Home / Romance / Le chemin de l'amour / Le chemin de l'amour - Chapitre 5

Share

Le chemin de l'amour - Chapitre 5

Author: Francia SAGA
last update Last Updated: 2021-09-27 20:08:57

        Ils partirent main dans la main.

Monté dans sa chambre, l'oncle Patrick prit son téléphone, composa le numéro de son frère et attendit qu'il décroche. Quelques secondes plus tard, la voix de son frère résonna :

-Allô...

-Oui, allô... bonjour Johnny 

-Bonjour Paddy et ce matin ?

-Je rends grâce à Dieu. Comment se porte la famille ? 

-À merveille et la tienne ? 

-Bien aussi frère.  

<<Bon, fit-il après une pause, je veux t'informer qu'il y aura une réunion chez moi, ta femme et toi êtes invités. Je veux que tu choisisses le jour qui te convient entre le samedi et le dimanche prochains. Choisis également l'heure et saches que je compte sur votre présence à tous.>>

-Dis donc, une réunion ? Et ce serait à quel propos ? 

-Tu le sauras quand tu seras là, ce n'est rien de grave...

  Comme il n'entendit rien, il reprit:

-J'attendrai ton coup de fil. À très bientôt 

-Oui aurevoir ; répondit M. John d'un ton rêveur puis raccrocha le téléphone. 

     <<Qu'est-ce qui peut bien se passer pour qu'il convoque une réunion ?>> se demanda-t-il sans cesse.

Après un moment de réflexion, il choisit le samedi à 10 heures et l'annonça à son grand-frère. Il mit donc sa femme au courant avant de retourner à la maison car il ne cessait de se demander la portée de cette réunion. 

Bien avant de rentrer à la maison dans l'après-midi (il fait demi-journée les samedis ), il passa tout fatigué au supermarché comme à l'accoutumée. Il n'avait plus la tête à tout ce qu'il fait et son meilleur vœux de la journée est "aller prendre un bain puis s'allonger sur son lit attendant que le sommeil l'emporte".

À sa vue, sa femme s'écria :

-John qu'as-tu ? Tu es vanné ! 

-Plus que vanné même, j'irai prendre une douche et me reposer 

-Oui je crois que c'est la meilleure idée. Vas, vas-y vite; d'abord laisse-moi prendre ton sac.

-Merci beaucoup 

  Ainsi, se dirigea t-il vers sa chambre, dans laquelle, il se déshabilla avant d'entrer dans la douche. À peine sortir de là, il se laissa choir sur le lit, déjà attendu par le sommeil et fût emporté par ce dernier. 

                               **********

Dans la cafétéria où ils se voyaient à chaque fois, ils s'y tenaient à nouveau. 

-Drinnnn...g

-Qui ça peut bien être ?

-Bah je ne sais pas, c'est ton téléphone, fit remarquer Walé 

-Ouff, je ne te posais pas la question mais à moi même. 

Elle finit enfin par sortir le téléphone de son sac

-Tant mieux

-C'est l'oncle Patrick, l'informa-t-elle 

-Allô tonton

-Oui allô ma chérie; je ne te dérange pas j'espère 

-Oh non pas du tout tonton

-D'accord. J'ai eu ton père au téléphone juste après que tu sois partie. Je lui ai parlé et j'ai convoqué une réunion à laquelle tes parents, toi et ton ami serez. Ce sera pour le samedi prochain à 10 heures.

 -Tonton est-ce que papa a accepté?

-Oui il sera là c'est lui qui a fixé l'heure 

-Connaît-il déjà l'objet de la réunion ?

-Pourquoi cette question fillette ?

-Juste pour savoir comment me comporter et le supporter avant le samedi 

-Non il n'en sait rien mais je pense qu'il a été contrarié en sachant qu'il y a une réunion sans connaître le pourquoi 

-Ooh merci tonton nous ne te décevrons pas 

-Je l'espère aussi. Bon au revoir et à très bientôt 

-Au revoir tonton et encore merci 

Elle eut un bref sourire; déposa le téléphone sur la table à laquelle ils sont assis et pris le jus de fruit quelle avait laissé afin de le finir. Comme elle ne dit encore rien et voir la manière dont elle parlait au téléphone, Walé impatient ne pouvait se contenir. 

