Il ponctua ses derniers mots par un lent et froid sourire qui en disait plus que mille mots au sort qu’il lui réservait.
-Voyons, ne soyez pas stupide, reprit-il, -cette fois avec une note d’impatience dans la voix- je ne vais pas me priver plus longtemps de ce pourquoi vous êtes ici !
-Je vous en prie majesté ne faite pas cela…
-Et pourquoi ne devrais-je pas le faire selon vous.
- Parce que vous… vous êtes quelqu’un de bien, je le vois moi, vous n’êtes pas cet être dépourvu de bons sentiments que vous essayez de paraitre, il y’a du bon en vous je le sais. Alors ne faites pas ça. Ce n’est pas seulement moi que vous allez détruire, une partie de vous va mourir en même temps que mon âme. Faites pas ça…Svp
<Le corps recouvert d'eau, les genoux remontés sur sa poitrine, tout son corps était traversé de violents soubresauts, Sadia se sentait salle, impropre, vidé. Elle n'avait plus la force de se battre, elle voulait se perdre dans les abysses de l'oubli, car il n'est pas de montagne plus haute que les marches de l'oubli.Dans un état second, elle laissa son corps meurtri glisser le long de la baignoire. L'eau lui recouvrait le visage, mais elle ne fit rien pour remonter à la surface, elle voulait oublier ou peut être mourir... Elle ne savait plus ;Elle se sentait partir doucement mais surement... Avec cette intime conviction quelle s'approchait du chemin du non retour. Une sorte de langueur se répandait en elle, ses paupières étaient lourdes, elle suffoquait, étouffait, mais à aucune seconde elle ne songea à
Avec la discrétion qui la caractérisait, Assour, la servante de la princesse sorti et revint avec un drap dont elle recouvra la nudité de la jeune inconnue. Qui sans prêter attention continua à pleurer le visage enfouis dans le coup de la princesse.-Oh votre majesté si seulement vous pouviez voir ces blessures qui zèbre le dos de cette si jeune enfant...Qui peut donc ainsi traiter une fleure à peine éclot. Il est évident qu'elle vient à peine de quitter l'inconscience de l'adolescence... Elle semble si affai...blie. Les dernières syllabes ne parvinrent à franchir le seuil de ses lèvres étouffées par un sanglot.
Ou est-elle?Tonna Kaleb dans un grondement guttural aussi terrifiant qu’une nuit d’orage, où le bruit retentissant du tonnerre fait écho au déchainement des forces de la nature. Un silence assourdissant s’en suivit.Les gardes qui l’entourait semblaient statufiés, comme pétri dans la pierre. La colère du roi allait grandissante menaçant de n’épargner personne sur son passage.-Je ne me répèterai pas, où est-elle? fit- il en articulant chaque mot comme s’il s’adressait à des attardés mentaux.- Je… votre majesté, de qui parlez vous? Osa demander Djaffar le visage blême,
Où sinon quoi Kaleb? que vas-tu me faire? Me comdamner à 200 coups de fouet peut être… Comme tu l’as fait pour cette pauvre petite.Relevant la tête farouchement elle senti le souffle de son frère, caresser son visage, ses doigts étaient crispés sur ses joues, elle réprima un hoquet de peur.Non il ne lui ferait aucun mal, elle en était certaine, il voulait l’intimider, comme quand ils étaient enfant, mais elle ne se laissera pas faire.Sanae aurait dû remercier à cet instant le ciel de sa cécité, car cela l’empêcha devoir le visage de son frère se déformer de colère. Ses traits ciselés n’étaient plus que des reliefs sombres, terriblement menaçant.
