il se met de nouveau à rire.
Mais ce gars a perdu la tête ou quoi? Je le parle d'un problème sérieux,... regardez-moi ça
– Ally tu commences à m'énerver là
– Écoute mec,je vous ai toujours dit que l'infidélité ne sert à rien. Un homme ne peut pas s'engager dans la vie dangereuse de Playboy. Tu as d'ailleurs une copine qui t'aime bien! Elle reviendra bientôt. Moi je trouve que l'infidélité est pour les garçons! Un homme tombe amoureux d'une seule femme, et cherche ensuite le bonheur !
Putain! Il m'énerve
– Oh arrête moi tes trucs bêtes bêtes là. Oh un homme est ceci, un homme est cela. On te connait, c'est toi le mature ! C'est toujours toi! C'est toi le prêtre qui dirige les célébrations liturgiques là. C'est toi le saint. TU M'ÉNERVES!!! C'EST MON PROBLÈME SI JE SUIS INFIDÈLE !
– Tu dois me chercher la go là mec. Tu ne trouves pas? Je dois créer une organisation avec ce genre des filles. Elle t'a même raté. Merde! Mais pourquoi elle n'a pas volé ton téléphone? Ah
Il se met à rire de nouveau.
Je lui
donne une grosse gifle, et il se colle contre le mur.
Au lieu de pleurer ou m'attaquer, il se met à rire encore plus fort. Ouff. Ce gars devient fou apparemment.
Je crois qu'il a commencé à fumer. Et si je ne me trompe pas, il n'a pas séché les herbes. Je crois que c'est ça. Putain !
**Benjamin AjuaJe suis très content d'avoir mangé gratuitement ce soir. Cette sorcière de Carla pensait que j'allais payé la facture... Même pas! Ça l'apprendra à commander des trucs chers lors d'un premier rendez-vous avec un homme. Le goût de ça !A cette heure, tous mes amis sont déjà là et m'attendent. Bizarrement, nous sommes habitués à nous conter nos journées à tour de rôle. J'entre dans ma voiture après quelques minutes. Je balance une belle chanson, avant de démarrer. J'arrive à la maison, et de loin, j'aperçois Ally entraîn de rire. Quelque chose de drôle s'est passée? Parce qu'il n'est pas du genre à rire ainsi, même quand il s'agit des histoires drôles. Je sors de ma voiture d'un air curieux. J'avance vers lui à grands pas. Je ne peux m'empêcher de savoir la cause– Mec, qu'est-ce qui te fait rire? Je lui demande– Tu ne vas pas croire. Eh seigneur. Il continue de rire...Il devient fou ou quoi? Six minutes déjà,... Il ne dit rien. Merde! Je continue mon chemin sans r
4**BENJAMIN AJUA– Tu crois que nous avons bien fait? Me demande Rachid– Mais, bien-sûr! Tu ne peux pas imaginer ce que cette fille m'a fait l'autre fois. Elle mérite plus que ça – Mais j'ai peur, tu sais. Malgré ça, elle reste toujours petite...– Mec, avec ce raisonnement, quelqu'un te tuera avec sourire aux lèvres. Tu dois être déterminé. Et quand tu fais une chose, n'y pense plus. Ne me dis pas que as renoncé à cette belle vie – Je ne peux jamais, mec, et tu le sais!– Le putain!– Le merde!Nous nous mettons à rire. Quelqu'un toque à la porte. – Tu attends un visiteur ?– Non. Je suis nouveau dans cette ville et je ne connais personne– Vas-y voir.J'hésite un moment, avant d'aller vers la porte. C'est une femme. La fille du propriétaire apparemment– Salut mec, je suis Fleurda Mathyanas. Tu me connais déjà, donc– Appelle moi Benjamin Ajua– Enchantée Benjamin– Le plaisir est partagé– Alors, je t'invite à prendre un pot avec moi ce soir. Tu es tout mignon là. WaouhElle
