Clara se leva et se mit à arpenter la maison. Même si le plan semblait infaillible, elle avait quand même des appréhensions.
- Je sais que vous essayez de nous sortir de ce pétrin mais n'oublions pas que Paolo Rossi est un homme très influent et qu'il est capable de nous retrouver même loin d'ici, fit-elle remarquer.
Son père et Véronica se regardèrent un moment avant de lui sourire.
- Chérie , cela fait un long moment que nous préparons ce coup. Ton amie Véronica n'a pas hésité une seule seconde à m'aider. Paolo Rossi ne nous retrouvera pas aussi facilement et cela nous laisse largement le temps de penser à une meilleure manière de nous débarrasser définitivement de lui, lui assura son père.
Peu convaincue, Clara s'assit d'abord mais elle ne put rester en place, elle se leva de nouveau.
- Mais comment vas tu faire pour quitter le pays ? Avec ton nom, Paolo peut te retrouver facilement , papa ce plan ne marchera pas.
- Clara chérie, quand j'ai dit que j'ai pensé à tout c'est que j'ai analysé les contours. Nous avons établi des papiers avec des noms différents, argumenta son père.
- Papa ! Tu as fait établir des faux papiers ? S'exclama Clara.
Son père se rapprocha d'elle. Il lui caressa doucement les épaules.
- Il faut dire que je les ai emprunté , répondit celui-ci.
Clara le regarda perplexe.
- Au fait nous lui avons donné ceux de mon père et quand à toi , le patron de ta tante Rosalie a envoyé un jet privé te chercher, ajouta Véronica.
- Un jet privé ? S'exclama Clara , quel genre de patron envoie un jet privé chercher une personne qui doit faire le ménage chez lui ?
- Le genre de patron nommé Lorenzo Pellizarri, l'un des hommes les plus beaux d'Italie et de la planète.
- Et je suis censée le connaître ?
Véronica l'observa comme si elle venait de commettre un crime.
- Clara , c'est bien de sortir de chez soi le plus souvent , lança Véronica.
- Désolée les filles mais il faut faire vite. Le jet privé est déjà là et notre vol est dans moins de trente minutes, nous n'avons pas assez de temps.
Clara se fit trimballer jusqu'à la sortie de sa maison. Elle se demandait bien si elle ne rêvait pas éveillée. Elle avait encore du mal à réaliser ce qui était en train de lui arriver. La séparation de avec son père avait été précipitée, elle estimait qu'elle ne lui avait pas assez dit au revoir. Elle avait un peu peur car elle allait dans un endroit inconnu mais ce qui la réconfortait un peu était le fait que sa tante y travaillait. Elle savait juste qu'elle allait à Sicile et rien d'autre, elle ne savait même plus quelle heure il faisait parce que même son téléphone avait été brisé pour ne pas qu'on puisse la géolocaliser.
Lorenzo entra dans le hall d'entrée de l'une de ses entreprises. En plus de ses nombreux hôtels présent un peu partout, Lorenzo possédait plusieurs entreprises qu'il gérait à distance et s'y rendait lorsque cela était vraiment nécessaire. Il n'accorda aucune attention à ses employés et monta dans son ascenseur privé. Il arriva à son bureau en quelques minutes . Sa secrétaire lui fit son numéro de charme habituel mais il ne la regarda même pas, il se demandait comment il faisait pour ne pas la renvoyer sur le chemin mais dû reconnaissante qu'elle faisait du bon travail. Il entra dans son bureau et y trouva son avocat.
- Désolé de t'avoir fait attendre Carlos , je devais faire une course urgente. Lança -t-il en le saluant.
- Ne t'en fait pas je suis là depuis seulement cinq minutes, répondit celui-ci.
Il lui indiqua le canapé et celui-ci s'assit.
- Tu veux boire quelque chose ? Demanda Lorenzo en se dirigeant vers le mini bar.
- Je viens de boire du café donc ça ira.
Lorenzo se servit un verre de whisky et vint s'asseoir.
- J'ai ici les documents que tu m'as demandé.
Lorenzo les pris et les analysa.
- Tu sais je ne comprends pas exactement ta motivation mais je ne fais que mon travail, tu es le patron, lui dit son avocat.