-Dis Adjokè, qu'est-ce qu'il a dit. 

-Calme-toi mon chéri, je te raconterai tout. Laisse-moi d'abord savourer ce moment.

-Et si tu me le disais pour qu'on le savoure ensemble... 

-D'accord tu as gagné. C'est l'oncle Patrick tu le sais déjà. Il m'annonce qu'il a convoqué une réunion qui nous rassemblera tous, mes parents, lui, toi et moi le samedi à 10 heures et que mon père est déjà informé, juste qu'il ne sait pas encore à quoi s'en tenir. 

-Tu dis que j'y serai aussi, demanda-t- il d'un ton ébahi 

-Oui tu y seras ...

-Seul? 

-Ne t'inquiète pas, coupa Adjokè, je suis avec toi. N'aies crainte. 

-Ça ira 

-Oui on dirait que la chance qui semblait s'être fait porter pâle nous sourit à nouveau 

-Je le crois, oui

-Il faut en être convaincu, c'est mieux, corrigea-t-elle

-Bon, reprit-elle subitement, il faut que je rentre. Je dois me préparer pour les travaux pratiques de demain; tu sais qu'aujourd'hui c'est mercredi, donc je dois filer. 

-Je ne te retiendrai pas. 

-Bye. Elle l'embrassa tendrement puis s'en alla. 

 Après qu'elle ait monté sur la moto, Walé eut un soupir de dépit et se rappela les propos tenus par l'un de ses amis au cours d'une discussion. 

-Dis Walé, tu as toujours une liaison avec Adjokè, s'enquit Yacinthe

-Oui pourquoi cela ? 

-Non, juste que je te trouve soucieux ces temps-ci

-C'est vrai je le suis, c'est parce que ses parents ne veulent pas de moi. 

-Pourquoi Walé, demanda Yacinthe d'un ton pressé et plein de compassion 

-Rang so...

  Sans même le laisser finir, Yacinthe le coupa par un rire sarcastique et grossier. Il reprit:

-Tu sais quoi, il faut que je compatisse à ta douleur; au lieu de ça, je me moque de toi. Ça fait mal, oui, la vérité est amère mais je te dirai quelque chose peu m'importe ce que ça peut te faire. 

Il prit une pause et comme Walé ne dis toujours rien, il continua :

-Cette fille est d'une famille riche, ça veut dire qu'elle te dépasse socialement. C'est déjà une raison pour qu'elle soit autoritaire et ne tienne même pas compte de ton avis. Les riches, ils ne renient pas leur origine; non jamais ils ne le font. Tu verras cette fille te quittera pour un autre comme elle. 

Walé se décida enfin à parler. 

<<Je comprends que tu veuilles mon bien; me vacciner contre la dépression dont je serais victime si elle arrivait à me quitter mais je te signale que nous nous aimons tellement qu'elle est prête à s'enfuir si je le lui demande. >>

<<Je ne veux pas que les liens entre elle et ses parents se rompent à cause de moi, car pour rien au monde, je n'accepterai pas une femme désespérée à qui ses parents manquent. >>

-Joli baratin mon frère, mais tu ne peux tromper que toi même. Tu peux quand même compter sur moi peu importe tes décisions, je te soutiendrai 

-Merci infiniment; je te considèrecomme un frère et maintenant toi aussi tu me prouve que c'est réciproque. 

-Les amis sont faits pour cela et surtout les frères 

-Tu me flatte là 

-Pas du tout, bon je dois vaquer à mes occupations 

-Il n'y a plus rien à dire, alors à tout à l'heure. 

Walé se rend compte que c'était une rediffusion de ce qui était passé et décida de se rendre chez lui.

Arrivé à la maison, il raconta à sa mère qui l'écoutait attentivement, sa journée sans oublier l'affaire "réunion ".

-Tu sais quoi mon fils, je te conseille d'être poli là-bas.., c'est vrai que tu l'es mais que ta colère ne t'emporte pas .

-D'accord maman, j'ai compris  

-Deuxième chose: tu ne prendras pas la parole tant qu'on ne te l'aura accordé. C'est une règle primordiale pour vaincre l'adversaire. Et pour finir, il ne faut jamais les regarder droit dans les yeux. Cela te permettra de marquer plus de points. 