5***JÉRÉMIEJ'arrive chez elle, tout transpiré.– Carla? Elle se tourne– Chéri,... Bonjour. Tu m'as trop manqué– Toi aussi chérie. Elle se jette dans mes bras. Je lui laisse un bisou sur le front. Je sens comment elle transpire. – Où étais-tu ? Me demande t-elle– Je suis entrain de faire des démarches concernant ton cas. Mais ça semble compliqué.Elle soupire désespérément– Ne pleure pas Carla. Si tu es innocente, la loi nous le dira. Pour le moment, nous cherchons comment prouver cela. Il doit y avoir des preuves palpables. Nous ne sommes pas dans l'ancien temps où des telles affaires étaient oubliées. – Je suis innocente. Je n'ai rien fait. – Je sais. Tu n'as pas à t'inquiéter, si tu es innocente. J'ai les informations concernant cet homme, et je vais le retrouver. Je le connais bien.Nous entrons à l'intérieur. Elle me serre à langer. Nous échangions ensuite pendant quelques minutes, avant que je ne rentre.Mon téléphone sonne. C'est l'un de mes amis policiers– Allô ? No
6Le temps passe, fleurda ne sait toujours pas l'auteur de la grossesse qui évolue en elle depuis des jours. Toute confuse, elle se met à appeler chacun de ses partenaires, puisqu'elle a couché avec certains, peu de temps après la condamnation de son copain Benjamin. Elle lance l'appel, et son interlocuteur décroche. Elle tremble sans avoir quoi dire– Euh... Je suis enceinte... Je suis enceinte... Begaye t-elle.L'homme au téléphone reste silencieux un moment, avant d'ouvrir sa bouche– Je ne pense pas que c'est moi l'auteur de ta grossesse. Depuis un mois, nous n'avions pas couchés ensemble. Alors?Elle se tait.Si la honte peut tuer, elle aurait déjà mit fin à la petite vie de la jeune femme fleurda. ***Un quart d'heure plus tard, elle relance l'appel, toujours dans son état – Chéri je suis enceinte, et j'ai peur de la réaction de mes parents. L'informe t-elle toute peureuse– Enceinte ? De qui? Un silence se fait...Les bruits de mouches percent ses oreilles pendant ce temp
7.Carla fixe longuement le corps de Jérémie trempé dans le sang sans savoir quoi dire. Elle veut pleurer, crier, et courir auprès de lui, mais elle est perdue. A travers ses mains, elle essaye de se procurer de l'air, mais il semble que ses mains ne procurent pas de l'air. Elle lève enfin sa tête pour croiser le regard de sa dame Olivia, ayant une cigarette entre son index et le majeur. Elle remue le bout, avant de jeter le reste. Carla ne sait quoi dire suite à la situation qui est devant elle. Elle tremble telle une feuille sous l'influence du vent. Son regard croisant celui de sa dame en dit long. Elle a tout simplement perdue la lexique.– Dame Olivia, qu'avez-vous fait? Lui demande t-elle d'une voix tremblante– Ce qu'il fallait. Lui répond cette dernière d'un regard méchant, avant de lui tourner dos. Carla place ses mains sur sa tête, sans savoir à quel saint se vouer. Elle tourne sa tête et croise Jérémie presque mourrant. Elle se met à crier à tue tête– Au secours ! Au s
Estelle essaye de rappeler, mais Carla ne prend plus ses appels. Elle est toute curieuse de savoir de quoi il s'agit. Lorsqu'elle revient dans la salle où était Symphorien, elle ne le retrouve plus. Il a prit fuite suite à l'annonce du décès de Jérémie. Elle est choquée. Elle pose son derrière par terre avec son téléphone en mains. Elle ne peut pas quitter l'hôpital, tant que les frais ne sont encore versés. Pendant ce temps, le corps de Jérémie est conduit à la morgue. Les infirmières présentes ne cessent de couler des larmes pour un si beau et jeune homme qui quitte le monde des humains. L'une des infirmières rejoint Estelle là où elle est, dans le but d'en savoir plus sur Jérémie.– Qui est cet homme qui vient de mourir? C'est ton copain? Ton mari? De quoi est-il mort exactement? Tant des questions aux quelles la jeune dame se retrouve confuse de répondre. – Tu ne réponds pas? Insiste l'infirmière– C'est le copain de ma copine. Elle m'a appelée parce que son cas était grave.