- Exactement, tu ne fais que ton travail et c'est pour cela que je te paie. Quand à mes motivations tu devrais le savoir, j'ai amassé tellement d'argent que même si on dépensait un million par jour , il en resterait encore après cent ans. Je ne sais pas à qui le léguer, il faut qu'à un moment je songe à laisser un héritier non ?
- Mais tu peux très bien te marier et fonder une famille.
Lorenzo émit un rire guturral.
- Carlos, je n'ai pas envie de te planter un couteau entre les deux yeux, parce que primo tu es mon avocat et deuxio, tu ne me taxe pas beaucoup.
- Tu sais très bien que ce que je dis est vrai , tu comprends très bien mais c'est le son qui ne te plaît pas, reprit son avocat.
Lorenzo se leva et se dirigea vers les baies vitrées. Il mit les mains dans les poches de son pantalon, son avocat le rejoignit et lui posa une main sur l'épaule.
- Enzo, je suis non seulement ton avocat mais aussi ton ami et partenaire de crime. Je te connais depuis qu'on porte des couches culottes , Livia a laissé un grand vide dans ton cœur mais je suis sûr que dehors il y a une femme qui est faite pour toi, tu ne la juste pas encore rencontré.
Lorenzo se tourna vers lui.
- Carlos, jamais je ne pourrai oublié Livia tu comprends ? Je lui ai promis que je ne vais jamais aimer une femme comme je l'ai aimé et je tiendrai promesse.
- Je sais que personne ne pourra la remplacer dans ton cœur mais il faut allé de l'avant. Tu veux faire un enfant avec une mère porteuse, une inconnue alors que tu peux te marier et connaître qui portera ton enfant.
Lorenzo revint s'asseoir suivit de son avocat qui en fit autant.
- Carlos, je crois que cette discussion ne nous mènera nulle part et tu le sais, tu m'a apporté ce que je t'ai demandé alors je t'en remercie, maintenant j'ai du boulot.
L'avocat s'avait que raisonner Lorenzo Pellizarri était inutile. Il le comprenait tellement, il savait que le seul moyen de le faire changer d'avis était qu'il rencontre son âme sœur mais cela n'était pas prêt d'arriver de sitôt. Il ne croyais pas en Dieu comme la plupart des humains mais il croyait au destin et il savait que son ami allait venir à de meilleurs sentiments, ne l'avait-il pas lui même expérimenté ?
Une fois l'avocat parti, Lorenzo tourna en rond un bon moment avant de se décider à appeler son pilote. Rosalie lui avait dit qu'elle avait qu'il lui ramène sa nièce qui n'avait pas les moyens de s'acheter un billet d'avion et elle avait aussi besoin de travail. Connaissant Rosalie depuis tout petit, il savait qu'il pouvait lui faire confiance.
- Amadeo ? Est ce que vous êtes arrivé ?
- Oui monsieur,nous venons d'atterrir et votre chauffeur va se charger de la ramener chez vous.
- Bien.
Lorenzo raccrocha et décida
de terminer les dossiers resté en suspens.
