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Le chemin de l'amour
Le chemin de l'amour
Author: Francia SAGA

Le chemin de l'amour - Chapitre 1

Author: Francia SAGA
last update Last Updated: 2021-09-27 19:07:11

  C'était aux environs de treize heures, quand Adjokè quitta l'école. Le soleil était ardent, et elle marchait à vifs pas pour la maison.

 [Adjokè est une fille de teint noir, de taille moyenne; elle remplit toutes les formalités d'une admirable fille. En classe de première, elle n'a que seize ans, bientôt dix-sept.]

  Arrivée sur le carrefour menant chez elle, elle croisa une amie appelée Sèssi, avec laquelle elle causa un peu:

-Sèssi, comment ça va ?

-Oh Adjokè te voici, je me rendais justement chez toi.

-Tu te rendais chez moi? C'est une grâce ça, et que me vaut l'honneur de la sortie de la princesse de la maison royale ?

-Arrêtes ta blague dit-elle souriante. C'était juste pour te revoir après les vaccances.

"Dis pourquoi tu n'es pas en voiture?" demanda t-elle en plus

-Je l'ai demandé aujourd'hui.  Allons à la maison

-Non Adjokè le seul fait que je te vois me va déjà.

-Tu en es sûre? Moi pas mais comme tu veux. Aurevoir alors Sèssi, bon après-midi.

 -Pareil à toi ma chérie

-Mercii

    Après cette discussion Adjokè et Sèssi se séparènt et chacune se rendit chez elle.

      Le lendemain, Adjokè se rendit à l'école. Au cours, pendant l'explication, ses yeux se posèrent sur un garçon qu'elle n'avait pas remarqué depuis hier. Elle se demanda si elle connaissait déjà ce visage ou si elle le voyait pour la première fois. Sa pensée et sa réflexion allèrent de bon train et elle ne suivit plus le professeur. Toute sa pensée s'envolait  et se posait sur ce jeune homme qu'elle trouva mignon.

Quand la sirène de l'école retentit, Adjokè revint de sa rêverie et trouva la durée du cours petite, car elle n'avait pas fini de contempler ce mignon garçon qu'elle avait découvert.

      À la sortie, elle fit tout pour sortir au même moment que le garçon. Arrivée à son niveau, elle le salua:

-Salut!

-Salut, répondit l'autre avec un sourire.

   Le seul fait d'entendre la voix du gar, occupait déjà une place précieuse dans son coeur.

À un mètre du portail, Adjokè se fit appeler par une voix qu'elle reconnut aussitôt. Celle de Pauline son inséparable et intime amie. En se retournant, elle cria:

-Pauline, ooh comme tu m'as manquée. Comment tu vas?

-Très bien je vais, je suis ravie de te revoir 

-Moi aussi.... As-tu changé de salle de classe? 

-Non du tout pas, nous sommes dans la même salle.

-Et comment se fait-il que je ne t'ai pas vue ?

-Moi je t'avais vue à la sortie mais j'étais occupée à ranger mes affaires que tu m'as devancée.

-Bon alors et si nous rentrions tout en papotant ?

-Ce serait génial, allons.

Après quelques minutes d'hésitation, elle reprit:"Dis Adjokè, tu n'es pas à voiture ?"

-Depuis hier je le voulais ainsi, répondit l'autre.

       Les deux amies allèrent donc à la maison, en se racontant des histoires de vaccances et rièrent aux éclats.

      Ce matin, Adjokè se réveilla à six heures du matin; elle se rendit dans la douche pour se mettre au propre. Après s'être douchée, elle rangea ses affaires, se rend dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuner. En entrant, elle trouva son père et sa mère M. et Mme LASSISSI, son frère cadet Georges et sa sœur benjamine Kèmi; les salua et s'assit à table pour prendre prendre son petit déjeuner.

À la fin, elle alla fait un bisou à ses parents et s'en alla. Au seuil de la porte, son père l'interpella:

-Chérie, comment ont été tes premières journées de reprise de cours ?

-Bien papa, répondit Adjokè avec sourire aux lévres en se rappelant le jeune homme de sa salle.