***ESTELLE FAGNONJ'ouvre difficilement mes yeux. Je vois deux femmes toutes prêtes de ma tête, et le docteur qui est tout prêt de mes pieds. – Hey, j'ai soif...– Apportez lui de l'eau! Décrète le docteurUne infirmière sort de la salle et me revient avec de l'eau. Je me lève difficilement. Je prends la peine de boire même si j'ai mal à la gorge. – Mon téléphone...– Vous avez perdu votre téléphone pendant l'accident madame. Me rappelle l'autre infirmièreJe me recouche sans rien ajouter. Carla me passe à l'esprit. Où est-elle passée ? A t-elle été arrêtée ? Oh seigneur... Ce dernier temps, nous quittons des problèmes en problèmes. Je ne sais plus où poser ma tête. Qu'avions-nous faites réellement pour mériter ceci? Le docteur refait son entrée avec une fiche en mains– Il est temps pour toi de verser la première tranche pour tes soins. Qu'allons-nous faire ?– Je vous fais un chèque. Parce que je n'ai rien sur moi...***Il acquiesce de la tête. Je paye la somme demandée. Je qu
***CARLAMa porte s'ouvre. C'est un policier. Que me veut-il encore? Je quitte où je suis en colère. C'est quoi ces bêtises dans ce commissariat? Je ne peux plus être en paix? – Quoi encore!? Je crie – Tu as de la visite. Et tu as dix minutes pour retourner ici. Fais vite!Je le boude sans rien dire. J'avance un peu, et j'aperçois celui-là assis sur un banc. Que se passe t-il encore ?– Oh ma belle Carla, comment tu vas? – Comment puis-je aller bien quand tu sais bien que j'ai des sérieux problèmes? Mon procès est pour aujourd'hui...– Tu n'as pas à t'inquiéter. Je t'ai dit quoi? Si tu acceptes, je vais tout faire à ce que mon ami soit de ton côté. Et comme ça, tu seras libérée. – Oh Monsieur vous savez que...– Appele-moi Jules, ma belle. – Ok Jules, mais tu sais que c'est impossible... Parce que je suis détenue ici et je ne peux pas faire une quelconque sortie.– Dès que tu quittes ici pour aller à la cour, nous pourrions le faire. Compte sur moi. Tu ne feras pas la prison...
***CARLAMa porte s'ouvre. C'est un policier. Que me veut-il encore? Je quitte où je suis en colère. C'est quoi ces bêtises dans ce commissariat? Je ne peux plus être en paix? – Quoi encore!? Je crie – Tu as de la visite. Et tu as dix minutes pour retourner ici. Fais vite!Je le boude sans rien dire. J'avance un peu, et j'aperçois celui-là assis sur un banc. Que se passe t-il encore ?– Oh ma belle Carla, comment tu vas? – Comment puis-je aller bien quand tu sais bien que j'ai des sérieux problèmes? Mon procès est pour aujourd'hui...– Tu n'as pas à t'inquiéter. Je t'ai dit quoi? Si tu acceptes, je vais tout faire à ce que mon ami soit de ton côté. Et comme ça, tu seras libérée. – Oh Monsieur vous savez que...– Appele-moi Jules, ma belle. – Ok Jules, mais tu sais que c'est impossible... Parce que je suis détenue ici et je ne peux pas faire une quelconque sortie.– Dès que tu quittes ici pour aller à la cour, nous pourrions le faire. Compte sur moi. Tu ne feras pas la prison...