La voiture s'éloignait un peu plus de la civilisation et Clara commençait à avoir peur. Le chauffeur le remarqua et lui fit un sourire rassurant.- Ne vous en faites pas mademoiselle, monsieur Pellizarri aime vivre loin de tout mais je vous assure qu'il ne vous arrivera rien.Rassurée quelque peu, Clara se détendit un peu. La voiture arriva dans un lieu isolé, la maison ou plutôt le Manoir se voyait déjà. Le manoir était perché sur une haute coline et on pouvait l'apercevoir facilement. Les grandes grilles du portail s'ouvrirent et le chauffeur s'engagea dans l'allée centrale. Il gara à côté de la fontaine. Clara descendit et admira la vie, cette maison était très vaste. Le jardin pouvait à lui seule contenir tout son quartier, Clara ne put allé loin dans sa contemplation car le chauffeur lui intimait d'avancer. Elle le suivi et ils entrèrent ensemble dans la maison. La première chose qui frappa Clara de plein fouet était la froideur des lieux. Tout ici avait l'air si terne et insipid
Clara avait fini son repas et sa tante lui avait proposé de lui faire visiter la maison. Il faut reconnaître que la maison était vraiment grande. Elle comportait en tout quatre étages. Elle avait eu le loisir de visiter les trois premiers mais sa tante lui avait dit que le dernier était réservé au patron et donc inaccessible. Elle avait alors posée la question de savoir pourquoi.- Lorenzo n'aime pas qu'on entre dans son intimité donc il interdit à quiconque de monter à cet étage à l'exception de son frère Lucas, répondit sa tante.- Dis ma tante, il a quel âge au juste ? Demanda Clara.- vingt neuf ans.Clara n'en revenait pas qu'il soit si jeune. Elle pensait à un patron âgé d'une cinquantaine d'années.- Il est jeune, fit-elle remarquer. Je pensais que c'était l'un de ces vieux avec des ventres bedonnant et qui vivent dans des manoirs au milieu de plusieurs chats ou des chiens.Sa tante partit d'un fou rire , à vrai dire elle était habitué à entendre cela de la bouche de tous ceux
Quand est ce que tu pars à Moscou ? Demanda Lorenzo afin de briser le silence qui venait de s'imposer. Son frère se redressa sur son fauteuil. Il lui avait fait part de son envie de terminer ses études. - Je ne suis pas aussi pressé que ça, répondit Lucas. Selon ce que j'ai appris les cours reprennent dans deux semaines, je n'ai pas commencé l'année comme tout le monde mais je suivais des cours à distance grâce à leur système de formation à distance. - Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux à tout prix aller étudier ailleurs alors qu'ici tu peux avoir la formation que tu veux, s'agaça son frère. Lorenzo ne voulait en aucun cas laisser son frère aller loin de lui. Il voulait à tout prix le protéger, il était sa seule famille. - Et t'avoir constamment dans les pattes ? Non, merci, répliqua Lucas. Lorenzo lança plusieurs jurons avant de laisser tomber cette discussion. Il savait très bien que cela n'allait le mener nulle part sinon se disputer avec son frère Cadet. Il décid
Le silence dans la salle était insupportable pour tous. Lorenzo balaya la salle de fond en comble,rictus aux lèvres. Certains tremblaient, d'autres s'épongeaient tandis que d'autres priaient pour que la terre les engloutissent. - Je vois que vous m'attendiez, ironisa Lorenzo en s'asseyant. Enfin, passons, j'ai ouï dire que vous organisiez une réunion et étant donné que cette réunion me concerne, je suis là. Ils étaient tous déstabilisé, perdu et incapable de parler. Lorenzo aimait ça,il aimait intimider. - Alors ? Quel est l'ordre du jour ? Demanda-t-il . Personne n'osait parler et Lorenzo commençait à perdre patience. - Est ce qu'il y'a quelqu'un ici avec assez de couilles pour me répondre ? S'agaça-t-il. - Nous nous sommes réunis ici pour parler des différentes embuscades qu'on subit plusieurs d'entre nous ici, répondit l'un d'eux. - Et je suis censé croire cette idiotie ? Répliqua Lorenzo. Je pensais que nous avions déjà trouvé une solution et que les instigateurs ét