-Merci infiniment maman, je ne sais pas ce que je ferai sans toi. 

-Chéri, je te bénis et je compte sur toi. Il ne faut pas me honnie

-Prie pour moi mère. 

-Je suis là chéri, je m'en chargerai. Vas donc te reposer, tu en as besoin.

Il en avait effectivement besoin.

      Chez Adjokè, l'ambiance n'était pas gaie, elle était la seule à se sentir bien. Son père avait attraper une fièvre et sa mère s'occupait de lui. Ses frères vaquaient à leurs occupations de distraction. Adjokè se prenait soudain responsable de cette fièvre qu'a son père car elle avait su de sa mère que le daronne était rentré tout tendu suite à l'appel de son frère Patrick qui l'a convoqué à une réunion :

<<Ton père est venu cet après-midi, tout tremblant et paniqué. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas et il m'a fait part de ma réunion à laquelle je dois aussi participer. Et comme il ne sait à quoi s'en tenir, il se dit alors que le but devrait être délicat vu que ton oncle n'adopte pas un comportement professionnel quand il s'agit de blagues. Alors il s'est mis à paniquer ; ce qui l'a conduit dans ce lit>>

Quand Adjokè se souvient des propos de sa mère, elle court chercher son chapelet et commence par l'égrener afin que son père aille mieux. 

  Jusqu'à vingt-trois heures, le père était toujours au lit et elle à son tour récitait le <<Je vous salue Marie>, tantôt avec délicatesse, tantôt avec rapidité car elle avait sommeil après la dure journée de va-et-vient qu'elle a eu. Quelques minutes après, Mme Michelle descendit; elle venait chercher de l'eau quand elle trouva sa fille somnolente dans le canapé, la main droite attachée au chapelet. Elle eut un sourit puis s'approcha d'elle:

-Adjokè, Adjokè, l'appela t-elle tendrement 

Celle-ci se réveilla en un sursaut, mais quand elle croisa le regard de sa mère, émit aussitôt un grognement qui tenait lieu de rire.

                  Sa mère reprit :

-Tu as sommeil, vas te coucher, il est déjà minuit

-C'est vrai mais je veux veiller pour prier pour papa

La maman fût prise d'un rire ironique 

-Même les disciples n'avaient pas pu veiller pour prier comme Jésus le leur avait demandé ; eux aussi avaient somnolés. Et toi tu veux y parvenir, toi qui n'avais pas l'habitude de le faire. 

Elle reprit son rire et alla prendre l'eau dont elle avait besoin. Adjokè décida alors de monter avec son chapelet et se convaint qu'après cette demi-prière son père se réveillera en bonne santé. Aussitôt sur le lit, elle s'endort. Elle ne s'était même pas débarrasser de son habit pour mettre une robe de nuit. 

                          **********

-Adjokè, Adjokè..,les enfants nous sommes là..,il n'y a personne, cria sans cesse Mme Michelle 

Les parents de Adjokè étaient de retour de l'hôpital. La maladie s'était entre-temps aggravée et maintenant ils sont de retour à la maison. 

-Adjokè chérie, répéta M. John 

-Oui papa, excusez nous; nous étions entraîna de dormir dans la chambre de Kèmi. Je ne vous avis pas entendu entrer. 

-Ne t'inquiète pas mais la fois prochaine faites attention même s'il y a de gardien 

-D'accord maman, bonne arrivée 

-Merci chérie, comment était la maison sans nous ? 

-Vide, on ne savait que faire, nous sommes même obligés de dormir tous dans le même lit. Que c'est ridicule mais maintenant c'est fini,plis de peur.

   Leur père se laissa prendre par un rire moqueur, fort et long

-On voit que tu vas cent fois mieux maintenant 

-Oui je vais mieux voire très bien 

-Papa, crièrent à l'unisson Georges et Kèmi 

Sans s'en rendre compte, M . John pleurait de joie

-Oh mes petits lapins, vous m'avez manqué 

-Toi aussi papa, répondirent-ils

-Maman comment tu vas toi, tu ne parles plus, questionna Kèmi 

-Mars chéris je vais bien. C'est l'émotion qui me laisse sans voix

-Tant mieux, maintenant nous sommes ensemble, lança Adjokè pour changer de sujet quand le téléphone dans sa main sonna :

-Allô 

-Comment tu vas, demanda le locuteur 

-Je vais bien. Elle se déplace discrètement afin de ne pas attirer l'attention de ses parents 

-Et toi Walé, comment tu te portes ? 

