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Chapitre Trois :

Penulis: Assya66
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-03 18:48:24

Quelques longues secondes plus tard, je descends enfin du quai, mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud et mes yeux se fixent sur mes grands-parents.

Ils sourient, et avancent vers moi en me faisant de grands signes de la main.

Barthy , mon grand-père, est grand et d’une carrure imposante, il doit faire au minimum dans les 1m85.

Il a les yeux d’un vert profond,et le teint caramélisé par le soleil.

Tandis , qu’Eglantine ma grand-mère , est beaucoup plus petite et fine que lui.

Elle , elle ne dépasse pas les 1m65 , elle a les cheveux très longs, et blonds comme de l’or mais aussi de magnifiques yeux d’un bleu océan, tiré en amande.

Mon grand-père me tire immédiatement dans ses bras , et m’offre une accolade tendre et affectueuse.

— « Enfin, te voila ma petite Mira. »

— « Bienvenue chez nous, ma chérie. »

Accolade que je lui rends avec tout autant de tendresse et d’affection.

— « Bonjour papi. »

Il embrasse mon front , avant de me relâcher.

— « Mira , ma puce , je suis extrêmement contente que tu sois là. »

Ma grand-mère m’enlace et m’embrasse à son tours, et dans sa voix , j’arrive à percevoir une petite pointe d’émotion qu’elle peine à cacher.

Ce qui me touche tout de suite en plein cœur .

— « Bonjour mamie, je suis super contente de vous revoir. »

— « Vous m’avez énormément manqué. »

Une vague de chaleur me transperce immédiatement.

Et j’aime ce que je ressens.

C’est un peu comme si le temps venait subitement de se suspendre avec mon arrivée , et que tout semblent soudainement plus calme, plus paisible et plus apaisant.

Le simple bruit des vagues, le petit vent frais qui fouette la peau de mes mains , tout me ramène à cet endroit que je connaissais si bien pendant mon enfance , et qui, paradoxalement, me semble à la fois tellement familier mais tout autant inconnu et étrange.

Mon grand-père remercie le marin , récupère mes sacs , et enclenche la marche jusqu’au village.

Je prend le bras de ma grand-mère et avance juste derrière lui , mes yeux passent d’un endroit à l’autre avec un certain émerveillement dans le regard.

Ici rien n’a l’air d’avoir changé.

La plage, la végétation , mes grands-parents…

Je détourne le regard vers ma grand-mère et lui lui lance immédiatement :

— « C’est fou mamie , cette île n’a pas changé. »

— « Elle est toujours comme dans mes souvenirs. »

Avec bien sûr une végétation beaucoup plus dense et imposante qu’à l’époque , mais pour l’instant , dans l’ensemble , elle reste comme je l’avais laissé derrière moi , il y a bien de longues années en arrière.

— « C’est exact ma puce , ici, tout est pareil, rien a changé , mais je pense que c’est ce qui fait le charme, et la beauté de cet endroit , n’est-ce pas ? »

Je souris en hochant la tête.

Mais ne répond rien.

Nous continuons à avancer sur la plage sur encore une petite distance.

Puis nous rejoignons un petit chemin de terre, et enfin un sentier qui traverse la forêt, et qui mène jusqu’au village.

À chaque pas que je fais, je ne peux m’empêcher d’admirer les lieux.

Ici, tout est tellement… sauvage, je dirais…

Il n’y a pas de bitume, pas de gros câbles électriques qui gâchent la vue.

Pas même de voiture, il n’y a rien.

Rien qui puisse briser la tranquillité de ce magnifique endroit.

Et clairement, plus je me rapproche du village et plus je me dis que j’ai bien fait de me rendre ici.

— « Nous y sommes presque. »

Lance mon grand-père en passant à travers un gros buisson.

Une vingtaine de minutes de marche plus tard, le village apparaît enfin droit devant nous.

Et instinctivement, je fais un rapide constat des lieux :

— Il est petit, et comme dans mes souvenirs, il est presque figé dans le temps.

— Il y a une trentaine de maisons qui semblent toutes orientées vers la mer, un peu comme si elles voulaient toutes capter la lumière de l’horizon et du soleil.

— Il n’y a toujours toujours pas de route, ni de magasin.

— Chaque maison semble avoir son propre jardin où, j’imagine, ils cultivent leurs propres fruits et légumes.

Ici, rien n’a bougé.

Et ça m’étonne.

Non, ça arrive même, à me choquer.

Tout semble figé, hors du temps.