-J'en suis ravi, dit son père

-Ainsi que moi chérie, renchérit sa maman

-ok, bonne journée ajouta le père

-Bonne journée à vous et pareil à vous les crétins dit-elle en s'adressant à ses frères puis s'éclipsa.

      À l'école, elle retrouva Pauline avec qui elle échangea des salutations et des compliments avant de se rendre dans leur salle de classe pour suivre les cours de la journée.

    Assise à sa place, Adjokè fit sortir avant que le professeur ne rentre ses affaires. Soudain, ses yeux se posèrent une fois encore sur le garçon d'antan et elle resta là figée, à rêvasser. Seule la salutation adressée au professeur la fit réveiller. 

Elle prêta alors attention à ce qui se passait dans la salle. Cette fois-ci, elle suit bien le cours et l'explication du professeur car elle sait que que son avenir dépendra de ce qu'elle fera à l'école.

      La journée se termina ainsi et chacun rentra chez lui. Cette soirée, le sujet de discussion des amies se basa sur comment elles trouvent le cours, en quelques sortes l'effet produit sur elles.

                                                          ***********

     De son côté, le soir venu, le jeune homme assit sous la véranda de sa maison, se rappela cette fille qui l'avait salué le jour précédent. 

Il trouva la fille si belle et s'imaginait entrain de la prendre dans ses bras. Mais tout à coup, il comprit de lui même qu'il n'est pas en mesure de se présenter devant elle. Il soupira alors et se concentra sur autre chose...

           Les jours s'écoulèrent et les choses allèrent bon train. Ce mercredi, Adjokè et ses amis se trouvaient à la cantine et causaient; une main apaisée se posa sur son épaule, elle fit volte-face et se trouva devant le garçon d'autrefois. Elle le salua:

- Bonjour

-Oui bonjour comment vas-tu ?

-Très bien et toi?

- Très bien aussi.

  Adjokè eu un regaed interrogateur et l'autre compris aussitôt et reprit:

-Ooh non, c'est juste un salut, je m'appelle Walé.

-Ok Walé moi c'est Adjokè.

-Je t'ai vu de dos et je t'ai reconnu. Du coup je me suis approché.

-Intéressant, répondit-elle, enchantée.

-Le plaisir est partagé. Bon à tout à l'heure .

-Oui à tout à l'heure.

   Ils se donnèrent des poignées de mains et Walé se retourna sur ses talons.

  Walé avait honte de sa conduite et ne savait que faire; il trouva qu'il ne pourrait pas parler à cette fille si belle pendant cinq bonnes minutes tandis que de son côté Adjokè était fière de la conduite de Walé. Elle la trouvait très bonne car ce dernier lui facilitait la tâche en faisant le premier pas. Elle finit alors sa journée avec joie alors que Walé, lui était tourmenté.

 À la maison, Adjokè pensait encore à cette main si douce, à ce visage si joli et à ce corps si ténu.

[ Walé est un jeune garçon pas trop clair, élancé qui remplit aussi toutes les formalités d'un garçon admirable mais qui vient hélas d'une famille un peu pauvre. Certes ses parents subviennent à ses besoins, car il est l'enfant unique, mais sont en arrière par rapport à ceux de Adjokè. Il les comprenait depuis sa tendre enfance jusqu'à ce stade de sa croissance: c'est à dire jusqu'à ses dix-huit ans.].

                                         *************

    À l'occasion de son dix-septième anniversaire, Adjokè invite tous ses camarades de classe. La fête aura lieu chez elle comme d'habitude. Pendant que tous se parlaient, chuchotaient, et rièrent aux éclats, Adjokè, remarquant que Walé ne se manifestait pas s'approcha:

-Eh! Walé tu ne viens pas à ma soirée ? 

-Si, si Adjokè ; seulement que...

-Seulement que quoi?

-Je ne sais pas si c'est une bonne idée 

-Pardon?...

-Oui je ne me crois pas être dans les normes 

-Mais, sacrebleu. On s'en fiche. L'important est de venir; peu importe. 

-D'accord j'essaierai. 

-Pas d'essai, réplique vivement Adjokè. 

