Alba
Je cours pour aller servir cette dernière table avant de courir attraper le bus .
C'est tellement fatiguant de toujours faire une heure trente de route pour aller dans mon quartier .
- Où vas-tu comme ça ?
- Boss , j'ai fini mon service , il se fait tard , si je ne pars pas maintenant , je risque de rater le bus .
- Et alors ,
Il s'approche de moi , avec son haleine fétiche .
Mon patron est un homme de soixante ans avec un ventre devenu gros à force de boire de la bière . Depuis qu'il m'a embauché dans son établissement , il ne rate pas une occasion de me coller .
Il veut forcément voir dans mon caleçon . Mais , ce n'est pas possible , c'est vrai que je suis désespérée mais pas à ce point . Cet imbécile pense que je vais me laisser faire parce qu'il pense me donner ses miettes . Je vaux mieux que ça . J'aspire à plus que ça . Mon objectif c'est de trouver un homme riche qu'il soit marié ou pas , peu m'importe . Si son compte en banque est rempli ça peut se faire . Mais mon patron , il est trop pauvre pour moi . Oui , je veux quelqu'un de Super riche qui va m'aider à sortir ma famille de ce quartier pourri .
Mon patron pose ses sales pattes sur mon postérieur , je me retourne pour le repousser . Depuis quelques jours il se débrouille pour me retenir ici pour qu'il puisse assouvir ses envies .
- Ne me touchez pas
- Dis-moi ce que tu veux et je te le donne .
- Tout ce que je veux c'est que tu t'éloignes de moi . Tu n'es pas mon type à plus forte raison être mon suga dady
Tu es trop pauvre pour moi .
- Petite insolente , pour qui te prends-tu ?
Il me bouscule pour m'allonger sur une table et essayer de m'embrasser . Je lui mords furieusement la lèvre .
- Espèce de salope ?
Ma joue me brûle : il vient de me gifler .
Sa gifle me propulse par terre . Je m'attrape la joue et il se jette sur moi et commence à déchirer mes habits . Je me débats comme je peux . Je reçois une autre gifle qui m' étourdit pendant un moment . Je reprends conscience au moment où je sens ses mains sur ma poitrine , sa sale bouche sur mon téton . Je pousse un hurlement et je tente de le repousser mais je n'y arrive pas . Il est trop lourd . Je crois que c'est fini pour moi . Il va me violer , merde cette crapule
Va me prendre ce j'ai gardé si précieusement pendant des années , non
je ne peux pas perdre ma virginité comme ça ! Je sens son sexe se presser à mon entrée , celà m donne plus de force pour le combattre , mais il reste toujours allongé sur Moi . Je commence à voir flou , il m'étouffe avec son poids .
Je commence à perdre conscience
, mon Dieu sauve-moi !
Gabriel Richard Dupont
- Je peux savoir où tu étais ? Ça fait une semaine que tu ne dors pas à la maison .
- Lâche-moi la grappe Rachelle , tu manques de quelque chose ici ?
- Oui , il me manque toi . Tu te plains que je n'arrive pas à tomber enceinte mais tu n'es jamais là ! Comment veux-tu que je tombe enceinte ? Avec qui dois-je faire cet enfant ? J'en ai plus qu'assez de tes absences Gabriel .
- Tu me casses les couilles , c'est pour ça que je préfère venir le moin possible ici .
Tu passes ton temps à te plaindre pour un oui ou un non . Apprends un peu à te taire ça me ferait des vacances .
- Tu dis que je te casses les couilles ? Comment veux-tu que je te les casses si je ne sais même plus où ils sont situés !
Tu me manques mon bébé , j'ai tellement envie de toi .
Elle se jettent dans mes bras et essaie de m'embrasser . Mais je l'a repousse . Je n'arrive pas à comprendre , mais elle m'insupporte . Pourtant elle est belle , très belle , mais elle n' éveille en moi aucun désir , aucun ! Je n'arrive pas à comprendre . Je l'a laisse dans la chambre et je vais me laver pour ressortir . J'ai dès projets pour se soir : me vider les couilles . Et je dois mettre en place une sécurité pour recevoir mes invités venus des quatre coins du monde
Notre mariage est un mariage de convenance , pour consolider deux mafias de deux pays différents : la France et l'Italie . Notre organisation est devenue plus puissante depuis cette association .