***ESTELLE FAGNONJ'ouvre difficilement mes yeux. Je vois deux femmes toutes prêtes de ma tête, et le docteur qui est tout prêt de mes pieds. – Hey, j'ai soif...– Apportez lui de l'eau! Décrète le docteurUne infirmière sort de la salle et me revient avec de l'eau. Je me lève difficilement. Je prends la peine de boire même si j'ai mal à la gorge. – Mon téléphone...– Vous avez perdu votre téléphone pendant l'accident madame. Me rappelle l'autre infirmièreJe me recouche sans rien ajouter. Carla me passe à l'esprit. Où est-elle passée ? A t-elle été arrêtée ? Oh seigneur... Ce dernier temps, nous quittons des problèmes en problèmes. Je ne sais plus où poser ma tête. Qu'avions-nous faites réellement pour mériter ceci? Le docteur refait son entrée avec une fiche en mains– Il est temps pour toi de verser la première tranche pour tes soins. Qu'allons-nous faire ?– Je vous fais un chèque. Parce que je n'ai rien sur moi...***Il acquiesce de la tête. Je paye la somme demandée. Je qu
Estelle essaye de rappeler, mais Carla ne prend plus ses appels. Elle est toute curieuse de savoir de quoi il s'agit. Lorsqu'elle revient dans la salle où était Symphorien, elle ne le retrouve plus. Il a prit fuite suite à l'annonce du décès de Jérémie. Elle est choquée. Elle pose son derrière par terre avec son téléphone en mains. Elle ne peut pas quitter l'hôpital, tant que les frais ne sont encore versés. Pendant ce temps, le corps de Jérémie est conduit à la morgue. Les infirmières présentes ne cessent de couler des larmes pour un si beau et jeune homme qui quitte le monde des humains. L'une des infirmières rejoint Estelle là où elle est, dans le but d'en savoir plus sur Jérémie.– Qui est cet homme qui vient de mourir? C'est ton copain? Ton mari? De quoi est-il mort exactement? Tant des questions aux quelles la jeune dame se retrouve confuse de répondre. – Tu ne réponds pas? Insiste l'infirmière– C'est le copain de ma copine. Elle m'a appelée parce que son cas était grave.
7.Carla fixe longuement le corps de Jérémie trempé dans le sang sans savoir quoi dire. Elle veut pleurer, crier, et courir auprès de lui, mais elle est perdue. A travers ses mains, elle essaye de se procurer de l'air, mais il semble que ses mains ne procurent pas de l'air. Elle lève enfin sa tête pour croiser le regard de sa dame Olivia, ayant une cigarette entre son index et le majeur. Elle remue le bout, avant de jeter le reste. Carla ne sait quoi dire suite à la situation qui est devant elle. Elle tremble telle une feuille sous l'influence du vent. Son regard croisant celui de sa dame en dit long. Elle a tout simplement perdue la lexique.– Dame Olivia, qu'avez-vous fait? Lui demande t-elle d'une voix tremblante– Ce qu'il fallait. Lui répond cette dernière d'un regard méchant, avant de lui tourner dos. Carla place ses mains sur sa tête, sans savoir à quel saint se vouer. Elle tourne sa tête et croise Jérémie presque mourrant. Elle se met à crier à tue tête– Au secours ! Au s
6Le temps passe, fleurda ne sait toujours pas l'auteur de la grossesse qui évolue en elle depuis des jours. Toute confuse, elle se met à appeler chacun de ses partenaires, puisqu'elle a couché avec certains, peu de temps après la condamnation de son copain Benjamin. Elle lance l'appel, et son interlocuteur décroche. Elle tremble sans avoir quoi dire– Euh... Je suis enceinte... Je suis enceinte... Begaye t-elle.L'homme au téléphone reste silencieux un moment, avant d'ouvrir sa bouche– Je ne pense pas que c'est moi l'auteur de ta grossesse. Depuis un mois, nous n'avions pas couchés ensemble. Alors?Elle se tait.Si la honte peut tuer, elle aurait déjà mit fin à la petite vie de la jeune femme fleurda. ***Un quart d'heure plus tard, elle relance l'appel, toujours dans son état – Chéri je suis enceinte, et j'ai peur de la réaction de mes parents. L'informe t-elle toute peureuse– Enceinte ? De qui? Un silence se fait...Les bruits de mouches percent ses oreilles pendant ce temp
