Akossiwa : j’ai fait un mauvais rêve sur toi ; dans le rêve, tu es tombée soudainement malade, très malade au point de ne pouvoir te lever. Les médecins ont tout fait sans succès. Puis, nous avons appelé un homme de Dieu pour prier pour toi. Il s’est avéré que tu as quelque chose sur le cœur ; tant que tu ne l’avoues pas, tu continueras de souffrir.
Essie prit peur. Elle ne sait quoi dire car sans le savoir, Akossiwa venait de dire tout ce qu’elle craignait dans son cœur ; oui, depuis qu’elle a subi l’abus du père d’Hélène, elle ne cesse de se blâmer; elle était convaincue que c’est une punition divine car elle s’est exactement dans la même situation que Martine et bien pire; c’est maintenant qu’elle cerne tout le sens du proverbe “ Qui tue par épée, périt par é
Elle est en colère mais essaie de se maîtriser; elle cherchait dans sa tête une excuse à inventer à Xavier pour partir quand son regard croisa celui de Komi. Il renfrogna automatiquement la mine et se dirigea vers elle.Komi: espèce de traînée, que cherches-tu ici?Martine: bonjour Komi;Komi: je t’ai posé une question, sale pute ;Xavier (défendant Martine): Monsieur, quelles sont ces manières? Pourquoi la traitez-vous ainsi? Un peu de respect quand-même!Komi: c’est donc vous l’actuel con de service? C’est chez moi ici ! Qui êtes-vous et qui vous a invité?Xavier (fâché): mon frère Ebenezer empêché, m’a envoyé le représenter; je suis venue avec Martine; quel est votre problème?Komi: je vois; je ne sais pas par quelle malchance vous êt
Sem: je n'ai pas que ça à faire de ma journée; qu'elle se dépêche!Komi: patience mon ami; je l'ai réveillé; elle se débarbouille. Asseyez-vous en attendant. Que voulez-vous boire ? Du thé ? Du café ? Une bonne bière ?Sem : offrez-moi du champagne pendant qu’on y est ; vous pensez que je suis là pour boire ? Vous n’avez pas honte de laisser votre femme humilier la mère de votre fils aîné ? Ladynadystories.Que vous choisissez d’abandonner votre fils, c’est votre problème et c’est vous qui en subirez les conséquences mais plus jamais, vous n’embêtez Martine. La femme, elle se respecte ; n’est-ce pas une femme qui vous a mis au monde ? Infidèle ou pas, vous n’avez pas le droit de l’humilier ; vous pensez qu’elle n’a personne ? Elle m’a, moi ; alors, que plus ja
Malgré tout, elle se décide d’aller voir Martine ; elle tient à s’excuser de son comportement. Cependant, elle ne sait pas si elle aura le courage de lui raconter toute la vérité.De son côté, Hélène devient craintive ; elle connaît bien Sem et elle sait que malgré le fait que la loi soit de son côté, Sem pourra creuser cette histoire pour lui compliquer la vie. Il sait que Sem est tout sauf bête. Elle saisit son téléphone puis appela son père.Père d’Hélène : allo ma fille chérie ;Hélène : papa, ça ne va pas ;Père d’Hélène : que se passe t-il ?Hélène : Sem est venu chez moi ;Père d’Hélène : Sem ? Le même Sem ?Hélène : oui ;Père d’Hél&eg
Tous s’installent pour manger. C’était à l’heure du déjeuner ou Komi n’était pas là ; il ne rentre que le soir. Chacun se sert. Hélène elle-même se sert mais elle avait son plan.Hélène : bon appétit à tous.Hélène fit semblant de mettre la cuillère dans le riz et la sauce tomate qu’elle s’est servie puis de la porter à la bouche ; elle se leva précipitamment en disant qu’elle avait la nausée. Esson et Kouadio ne s’en préoccupaient pas outre mesure mais Essie se posait des questions. Elle décida d’attendre qu’elle revienne avant de manger ; de toute façon, elle n’avait pas non plus d’appétit. Son intuition lui disait de ne pas manger mais elle ne savait pas pourquoi. Elle n’avait pas la paix intérieure.Hélène revi
Pascaline : mon frère Jonathan, je vais te confier un secret ; je ne sais pas à quoi cela va servir mais je pense qu’il est de mon devoir de ne pas mourir avec cela ;Jonathan (intrigué) : parle ma sœur, je t’écoute ;Pascaline : tu sais bien que je n’ai pas d’enfants ;Jonathan : je le sais ;Pascaline : comme je te l’avais dit, je ne suis pas stérile ; je pense que c’est Dieu qui m’a puni ;Jonathan : attention à ce que tu dis ma sœur ; notre Dieu est miséricordieux ; il ne peut pas te punir en te privant d’enfants ;Pascaline : la nature alors ;Jonathan : que veux-tu dire ?Pascaline : Jonathan, quand j’étais jeune, j’avais eu un enfant ;Jonathan : vraiment ?Pascaline : oui ;Jonathan : oh ma chérie ; je suppose qu’il est décédé ;Pasc
Komi : quoi ? Quelle insolence de ta part ? Tu me fais attendre pour du n’importe quoi ?Akossiwa s’en va fermer la porte à clé puis s’adresse à l’équipe de prière.Akossiwa : femmes et hommes de Dieu, commencez !L’équipe invitée par Akossiwa commença effectivement la prière dite de délivrance. Komi était très énervé.Komi : Akossiwa, je n’aime pas ce que tu fais ; ouvre-moi cette porte afin que je sorte ! Je suis pressé.Akossiwa ignora les boudes de Komi. Lady Nady. La prière continua encore plus fort. A un moment donné, l’atmosphère changea ; on aurait dit que Dieu même est descendu ; tout le monde était emballé, même Esson et Kouadio qui d’habitude ne s’intéressaient pas à la prière invoquaient la puissance de Dieu sur l
Pendant que le père et la fille conversaient, Komi entra avec sa voiture. Lorsqu’il les vit, une vive colère s’empara de lui. Il descendit et s’approcha d’eux avec un regard très sévère.Komi : que faites-vous chez moi ? Dégagez tout de suite !Hélène et son père se regardèrent puis ce dernier prit la parole.Père d’Hélène : Komi, que se passe-t-il ?Komi (hurlant) : je vous ai demandé de dégager ;Père d’Hélène : je veux bien comprendre que tu as un problème avec ta femme ; mais moi, pourquoi me traites-tu ainsi ?Komi : parce que tu le mérites, vieux idiot et irresponsable ; j’espère que ma sœur de là où elle se trouve, viendra te rendre visite et t’emmener avec elle car tu es la cause de sa mort ;Père
Ebenezer : j’espère que Komi pourra se faire pardonner ; cette Martine l’avait beaucoup aimé à ce qu’il paraît ; on dit que l’amour doit tout pardonner et tout supporter ; dis-moi ma chérie, si c’était toi Martine, est-ce que tu pardonnerais à Komi et l’accepterais à nouveau dans ta vie ?Grâce : non ;Ebenezer : pourquoi ?Grâce : je ne peux pas rester avec un homme qui doute de moi ! La confiance est une plante très délicate, elle ne repousse pas à volonté.Ebenezer : mais que fais-tu de la seconde chance ?Grâce : la seconde chance ne s’offre pas pour tout ; c’est au cas par cas ; si au moins, Komi n’avait aucun engagement ailleurs, on peut encore tolérer ;Ebenezer : il s’est séparé de sa sorcière ; le champ est libre ;