Après la nuit de noce où j'étais obligé de la déflorer , je ne l'ai plus touché , pourtant elle fait tout pour que je l'a désir
Mais je n'y arrive pas . Je ne sais pas ce qui ne marche pas avec elle ! Heureusement pour moi que j'arrive à me satisfaire avec mes nombreuses catins .
Depuis le temps de mes grands parents
ils ont instauré une loi qui nous permet à nous les hommes , les dirigeants des mafias d'avoir la possibilité de prendre une maîtresse officielle qui a les mêmes pouvoirs que la femme légitime .
Celà enlève un peu l'amertume que nous ressentons de nous marier par obligation . Cette maîtresse doit être unique , seule pas deux maîtresse mais une seule qui signera des documents qui fera d'elle une seconde épouse . Alors pour choisir cette personne il que tu sois vraiment amoureux d'elle . Et pour le moment je n'ai pas encore trouvé cette perle rare .
Tous les mafieux du monde ont signé cet accord , car celà va de notre bonheur .
Vous voulez demander que diront nos femmes légitimes ? Hé bien , elle n'ont pas le choix . Elles sont obligées d'accepter si celà arrive . Je dirais plutôt que la plupart pris pour que leur mari ne tombent jamais amoureux d'une autre .
Chaque année , les cinq chefs des mafias du monde se réunissent pour faire le point sur nos affaires : c'est à dire : combien avons nous fait comme chiffre d'affaires dans l'année , qu'elle est le politicien qu'il faut abattre cette année ?
Quelles sont nos potentiels concurrents et nos potentiels alliés . Lequel parmi nous à fait le plus de profit . Et quel président nous devons aider à être élu pour consolider notre fortune . Chaque année nous nous réunissons , dans un endroit différent . Cette année c'est chez moi qu'aura lieu la réunion . Et je dois assurer la sécurité de tous ceux qui doivent faire le déplacement . Car ils doivent être traités comme des rois avec tout ce qui va avec : Un logement dans un domaine choisi avec soin où tous doivent être logés avec des filles pour leurs satisfactions personnelles .
Des gardes pour leur sécurité malgré que chacun vient avec sa garde rapprochée , car la sécurité de chacun est entre mes mains et rien ne doit leur arriver jusqu'à ce qu'ils quittent mon territoire .
Alba Je vois à travers mon regard flou , ma copine avec une bouteille à la main Elle la fracasse sur la tête du maudit . Il s'écroule sur moi .- Tu vas bien ? Ho Alba .- Aide-moi à me relever , comment veux-tu que j'aille bien ? Ce malotru voulait abuser de moi . Je me relève avec son aide . Et je donne un gros coup de pied dans son Vilain gros ventre . Il s'est évanoui donc il ne ressent rien , mais ça n'empêche pas que je continue de lui donner des coups de pied . - Ça suffit ma chérie , allons-nous en . Mais , je ne m'arrête pas pour autant , je continue de balancer mon pied dans son abdomen en criant sur lui : - Espèce d'imbécile , salauds , avec ton gros ventre rempli de pourriture , chien enragé , fils de pute . - C'est bon allons-y . Elle m'entraîne , vers la sortie - Laisse-moi m'arranger un peu , il a déchiré mon habit . Je dois aller me changer . - Fais vite nous devons partir avant qu'il ne se réveille . Je vais dans la douche enlever les traces de sang sur moi
Alba je vais les rejoindre advienne que pourra . Nous arrivons chez nous chacune rentre dans sa case car on ne peut pas appeler cela une maison . La plupart des maisons sont une chambre-salon . Mes parents ont leur chambre et ma petite sœur et moi dormons au salon . Parfois quand mon père quitte dans ses promenades nocturnes , il vient réveiller toute la maison . Parfois ma mère , nous demande de dormir avec elle pour que si mon père arrive , qu'il dort au salon . Ce soir , je le retrouve coucher au salon .Je monte doucement me coucher près de ma mère et de ma petite sœur dans le lit . Le matin Arrive très vite , je n'ai même pas bien dormi . C'est toujours comme ça , je dois tout faire pour quitter cette merde de vie . Ce matin on se retrouve dans mon salon Jade , Mia et moi . Mon père est déjà sorti pour aller chercher à boire . Ma mère est allée nettoyer des bureaux , un travail qu'elle a eut cette semaine . Nous croisons les doigts pour que ça marche , pour qu'elle dure dans