-Je vais bien mais je me sens un peu faible 

-Comment ça? Pas la veille inh sinon tu vas tout foutre en l'air. 

-Tu sais très bien que je ne suis pas en odeur de sainteté auprès de tes parents

-Je sais Walé, mais si nous ne faisons pas gaffe, nous allons tout perdre et souffrir le martyr après. 

-C'est vrai . Pour ne pas te mentir, j'ai la trouille 

-Apaise toi trouillard car nous n'allons pas faire tout ce chemin pour que dalle

-D'accord je serai fort 

-Ce serait mieux ainsi. Un pour tous, tous pour un

-C'est ça, à demain bisous

-De quelle taille ? 

-Comment ça ? 

-Ton bisou est de quelle taille ? 

-Non non , mes bisous sont gros comme des châteaux 

-Bye, bisou

La ligne coupée, elle retourna à sa chambre car ses parents discutaient déjà d'autres choses. 

Related chapters

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour- Chapitre 6

    Le soleil s'était déjà levé. Il brillait si fort ce matin qu'on pourrait dire qu'il expose toutes ses forces. Ses rayons qui reflètent sont capables de détruire tout et rien sur la ville.Ce samedi matin se révèle être un moment de vie ou de mort pour Adjokè et son ami. Déjà à neuf heures, ils se trouvaient chez l'oncle Patrick. À leur arrivée, ce dernier fût un peu surpris :-Est-il déjà dix heures mes enfants,, leur demanda-t-il-Non tonton, répondit Adjokè, nous avons décidé de venir un peu en avance.-Ah ! Moi qui croyais que tu viendrais avec tes parents.-Tonton, si je décide de venir avec eux, ils voudront me demander pourquoi alors que c'est un secret.-Ça oui, c'en est un jusqu'à dix heures. Excusez alors mon impertinence.-Ne vous inquiétez pas onc

    Last Updated : 2021-09-30
  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour- Chapitre 7

    Les semaines se sont passées après l'entretien entre beaux parents et depuis, les deux familles se sont fusionnées pour devenir une nouvelle et grande famille et cela, grâce à l'union de leurs enfants. On dirait le principe génétique. Très tôt dans la maison LASSISSI, le père fût le premier à se réveiller. Il faisait encore nuit, l'environnement était toujours voilé de noir et tout semblait calme. Le papa ne cessait d'arpenter la chambre avec un sourire malin aux lèvres sans se rappeler que sa femme dormait encore sur le lit conjugal placé dans le coin gauche de la chambre. Cette dernière se réveilla et demeure muette à l'observer, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Elle finit par l'interpeller.-Dis monsieur, vous avez manqué de sommeil on dirait-Ah! Tu es déjà

    Last Updated : 2021-10-04
  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 8

    -Veuillez m'excuser, s'il vous plaîtC'est la voix d'une femme, une voix retentissante et pleine de vie; une voie mélodieuse, enjôleuse.Walé se retourna et constata que c'est à lui qu'on s'adressait. Il ralentit alors les pas et se réfugia sous l'ombre d'un arbre comme il aimait le faire. Dans l'Université; il existe plusieurs zones où l'on pourrait se relasser et se sentir à l'aise mais il préférait toujours les arbres surtout qu'il fait jour. Par pure chance, il se trouva proche d'un de ces arbres favoris quand la fille l'interpella.Il remarqua que c'était une jeune fille, une étudiante comme lui à voir son allure et qui certainement a besoin de lui. La fille s'approcha un peu essoufflée mais se reprend rapidement au contact de l'air frais que dégageait l'arbre.-Salut, moi c'est Latifath-Salut aussi, moi c'est Walé

    Last Updated : 2021-10-07
  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 9