Clara avait maintes fois imaginé Lorenzo Pellizarri. Veronica l'avait décrit mais avait mis l'accent sur son caractère. Elle n'avait jamais vue de portraits de lui dans la maison, elle s'était même demandé s'il existait vraiment. - Je vous ai posé une question. Elle se rendit compte qu'elle était un face de son patron, patron qui était l'homme le plus beau qu'elle n'ai jamais vue de sa vie. Il mesurait environ un mètre quatre vingt dix, il avait la peau hâlée, des muscles saillants, de larges épaules et des mâchoires volontaires. Elle qui trouvait Lucas beau se rendait bien compte que Lorenzo Pellizarri était la beauté personnifiée. Il portait un simple tricot qui laissait entrevoir des tatouages. Il s'émanait de lui une aura plus dangereuse que celle de Lucas et c'est ce qui fit glacer le sang à Clara. - Il y a une chose que je déteste dans ma vie, commença Lorenzo en s'approchant. Il lui saisi le menton. Clara sentit des frissons inexplicables envahir tout son être, elle se maud
Assis à son balcon, Lorenzo observait son jardin, son magnifique jardin. Il se rendit compte qu'il ne prenait jamais le temps de l'admirer. Il sortit à la recherche de son frère, il n'aimait pas du tout se disputer avec lui. Lucas était la seule personne qui lui restait dans la vie. Il arriva à la cuisine et le trouva en train de discuter avec la femme de ménage qu'il avait rencontré plus tôt. - Ça me fait plaisir d'avoir une amie comme toi Clara , à vrai dire le seul que j'ai eu jusqu'ici était mon frère. - Content de l'apprendre, répondit Lorenzo en rentrant dans la cuisine. La jeune femme sursauta et sortit en hâte . Lorenzo se promit de régler son cas plus tard, il détestait ça , il avait l'impression d'être un monstre même si au fond c'était la vérité. - Je vois que tu t'entends bien avec cette jeune femme, fit-il remarquer en s'approchant de son frère. - Cette jeune femme s'appelle Clara , répondit son frère. - Enfin peu m'importe son nom, le seul qui m'intéres
Assis dans son bureau, Lorenzo sirotait tranquillement son café. Il ne savait pas exactement à quoi il pensait, il n'avait envie de rien ou du moins pour le moment. - Oui, répondit-t-il avec exaspération aux coups portés à sa porte. La personne à l'origine du dérangement entra sourire aux lèvres. - Eh bien, je te connais pour tes humeurs exécrables mais je m'attendais à un peu de chaleur de ta part. - Malik ! Souffla-t-il. - Oui, en chair et en os. Lorenzo et Malik était des partenaires d'affaires, pas en tant que mafieux mais en tant qu'homme d'affaires. Ils n'étaient pas particulièrement amis mais ils n'étaient pas énémis non plus. - Je suis heureux de voir que tu vas bien , ironisa Malik. Lorenzo souffla avant de se lever, il lui serra chaleureusement la main avant de lui montrer un siège. Il s'assit et Lorenzo en fit autant. - Qu'est ce qui t'amène ici de bonne heure ? Demanda Lorenzo. - Mon cher Lorenzo, toujours aussi perspicace, fit remarquer Malik. Lorenzo le gratif
Cela faisait plusieurs minutes que Clara attendait que son patron daigne enfin lui dire ce qu'il attendait d'elle.- Monsieur, vous ne m'avez toujours pas dit ce que vous attendiez de moi. Lorenzo sortit de sa longue contemplation. - Je disais que je vous cherchais pour vous dire que vous serez désormais en charge de nettoyer ma chambre, lâcha-t-il sans appel. Clara le regarda perplexe, elle se demandait bien ce qui pouvait pousser son patron mystérieux et bizarre qui plus ait à vouloir qu'elle fasse le ménage dans sa chambre quand on sait qu'aucun de ses employés à l'exception de sa tante n'y avait mis pied. - Et si je refuse ? Demanda-t-elle. Il se rapprocha d'elle et toucha l'une de ses boucles qui s'échappait de son chignon. - Clara! Clara! Clara ! Vous travaillez ici depuis combien de temps déjà ? Demanda-t-il de façon nonchalante. - Une semaine, répondit-elle. Lorenzo s'éloigna d'elle et mit ses mains dans les poches. - On ne vous a pas dit que je détestait qu'on contes
Lorenzo s'avança lentement. Il avait les vêtements tâchés de sang mais là n'était pas son problème. Il voulait en finir avec Paolo une bonne fois pour toutes.- Tu m'as arraché une femme une fois mais ça ne sera pas possible une seconde fois.Il tira sur les hommes qui étaient présents avec Paolo. Ils étaient Juste trois. Il venait d'en abattre vingt sept. Il avait le regard plein de rage et une seule erreur de la part de Paolo, il le déchiquetait sans état d'âme.- Ne cherche pas parce que je les ai tous exterminé un après un. Tu es seul maintenant Paolo Rossi.Lorenzo s'approcha de lui toujours l'arme braqué sur lui.- Il m'a fallu dix bonnes années pour enfin comprendre que l'ordure qui avait arraché la vie de ma petite Lydia était en réalité son cousin.Paolo émit un rire sadique et haussa les épaules.- Elle t'a préféré à moi alors j'ai grâce à ton père réussi à l'éliminer.- C'était ta cousine enfin, je ne comprends pas comment tu
