Vers la fin de la danse, Walé jugea ce moment propice pour révéler à la fille ses sentiments. Ce qu'il essaya de faire.
-Adjokè ?
-Oui ?
-Je te remercie pour m'avoir invité à cette belle soirée.
-Je t'en prie, tu fais aussi partir de mes a-mis (ce dernier mot, elle le prononça de façon détachée)
-Si, je le sais; mais ce n'est pas tout, je voulais aussi te dire autre chose.
-Je t'écoute Walé, je suis toute ouïe, dit-elle comme pour l'imiter.
-Bon, je n'irai pas par quatre chemins.
Après un bref temps de pause histoire de reprendre son souffle, il reprit: <<Tu sais, depuis ce fameux jour de la rentrée où je t'ai vu pour la toute première fois, tu avais donné vie à quelque chose en moi... >>
-Quoi donc ? coupa-t-elle toute pressée.
-Oublie cela, juste que je veux te demander une faveur.
-Laquelle ?
-Veux-tu ou acceptes-tu que je sois ton petit ami?
-Ooh Walé, c'est une décision qui me prendra beaucoup de temps et tu sais qu'aujourd'hui, je ne peux rien faire de pressant.
Elle dit cela tout en sachant bien qu'elle contredisait son cœur.
-Oui je t'accorde ce temps, car je ne veux pas te presser. Réfléchis bien. Prends autant de temps qu'il te faudra, je saurai attendre.
-Je te remercie bien pour ta présence ainsi que pour cette attention que tu m'as accordée.
Au même moment, Pauline faisait connaissance de son nouveau cavalier qui avait remplacé Prince son camarade.
-Salut demoiselle. Voulez-vous m'accorder cette danse ?
-Avec plaisir.
Il lui tendit sa main dans laquelle elle introduisit la sienne puis ils commencèrent la danse emballés par la chanson.
-Je m'appelle Jack avec un c-k, enchanté
-Le plaisir est partagé, moi c'est Pauline
-Alors Pauline qu'est-ce qui vous lie vous et ma cousine, je veux dire Adjokè ?
-Ooh c'est une grande amie à moi.
-Ça se voit vous vous ressemblez un peu
-Vous êtes flatteur...
-Au fait, on peut se tutoyer ? Je n'aime pas ces vieilleries.
-Bien sûr que oui, moi non plus.
Tout en dansant, ils continuèrent à parler. Quand ils furent lasser, Jack invita Pauline à s'asseoir pour qu'ils puissent mieux bavarder.
- Pauline, puis-je te faire des avances ? demanda-t-il lorsqu'ils furent assis
-Si tu es capable, ironisa cette dernière
-Tu me sous-estimes donc..
-Pas du tout, c'est juste pour amuser la galerie mais tu es bien trop audacieux et tu n'y vas pas par quatre chemins.
-Ah bon? Bref, ce que je veux te dire est ceci : tu m'as rallumé alors que j'étais éteint.
-Que sous-entend cette phrase ?
-Penses-y, tu comprendras le sens très bientôt.
À ces paroles, il seloigna de la table.
<< Quel garçon mystérieux !!>>, se demanda Pauline avec étonnement.
Elle ne faisait que se poser des questions sur ce prétendu "Jack avec un c-k" durant tout le reste de la soirée. Du partage du gâteau aux remerciements des hôtes, elle était hantée.
En dépit de cela, elle s'était bien amusée avec ses amis et la soirée fût close en harmonie.
Adjokè les raccompagna, remercia chacun d'eux pour la considération et les cadeaux puis leur fit au-revoir des mains.
**********
Quelques semaines plus tard, Adjokè et Pauline s'entretenaient comme d'habitude dans leur salle de classe pendant que les autres étaient à la récréation.
-Hé!! Pauline dis-moi, connais-tu Jack ?
-Jack? Oh que si , n'est-ce pas ton cousin, celui que j'ai rencontré à ta soirée ?
-Oui, c'est bien lui. Il ne fait que demander de tes nouvelles. Tu sais, on dirait qu'il dit vrai...
-À propos de quoi? coupa-t-elle aussitôt
-De ce qu'il t'a dit ce soir là voyons....
Et je veux aussi plaider en sa faveur, reprit Adjokè hésitante
-C'est vrai que je penses à lui, seulement que je ne me décide pas encore, répondit Pauline. En parlant, tu crois que je ne vois pas dans votre petit jeu à toi et à Walé?
-Sacrebleu, je vois que c'est le moment propice pour tout te raconter
- Tu attendais quoi, demanda-t-elle avec un air de reproche
-Que je sois sûre de moi
-Et maintenant que dis-tu ?