    -Adjokè, Adjokè, Adjokè, hurlait quelqu'un au portail.Les cris reprirent encore et encore suivis de coups portés au portail. Adjokè sortit et remarqua que le gardien n'était pas au poste. Elle ouvrit et vit Sèssi son amie de quartier avec qui elle n'échange que pour la plupart du temps salutations et compliments depuis qu'elles se connaissent. Sèssi était affolée, elle avait le souffle coupé et n'avait plus du tout de voix. Elle peinait à parler mais elle réussit enfin à ouvrir la bouche :-Adjokè bonsoir, je m'excuse mais il faut que tu vois, c'est urgent.Sans prendre la peine de se changer, Adjokè la suivit avant de se retourner et demander ce pour quoi elles couraient exactement.-Walé, devant la grande agence se fait frapper-Quoi ? Comment ça se faire frapper, qu'

    Last Updated : 2021-10-11
  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 10

    -J'ai subi la plus grosse honte de ma vie, la pire j'allais dire. Walé se passa et repassa tous ces évènements des derniers mois dans sa tête. Totalement remis sur pieds, il ne laissa nulle place à autre pensée, tout ce qui lui tenait à cœur était ce fâcheux et déshonorant incident dont il a été victime. En considérant plutôt les faits, il est le voleur d'argent et la dame, la victime.-Il n'y avait rien dans ce portefeuille je crois; car à peine l'avais-je pris que je le lui ai remis, a-t-il dit à ses parents quand ces derniers lui ont poser la question de savoir la vraie version des faits.Il reprit.-Elle n'avait même pas bien ouvert le portefeuille avant de commencer par crier:<<Oh voleur, oh voleur...>>. Il se trouve qu'on m'ait piégé.-Et qui t'aurait piéger, lui demanda son p&e

    Last Updated : 2021-10-14
  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 11

    Aujourd'hui à la fac, Walé bavardait avec un de ses camarades; celui qui s'assit souvent à ses côtés pour le cours d'anatomie. Pour ce cours, ils sont toujours ensemble malgré le fait que chacun ait sa table et sa chaise. L'enseignant sortit après leur avoir donné une pause de vingt minutes, les étudiants, futurs médecins ont chacun vaqué à ses occupations. Cest le cas de Walé et son camarade.-Walé, cette semaine tu es bien trop joyeux et content. J'attendais la pause pour te le dire-Ah bon ?-Mais bien sûr; les autres semaines, tu étais bien plus nerveux, et on sentait de la fatigue en toi.-Que pourrais-je te dire Tristan? La vie n'est toujours pas rose-Oui ça, je le sais. Chacun a ses soucis. Et d'ailleurs, si la vie était tout le temps rose, que serions nous sans épreuves ?-Voilà

    Last Updated : 2021-10-26
  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour- Chapitre 12

    Le jour se levait. Le nature commençait à se débarrasser de son voile noir et par les fenêtres, l'on pouvait sentir l'odeur fraîche et parfumée des fleurs. Les oiseaux réunis et formant de petits groupes, survolaient déjà la terre tout en chantant. Ce concert des oiseaux tente à faire rendormir ceux qui ne se sont pas encore levés mais indique en même temps que le jour s'est levé. Les arbres déjà se remettaient du froid dont ils ont été victimes; leurs feuilles se redressaient comme la sève après la tempête.-Drinnnnng, drinnnnnnn......g Adjokè toujours recourbée sur son lit, entendit son téléphone sonné. Elle tendit la main vers la commode à côté de son lit et la retira aussitôt. Elle ne voulait pas prendre l'appel, car tout ce qui lui plaisait était de f

    Last Updated : 2021-11-26
  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 13

    Trois semaines se sont passées. Walé se décida à appeler Latifath pour s'enquérir de son état sur la demande de sa mère. La jeune femme décrocha et ils discutèrent.-Bonjour Latifath-Bonjour Walé, comment vas-tu ?-Je vais bien merci. Et la grossesse, j'espère que ça évolue bien-Oui merci...Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit de plus, Walé raccourcit la discussion en enchaînant.-Ok dis-moi tu es enceinte de combien de semaines?-Bientôt six semaines, pourquoi tu demande ?-Juste pour savoir ou bien je n'ai pas le droit de connaître cela ? Je ne dois pas savoir combien de temps ou le nombre de semaines que fait la grossesse dont je suis l'auteur? Ayant entendu cela, le fille commença par pleurer et Walé l'entendait par le téléphone mais ne s'en souciait guère. Il re