Lorenzo senti une autre tape sur l'épaule, la cinquième de la nuit. Cela faisait un mois qu'ils étaient revenu de la Russie et Clara était bizarre ces derniers jours. Elle pleurait pour un rien et avait des envies particulières à des heures tardives. Comme toujours c'est Lorenzo qui en payait le prix.- Enzo, réveille toi, cria-t-elle.Lorenzo se leva et la regarda avec perplexité.- Qu'est ce que tu veux encore Clara ? Demanda celui-ci.- Je veux que tu cesses de dormir parce que je n'arrive pas à le faire.- Mais bébé , je dois allé au travail demain, se plaignit-il.Comme convenu, elle se mit à pleurer et Lorenzo dut batailler pour qu'elle se calme enfin.- Allez, tu ne vas pas pleurer pour ça non plus, fit remarquer Lorenzo.- Donc tu trouves que je pleure inutilement et que je suis laide ?- Bien sûr que non où vas-tu chercher tout ça chérie.- Puisque c'est comme ça , tu dormiras sur le canapé.- Non chérie pas sur l
- Qu'est ce que cet idiot de Paolo t'a dit ? Demanda Lorenzo afin de briser ce lourd silence qui s'était installé entre eux.Clara souffla et se tourna vers lui, il avait toujours cet air impassible.- Il m'a dit que tu devrais me parler de la dynastie des Pellizarri. Répondit-t-elle.Lorenzo n'ajouta rien et gara la voiture. Clara remarqua qu'ils étaient dans un endroit inconnu. Il vint lui ouvrir la portière et elle sortit. Il l'emmena à l'intérieur du bâtiment.- Je vais te parler de moi, lâcha -t-il.Le bâtiment était rempli d'hommes tous armés. Ils lui faisait froid dans les dos, Clara s'agripa à Lorenzo pour ne pas tomber. Il l'emmena dans un bureau rempli d'arme de tout genre, des petits et des grands calibres.- Bienvenue dans mon monde Amore Mio.Il la fit asseoir et en fit autant.- Je suis Lorenzo Antonio De Luca Pellizarri, le fils aîné de l'un des plus grands mafieux de l'Europe, Roberto Pellizarri. Je suis descendant d'une
Lorenzo vit que Clara avait le teint pâle, elle ne bougeait plus. Il vit Paolo Rossi entrer avec une femme blonde, refaite de la tête aux pieds. Il laissa là ses amis et s'empressa de rejoindre Clara.- Est ce que ça va ? Demanda-t-il.- Je veux aller aux toilettes, souffla-t-elle.- Je t'accompagne.Il l'aida à marcher car ses pieds tremblaient. Elle sortit quelques minutes plus tard.- Est ce que ça va ? Demanda Lorenzo.- Ça peut aller ,répondit Clara.Il la guida jusqu'à la salle de réception. Ils s'assirent ensemble. Le dîner fut servit mais Clara avait perdu l'appétit. Lorenzo quand à lui fusillait Paolo du regard mais celui-ci avait les yeux sur Clara.- Dis moi Lorenzo, où as-tu rencontré cette délicieuse demoiselle ? Demanda Manuel Alvarez.Manuel Alvarez était un juge selon lui, un juge pervers qui regardait Clara avec concupiscence. Lorenzo sentit son sang monter d'un cran.- Regarde là encore une fois de plus et je
Clara se regarda une fois de plus dans le miroir et se trouva absolument sublime. Elle ne croyait pas être la jeune femme dans le miroir. Elle entra dans l'ascenseur et arriva en bas en quelques minutes. Elle trouva un Lorenzo en costume trois pièces cousus sur mesure. Il était élégant et très beau. Elle devra avoir l'œil sur toutes les femmes de la soirée.- Dis donc Amore Mio, avec cette robe tu vas éblouir la soirée, rappelle moi aussi de charger mon arme parce que je suis prêt à tuer n'importe qui voudrait t'approcher, siffla-t-il.Il lui tandis la main et Clara l'attrapa. Ils sortirent tous les deux. Lorenzo tenait à conduire lui même .- Combien de temps va prendre cette soirée ? Demanda Clara.- Tout dépend de toi Tesoro, je n'ai pas envie de m'éterniser là bas, si tu ne te sens pas à l'aise tu me le dis et on quitte les lieux, et en plus je préfère te voir chez moi et nue de préférence.Clara rougit comme d'habitude et détourna le regard.