utilise ton passé comme une rampe de lancement et non comme une ancre»Deux semaines déjà c’était écoulé et Kaleb n’avait pu approcher sa jeune captive. Il se contentait de l’observer du haut de son cabinet de travail, épiant chacun de ses faits et gestes. Elle accompagnait Sanae tous les matins faire un tour dans les jardins du palais depuis quelques jours. Il pouvait passer des heures à l’observer, incapable de détacher son regard, de son sourire.Mais il n’était pas dupe c’était un sourire de façade. L’un de ces sourires qui dissimule une tristesse qu’on refoule au plus profond de soi.Son sourire était hésitant, comme celui d’une personne qui ne sait plus comment sourire.Il avait cette sensation é
Les ténèbres recouvraient petit à petit le désert, tandis que l’or du ciel laissait place aux teintes bleutés de la nuit, illuminé par quelques étoiles qui se faisait encore timide. Debout sur le balcon , Sadia contemplait la beauté du crépuscule, transportée par cette vu magnifique que lui offrait le désert emprunt de mystère et où le silence régnait en souverain. Elle ne cessait de repasser en boucle ce qui c’était passé la nuit dernière entre cet homme et elle…Cette nuit là son esprit lui disait non, mais son corps était loin de partager le même avis. Son esprit ne voulait pas, mais son corps ne répondait plus à sa volonté. On aurait dit qu’il avait prit le contrôle totale sur elle.Et elle d&eac
A cet instant elle se sentait terrasser, anéanti, vaincu. Il ne réagissait pas il se contentait de l’observer, les poings serrés la mâchoire contracté. Il savait qu’il venait de lui ôter tout espoir de salut. Mais contrairement à ce qu’il pensait, il n’en retira aucune satisfaction juste un immense vide...-Cela suffit! Vous allez vous faire mal.Gronda- t-il en épinglant fermement les poignets de la jeune femme au bord de l’hystérie.-Il est temps qu’on vous rafraichisse les idées, ne croyez pas que parce que ma sœur s’est entiché de votre personne, que vous allez vous croire tout permis, et je vous déconseille de lui en parler. Siffla t-il, en la poussant sans ménagement sous les jets d’eau de la douche italienne
Kaleb descendait les marches de son jet d’un pas raide, traduisant la grande tension qui l’habitait.Une fois à terre, il fut directement entouré par la garde royale, qui le conduisit directement à son véhicule. Il avait donné des instructions très précises, il ne voulait aucun bain de foule. Il était d’une humeur Massacrante ce soir. Il avait dû tout le long de la journée assisté à un sommet extraordinaire de la ligue arabe, qui s’était réunie d’urgence, en Arabie Saoudite, face aux attaques répétés de DAESH dans le golf arabique. Ce groupe terroriste avait vu le jour, à la suite de la mort de Ben Laden, lors d’une opération militaire menée par l’armée américaine sous l’administration Obama.
Kaleb ! S'écria le vieux Cheikh, en levant la main pour l'atteindre, comme si par ce simple geste il pouvait stopper la course du temps.Mais il était déjà trop tard.Le coup de feu retentit jusqu'aux extrémités du palais...le personnel de maison, les soldats placés en sentinelle, les hauts gradés de l'état, tous accoururent vers l'épicentre de la détonation, qui n'avait échappé somme toute à personne.Comme figé dans la pierre, incapable d'esquisser le moindre geste, Kaleb semblait assister à la scène en spectateur.Elle le haïssait donc à ce point.Ce constat lui géla le cœur. Leur histoire était-elle simplement imaginable.Quelle idiot il faisait d'avoir cru qu'un jour elle pourrait seulement l'aimer...
Arrivé à la hauteur de l'homme, Kaleb, l'empoigna le col d'une main tandis que de l'autre il tenait avec une maitrise magistralement consommé les rênes d'Espoir.L'homme lui opposa une certaine résistance avant que d'un geste sec et brusque, Kaleb le jeta au sol ; descendant de sa monture, il vit rouge et oubliant ses années d'expérience militaire, aux mépris de toute précaution élémentaire, se rua sur l'homme.Ce dernier dégaina un couteau de son coté, que Kaleb esquiva in extremis. Il assena sur le coup, un uppercut qui eut raison de l'équilibre de ce dernier, profitant de son égarement Kaleb le désarma et jeta au loin son couteau. Il avait beau décocher des coups de pieds, griffer, et se démener, c'était peine perdu...Puis lasse de cet aff
A travers les ténèbres qui recouvrait le désert, Kaleb ressentit un léger malaise, Quelque chose clochait, il le sentait aussi sûrement qu'un chef de guerre devine l'approche d'une bataille, mieux encore d'une embuscade. Le désert était plus silencieux qu'a son habitude, comme si toutes les créatures de la nuit c'était soudainement tues.L'air lui-même exsudait une atmosphère angoissante. Kaleb s'immobilisa et tendit l'oreille de toute son âme.Dans l'immensité de la nuit, la réponse lui parvint dans toute sa laideur...-Majesté, c'est un piège, repliez vous, hurla le Général Amine, en accourant vers eux.Le corps zébré de blessure, Amine se laissa choir enfin sur le sable à bout de force vidé de presque tout son sang.