Alba Avant de partir nous allons bien te maquiller pour te donner un air plus mûr . - J'espère que ça va marcher . - Ça Va marcher , ne t'inquiètes pas . Après notre conversation , chacune rentre d'elle rentre chez elle . Nous allons nous retrouver à Seize heures pour aller régler l'affaire de la chambre . Puisqu'il n'y a personne à la maison , j'en profite pour dormir un peu . Ma petite sœur est allée à l'école , je me demande jusqu'à quand je vais pouvoir payer ses études . J'espère avoir ce boulot ce soir . C'est ma dernière chance , de gagner quelques sous pour pouvoir nourrir la famille . Dans l'après-midi , je me réveille , ma sœur est passée à midi , je le vois par les assiettes sales laissées ça et là . Ma mère sera là d'un moment à un autre . Elle pourra accueillir ma sœur qui reviendra de l'école . Je me lave et j'attends les filles , je suis pressée d'atteindre la majorité . J'ai l'impression que c'est un handicap le fait d'être mineur . Que la vie est impitoyable pou
Alba - Ma famille compte sur moi .- Nous pouvons la prendre à l'essai , pour trois mois , monsieur , nous avons vraiment besoin de coup de main , surtout avec l'événement de cette semaine .- Très bien , trois mois d'essai , et mettez la parmi les serveuses pour l'événement .- D'accord monsieur. - Merci beaucoup monsieur , Dieu vous le rendra .- Ne me remerciez pas , je ne l'ai pas fait pour vous et puis de quel Dieu vous parlez ? De Celui qui ne peut pas vous aider à trouver du travail pour nourrir votre famille ? Dieu n'existe que pour les faibles , ça leur un peu de réconfort de croire en quelque chose . - Vous ne devez pas plaisanter avec ce sujet monsieur . - Vous pouvez vous y aller , et apprêtez-vous à commencer dès ce soir .- Merci beaucoup monsieur .Je sors rapidement pour annoncer la bonne nouvelle à mes copines . - Alors ? On a une bonne nouvelle ? - Bien sûr , qui peut me résister ? Je suis la meilleure ! - Tu parles , tu as dû les supplier pour qu'ils te prenn
Alba - D'accord nous allons partir , il est presque l'heure .- On se retrouve au boulot . - À toute à l'heure , et merci .- pas de quoi , il faut s'entraider entre copines . Nous sortons enfin de notre nouveau chez nous . Ma préoccupation actuelle c'est ma sœur . Comment va-t-elle prendre cette nouvelle ? Elle est si attachée à moi . J'espère que ma mère m'aidera à la consoler . Nous arrivons à mon nouveau travail après cinq minutes de marche , c'est vraiment l'idéal . On est sûr d'être toujours à l'heure . Jade prend la parole : - Mia va avec Alba dans notre cabine d'essayage , je dois m'occuper du mec qui nous sert de gérant . Jade Dès qu'elles s'en vont , je me dirige dans le bureau de notre superviseur , je dois tout faire pour que nous soyons toutes à cette réunion . Je sais déjà ce que j'ai à faire . Lui donner ce qu'il réclame à chaque fois . Je le trouve assis derrière son bureau , le grand patron est déjà parti c'est rare de le croiser ici , mais il y vient au moins
Alba - Et le plus important : Si vous êtes deux à flancher sur un client , la plus ancienne doit avoir la priorité . Je me tourne vers Mia pour , lui demander : - C'est quoi ces règles ridicules ? - Laisse tomber , dis seulement que tu as tout compris . - Très bien .Je récupère la clé de mon casier , Mia me tend mes nouveaux habits de serveuse . Que je porte pour voir si ça me va , et je trouve cet habit très court . Dès que je m'abaisse , on voit ma culotte ! C'est vraiment trop court . C'est que Jade me trouve , - Tu es magnifique ma chérie , et tes longues sont mise en valeur . - Il n'y a pas un autre uniforme plus long ? - Désolée , ma puce , mais bienvenue dans le monde des grands . Tu devras te contenter de ça . Ça c'est la voix de Sabrina , je viens de la connaître mais , elle me sort déjà par les pores . Je crois qu'elle aime bien jouer les petites Cheffes - Et ce haut plaque trop ma poitrine , on dirait qu'elle vont s'échapper de là tellement elles sont à l'étroit
