MiaLa porte s’ouvre sur Alba, et dès qu’elle me voit, son visage s’illumine d’un sourire éclatant.— Mia !Elle se précipite vers moi, et sans réfléchir, je la serre fort dans mes bras. Son parfum familier m’enveloppe, et une vague d’émotions me submerge. Trop de temps s’est écoulé. Trop de choses ont changé.— Tu m’as manqué, souffle-t-elle contre mon épaule.Je ferme les yeux un instant avant de me reculer pour mieux la regarder. Ses longs cheveux bruns encadrent son visage radieux, et malgré l’inquiétude que je devine dans son regard, elle tente de garder son énergie positive.— Toi aussi, Alba.Elle prend mes mains dans les siennes et scrute mon visage.— Tu vas bien ? Je veux dire… vraiment bien ?Je hoche la tête, bien que la réponse soit plus complexe que ça.— J’essaie, dis-je avec un sourire doux.Alba pince les lèvres, comme si elle hésitait à insister. Puis, elle baisse les yeux sur mon ventre.— Et… le bébé ?Un étrange frisson me traverse. L’entendre dire ce mot rend les
MiaJe l’observe en silence, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire.— Tu regrettes ?Elle secoue la tête avec un sourire doux.— Non. Je l’aime, et je sais qu’il m’aime aussi. Mais il y a des jours où je me demande… où est passée l’Alba d’avant ?Son regard se perd un instant dans le vide, puis elle soupire avant de reprendre une bouchée de son beignet.— Et toi ? Ça te fait quoi d’être mariée à un homme comme Cobra ?Je ris doucement, secouant la tête.— Je ne sais même pas si "mariée" est le bon mot, soufflé-je. Ce n’est pas un mariage conventionnel, Alba. C’est intense, imprévisible… et parfois, j’ai l’impression de marcher sur une corde raide.— Mais tu l’aimes.Je baisse les yeux sur mon assiette, réfléchissant à ses mots. L’amour que j’éprouve pour Cobra est loin d’être simple. Il est viscéral, brûlant, parfois douloureux.— Oui, dis-je finalement dans un souffle.Alba hoche la tête, comme si elle s’y attendait.Un silence confortable s’installe entre nous alors que nous
MiaAlba repose son verre sur la table et me fixe avec un sourire en coin.— Tu te rends compte qu’on parle de divorces et de prisons comme si c’était normal ?Je lâche un petit rire, secouant la tête.— C’est notre réalité, Alba. On s’est habituées à tout ça.— Oui, mais… et si les choses changeaient vraiment ?Je fronce légèrement les sourcils, intriguée.— Qu’est-ce que tu veux dire ?Elle se redresse légèrement, jouant avec la chaîne autour de son cou.— Je veux dire… et si un jour, ils pouvaient nous épouser ?Je la regarde un instant, pensive. C’est une idée que je n’ai jamais vraiment laissée m’effleurer, une possibilité trop lointaine, presque irréaliste. Et pourtant…— Tu crois que c’est possible ? murmuré-je.— Pourquoi pas ? répond Alba en haussant les épaules. Mon chéri divorce, la femme de Juan est en prison… Peut-être que le destin est en train de nous ouvrir une porte.Je soupire, jouant avec le bord de mon verre.— J’aimerais y croire, Alba. Mais tu sais aussi bien que
MiaLe souvenir de ce qui s’est passé au restaurant me hante encore. La façon dont Ken a humilié Alba, l’ayant trimbalée comme un simple accessoire, me serre encore la poitrine. Loin de la classe et de l’élégance que l’on s’attend à voir dans le monde des puissants, c’était une scène de pouvoir, de domination crue.Alba a voulu faire bonne figure, mais je l’ai vue. Je l’ai vue se tenir droite, faire semblant de ne pas être affectée, tandis que son mari, sans scrupules, l’abaissait devant tout le monde. Un frisson me parcourt rien qu’en y repensant. Je me tourne vers elle, qui, cette fois, est plongée dans ses pensées, un peu plus distante.— Tu penses à ce qui s’est passé, hein ? demandai-je doucement, même si je connais déjà la réponse.Alba soupire et regarde ses doigts jouer avec la coupe vide devant elle.— Comment pourrait-on l’oublier ? Ça m’a marquée, Mia. Je n’arrive même pas à comprendre comment il a pu agir comme ça, devant tout le monde.Je secoue la tête, en colère contre
