Le corps recouvert d'eau, les genoux remontés sur sa poitrine, tout son corps était traversé de violents soubresauts, Sadia se sentait salle, impropre, vidé. Elle n'avait plus la force de se battre, elle voulait se perdre dans les abysses de l'oubli, car il n'est pas de montagne plus haute que les marches de l'oubli.
Dans un état second, elle laissa son corps meurtri glisser le long de la baignoire. L'eau lui recouvrait le visage, mais elle ne fit rien pour remonter à la surface, elle voulait oublier ou peut être mourir... Elle ne savait plus ;
Elle se sentait partir doucement mais surement... Avec cette intime conviction quelle s'approchait du chemin du non retour. Une sorte de langueur se répandait en elle, ses paupières étaient lourdes, elle suffoquait, étouffait, mais à aucune seconde elle ne songea à
Avec la discrétion qui la caractérisait, Assour, la servante de la princesse sorti et revint avec un drap dont elle recouvra la nudité de la jeune inconnue. Qui sans prêter attention continua à pleurer le visage enfouis dans le coup de la princesse.-Oh votre majesté si seulement vous pouviez voir ces blessures qui zèbre le dos de cette si jeune enfant...Qui peut donc ainsi traiter une fleure à peine éclot. Il est évident qu'elle vient à peine de quitter l'inconscience de l'adolescence... Elle semble si affai...blie. Les dernières syllabes ne parvinrent à franchir le seuil de ses lèvres étouffées par un sanglot.
Ou est-elle?Tonna Kaleb dans un grondement guttural aussi terrifiant qu’une nuit d’orage, où le bruit retentissant du tonnerre fait écho au déchainement des forces de la nature. Un silence assourdissant s’en suivit.Les gardes qui l’entourait semblaient statufiés, comme pétri dans la pierre. La colère du roi allait grandissante menaçant de n’épargner personne sur son passage.-Je ne me répèterai pas, où est-elle? fit- il en articulant chaque mot comme s’il s’adressait à des attardés mentaux.- Je… votre majesté, de qui parlez vous? Osa demander Djaffar le visage blême,
Où sinon quoi Kaleb? que vas-tu me faire? Me comdamner à 200 coups de fouet peut être… Comme tu l’as fait pour cette pauvre petite.Relevant la tête farouchement elle senti le souffle de son frère, caresser son visage, ses doigts étaient crispés sur ses joues, elle réprima un hoquet de peur.Non il ne lui ferait aucun mal, elle en était certaine, il voulait l’intimider, comme quand ils étaient enfant, mais elle ne se laissera pas faire.Sanae aurait dû remercier à cet instant le ciel de sa cécité, car cela l’empêcha devoir le visage de son frère se déformer de colère. Ses traits ciselés n’étaient plus que des reliefs sombres, terriblement menaçant.
utilise ton passé comme une rampe de lancement et non comme une ancre»Deux semaines déjà c’était écoulé et Kaleb n’avait pu approcher sa jeune captive. Il se contentait de l’observer du haut de son cabinet de travail, épiant chacun de ses faits et gestes. Elle accompagnait Sanae tous les matins faire un tour dans les jardins du palais depuis quelques jours. Il pouvait passer des heures à l’observer, incapable de détacher son regard, de son sourire.Mais il n’était pas dupe c’était un sourire de façade. L’un de ces sourires qui dissimule une tristesse qu’on refoule au plus profond de soi.Son sourire était hésitant, comme celui d’une personne qui ne sait plus comment sourire.Il avait cette sensation é
Les ténèbres recouvraient petit à petit le désert, tandis que l’or du ciel laissait place aux teintes bleutés de la nuit, illuminé par quelques étoiles qui se faisait encore timide. Debout sur le balcon , Sadia contemplait la beauté du crépuscule, transportée par cette vu magnifique que lui offrait le désert emprunt de mystère et où le silence régnait en souverain. Elle ne cessait de repasser en boucle ce qui c’était passé la nuit dernière entre cet homme et elle…Cette nuit là son esprit lui disait non, mais son corps était loin de partager le même avis. Son esprit ne voulait pas, mais son corps ne répondait plus à sa volonté. On aurait dit qu’il avait prit le contrôle totale sur elle.Et elle d&eac
A cet instant elle se sentait terrasser, anéanti, vaincu. Il ne réagissait pas il se contentait de l’observer, les poings serrés la mâchoire contracté. Il savait qu’il venait de lui ôter tout espoir de salut. Mais contrairement à ce qu’il pensait, il n’en retira aucune satisfaction juste un immense vide...-Cela suffit! Vous allez vous faire mal.Gronda- t-il en épinglant fermement les poignets de la jeune femme au bord de l’hystérie.-Il est temps qu’on vous rafraichisse les idées, ne croyez pas que parce que ma sœur s’est entiché de votre personne, que vous allez vous croire tout permis, et je vous déconseille de lui en parler. Siffla t-il, en la poussant sans ménagement sous les jets d’eau de la douche italienne
Kaleb descendait les marches de son jet d’un pas raide, traduisant la grande tension qui l’habitait.Une fois à terre, il fut directement entouré par la garde royale, qui le conduisit directement à son véhicule. Il avait donné des instructions très précises, il ne voulait aucun bain de foule. Il était d’une humeur Massacrante ce soir. Il avait dû tout le long de la journée assisté à un sommet extraordinaire de la ligue arabe, qui s’était réunie d’urgence, en Arabie Saoudite, face aux attaques répétés de DAESH dans le golf arabique. Ce groupe terroriste avait vu le jour, à la suite de la mort de Ben Laden, lors d’une opération militaire menée par l’armée américaine sous l’administration Obama.
-En effet!Sadia pâlit légèrement… En réalisant à cet instant qu’il était sérieux. L’humiliation serait grande… Un silence pesant suivit ses paroles... Semblable à celui qui suit le prononcé d’une sentence. Les domestiques cessèrent leurs mouvements, tandis que les gardes, retenaient leur souffle… De peur d’essuyer un coup d’éclats du Roi. Car le calme qu’il affichait n’était que de façade.Sadia baissa les yeux sur son assiette vide, comme si celle ci était capable de lui éviter cette énième humiliation. Sa vision se troubla, quelques goûtes de larmes échouèrent sur ses mains, posées à plat sur la table. Elle battit frénétiquement ses longs cil