- C'était toujours ce soir là qu'il m'a fait des avances
-Pas étonnant que ton cousin nous trouve pareille...
-Pas étonnant vraiment, mais je vais devoir dire oui
-Quelle tête tu fais? Tu ressembles à une chienne abattue.
-Pardon n'y vas pas fort, supplia-t-elle
-Je vais devoir dire oui aussi, et puisque tu me le demandes....
-Non, non chérie. Si tu ne veux pas, n'accepte pas, ne commets pas une erreur. Je te comprendrai et je crois que lui aussi.
-C'est aussi vrai, mais je veux bien tenter ma chance.
-C'est comme tu veux, je l'informerai dans la semaine
-Et pour Walé? s'enquit Pauline curieuse
-Peut-être ce soir
-J'attends voir, dit-elle comme pour chanter.
Ce soir là, à la sortie des cours, Adjokè était sortie la première pour attendre Walé. À la vue du jeune homme, elle le héla :
-Walé....
-Oui, oh Adjokè, c'est toi
-C'est moi. Je veux juste te dire quelque chose
-Vas-y, je t'écoute. C'est grave ?
- Non rien de tout cela, dit-elle en se cachant le visage des mains
<<Eeeuh , reprit-elle, j'accepte ta proposition.>>.
-Non sans blague, je rêve ou quoi ??
-Pas du tout c'est réel
-Oh Adjokè, cette réponse me va droit au fort de l'été
-J'en suis donc ravie. Je tenais à te le dire en face au lieu passer par les réseaux sociaux.
"Bon, je vais y aller, ma baby sister m'attends continua-t-elle, avec un sourire en pointant du doigt Pauline."
-Je vois. Un coucou de ma part, pour elle de ma part
-Je n'y manquerai pas.
-Eh! Pauline, Walé te salue, dit-elle en indexant ce dernier.
-Salut, répondit Pauline à Walé
Celui-ci l'imita en secouant la main
-Pauline....
-Oui ??
-Veux-tu que j'appelle Jack le soir ??
-C'est comme tu veux
-D'accord madame
Ricanement des deux. Bientôt, elles furent prises par un autre sujet fermant cette page.
Connectées le soir, les deux amies échangèrent :
-Pauline, Jack sera là le week-end
-Non dis moi que tu blagues
-J'en ai l'air ?
-Oooh que non, seulement que je suis excitée à l'idée de le savoir
-Chienne abattue
-Je l'accepte.
**********
Quelques années plus tard.
Walé et Adjokè se trouvèrent assis sur les tabourets d'une cafétéria du coin qu'ils aiment tous les deux jusqu'au point de l'avoir prise comme lieu de rencontre, de détente et de distraction. Ils se sont ainsi familiarisés avec celui qui gérait la cafétéria.
Après une courte réflexion, comme méditation, Walé enclencha une vive discussion avec Adjokè, devenue sa petite amie:
-Chérie ?
-Oui mon amour...
(C'était l'une des rares fois où ils s'appelaient ainsi et non pas par leur prénom)
-Cela fait déjà deux ans que nous sommes ensemble et nous avons déjà notre diplôme. Je pense que ce serait bon de parler de notre relations à tes parents.
-Oui c'est vrai mais les gens diront que nous sommes pressés.
-Ça c'est eux, nous, c'est différent
-Tu as raison. D'ailleurs, ce serait génial que j'en parle à mes parents. Et les tiens? Tes parents j'entends
-Ooh, détrompe-toi, ils sont déjà au courant et veulent à tout prix faire la connaissance de celle pour qui je vis.-Donc c'est d'accord ; je vais rencontrer tes parents et puis après leur avoir annoncé notre relation, je te présente aux miens.
-Je les connais déjà
-Excuse-moi monsieur, mais te présenter comme leur futur gendre, mon petit ami.
-Tu ne cesseras jamais de me surprendre
-Et toi ? Jamais de me rendre folle.
-Bien sûr car je t'aime
-Moi encore plus.
Les deux s'embrassèrent chaleureusement sans se lasser l'un de l'autre. Cela ne fût interrompu que par le toussotement d'un client venu à la cafétéria lui aussi. Tous, les surnomment "les tourtereaux".
***********
La maison était petite mais jolie. Elle n'avait rien de luxueux mais elle reste moderne, montrant la perfection et le charme. On sent un travail vraiment abattu par le technicien ayant fait le plan de la maison; une maison qu'on qualifierait de jouet et qui reflète la beauté. La maison donnait sur un angle de rue.....