Richard Je me rends compte que je suis tendu comme un arc c'est la première fois que cela m'arrive . Je reste assis un moment essayant de reprendre le contrôle . Qu'est-ce qui m'arrive . C'est fou ce qui se passe . Je ne comprends pas ce qui m'arrive . Après quelques minutes , je rappelle Anthony , pour bien lui faire entendre mes consignes . - Oui boss .- Je ne veux pas qu'elle se fasse toucher par qui que ce soit . As-tu bien compris ? Personne ne doit la toucher , que ce soit les clients peu importe le client d'ailleurs ou les employés .- Bien boss . Je suis plus rassuré que personne ne va l'approcher . J'attends qu'elle apparaît pour pouvoir Plus la regarder de prêt . Alba Je suis en train de servir , quand le gérant en personne vient me voir . Je change de lieu , je vais au VIP OR . Bon Dieu , je vais y aller seule ? Mais pourquoi ? - Suis-moi , tu dois être plus rapide que ça . - Mais vous allez où ? Voilà Sabrina qui s'amène . - Où va-t-elle ? - Ce n'est pas te
Alba - Les ordres du Boss , rien que ça . Très bien , mais je dois avoir la confirmation Elle sort pour aller dans une pièce , elle revient des minutes après pour me demander de la suivre le visage baissé . Nous partons tous les trois ensemble .Nous pénétrons dans le bureau bien grand mais la décoration est très différente de la décoration de l'extérieur . - Elle est là monsieur .Elle s'efface pour me montrer au patron . - Approche .J'avance de deux pas , il me regarde de haut en bas , ses yeux brillent d'une lueur que je ne saurais décrire . Salma , à partir de maintenant , elle sera ta seconde , tu lui apprendras tout ce que tu sais . - Bien monsieur , mais...Il lui lance un regard qui la fait se taire immédiatement . - Elle n'est pas une danseuse , donc ce n'est pas la peine de la convaincre de le faire . - Bien monsieur . - Vous pouvez y aller . Et qu'elle m'apporte quelque chose à boire . Nous sortons tous , nous traversons les tables et fauteuils qui commencent à
KenJe suis seul dans le silence de cette pièce, les bras croisés, le regard perdu dans le vide. Le même vide qui semble envahir mon esprit depuis des jours. Je me déteste. Je me déteste d’avoir laissé les choses en arriver là, d’avoir permis à la situation de m’échapper, d’avoir perdu Jade.Elle m’a trahi, oui. Mais c’est moi qui ai été aveugle. C’est moi qui ai ignoré les signes. Depuis le début, je n’ai pas vu la distance grandir entre nous. J’étais trop concentré sur mon pouvoir, mes ambitions, mes désirs. Trop absorbé par mon contrôle sur elle. Et maintenant, je me retrouve à la regarder d’un autre œil, comme si tout venait de m’éclater au visage.Elle n’est plus celle que je croyais qu’elle était. Mais est-ce qu’elle ne serait pas plutôt celle que j’ai laissée devenir ?Je ferme les yeux, et le souvenir de ses yeux pleins de confusion me hante. Je vois ses gestes hésitants, sa manière de me regarder, comme si elle attendait quelque chose de moi, mais je n’ai pas été capable de r
JadeJe me sens démunie, comme si mes mots n’avaient plus de poids, comme si tout ce que je pouvais dire ne faisait que creuser l'écart entre nous. J’avais cru, un instant, qu’il accepterait de me laisser un peu d’espace, un peu de liberté. Mais je vois maintenant que je me suis trompée.Je baisse les yeux, hésitant. Une part de moi me dit de continuer à me battre, de ne pas céder, mais une autre, plus faible, me pousse à chercher la paix, à réparer ce qui semble brisé entre nous.— Pardon, Ken, murmuré-je, ma voix tremblante. Je… je ne voulais pas te contrarier. C’est juste que ça fait trop longtemps, et Mia et Alba… elles sont importantes pour moi.Je le regarde enfin, espérant qu’il verra la sincérité dans mes yeux. Mais je connais cet homme. Il est implacable, et la douceur ne semble jamais être de mise avec lui.Il se tourne lentement vers moi, son visage toujours aussi fermé, ses bras croisés sur sa poitrine. Il prend une profonde inspiration, comme s’il cherchait à se contenir.