Tu y seras si tu veux ou pas. 

   Pour Adjokè, toute la salle peut ne pas venir mais Walé le devait sans oublier Pauline sa copine. 

-J'y serai donc,  répondit Walé.

-Marché conclu?

-Oui marché conclu.

-Merci à toi.

-Je t'en prie, à demain alors.

-Weah, à demain. 

   Ainsi les deux camarades se séparèrent. 

    Dehors, attendait Pauline.  À la vue de son amie, Adjokè se précipita à sa rencontre.

-Dis Pauline, viens-tu demain ? 

-Ooh!!! Comment pourrais-tu dire cela ? Es-tu sûre que je raterai ? 

-J'en suis ravie. Merci 

-Allons... heureuse de demain. 

-C'est quel qualificatif ça encore ? 

-Je n'en sais rien.

       Leur rire fusionna avec leurs pas.           

 Aussitôt revenu à la maison, Walé se mit à fouiller ses affaires pour en retenir le plus commode. Il est joyeux parce qu'il  il a reçu l'invitation de Adjokè et nourrit l'espoir de la voir demain telle une rose. 

Il exhibait tellement sa joie, que sa maman, Mme Christine lui demanda :

-Mais chéri tu as quoi ? 

-Rien maman, seulement que je suis joyeux.

-Et de quoi...? 

-Parce que je suis invité pour demain...

-À quoi??

-À un anniversaire,  pourrais-je aller?

-Et c'est ça qui t'excite ou y a-t-il autre chose, voulut-elle savoir l'air taquin 

-Maaaman....

-Ooh c'est bon tu peux partir mais rappelle-toi de vite rentrer.

-Merci...

                                                            **********

Le samedi matin, Adjokè avait profondément dormi. Elle a fait une grâce matinée exigée par son père. Réveillée aux environs de dix heures, elle constata que tout allait bien et elle était aussi prête. Elle alla prendre une douche, s'habilla puis sortit de sa chambre. Sur la véranda, elle fût surprise par les cris qui sortirent de n'importe où. 

-Joyeux anniversaire sœurette, souhaita Kèmi 

-Joyeux anniversaire emmerdeuse, reprit Georges 

-Joyeux anniversaire ajoutèrent en coeur son père et sa mère. 

       Tous ces souhaits furent acceptés par ses mercis et ses larmes d'émotion qui s'entremêlent. Elle était émerveillée à l'idée de savoir qu'elle est aimée par toute la famille mais son visage se rembrunit aussitôt et le sourire s'efface de ses lèvres.  Elle se dit en son fort intérieur: "est-ce qu'il sera là ? J'aurai une soirée bizarre et gâtée si jamais il ne se présente pas " et tout à coup, elle effaça de sa tête cette idée obsédante puis pensa aux choses sérieuses et bonnes.  

     À dix-neuf heures, Adjokè descendit de sa chambre après s'être lavée et regardée dans le miroir, pour vérifier si les choses étaient bien faites. Bien sûr, elle avait confiance en ses parents , car elle savait qu'ils sont doués en matière de décoration et d'entretien de maison pour parfaire un festin mais elle tient à vérifier puisque ce soir est "spécial" se dit-elle avec hochement de tête. 

        Les sons sortant des baffles, les éclats de rire, les vives voix en discussion parvenaient à Adjokè penchée sur le balcon du premier étage attendant la phrase interpelatrice qui la fera descendre.  En ce moment, M. John venait de surgir:

-Chérie, es-tu prête ? 

-Oui père , répondit Adjokè avec un sourire complice 

-J'en suis heureux pour toi ma fille. Joyeuse fête alors , fais tout ce que tu veux et amuse-toi autant que tu voudras car....

-Aujourd'hui c'est ta fête, répondit Mme Michelle qui venait de on ne sait où sans laisser le temps à son mari de terminer sa phrase. 

-Maman.., cria Adjokè de joie 

   Les deux parents descendirent pour annoncer l'arrivée de leur fille. On dirait un mariage. 

  Laissant son mari, Mme Michelle alla saluer les invités, et les convia à rester calmes car la soirée est sur le point de commencer. Profitant de ce calme, M. John commença alors :

-Chers invités, amis, enfants, parents... salut ! 