Walé klaxonna trois fois et sa réponse fût l'ouverture immédiate du portail de la maison. Une dame qui bat à la cinquantaine, le sourireBJ aux lèvres en sortit. Elle avait l'air d'une directrice d'établissement mais le sort ne lui avait pas permis de l'être. Peut-être que c'est son rêve mais elle n'a jamais pu le réaliser. C'est le destin.
Walé descend de la moto (une moto qui fatiguée par le temps car trop utilisée est un héritage qu'il conserve jalousement) et fit signe à Adjokè de s'approcher.
-Bonjour maman, salua Adjokè accroupie, les bras croisés
-Bonjour ma fille, lève-toi et entre
-Merci maman, répondit Adjokè avant de se diriger vers la maison
-C'est le n°3, précisa la dame
Au fait, en voyant la maison, on croirait une maison personnelle mais elle est à location contenant 3 chambres alignées.
Pendant ce temps, Walé fit entrer la moto puis referma le portail.
-Mon fils, dis-moi, est-ce ta proie ça ?
-Oui maman, c'est elle qui me rend fou, dit-il tout souriant
-Tu as eu le gros lot à lot à ce que je vois, Elle me plaît bien.
-Je suis content que tu apprecies mon goût
-Je suis sûre que ton père l'appréciera autant que nous
-En parlant de lui, est-il là ?
-Oui, il n'est allé nulle part quand il a su que tu venais
-Super alors, on peut y aller maman, ils nous attendent sûrement
-Allons donc
En entrant, maman Walé prit tout son temps au seuil de la porte pour dévisager Adjokè. Cette dernière se tenait très droite; sur le qui vive, le cœur battant la chamade, attendant le pire ou le mieux.
-Alors, bonne arrivée, dit papa Walé à l'endroit de son fils et son amie,
"Ma chérie, mets-toi à l'aise, fais comme chez toi", continua-t-il
-Merci papa, répondit Adjokè
Pour ne pas répéter la même chose, Walé demanda:
-Comment vous vous portez maman et toi ?
-Bien, nous rendons grâce à Dieu car nous dépendons de lui.
-Mais attendez, il faut que nous buvions autre chose que l'eau au moins, excusez-moi
-Elle prévoit tout cette vielle.
Maman Walé revint avec une carafe contenant du jus de fruit et quatre verres posés sur un plateau.
-Servez-vous s'il vous plaît mais toi, c'est moi qui te sers car je le veux bien, dit-elle en indexant sa probable future bru.
-Je vous remercie maman
-Tu n'as pas à t'en faire, laisse-moi faire
Elle la sert et prend elle-même quelques gorgées avant d'embrayer :
-Maintenant, venons-en au fait; je vous ai fait appelle car je voulais te connaître et Walé voulait aussi te présenter tant il nous parle de toi.
-C'est tout moi ça maman, répondit-elle sourire aux lèvres
-Et en plus elle est humble, commente le père. Il continue :
-Ma fille, tu as choisi Walé si je ne me trompes pas
-Oui papa, je lai choisi
-Bien. Sais-tu qu'il vient d'une famille pauvre? Car d'après ce qu'il m'a dit, ton père est une autorité, une personne considérée de ce pays
-C'est vrai papa mais la classe sociale ne veut rien dire
-C'est toi qui le dis car pour certaines personnes, c'est elle qui joue le rôle primordial dans une alliance
-C'est vrai mais ça c'est l'intérêt et non l'amour. Je suis certaine que l'amour que nius nous portons votre e fils et moi est sincère et plus.
-Que Dieu t'entende ma fille , dis maman Walé à son tour.
-Chérie, tu peux maintenant leur donner de conseils, moi j'ai fini. Jeune fille, bienvenue dans la famille IMMONLÈ.
-Merci beaucoup papa,
Ils furent bénis donc :
-Je remercie le Seigneur, c'est lui qui peut tout et je vous bénis par sa grâce ; je ne vous souhaite que du bonheur. Tout ce que je peux vous dire c'est d'être unis, dialoguer souvent pour comprendre vos divergences et ne prêtez oreille à aucune bouche malveillante.
-Merci maman, prirent les deux ensemble.
La journée continua en harmonie et Adjokè devient à l'aise plus que jamais.
**********
Adjokè et ses parents se tanaient dans le grand salon où régnaient le réconfort et le luxe . Ils suivaient une émission télévisée à laquelle elle ne taillait pas d'importance car elle a mieux que ça à gérer. Elle se décida donc à annoncer à ses parents sa relation avec Walé. Elle trouvait la pièce calme, un adpect qu'elle jugea idéal pour cette grande nouvelle.