MiaLe souvenir de ce qui s’est passé au restaurant me hante encore. La façon dont Ken a humilié Alba, l’ayant trimbalée comme un simple accessoire, me serre encore la poitrine. Loin de la classe et de l’élégance que l’on s’attend à voir dans le monde des puissants, c’était une scène de pouvoir, de domination crue.Alba a voulu faire bonne figure, mais je l’ai vue. Je l’ai vue se tenir droite, faire semblant de ne pas être affectée, tandis que son mari, sans scrupules, l’abaissait devant tout le monde. Un frisson me parcourt rien qu’en y repensant. Je me tourne vers elle, qui, cette fois, est plongée dans ses pensées, un peu plus distante.— Tu penses à ce qui s’est passé, hein ? demandai-je doucement, même si je connais déjà la réponse.Alba soupire et regarde ses doigts jouer avec la coupe vide devant elle.— Comment pourrait-on l’oublier ? Ça m’a marquée, Mia. Je n’arrive même pas à comprendre comment il a pu agir comme ça, devant tout le monde.Je secoue la tête, en colère contre
MiaAlba repose son verre sur la table et me fixe avec un sourire en coin.— Tu te rends compte qu’on parle de divorces et de prisons comme si c’était normal ?Je lâche un petit rire, secouant la tête.— C’est notre réalité, Alba. On s’est habituées à tout ça.— Oui, mais… et si les choses changeaient vraiment ?Je fronce légèrement les sourcils, intriguée.— Qu’est-ce que tu veux dire ?Elle se redresse légèrement, jouant avec la chaîne autour de son cou.— Je veux dire… et si un jour, ils pouvaient nous épouser ?Je la regarde un instant, pensive. C’est une idée que je n’ai jamais vraiment laissée m’effleurer, une possibilité trop lointaine, presque irréaliste. Et pourtant…— Tu crois que c’est possible ? murmuré-je.— Pourquoi pas ? répond Alba en haussant les épaules. Mon chéri divorce, la femme de Juan est en prison… Peut-être que le destin est en train de nous ouvrir une porte.Je soupire, jouant avec le bord de mon verre.— J’aimerais y croire, Alba. Mais tu sais aussi bien que
MiaJe l’observe en silence, comprenant parfaitement ce qu’elle veut dire.— Tu regrettes ?Elle secoue la tête avec un sourire doux.— Non. Je l’aime, et je sais qu’il m’aime aussi. Mais il y a des jours où je me demande… où est passée l’Alba d’avant ?Son regard se perd un instant dans le vide, puis elle soupire avant de reprendre une bouchée de son beignet.— Et toi ? Ça te fait quoi d’être mariée à un homme comme Cobra ?Je ris doucement, secouant la tête.— Je ne sais même pas si "mariée" est le bon mot, soufflé-je. Ce n’est pas un mariage conventionnel, Alba. C’est intense, imprévisible… et parfois, j’ai l’impression de marcher sur une corde raide.— Mais tu l’aimes.Je baisse les yeux sur mon assiette, réfléchissant à ses mots. L’amour que j’éprouve pour Cobra est loin d’être simple. Il est viscéral, brûlant, parfois douloureux.— Oui, dis-je finalement dans un souffle.Alba hoche la tête, comme si elle s’y attendait.Un silence confortable s’installe entre nous alors que nous
MiaLa porte s’ouvre sur Alba, et dès qu’elle me voit, son visage s’illumine d’un sourire éclatant.— Mia !Elle se précipite vers moi, et sans réfléchir, je la serre fort dans mes bras. Son parfum familier m’enveloppe, et une vague d’émotions me submerge. Trop de temps s’est écoulé. Trop de choses ont changé.— Tu m’as manqué, souffle-t-elle contre mon épaule.Je ferme les yeux un instant avant de me reculer pour mieux la regarder. Ses longs cheveux bruns encadrent son visage radieux, et malgré l’inquiétude que je devine dans son regard, elle tente de garder son énergie positive.— Toi aussi, Alba.Elle prend mes mains dans les siennes et scrute mon visage.— Tu vas bien ? Je veux dire… vraiment bien ?Je hoche la tête, bien que la réponse soit plus complexe que ça.— J’essaie, dis-je avec un sourire doux.Alba pince les lèvres, comme si elle hésitait à insister. Puis, elle baisse les yeux sur mon ventre.— Et… le bébé ?Un étrange frisson me traverse. L’entendre dire ce mot rend les