-Salut...!!! répondit l'assistance en coeur. 

-Vous n'êtes pas sans savoir, reprit-il, qu'aujourd'hui est un grand jour pour nous tous. ..

   Des voix excitées et joyeuses se firent entendre. 

-Notre amie, continua t-il, soeur, alliée que nous n'ignorons pas se rappelle sa naissance en ce jour si radieux de cette semaine merveilleuse, de ce mois rayonnant de cette année mémorable. Tout le monde ria à gorgé déployé. 

- Je vous prie d'accueillir notre ravissante Adjokè LASSISSI; criait le maître des lieux sous les ovations des invités. 

    Elle est belle et ravissante, jolie dans sa robe bleue décolletée et ovale qui mettait en exergue ses seins équilibrés et la rondeur de sa taille. Maquillée avec simplicité, elle portait un collier qi lui était offert par sa mère, à l'occasion de son anniversaire de l'an dernier et des chaussures talons assorties avec son sac à main. Son sourire était si innocent que Walé la dévorait des yeux. Il était si content d'avoir visé loin mais se ressaisit lorsqu'il se rappela leurs rangs sociaux, encore cette histoire de rang social. La prise de parole de Adjokè le fit tressaillir de joie et l'arracha à ses pensées. 

-Je vous remercie pour votre soutien moral, spontanéité à mon égard et je loue l'effort fournit par chacun pour assister à cette soirée. Puisse Dieu vous bénir. Merci et que la soirée soit belle. 

Des cris et des applaudissements s'élèvent de tous les coins de la salle de réception. 

   Adjokè se dirigea vers les invités, en cherchant Walé des yeux. Soudain, Pauline l'appela ; elle se tourna dans la direction d'où surgit la voix et vit que tous ses camarades étaient de ce côté.  Pauline se leva pour accueillir son amie.

-Joyeux anniversaire mon amie, dit-elle toute excitée 

-Merci Pauline, merci à vous tous qui êtes venus 

-Joyeux anniversaire Adjokè, reprit les autres unanimement 

-Merci 

Pauline rejoint sa place puis entonna d'une voix vive: <<Joyeux anniversaire...>, puis les autres l'imita et ce fut toute la salle qui mima. 

Après le chant, Adjokè les remercia de nouveau puis s'assit sur la chaise que lui montra Pauline.      

                                                        ***********

 Les repas terminés, M. John invita tout le monde sur la terrasse tenant lieu de podium pour esquisser quelques pas de danse avant la coupure du gâteau. 

 L'opérateur de son  (DJ) fit vibrer les baffles et chacun se leva pour honorer le maître des lieux. Au moment où la plupart des danseurs voulaient se diriger vers leur place, une salsa les fît sauter et même ceux qui étaient restés assis.

  Walé s'approcha de Adjokè pour l'inviter à danser.

-Adjokè, veux-tu danser avec moi? demanda-t-il 

-Si vous le voulez bien monsieur...

-Je serai donc votre cavalier, prêt à vous servir ; répondit-il la main gauche sur le cœur  (signe de sa sincérité).

  Les deux s'entraînent sur la piste accompagnés de Pauline et son cavalier. 

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    Le soleil s'était déjà levé. Il brillait si fort ce matin qu'on pourrait dire qu'il expose toutes ses forces. Ses rayons qui reflètent sont capables de détruire tout et rien sur la ville.Ce samedi matin se révèle être un moment de vie ou de mort pour Adjokè et son ami. Déjà à neuf heures, ils se trouvaient chez l'oncle Patrick. À leur arrivée, ce dernier fût un peu surpris :-Est-il déjà dix heures mes enfants,, leur demanda-t-il-Non tonton, répondit Adjokè, nous avons décidé de venir un peu en avance.-Ah ! Moi qui croyais que tu viendrais avec tes parents.-Tonton, si je décide de venir avec eux, ils voudront me demander pourquoi alors que c'est un secret.-Ça oui, c'en est un jusqu'à dix heures. Excusez alors mon impertinence.-Ne vous inquiétez pas onc

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