-Papa, maman je voudrais vous parler.
-Qu'y a-t-il ma puce, demanda le père en détournant son regard de l'émission
-Oui parle chérie, nous t'écoutons. Je vois que ce que tu as à dire te tient à cœur, je te connais plus que quiconque.
-C'est vrai maman, ça me tient vraiment à cœur. Je voudrais vous dire que je me suis engagé avec un jeune homme dont je me suis éprise depuis plus de 2 ans, depuis la terminale.
-Waoh et tu ne m'as jamais mis la puce à l'oreille ; je crois que c'est un garçon digne de toi demanda sa maman
-Oui je le penses aussi car je n'accepterai pas que quelqu'un te manipule pour moi, ajouta M. John
-Ne vous inquiétez pas pour moi, c'est à moi plutôt que vous devez poser cette question :<< Es-tu vraiment digne de lui? >>
-Pourquoi dis-tu cela chérie, s'enquérit maman Adjokè
-Je dis cela car il est d'un bon cœur, capable de courir les jupons, de faire tourner la tête à toutes les filles qui posent les yeux sur lui, courageux, compréhensible et besogneux mais il ne fait rien de tout cela; il me soutient au contraire dans mes moments défavorables comme favorables, m'accompagne et répond de mes actes comme si c'était les siens.
-C'est ça ma fille, c'est ce genre d'homme que nous voulons pour toi, félicita M. John avec vivacité
-Merci papa, merci maman, je vous aime
-Nous aussi chérie déclara la mère
Cette soirée se prolongea dans le calme et la certitude de réaliser son projet devant plis intense à Adjokè.
**********
Le soleil était déjà à son zénith quand Walé et Adjokè se trouvaient assis à la cafétéria comme d'habitude côte à côte, deux tasses de thé accompagnées de pains devant eux. Tout en petit-déjeunant, ils discutaient
-Tiens Walé, j'ai parlé de toi à mes parents déjà
-C'est sérieux ? Et qu'ont ils dit ?
-Ils sont prêts à te rencontrer. Ils t'invitent le dimanche et à 16h
-C'est intéressant, je suis pressé de voir le dimanche
-Moi de même, nous n'avons plus à cacher notre relation même si ça ne l'était pas
-Oui désormais nous vivrons en amoureux au vu et eu su de tout le monde
-Ainsi, nous nous défendrons contre les yeux indiscrèts
-Toi et moi pour la vie, pour le meilleur et le pire.
Tous deux unirent leurs bras droit , commé pour faire le bras de fer, signe de leur unicité.
**********
Le dimanche soir, bien avant 16h, toute le famille LASSISSI, exceptés les petits qui doivent se préparer pour l'école le lendemain, était assise sous la large véranda de la maison. Leur sixième sens à chacun était dirigé vers l'entrée, guettant un quelconque signe. Du père jusqu'à la fille, tous attendaient l'arrivée de l'invité.
Dépassé, le papa éclata:
-Adjokè, le papa ne vient-il plus ?
-Si papa, il m'a confirmé qu'il sera là
-Et pourquoi tarde-t-il à venir ?
-Calme-toi chéri, il sera certainement bientôt là, coupa sa femme contrôlant aussi son impatience
-Il sera là vraiment, il n'est pas du genre à poser un lapin aux gens..., disait Adjokè quand soudain la sonnerie retentît. Le gardien alla ouvrir, laissant passer Walé avec sa moto. Ce dernier fit irruption puis immédiatement enleva son casque , les rejoignit sur la terrasse puis salua les parents. Ceux-ci lui répondirent avec légèreté. C'est à M. John de demander :
-Que puis-je faire pour vous monsieur ?
-Je suis Walé IMMONLE, celui dont vous a parlé Adjokè et que vous avez invité
-Adjokè dis-moi, est-ce celui dont tu nous parlais ?
-Oui maman, c'est lui
-Pardon, tu disais ,feignit le père de n'avoir pas entendu
-Je disais que c'est lui mon petit ami, reprit la fille presque décontenancée
-Es-tu folle ma fille, tu nous as bien regardés, tu t'es bien regardée, c'est celui qui te correspond ça ?
-Mais papa, c'est celui que je veux .
-Celui que tu veux, tu oses parler quand je parle? D'ailleurs, jeune homme s'il vous plaît, sortez; il ne faut pas que nous faisions en présence d'un inconnu
-Mais papa...
-Tais-toi, fille insolente, quattendez-vous monsieur?