- Te voilà chérie, cette limonade commençait à tarder, lança son père.Elle s'approcha doucement et vint s'asseoir près de Lorenzo. Elle servit la limonade.- Est ce que ça va ? Demanda-t-elle suspicieuse.- Comme sur des roulettes Amore Mio, ton père et moi étions en train de causer du beau temps et de la pluie. Répondit Lorenzo.Clara eut un baume au coeur en entendant ce nouveau surnom qu'il venait de lui donner.- Je disais à ton patron enfin ton compagnon qu' il avait intérêt à prendre soin de toi sinon je n'allais pas hésiter à utiliser mon sabre sur lui, lui dit son père sur un ton de défit pour Lorenzo.Celui-ci ne put s'empêcher de sourire en coin, Diego Romano était un homme qui était prêt à tout pour sa fille mais il ne savait pas que Lorenzo était capable de tuer une ville entière pour Clara et même plus que ça.- Vous n'auriez pas besoin de faire ça parce que je tuerait quiconque essaiera de s'en prendre à elle, lâcha-t-il.
- Tu es sûr que ça va ? Demanda Lorenzo encore une fois de plus. Clara commençait à s'exasperer. Cela faisait plusieurs fois qu'il le lui demandait et plusieurs fois qu'elle lui répondait par l'affirmative mais lui ne semblait pas convaincu. - Lorenzo, combien de fois vais-je te dire que tout va bien ? Répondit-elle . - Je ne suis pas convaincu Clara, je crois que je t'ai fait du mal, si c'est le cas n'hésite surtout pas à me le dire d'accord ? Clara souffla d'agacement. - D'accord ? Répéta-t-il. - D'accord Lorenzo, je te le promets. Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demanda-t-elle. Lorenzo fit mine de réfléchir un bon moment et la regarda avec un regard qui en disait long sur ses intentions. - À ton avis chérie. - Je ne suis pas contre mais tu avais dit qu'on devait faire quelque chose aujourd'hui, protesta-t-elle. - Oui je l'ai dit mais ça peut attendre l'après midi, laisse moi m'occuper de toi. Il l'embrassa avec la dernière force et Clara sentit son
Clara termina son bain. Elle prit le peignoir et l'enfila, elle sortit de la salle bain et y trouva Lorenzo qui était au téléphone. Il tourna vers elle un instant et resta bloqué. Lorenzo savait que sous ce peignoir, elle était nue et rien que du penser, il sentit son désir monter en un éclair. Il s'approcha dangereusement d'elle mais elle ne bougea pas d'un iota. Une fois proche d'elle, il mit sa main dans ses cheveux légèrement mouillés,ils étaient longs. Il approcha sa bouche de la sienne et l'embrassa sans tarder.Clara crut qu'elle décollait du sol tant il y mettait de la force et même qu'il l'avait soulevé du sol. Il l'emmena sur le canapé et la posa délicatement dessus. Clara n'avait plus envie de penser, elle savait ce qui allait se passer et elle était prête. Elle l'avait plusieurs fois rêvé et l'avait secrètement espéré. Elle était prête à se laisser aller et à se donner sans retenu à cet homme qui avait de cesse de soulever en elle un désir qu'elle n'avait jamais ressenti.
La voiture traversait les rues de Moscou et Clara adorait la vue. C'était magnifique, elle aurait pris des photos si elle avait apporté son appareil. La voiture arriva dans une magnifique propriété, Lorenzo sorti et vint lui ouvrir la portière, elle ne s'y ferait jamais à toutes ces petites attentions de sa part. Elle remarqua que tous les hommes sortirent également de leurs voitures, Clara se demandait bien pourquoi Lorenzo avait autant de gardes mais se rappela que c'était un homme puissant et qu'il devait être protégé. Il lui tendit la main qu'elle saisi, il l'emmena vers l'entrée de la maison ou plutôt du château. Ce domaine était encore plus grand que le manoir de Palerme et encore plus que celui de Gratteri. Clara se demandait bien combien de domaine possédait Lorenzo.- J'ai des maisons un peu partout dans le monde, j'ai des hôtels aux quatre coins du monde ainsi que des entreprises spécialisées dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies.Clara se demanda