Les vieilles bâtisses, les sentiers étroits, les petites allées qui serpentent entre les maisons…

Tout est resté exactement comme dans mes souvenirs, comme dans mes pensée , juste à quelques tout petit détails près.

Tout est resté brut, naturel, complètement à l’image de cette île, sans artifice, sans pollution humaine.

Comme si le monde extérieur n’avait jamais été autorisé à prendre place ici.

Et… c’est quand même assez surprenant de constater que, plus de sept ans après ma dernière visite ici, tout soit resté exactement à la même place.

Le village semble presque déconnecté du reste du monde.

Et je ressens tout de suite une sorte de sérénité profonde du à cette simplicité, mais aussi un sentiment d’étrangeté, comme si ce lieu appartenait à un autre temps, à un autre monde.

Mais, je n’ai pas le temps de me perdre trop longtemps dans mes pensées,

Car nous arrivons assez rapidement devant la maison de mes grands-parents.

Et en lui faisant face , je constate que elle aussi, elle n’a pas changé :

Grande, imposante.

Chaleureuse.

Avec de grands volets couleur bleus.

Une immense porte en bois massif vieilli par les intempéries et le temps.

Mon grand-père m’invite à entrer, ce que je fais sans attendre.

Et à l’intérieur, je fais immédiatement le même constat.

Ils possèdent toujours les mêmes meubles.

Et ils sont également toujours à la même place.

Ce qui arrive finalement à me faire sourire.

Mais aussi à apprécier encore plus ma présence ici avec eux.

— « Viens Mira, suis-nous, on t’a préparé la chambre du haut. »

Mon grand-père traverse le salon et se dirige vers les escaliers qui mènent à l’étage.

Suivi par ma grand-mère, qui en profite pour attraper une pile de draps propres, et qui monte d’un pas assez rapide juste derrière lui.

Ce qui me fait encore plus sourire.

Car mes grands-parents sont vieux :

— Ma grand-mère a eu 70 ans cette année.

— Et mon grand-père va faire ses 73 ans dans quelques mois.

Et clairement, ils ont l’air plus en forme que moi…

Ils sont toujours aussi vifs et ils n’ont pas l’air non plus d’avoir besoin d’assistance pour quoi que ce soit.

Ce qui me rassure instantanément.

Et qui me fait forcément super plaisir.

Je monte les escaliers d’un pas nostalgique et lent, puis je les rejoins à l’étage. Je me stoppe ensuite devant l’une des portes, et je pénètre dans la pièce : plus précisément, je rentre dans l’ancienne chambre de ma mère.

Et bien sûr, sans grande surprise, ici aussi tout est intact.

Comme pour les autres pièces, pour le village ou l’île elle-même, rien n’a bougé, un peu comme si le temps ici était suspendu de toutes parts.

C’est fou quand même.

Que rien n’ait bougé, que tout soit exactement à la même place.

Le même lit à baldaquin, les mêmes rideaux à fleurs, et la même vieille commode où ma mère rangeait ses affaires.

Je me dirige vers le lit, et m’assois dessus, le regard presque perdu dans la pièce.

Et je ressens encore cette étrange sensation.

Ce petit truc bizarre, qui s’est immiscé dans mon corps mais aussi dans mon esprit depuis que j’ai posé un pied ici.

Et que, comme pour les autres fois, je n’arrive toujours pas à mettre de mots sur ce que je peux ressentir, et ça arrive quand même à me perturber, car je n’aime pas ça.

Étant étudiante en psychologie, j’ai une approche mais aussi une analyse assez rationnelle des choses.

Pourtant, ce sentiment me dépasse.

Il n’y a pas de nom précis pour le décrire, et ça m’agace.

Mon esprit cherche immédiatement à m’auto-analyser malgré moi, à trouver une cause possible et logique, mais tout ça ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà pu ressentir à travers toutes les étapes de ma courte vie.

Ce n’est pas une appréhension exagérée, ni même du stress mal dirigé.

Ce n’est pas non plus de l’angoisse, ni même de la peur pour l’inconnu qui se présente a moi.

C’est… quelque chose d’indéfinissable.

Une sensation qui semble m’envelopper sans raison apparente, mais qui est là, persistante, insidieuse.

Et qui m’agace et me dérange à l’instant même où je l’a ressens.

— «  Installe-toi, ma chérie, nous t’attendons en bas. »

Mon grand père pose mes gros sacs sur le sol , me sourit, et sort sans attendre de la pièce .

— «  Sache que nous sommes très heureux de t’avoir ici avec nous. »

Ma grand-mère me sourit à son tours en me disant ça, puis comme mon grand-père avant elle, elle sort également de la pièce.

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