-Excusez-moi monsieur, dit Walé en sortant, au-revoir Adjokè
-Nom d'un chien, interjecta maman Adjokè
-Venons-en au fait Adjokè, parmi tous les hommes sur terre qui te courent après -oui je sais qu'ils te courent après-, c'est celui là que tu as choisi ? Un incapable qui se lassera de toi lorsqu'il aura ce qu'il veut
-Non il n'est pas un profiteur comme vous le pensez, d'ailleurs il a beaucoup de projets, ils un avenir prometteur vous entendez....
-Pourquoi tu cries Adjokè, crois-tu que ton père est ton égal ?
-Je sais que tu l'amèneras à la raison maman Adjokè, un garc'çon qui n'a même pas la moto en bon état et a eu l'audace de venir se présenter devant moi. Je crois que tu la redresseras, oui je crois, je le crois, ne cessait-il de répéter en entrant
-Oooh ma fille, regardes combien tu m'as humiliée et honnie devant ton père et de surcroît devant un inconnu, ce moins que rien. Oh ça c'est le comble
-Maman arrête de l'appeler inconnu, je connais parfaitement Walé et je sais qu'il ne joues pas
-Regardez-moi cette fille naïve qui ne fait que me raconter des âneries. Je ne Saïd plis tout ce qui te passe par la tête ou te prend.
-Peux-tu me faire confiance
-Je ne peux plus car tu m'as déjà trahie et déshonorée
-Je crois que vous ne voulez que mon malheur papa et toi. Comment ne puis-je pas être avec celui que j'aime ?
-Tu sais quoi chérie, ce garçon ne veux rien te donner, il ne veut que jouer avec toi
-Maman, je te rappelles qu'on se connaît depuis plus de deux ans, je ne lui ai jamais trouvé une attitude pareille
-Il sait jouer le jeu, après avoir obtenu ce qu'il veut, il te montreras sa seconde face.
-Je suis désolée que pour la première fois que j'ai réellement besoin de votre soutien, vous me décevez. Et moi qui croyais que vous ne me voulez que du bien. Quelle horreur ! Vous me dégoutez, dégoutez
-Tu es encore petite et tu comprends encore rien.
Elle s'en alla les larmes aux yeux, courant, sanglotant et trébuchant sur les marches de l'escalier.
**********
Pendant ce temps, Walé retourna chez lui bredouille, l'air abattu. Cette fois-ci, il n'est plus allé à la cabine universitaire comme les autres fois mais il s'est dirigé droit vers la maison de ses parents. Sa maman le connaissant, sentit immédiatement qu'il y a quelque chose qui n'allait pas.
-Walé, qu'est-ce qui t'es arrivé ?
-Rien maman, rien
-C'est faux, il y a quelque chose qui cloche chez toi
-C'est Adjokè, ses parents ne veulent pas de moi pour leur fille.
-Comment et pourquoi , demanda-t-elle abasourdie
-Parce que je suis pauvre maman, lâcha-t-il la gorge sèche
-C'est ainsi que le monde est fait mon fils, les riches sont néspour les riches, les pauvres pour les pauvres
-Ça m'a fichu un coup quand j'ai entendu son père
-Et qu'a-t-elle dit
-Elle est restée sans voix, ses parents ne lui ont pas laisser l'opportunité...
-Et je parie , reprit-il, qu'ils la feront souffrir le martyr
-Mon fils, je te conseille de bien te reposer pour reprendre de la force, après on en reparlera avec ton père compte sur moi. Et surtout ne vous laissez pas faire.
- D'accord maman merci beaucoup.