5***JÉRÉMIEJ'arrive chez elle, tout transpiré.– Carla? Elle se tourne– Chéri,... Bonjour. Tu m'as trop manqué– Toi aussi chérie. Elle se jette dans mes bras. Je lui laisse un bisou sur le front. Je sens comment elle transpire. – Où étais-tu ? Me demande t-elle– Je suis entrain de faire des démarches concernant ton cas. Mais ça semble compliqué.Elle soupire désespérément– Ne pleure pas Carla. Si tu es innocente, la loi nous le dira. Pour le moment, nous cherchons comment prouver cela. Il doit y avoir des preuves palpables. Nous ne sommes pas dans l'ancien temps où des telles affaires étaient oubliées. – Je suis innocente. Je n'ai rien fait. – Je sais. Tu n'as pas à t'inquiéter, si tu es innocente. J'ai les informations concernant cet homme, et je vais le retrouver. Je le connais bien.Nous entrons à l'intérieur. Elle me serre à langer. Nous échangions ensuite pendant quelques minutes, avant que je ne rentre.Mon téléphone sonne. C'est l'un de mes amis policiers– Allô ? No
4**BENJAMIN AJUA– Tu crois que nous avons bien fait? Me demande Rachid– Mais, bien-sûr! Tu ne peux pas imaginer ce que cette fille m'a fait l'autre fois. Elle mérite plus que ça – Mais j'ai peur, tu sais. Malgré ça, elle reste toujours petite...– Mec, avec ce raisonnement, quelqu'un te tuera avec sourire aux lèvres. Tu dois être déterminé. Et quand tu fais une chose, n'y pense plus. Ne me dis pas que as renoncé à cette belle vie – Je ne peux jamais, mec, et tu le sais!– Le putain!– Le merde!Nous nous mettons à rire. Quelqu'un toque à la porte. – Tu attends un visiteur ?– Non. Je suis nouveau dans cette ville et je ne connais personne– Vas-y voir.J'hésite un moment, avant d'aller vers la porte. C'est une femme. La fille du propriétaire apparemment– Salut mec, je suis Fleurda Mathyanas. Tu me connais déjà, donc– Appelle moi Benjamin Ajua– Enchantée Benjamin– Le plaisir est partagé– Alors, je t'invite à prendre un pot avec moi ce soir. Tu es tout mignon là. WaouhElle
**Benjamin AjuaJe suis très content d'avoir mangé gratuitement ce soir. Cette sorcière de Carla pensait que j'allais payé la facture... Même pas! Ça l'apprendra à commander des trucs chers lors d'un premier rendez-vous avec un homme. Le goût de ça !A cette heure, tous mes amis sont déjà là et m'attendent. Bizarrement, nous sommes habitués à nous conter nos journées à tour de rôle. J'entre dans ma voiture après quelques minutes. Je balance une belle chanson, avant de démarrer. J'arrive à la maison, et de loin, j'aperçois Ally entraîn de rire. Quelque chose de drôle s'est passée? Parce qu'il n'est pas du genre à rire ainsi, même quand il s'agit des histoires drôles. Je sors de ma voiture d'un air curieux. J'avance vers lui à grands pas. Je ne peux m'empêcher de savoir la cause– Mec, qu'est-ce qui te fait rire? Je lui demande– Tu ne vas pas croire. Eh seigneur. Il continue de rire...Il devient fou ou quoi? Six minutes déjà,... Il ne dit rien. Merde! Je continue mon chemin sans r
Je finis par le rejoindre toute contente. Cette fois-ci, il prend la direction de l'hôtel. Il m'indique sans gêne. Je fais ce qu'il dit, pour ne pas paraître idiote. Nous arrivons à l'hôtel en question. Hum, il connaît vraiment les beaux endroits. Je descends, et il fait de même. Nous nous dirigeons vers la réception en silence. Je le vois échanger avec la dame de la table. Je profite de ce temps pour manipuler mon téléphone et informer ma copine de ma situation. Elle arrivera dans exactement quinze minutes. Je sais bel et bien comment gagner ce match. – Chérie, c'est fait. M'informe t-il. Suis-moi. Ajoute t-il. Je le rejoins toujours en silence. Il s'arrête devant la chambre dix sept. Il entre et je fais de même. Une fois à l'intérieur, il enlève ses souliers. Je dépose mon sac sur la table qui est tout prêt de sa petite tête. – Je reviens. Je me rends dans la douche pour quelques minutes– Je t'attends chérie. Répond t-il d'un ton poli Je me retrouve dans la douche. Je ne