AlbaJe cours pour aller servir cette dernière table avant de courir attraper le bus . C'est tellement fatiguant de toujours faire une heure trente de route pour aller dans mon quartier . - Où vas-tu comme ça ? - Boss , j'ai fini mon service , il se fait tard , si je ne pars pas maintenant , je risque de rater le bus . - Et alors , Il s'approche de moi , avec son haleine fétiche . Mon patron est un homme de soixante ans avec un ventre devenu gros à force de boire de la bière . Depuis qu'il m'a embauché dans son établissement , il ne rate pas une occasion de me coller . Il veut forcément voir dans mon caleçon . Mais , ce n'est pas possible , c'est vrai que je suis désespérée mais pas à ce point . Cet imbécile pense que je vais me laisser faire parce qu'il pense me donner ses miettes . Je vaux mieux que ça . J'aspire à plus que ça . Mon objectif c'est de trouver un homme riche qu'il soit marié ou pas , peu m'importe . Si son compte en banque est rempli ça peut se faire . Mais mon
Alba Je vois à travers mon regard flou , ma copine avec une bouteille à la main Elle la fracasse sur la tête du maudit . Il s'écroule sur moi .- Tu vas bien ? Ho Alba .- Aide-moi à me relever , comment veux-tu que j'aille bien ? Ce malotru voulait abuser de moi . Je me relève avec son aide . Et je donne un gros coup de pied dans son Vilain gros ventre . Il s'est évanoui donc il ne ressent rien , mais ça n'empêche pas que je continue de lui donner des coups de pied . - Ça suffit ma chérie , allons-nous en . Mais , je ne m'arrête pas pour autant , je continue de balancer mon pied dans son abdomen en criant sur lui : - Espèce d'imbécile , salauds , avec ton gros ventre rempli de pourriture , chien enragé , fils de pute . - C'est bon allons-y . Elle m'entraîne , vers la sortie - Laisse-moi m'arranger un peu , il a déchiré mon habit . Je dois aller me changer . - Fais vite nous devons partir avant qu'il ne se réveille . Je vais dans la douche enlever les traces de sang sur moi
Alba je vais les rejoindre advienne que pourra . Nous arrivons chez nous chacune rentre dans sa case car on ne peut pas appeler cela une maison . La plupart des maisons sont une chambre-salon . Mes parents ont leur chambre et ma petite sœur et moi dormons au salon . Parfois quand mon père quitte dans ses promenades nocturnes , il vient réveiller toute la maison . Parfois ma mère , nous demande de dormir avec elle pour que si mon père arrive , qu'il dort au salon . Ce soir , je le retrouve coucher au salon .Je monte doucement me coucher près de ma mère et de ma petite sœur dans le lit . Le matin Arrive très vite , je n'ai même pas bien dormi . C'est toujours comme ça , je dois tout faire pour quitter cette merde de vie . Ce matin on se retrouve dans mon salon Jade , Mia et moi . Mon père est déjà sorti pour aller chercher à boire . Ma mère est allée nettoyer des bureaux , un travail qu'elle a eut cette semaine . Nous croisons les doigts pour que ça marche , pour qu'elle dure dans
Alba Avant de partir nous allons bien te maquiller pour te donner un air plus mûr . - J'espère que ça va marcher . - Ça Va marcher , ne t'inquiètes pas . Après notre conversation , chacune rentre d'elle rentre chez elle . Nous allons nous retrouver à Seize heures pour aller régler l'affaire de la chambre . Puisqu'il n'y a personne à la maison , j'en profite pour dormir un peu . Ma petite sœur est allée à l'école , je me demande jusqu'à quand je vais pouvoir payer ses études . J'espère avoir ce boulot ce soir . C'est ma dernière chance , de gagner quelques sous pour pouvoir nourrir la famille . Dans l'après-midi , je me réveille , ma sœur est passée à midi , je le vois par les assiettes sales laissées ça et là . Ma mère sera là d'un moment à un autre . Elle pourra accueillir ma sœur qui reviendra de l'école . Je me lave et j'attends les filles , je suis pressée d'atteindre la majorité . J'ai l'impression que c'est un handicap le fait d'être mineur . Que la vie est impitoyable pou
MiaLe souvenir de ce qui s’est passé au restaurant me hante encore. La façon dont Ken a humilié Alba, l’ayant trimbalée comme un simple accessoire, me serre encore la poitrine. Loin de la classe et de l’élégance que l’on s’attend à voir dans le monde des puissants, c’était une scène de pouvoir, de domination crue.Alba a voulu faire bonne figure, mais je l’ai vue. Je l’ai vue se tenir droite, faire semblant de ne pas être affectée, tandis que son mari, sans scrupules, l’abaissait devant tout le monde. Un frisson me parcourt rien qu’en y repensant. Je me tourne vers elle, qui, cette fois, est plongée dans ses pensées, un peu plus distante.— Tu penses à ce qui s’est passé, hein ? demandai-je doucement, même si je connais déjà la réponse.Alba soupire et regarde ses doigts jouer avec la coupe vide devant elle.— Comment pourrait-on l’oublier ? Ça m’a marquée, Mia. Je n’arrive même pas à comprendre comment il a pu agir comme ça, devant tout le monde.Je secoue la tête, en colère contre