    Last Updated : 2021-12-18

Latest chapter

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 14

    -Quoi...? cria presque Adjokè dans le téléphone. Il faisait très beau ce jour là après la pluie de cette nuit. Le soleil donnait au jour un air de paradis comme on nous l'a décrit. Il y avait de l'air frais qui passait par les fenêtres en fouettant le visage de qui se laisse à lui. Adjokè réfléchissait à comment appeler Pauline sa meilleure amie quand son téléphone sonna. Elle la décrocha et eu un cri d'horreur.-Monsieur l'agent, comment cela s'est-il passé ? Et, sans même attendre la réponse de son interlocuteur, elle lança.-Je viens tout de suite, je viens.Après avoir raccroché, elle jeta le téléphone, ouvrit son armoire et en sortit un pull-over et un jean. Ellle courut vers la douche et en ressortit automatiquement de la même manière qu'elle y était entrée et enfila les vêtements. Au salon, elle n'eut même pas le temps de prendre le petit déjeuner, juste un bonjour à ses parents qui la regardèrent hébétés, avec inquiétude. Quant-à-elle, elle s'en moquait, du moment où p

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 13

    Trois semaines se sont passées. Walé se décida à appeler Latifath pour s'enquérir de son état sur la demande de sa mère. La jeune femme décrocha et ils discutèrent.-Bonjour Latifath-Bonjour Walé, comment vas-tu ?-Je vais bien merci. Et la grossesse, j'espère que ça évolue bien-Oui merci...Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit de plus, Walé raccourcit la discussion en enchaînant.-Ok dis-moi tu es enceinte de combien de semaines?-Bientôt six semaines, pourquoi tu demande ?-Juste pour savoir ou bien je n'ai pas le droit de connaître cela ? Je ne dois pas savoir combien de temps ou le nombre de semaines que fait la grossesse dont je suis l'auteur? Ayant entendu cela, le fille commença par pleurer et Walé l'entendait par le téléphone mais ne s'en souciait guère. Il re

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour- Chapitre 12

    Le jour se levait. Le nature commençait à se débarrasser de son voile noir et par les fenêtres, l'on pouvait sentir l'odeur fraîche et parfumée des fleurs. Les oiseaux réunis et formant de petits groupes, survolaient déjà la terre tout en chantant. Ce concert des oiseaux tente à faire rendormir ceux qui ne se sont pas encore levés mais indique en même temps que le jour s'est levé. Les arbres déjà se remettaient du froid dont ils ont été victimes; leurs feuilles se redressaient comme la sève après la tempête.-Drinnnnng, drinnnnnnn......g Adjokè toujours recourbée sur son lit, entendit son téléphone sonné. Elle tendit la main vers la commode à côté de son lit et la retira aussitôt. Elle ne voulait pas prendre l'appel, car tout ce qui lui plaisait était de f

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 11

    Aujourd'hui à la fac, Walé bavardait avec un de ses camarades; celui qui s'assit souvent à ses côtés pour le cours d'anatomie. Pour ce cours, ils sont toujours ensemble malgré le fait que chacun ait sa table et sa chaise. L'enseignant sortit après leur avoir donné une pause de vingt minutes, les étudiants, futurs médecins ont chacun vaqué à ses occupations. Cest le cas de Walé et son camarade.-Walé, cette semaine tu es bien trop joyeux et content. J'attendais la pause pour te le dire-Ah bon ?-Mais bien sûr; les autres semaines, tu étais bien plus nerveux, et on sentait de la fatigue en toi.-Que pourrais-je te dire Tristan? La vie n'est toujours pas rose-Oui ça, je le sais. Chacun a ses soucis. Et d'ailleurs, si la vie était tout le temps rose, que serions nous sans épreuves ?-Voilà