À ces mots , il s'allongea sur le canapé dans le quel il s'était assis et finit par sombrer dans le sommeil malgré ses maintd efforts pour rester en éveil. Sa mère revint vers lui et constata qu'il n'était plus en éveil; elle départ avec l'espoir que son fils aura une solution à son problème.*****
Ce matin là, Adjokè s'est réveillée tardivement; elle ne se rend pas à la faculté. Depuis le jour de l'incident passé, elle ne se montre plus beaucoup en famille et décida même de prendre ses petit-déjeuners à hui-clos. Fille née intransigeante, elle veut à tout prix gagner le duel entre elle et ses parents et ne veut pour rien au monde perdre. Pour elle, perdre est un verbe qui n'existe pas dans son vocabulaire ni son dictionnaire, elle haïssait ce verbe et mettait toujours une croix rouge là-dessus. C'est une qualité qui l'aide à surmonter tous les obstacles qu'elle rencontre et qui fait qu'elle est enviée par la plupart de ses amis. D'ailleurs, c'est ce qui explique le fait qu'elle soit restée au pays. Oui, pour Walé, elle peut tout, mentir, emballer ses parents. Elle a tout fait pour les convaincre.<<"Papa, j'ai bien r&eacut
Voyant que la situation prenait une tournure grave, Walé qui était resté muet, essaya de raisonner Adjokè, mais la mère de cette dernière reprend de plus belle:-Je ne veux plus voir ce crétin dans la maison, plus jamaisWalé poliment se dirigea vers le portail et s'en alla .Adjoke rumina sa colère pendant deux semaines mais elle n'a pas renoncé au combat. Elle continuait toujours de voir wale des fois à la fac , des fois au cafétéria où ils ont l'habitude de discuter. Un après midi après leur sortie de la fac les deux jeunes discutaient et sans s'en rendre compte, ils se retrouvèrent devant la maison de Adjokè car la discussion avait pris une tournure intéressante .La, devant le portail, apparaît une voiture qui ressemblait à celle de papa Adjokè . Ça ne semblait
Ils partirent main dans la main.Monté dans sa chambre, l'oncle Patrick prit son téléphone, composa le numéro de son frère et attendit qu'il décroche. Quelques secondes plus tard, la voix de son frère résonna :-Allô...-Oui, allô... bonjour Johnny-Bonjour Paddy et ce matin ?-Je rends grâce à Dieu. Comment se porte la famille ?-À merveille et la tienne ?-Bien aussi frère. <<Bon, fit-il après une pause, je veux t'informer qu'il y aura une réunion chez moi, ta femme et toi êtes invités. Je veux que tu choisisses le jour qui te convient entre le samedi et le dimanche prochains. Choisis également l'heure et saches que je compte sur votre présence à tous.>>-Dis donc, une réunion ? Et ce serait à quel pr
Le soleil s'était déjà levé. Il brillait si fort ce matin qu'on pourrait dire qu'il expose toutes ses forces. Ses rayons qui reflètent sont capables de détruire tout et rien sur la ville.Ce samedi matin se révèle être un moment de vie ou de mort pour Adjokè et son ami. Déjà à neuf heures, ils se trouvaient chez l'oncle Patrick. À leur arrivée, ce dernier fût un peu surpris :-Est-il déjà dix heures mes enfants,, leur demanda-t-il-Non tonton, répondit Adjokè, nous avons décidé de venir un peu en avance.-Ah ! Moi qui croyais que tu viendrais avec tes parents.-Tonton, si je décide de venir avec eux, ils voudront me demander pourquoi alors que c'est un secret.-Ça oui, c'en est un jusqu'à dix heures. Excusez alors mon impertinence.-Ne vous inquiétez pas onc
Les semaines se sont passées après l'entretien entre beaux parents et depuis, les deux familles se sont fusionnées pour devenir une nouvelle et grande famille et cela, grâce à l'union de leurs enfants. On dirait le principe génétique. Très tôt dans la maison LASSISSI, le père fût le premier à se réveiller. Il faisait encore nuit, l'environnement était toujours voilé de noir et tout semblait calme. Le papa ne cessait d'arpenter la chambre avec un sourire malin aux lèvres sans se rappeler que sa femme dormait encore sur le lit conjugal placé dans le coin gauche de la chambre. Cette dernière se réveilla et demeure muette à l'observer, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Elle finit par l'interpeller.-Dis monsieur, vous avez manqué de sommeil on dirait-Ah! Tu es déjà
-Veuillez m'excuser, s'il vous plaîtC'est la voix d'une femme, une voix retentissante et pleine de vie; une voie mélodieuse, enjôleuse.Walé se retourna et constata que c'est à lui qu'on s'adressait. Il ralentit alors les pas et se réfugia sous l'ombre d'un arbre comme il aimait le faire. Dans l'Université; il existe plusieurs zones où l'on pourrait se relasser et se sentir à l'aise mais il préférait toujours les arbres surtout qu'il fait jour. Par pure chance, il se trouva proche d'un de ces arbres favoris quand la fille l'interpella.Il remarqua que c'était une jeune fille, une étudiante comme lui à voir son allure et qui certainement a besoin de lui. La fille s'approcha un peu essoufflée mais se reprend rapidement au contact de l'air frais que dégageait l'arbre.-Salut, moi c'est Latifath-Salut aussi, moi c'est Walé