MiaAlba repose son verre sur la table et me fixe avec un sourire en coin.— Tu te rends compte qu’on parle de divorces et de prisons comme si c’était normal ?Je lâche un petit rire, secouant la tête.— C’est notre réalité, Alba. On s’est habituées à tout ça.— Oui, mais… et si les choses changeaient vraiment ?Je fronce légèrement les sourcils, intriguée.— Qu’est-ce que tu veux dire ?Elle se redresse légèrement, jouant avec la chaîne autour de son cou.— Je veux dire… et si un jour, ils pouvaient nous épouser ?Je la regarde un instant, pensive. C’est une idée que je n’ai jamais vraiment laissée m’effleurer, une possibilité trop lointaine, presque irréaliste. Et pourtant…— Tu crois que c’est possible ? murmuré-je.— Pourquoi pas ? répond Alba en haussant les épaules. Mon chéri divorce, la femme de Juan est en prison… Peut-être que le destin est en train de nous ouvrir une porte.Je soupire, jouant avec le bord de mon verre.— J’aimerais y croire, Alba. Mais tu sais aussi bien que
MiaJe l’observe en silence, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire.— Tu regrettes ?Elle secoue la tête avec un sourire doux.— Non. Je l’aime, et je sais qu’il m’aime aussi. Mais il y a des jours où je me demande… où est passée l’Alba d’avant ?Son regard se perd un instant dans le vide, puis elle soupire avant de reprendre une bouchée de son beignet.— Et toi ? Ça te fait quoi d’être mariée à un homme comme Cobra ?Je ris doucement, secouant la tête.— Je ne sais même pas si "mariée" est le bon mot, soufflé-je. Ce n’est pas un mariage conventionnel, Alba. C’est intense, imprévisible… et parfois, j’ai l’impression de marcher sur une corde raide.— Mais tu l’aimes.Je baisse les yeux sur mon assiette, réfléchissant à ses mots. L’amour que j’éprouve pour Cobra est loin d’être simple. Il est viscéral, brûlant, parfois douloureux.— Oui, dis-je finalement dans un souffle.Alba hoche la tête, comme si elle s’y attendait.Un silence confortable s’installe entre nous alors que nous
MiaLa porte s’ouvre sur Alba, et dès qu’elle me voit, son visage s’illumine d’un sourire éclatant.— Mia !Elle se précipite vers moi, et sans réfléchir, je la serre fort dans mes bras. Son parfum familier m’enveloppe, et une vague d’émotions me submerge. Trop de temps s’est écoulé. Trop de choses ont changé.— Tu m’as manqué, souffle-t-elle contre mon épaule.Je ferme les yeux un instant avant de me reculer pour mieux la regarder. Ses longs cheveux bruns encadrent son visage radieux, et malgré l’inquiétude que je devine dans son regard, elle tente de garder son énergie positive.— Toi aussi, Alba.Elle prend mes mains dans les siennes et scrute mon visage.— Tu vas bien ? Je veux dire… vraiment bien ?Je hoche la tête, bien que la réponse soit plus complexe que ça.— J’essaie, dis-je avec un sourire doux.Alba pince les lèvres, comme si elle hésitait à insister. Puis, elle baisse les yeux sur mon ventre.— Et… le bébé ?Un étrange frisson me traverse. L’entendre dire ce mot rend les
MiaJe suis debout devant la fenêtre, le regard perdu dans la nuit. L’air frais caresse ma peau, mais je n’y prête pas attention. Mon esprit est ailleurs, englué dans des pensées qui me torturent. L’inquiétude pour Jade ne me quitte pas, et maintenant, une autre réalité s’impose à moi.Je pose instinctivement une main sur mon ventre, comme pour me rappeler que je ne suis pas seule. Depuis quelques semaines, mon corps me le rappelle chaque jour un peu plus. Mais ai-je seulement le temps de me préoccuper de moi-même alors que Jade est peut-être en danger ?Une porte s’ouvre derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est le Cobra. Son pas est reconnaissable entre mille : lent, assuré, mais toujours chargé de cette tension contenue qui le caractérise. Il s’approche, et je sens la chaleur de sa présence avant même qu’il ne parle.— Mia, souffle-t-il doucement.Je ferme les yeux un instant, savourant la douceur rare de sa voix. Puis, je me retourne lentement. Il est