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 10

    -J'ai subi la plus grosse honte de ma vie, la pire j'allais dire. Walé se passa et repassa tous ces évènements des derniers mois dans sa tête. Totalement remis sur pieds, il ne laissa nulle place à autre pensée, tout ce qui lui tenait à cœur était ce fâcheux et déshonorant incident dont il a été victime. En considérant plutôt les faits, il est le voleur d'argent et la dame, la victime.-Il n'y avait rien dans ce portefeuille je crois; car à peine l'avais-je pris que je le lui ai remis, a-t-il dit à ses parents quand ces derniers lui ont poser la question de savoir la vraie version des faits.Il reprit.-Elle n'avait même pas bien ouvert le portefeuille avant de commencer par crier:<<Oh voleur, oh voleur...>>. Il se trouve qu'on m'ait piégé.-Et qui t'aurait piéger, lui demanda son p&e

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 9

    -Adjokè, Adjokè, Adjokè, hurlait quelqu'un au portail.Les cris reprirent encore et encore suivis de coups portés au portail. Adjokè sortit et remarqua que le gardien n'était pas au poste. Elle ouvrit et vit Sèssi son amie de quartier avec qui elle n'échange que pour la plupart du temps salutations et compliments depuis qu'elles se connaissent. Sèssi était affolée, elle avait le souffle coupé et n'avait plus du tout de voix. Elle peinait à parler mais elle réussit enfin à ouvrir la bouche :-Adjokè bonsoir, je m'excuse mais il faut que tu vois, c'est urgent.Sans prendre la peine de se changer, Adjokè la suivit avant de se retourner et demander ce pour quoi elles couraient exactement.-Walé, devant la grande agence se fait frapper-Quoi ? Comment ça se faire frapper, qu'

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour - Chapitre 8

    -Veuillez m'excuser, s'il vous plaîtC'est la voix d'une femme, une voix retentissante et pleine de vie; une voie mélodieuse, enjôleuse.Walé se retourna et constata que c'est à lui qu'on s'adressait. Il ralentit alors les pas et se réfugia sous l'ombre d'un arbre comme il aimait le faire. Dans l'Université; il existe plusieurs zones où l'on pourrait se relasser et se sentir à l'aise mais il préférait toujours les arbres surtout qu'il fait jour. Par pure chance, il se trouva proche d'un de ces arbres favoris quand la fille l'interpella.Il remarqua que c'était une jeune fille, une étudiante comme lui à voir son allure et qui certainement a besoin de lui. La fille s'approcha un peu essoufflée mais se reprend rapidement au contact de l'air frais que dégageait l'arbre.-Salut, moi c'est Latifath-Salut aussi, moi c'est Walé

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour- Chapitre 7

    Les semaines se sont passées après l'entretien entre beaux parents et depuis, les deux familles se sont fusionnées pour devenir une nouvelle et grande famille et cela, grâce à l'union de leurs enfants. On dirait le principe génétique. Très tôt dans la maison LASSISSI, le père fût le premier à se réveiller. Il faisait encore nuit, l'environnement était toujours voilé de noir et tout semblait calme. Le papa ne cessait d'arpenter la chambre avec un sourire malin aux lèvres sans se rappeler que sa femme dormait encore sur le lit conjugal placé dans le coin gauche de la chambre. Cette dernière se réveilla et demeure muette à l'observer, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Elle finit par l'interpeller.-Dis monsieur, vous avez manqué de sommeil on dirait-Ah! Tu es déjà

  • Le chemin de l'amour    Le chemin de l'amour- Chapitre 6

    Le soleil s'était déjà levé. Il brillait si fort ce matin qu'on pourrait dire qu'il expose toutes ses forces. Ses rayons qui reflètent sont capables de détruire tout et rien sur la ville.Ce samedi matin se révèle être un moment de vie ou de mort pour Adjokè et son ami. Déjà à neuf heures, ils se trouvaient chez l'oncle Patrick. À leur arrivée, ce dernier fût un peu surpris :-Est-il déjà dix heures mes enfants,, leur demanda-t-il-Non tonton, répondit Adjokè, nous avons décidé de venir un peu en avance.-Ah ! Moi qui croyais que tu viendrais avec tes parents.-Tonton, si je décide de venir avec eux, ils voudront me demander pourquoi alors que c'est un secret.-Ça oui, c'en est un jusqu'à dix heures. Excusez alors mon impertinence.-Ne vous inquiétez pas onc

Scan code to read on App
DMCA.com Protection Status