MiaJe suis debout devant la fenêtre, le regard perdu dans la nuit. L’air frais caresse ma peau, mais je n’y prête pas attention. Mon esprit est ailleurs, englué dans des pensées qui me torturent. L’inquiétude pour Jade ne me quitte pas, et maintenant, une autre réalité s’impose à moi.Je pose instinctivement une main sur mon ventre, comme pour me rappeler que je ne suis pas seule. Depuis quelques semaines, mon corps me le rappelle chaque jour un peu plus. Mais ai-je seulement le temps de me préoccuper de moi-même alors que Jade est peut-être en danger ?Une porte s’ouvre derrière moi. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est le Cobra. Son pas est reconnaissable entre mille : lent, assuré, mais toujours chargé de cette tension contenue qui le caractérise. Il s’approche, et je sens la chaleur de sa présence avant même qu’il ne parle.— Mia, souffle-t-il doucement.Je ferme les yeux un instant, savourant la douceur rare de sa voix. Puis, je me retourne lentement. Il est
MiaJe suis assise dans le salon, les yeux fixés sur le téléphone posé sur la table basse. L'écran éteint semble symboliser tout ce qui me tracasse en ce moment. Jade. Elle est dans une situation délicate, et je ne peux m’empêcher de m’interroger sur ce qui se passe avec elle. Depuis que tout a basculé, il n’y a eu aucune nouvelle claire. Juste des rumeurs, des murmures. Mais rien de concret.Le Cobra entre dans la pièce, les épaules détendues, comme s'il n’avait rien d’urgent à me dire. Mais je vois au fond de ses yeux qu’il cache quelque chose. Il y a des tensions, et j’ai l’intuition que tout ça est lié à Jade.Je le regarde intensément, et je sens ma voix s’échapper, presque malgré moi, tremblante d’anxiété.— Cobra, je commence, ma voix un peu plus douce que d’habitude. Qu’est-ce qui se passe avec Jade ?Il me regarde un instant, ses lèvres se pinçant. Je le connais assez bien pour savoir qu’il n’aime pas aborder ces sujets-là. Mais aujourd’hui, je n’ai pas l’intention de me con
La BêteJe me suis installé derrière mon bureau, la pièce plongée dans une semi-obscurité, seule la lumière de l’écran de mon téléphone m’éclairant. Le message de Ken m’a bien secoué. Il croit vraiment que je vais accepter ses conditions, mais il n’a aucune idée de ce qu’il vient de déclencher. Ce n’est pas lui qui mène le jeu. C’est moi.Je décroche, composant le numéro du Cougar. Je connais son rythme : il répond vite, toujours attentif aux détails. Après quelques brefs bips, sa voix grave résonne dans l’appareil.— La Bête, commence-t-il, toujours direct, comme s'il sentait déjà la gravité de la situation. Qu’est-ce qui se passe ?Je laisse un soupir léger échapper de mes lèvres, et je lui annonce la nouvelle avec calme.— Ken a décidé de jouer gros. Il veut cinquante pourcent de l’affaire.Il y a un long silence de l’autre côté du fil, puis une explosion de rires secs, teintée de mépris.— Il pense vraiment pouvoir nous dicter les règles ? dit-il. Il a des couilles, c’est certain.