MiaJe suis assise dans le salon, les yeux fixés sur le téléphone posé sur la table basse. L'écran éteint semble symboliser tout ce qui me tracasse en ce moment. Jade. Elle est dans une situation délicate, et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce qui se passe avec elle. Depuis que tout a basculé, il n’y a eu aucune nouvelle claire. Juste des rumeurs, des murmures. Mais rien de concret.Le Cobra entre dans la pièce, les épaules détendues, comme s'il n’avait rien d’urgent à me dire. Mais je vois au fond de ses yeux qu’il cache quelque chose. Il y a des tensions, et j’ai l’intuition que tout ça est lié à Jade.Je le regarde intensément, et je sens ma voix s’échapper, presque malgré moi, tremblante d’anxiété.— Cobra, je commence, ma voix un peu plus douce que d’habitude. Qu’est-ce qui se passe avec Jade ?Il me regarde un instant, ses lèvres se pinçant. Je le connais assez bien pour savoir qu’il n’aime pas aborder ces sujets-là. Mais aujourd’hui, je n’ai pas l’intention de me con
La BêteJe me suis installé derrière mon bureau, la pièce plongée dans une semi-obscurité, seule la lumière de l’écran de mon téléphone m’éclairant. Le message de Ken m’a bien secoué. Il croit vraiment que je vais accepter ses conditions, mais il n’a aucune idée de ce qu’il vient de déclencher. Ce n’est pas lui qui mène le jeu. C’est moi.Je décroche, composant le numéro du Cougar. Je connais son rythme : il répond vite, toujours attentif aux détails. Après quelques brefs bips, sa voix grave résonne dans l’appareil.— La Bête, commence-t-il, toujours direct, comme s'il sentait déjà la gravité de la situation. Qu’est-ce qui se passe ?Je laisse un soupir léger échapper de mes lèvres, et je lui annonce la nouvelle avec calme.— Ken a décidé de jouer gros. Il veut cinquante pourcent de l’affaire.Il y a un long silence de l’autre côté du fil, puis une explosion de rires secs, teintée de mépris.— Il pense vraiment pouvoir nous dicter les règles ? dit-il. Il a des couilles, c’est certain.
La BêteLa sonnerie de mon téléphone résonne de nouveau dans la pièce, plus perçante cette fois. Je n'ai même pas besoin de regarder l’écran pour savoir qui c’est. Ken. Il est obsédé par ce contrat, par Jade, et il ne comprend toujours pas dans quoi il s’aventure.Je laisse l’appel sonner un moment, savourant cette petite torture. Ken ne se doute pas que chaque seconde qui passe l’enfonce un peu plus dans la folie de ses exigences. Mais il est tenace. C’est ce qui le rend dangereux. Et c’est exactement ce qui va me permettre de le manipuler à mon avantage.Finalement, je décroche d’un mouvement désinvolte.— Oui, Ken ? Ma voix est calme, presque trop calme. Je suis bien plus qu’un simple interlocuteur pour lui. Je suis son destin, et il semble l’ignorer.De l’autre côté du fil, la voix de Ken est encore plus ferme qu’auparavant, l’énervement transformé en calcul froid.— La Bête, commence-t-il, et je peux presque entendre ses dents grincer. Tu penses avoir la main, mais tu n’as pas e
La BêteJe repose lentement le téléphone sur la table en bois, mes doigts effleurant l’écran comme pour vérifier que ce qui vient de se passer est bien réel. Mariano a pris l’initiative, il va gérer les détails. Mais il reste une chose qui me tracasse. Ken. Ce qu’il a découvert, il n’a pas encore saisi toute la portée de la situation. Pas encore.J’ai une longue expérience de la manipulation, de l’espionnage, de l’interprétation des gestes et des non-dits. Mais même moi, je ne peux pas ignorer l’intensité de ce qui se trame autour de Jade. C’est plus que de l’émotion ou de l’envie. C’est un jeu de pouvoir dans lequel chaque décision compte, chaque mouvement peut être fatal.Je m’apprête à me lever, à organiser la suite des événements, mais l’écran de mon téléphone se met à clignoter. Un appel entrant. Je sais qui c’est avant même de voir le nom s’afficher : Ken.Je soupire, fermant les yeux un instant. Ce n’est pas une surprise. Il est furieux, je le sens dans l’air, mais il ne sait