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes…Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui…Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner…-Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme?L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne re
Votre Majesté nous n’attendons que vous… annonça d’une voix grave et puissante l’un des généraux en chef des forces royalistes… Quand il était encore prince Kaleb avait servit dans son régiment. C’était un homme intransigeant, un fin stratège, qui n’avait rien à envier à machiavel en personne. Mais ce que Kaleb appréciait surtout c’était sa loyauté. Il savait qu’il était près à mourir pour lui… Kaleb scruta quelques secondes l’immensité du ciel avant de se retourner… -Voyons Amine redresse toi, est ce dont nécessaire tant de formalisme? L’intéressé fut un moment cloué sur place par la surprise, tant ces propos ne ressemblait en rien à ce que tenait d’habitude le roi. En outre il n’appelait jamais les hommes de son personnel par leur nom, mais toujours par leur titre… Pour marqué sa supériorité. -V…vous êtes su
Le regard lançant des éclairs, Kaleb serra les mâchoires convulsivement… Sérieux, il trouvait ca drôle!-Ouiiii, c’est exactement ça! hurla-t-elle dans euphorie sans nom, faisant claquer ses doigts, vous êtes le cuisinier du palais, d’ailleurs ceci dit, vos repas ils ne sont pas fameux fameux heinn.-Le quoi? Posa Kaleb sans savoir s’il devait rire ou se mettre davantage en colère…Son oncle pour sa part avait fait son choix… Il était littéralement à un doigt de s’effondrer de rire…Se retournant vers lui, Kaleb, le fusilla d’un regard meurtrier.-je ne vois vraiment pas ce que cette situation a de drôle.
La voiture franchit les grilles du palais, et s’engagea dans la grande allée principale, qui pour une fois depuis des années, était inondée de monde, tous des soldats. Pour mener à bien l’offensive contre les rebelles qui sévissaient toujours au nord du royaume, imposant un règne de terreur, Kaleb avait fait appel au corps d’élite. Lors du conseil de guerre qu’il avait présidé il avait veillé à ce que seuls les hommes les plus entrainés face parties de cette mission.Ce corps d’homme en tenues étaient surnommés les mercenaires d’Idlib…Kaleb sortit de la voiture, passa en revue les groupes suivit de près par son oncle…
Kaleb pénétra dans la chambre de sa sœur, le souffle court, légèrement paniqué, Quand il la vit allongée sur son lit les cheveux éparpillés sur les oreillers, la pression retomba d'un cran. Il se recula de l'entrée pour laisser son oncle pénétré à son tour. Il passa le revers de sa main sur sa nuque, détaillant sa sœur sous toutes les coutures, pour voir si rien ne lui avait été fait mal.En quelque enjambés il fut près d'elle, entourant de ses bras protecteurs le frêle corps de sa jumelle.-Sanae...En prononçant son prénom, Kaleb semblait l'investir de centaines de question. Et Sanae fut chamboulé j
Prenant place à ses côté, Kaleb sonna pour qu’on leur apporte des rafraichissements. Une fois la servante partie, Kaleb se tourna vers son oncle et le questionna d’une voix irritée.-Que me vaut le plaisir de votre visite mon oncle… s’enquit-t-il avec une pointe de sarcasme.-Toujours aussi peu courtois mon chère neveux…-Je ne vois pas à quoi sert la courtoisie… Fit-il sur le même ton blasé.-Eh bien, peut être à conquérir le cœur d’une certaine femme, fit il sirotant une gorgé de son thé, lui jetant un regard à la dérobé…Kaleb se renfrogna aussitôt,-Je ne vois pas de quoi vous parler.-Et moi je pense que tu vo