-Adjokè, Adjokè, Adjokè, hurlait quelqu'un au portail.Les cris reprirent encore et encore suivis de coups portés au portail. Adjokè sortit et remarqua que le gardien n'était pas au poste. Elle ouvrit et vit Sèssi son amie de quartier avec qui elle n'échange que pour la plupart du temps salutations et compliments depuis qu'elles se connaissent. Sèssi était affolée, elle avait le souffle coupé et n'avait plus du tout de voix. Elle peinait à parler mais elle réussit enfin à ouvrir la bouche :-Adjokè bonsoir, je m'excuse mais il faut que tu vois, c'est urgent.Sans prendre la peine de se changer, Adjokè la suivit avant de se retourner et demander ce pour quoi elles couraient exactement.-Walé, devant la grande agence se fait frapper-Quoi ? Comment ça se faire frapper, qu'
-J'ai subi la plus grosse honte de ma vie, la pire j'allais dire. Walé se passa et repassa tous ces évènements des derniers mois dans sa tête. Totalement remis sur pieds, il ne laissa nulle place à autre pensée, tout ce qui lui tenait à cœur était ce fâcheux et déshonorant incident dont il a été victime. En considérant plutôt les faits, il est le voleur d'argent et la dame, la victime.-Il n'y avait rien dans ce portefeuille je crois; car à peine l'avais-je pris que je le lui ai remis, a-t-il dit à ses parents quand ces derniers lui ont poser la question de savoir la vraie version des faits.Il reprit.-Elle n'avait même pas bien ouvert le portefeuille avant de commencer par crier:<<Oh voleur, oh voleur...>>. Il se trouve qu'on m'ait piégé.-Et qui t'aurait piéger, lui demanda son p&e
-Quoi...? cria presque Adjokè dans le téléphone. Il faisait très beau ce jour là après la pluie de cette nuit. Le soleil donnait au jour un air de paradis comme on nous l'a décrit. Il y avait de l'air frais qui passait par les fenêtres en fouettant le visage de qui se laisse à lui. Adjokè réfléchissait à comment appeler Pauline sa meilleure amie quand son téléphone sonna. Elle la décrocha et eu un cri d'horreur.-Monsieur l'agent, comment cela s'est-il passé ? Et, sans même attendre la réponse de son interlocuteur, elle lança.-Je viens tout de suite, je viens.Après avoir raccroché, elle jeta le téléphone, ouvrit son armoire et en sortit un pull-over et un jean. Ellle courut vers la douche et en ressortit automatiquement de la même manière qu'elle y était entrée et enfila les vêtements. Au salon, elle n'eut même pas le temps de prendre le petit déjeuner, juste un bonjour à ses parents qui la regardèrent hébétés, avec inquiétude. Quant-à-elle, elle s'en moquait, du moment où p
Trois semaines se sont passées. Walé se décida à appeler Latifath pour s'enquérir de son état sur la demande de sa mère. La jeune femme décrocha et ils discutèrent.-Bonjour Latifath-Bonjour Walé, comment vas-tu ?-Je vais bien merci. Et la grossesse, j'espère que ça évolue bien-Oui merci...Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit de plus, Walé raccourcit la discussion en enchaînant.-Ok dis-moi tu es enceinte de combien de semaines?-Bientôt six semaines, pourquoi tu demande ?-Juste pour savoir ou bien je n'ai pas le droit de connaître cela ? Je ne dois pas savoir combien de temps ou le nombre de semaines que fait la grossesse dont je suis l'auteur? Ayant entendu cela, le fille commença par pleurer et Walé l'entendait par le téléphone mais ne s'en souciait guère. Il re
Le jour se levait. Le nature commençait à se débarrasser de son voile noir et par les fenêtres, l'on pouvait sentir l'odeur fraîche et parfumée des fleurs. Les oiseaux réunis et formant de petits groupes, survolaient déjà la terre tout en chantant. Ce concert des oiseaux tente à faire rendormir ceux qui ne se sont pas encore levés mais indique en même temps que le jour s'est levé. Les arbres déjà se remettaient du froid dont ils ont été victimes; leurs feuilles se redressaient comme la sève après la tempête.-Drinnnnng, drinnnnnnn......g Adjokè toujours recourbée sur son lit, entendit son téléphone sonné. Elle tendit la main vers la commode à côté de son lit et la retira aussitôt. Elle ne voulait pas prendre l'appel, car tout ce qui lui plaisait était de f
Aujourd'hui à la fac, Walé bavardait avec un de ses camarades; celui qui s'assit souvent à ses côtés pour le cours d'anatomie. Pour ce cours, ils sont toujours ensemble malgré le fait que chacun ait sa table et sa chaise. L'enseignant sortit après leur avoir donné une pause de vingt minutes, les étudiants, futurs médecins ont chacun vaqué à ses occupations. Cest le cas de Walé et son camarade.-Walé, cette semaine tu es bien trop joyeux et content. J'attendais la pause pour te le dire-Ah bon ?-Mais bien sûr; les autres semaines, tu étais bien plus nerveux, et on sentait de la fatigue en toi.-Que pourrais-je te dire Tristan? La vie n'est toujours pas rose-Oui ça, je le sais. Chacun a ses soucis. Et d'ailleurs, si la vie était tout le temps rose, que serions nous sans épreuves ?-Voilà
-J'ai subi la plus grosse honte de ma vie, la pire j'allais dire. Walé se passa et repassa tous ces évènements des derniers mois dans sa tête. Totalement remis sur pieds, il ne laissa nulle place à autre pensée, tout ce qui lui tenait à cœur était ce fâcheux et déshonorant incident dont il a été victime. En considérant plutôt les faits, il est le voleur d'argent et la dame, la victime.-Il n'y avait rien dans ce portefeuille je crois; car à peine l'avais-je pris que je le lui ai remis, a-t-il dit à ses parents quand ces derniers lui ont poser la question de savoir la vraie version des faits.Il reprit.-Elle n'avait même pas bien ouvert le portefeuille avant de commencer par crier:<<Oh voleur, oh voleur...>>. Il se trouve qu'on m'ait piégé.-Et qui t'aurait piéger, lui demanda son p&e
-Adjokè, Adjokè, Adjokè, hurlait quelqu'un au portail.Les cris reprirent encore et encore suivis de coups portés au portail. Adjokè sortit et remarqua que le gardien n'était pas au poste. Elle ouvrit et vit Sèssi son amie de quartier avec qui elle n'échange que pour la plupart du temps salutations et compliments depuis qu'elles se connaissent. Sèssi était affolée, elle avait le souffle coupé et n'avait plus du tout de voix. Elle peinait à parler mais elle réussit enfin à ouvrir la bouche :-Adjokè bonsoir, je m'excuse mais il faut que tu vois, c'est urgent.Sans prendre la peine de se changer, Adjokè la suivit avant de se retourner et demander ce pour quoi elles couraient exactement.-Walé, devant la grande agence se fait frapper-Quoi ? Comment ça se faire frapper, qu'
-Veuillez m'excuser, s'il vous plaîtC'est la voix d'une femme, une voix retentissante et pleine de vie; une voie mélodieuse, enjôleuse.Walé se retourna et constata que c'est à lui qu'on s'adressait. Il ralentit alors les pas et se réfugia sous l'ombre d'un arbre comme il aimait le faire. Dans l'Université; il existe plusieurs zones où l'on pourrait se relasser et se sentir à l'aise mais il préférait toujours les arbres surtout qu'il fait jour. Par pure chance, il se trouva proche d'un de ces arbres favoris quand la fille l'interpella.Il remarqua que c'était une jeune fille, une étudiante comme lui à voir son allure et qui certainement a besoin de lui. La fille s'approcha un peu essoufflée mais se reprend rapidement au contact de l'air frais que dégageait l'arbre.-Salut, moi c'est Latifath-Salut aussi, moi c'est Walé
Les semaines se sont passées après l'entretien entre beaux parents et depuis, les deux familles se sont fusionnées pour devenir une nouvelle et grande famille et cela, grâce à l'union de leurs enfants. On dirait le principe génétique. Très tôt dans la maison LASSISSI, le père fût le premier à se réveiller. Il faisait encore nuit, l'environnement était toujours voilé de noir et tout semblait calme. Le papa ne cessait d'arpenter la chambre avec un sourire malin aux lèvres sans se rappeler que sa femme dormait encore sur le lit conjugal placé dans le coin gauche de la chambre. Cette dernière se réveilla et demeure muette à l'observer, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Elle finit par l'interpeller.-Dis monsieur, vous avez manqué de sommeil on dirait-Ah! Tu es déjà
Le soleil s'était déjà levé. Il brillait si fort ce matin qu'on pourrait dire qu'il expose toutes ses forces. Ses rayons qui reflètent sont capables de détruire tout et rien sur la ville.Ce samedi matin se révèle être un moment de vie ou de mort pour Adjokè et son ami. Déjà à neuf heures, ils se trouvaient chez l'oncle Patrick. À leur arrivée, ce dernier fût un peu surpris :-Est-il déjà dix heures mes enfants,, leur demanda-t-il-Non tonton, répondit Adjokè, nous avons décidé de venir un peu en avance.-Ah ! Moi qui croyais que tu viendrais avec tes parents.-Tonton, si je décide de venir avec eux, ils voudront me demander pourquoi alors que c'est un secret.-Ça oui, c'en est un jusqu'à dix heures. Excusez alors mon impertinence.-Ne vous inquiétez pas onc