Clara avait fini son repas et sa tante lui avait proposé de lui faire visiter la maison. Il faut reconnaître que la maison était vraiment grande. Elle comportait en tout quatre étages. Elle avait eu le loisir de visiter les trois premiers mais sa tante lui avait dit que le dernier était réservé au patron et donc inaccessible. Elle avait alors posée la question de savoir pourquoi.
- Lorenzo n'aime pas qu'on entre dans son intimité donc il interdit à quiconque de monter à cet étage à l'exception de son frère Lucas, répondit sa tante.
- Dis ma tante, il a quel âge au juste ? Demanda Clara.
- vingt neuf ans.
Clara n'en revenait pas qu'il soit si jeune. Elle pensait à un patron âgé d'une cinquantaine d'années.
- Il est jeune, fit-elle remarquer. Je pensais que c'était l'un de ces vieux avec des ventres bedonnant et qui vivent dans des manoirs au milieu de plusieurs chats ou des chiens.
Sa tante partit d'un fou rire , à vrai dire elle était habitué à entendre cela de la bouche de tous ceux qui venaient travailler chez Lorenzo pour la première fois.
- Lorenzo est devenu riche très jeune, précisément à dix huit ans. Il était déjà milliardaire alors que tous ses amis rentraient nouvellement à l'université.
- Dix huit ans ? C'est incroyable, s'exclama-t-elle.
- Lorenzo n'a jamais mis les pieds à l'école. Il suivait des cours à domicile avec son frère, c'était une exigence de son père. Lorenzo a toujours voulu voler de ses propres ailes, il a commencé des investissements et cela a marché. Et il est célibataire, termina-t-elle en lui murmurant la dernière phrase.
- Ma tante, s'exclama-t-elle mal à l'aise.
- Quoi ? Il est jeune et toi aussi. Répondit sa tante.
La visite était maintenant terminée. Clara se vit offrir son uniforme de service. Rosalie lui avait dit qu'elle allait s'occuper uniquement du ménage aux trois premiers étages.
- Est ce que je pourrai m'occuper aussi du jardin ? Demanda-t-elle.
- Je crois pas que Lorenzo soit d'accord parce que le seul qui s'en occupe c'est Manolo. Répondit sa tante.
- En parlant du patron, quand est-ce que je pourrai faire sa rencontre ?
- Ma petite Clara, Lorenzo Pellizarri est un homme assez spécial, il arrive qu'on ne le vois pas pendant des semaines voir des mois. Il sort tôt le matin et rentre très tard le soir. Pour pouvoir le rencontrer, il faut que ça soit un coup du destin.
Clara resta perplexe. Comment un homme pouvait être un mystère à lui seul ? Veronica avait parlé de lui comme une personne assez froide et mystérieuse. Il n'avait jamais sourit , enfin selon Véronica. Clara se demandait d'ailleurs comment sa meilleure amie pouvait avoir autant d'informations sur un homme qu'elle n'avait jamais rencontré.
- Il est temps pour toi d'aller te reposer ma petite, tu commenceras demain.
À contre cœur, Clara entra dans sa chambre. Elle décida d'appeler son père. Sa tante lui avait gentiment prêté son téléphone portable. Elle lui avait promis de lui trouver un nouveau téléphone dès que possible.
- Allô, papa ?
- Clara ma chérie, je suis heureux de t'entendre. Est ce que tout va bien ? demanda son père.
- Oui papa, je vais bien. Ma tante est adorable avec moi.
- Je suis heureux que tu sois tranquille. Je viens d'arriver en Russie et ce pays est vraiment charmant. Veronica te passe le bonjour.
Clara resta au téléphone pendant plusieurs minutes avec son père et son amie avant de se décider à aller se doucher et se coucher.
Lorenzo franchit les portes de son manoir. Il devait de rendre à las Vegas pour régler un petit problème.
- Mon petit , tu es rentré .
Il se retourna et vit Rosalie. Elle avait cette habitude de l'attendre à chaque fois et même si il le lui interdisait , elle ne l'écoutait jamais.
- Rosa, combien de fois vais-je te demander de te reposer et de ne pas m'attendre, la gonda-t-il tendrement.
- Tu sais très bien que je ne vais pas t'écouter, répondit-t-elle en lui caressant doucement la joue.
Il lui donna un léger câlin et monta les escaliers , elle le suivit.
- Ta nièce est -t-elle bien installé ? Demanda-t-il.
- Oui, elle se repose en ce moment.
Il se tourna vers elle .
- Bien, j'espère qu'elle se sentira bien ici. Je ne pourrai pas la rencontrer, j'ai des affaires à régler à las Vegas et je ne serai là dans une semaine peut être qu'à mon retour je la verrai.
- Toi et tes affaires, tu es toujours parti. Je me demande bien quel jour tu auras le temps de prendre des congés, maugréa Rosalie.
Lorenzo soupira légèrement. Rosalie et sa manie de toujours lui rabâcher les oreilles avec cette histoire de mariage. Il se demandait bien pourquoi cela était une obsession chez elle.
- Rosa, tu me connais depuis longtemps et tu sais que c'est à ça que se résume ma vie et elle ne changera jamais. Concernant le mariage,je crois qu'on en a déjà parlé et je t'ai dit ce que j'en pensais.
Rosalie ne lui dit rien et Lorenzo en fut heureux. Il monta dans son ascenseur personnel avec elle. Elle l'aidait toujours à se préparer et il ne s'en plaignait pas, au contraire il adorait ça. Il aimait Rosalie comme sa mère mais son histoire de vouloir le marier de force commençait à le mettre hors de lui mais ce qu'il ignorait était que Rosalie avait nourrit le secret espoir de le mettre en relation avec sa nièce Clara. Rosalie était convaincu que Clara serait l'épouse parfaite pour son protégé mais ça c'était son petit secret.
Lorenzo sortit en trombe de son manoir. Il était déjà en retard et Lucas l'attendait déjà dans le Jet privé. Il arriva à son aérodrome en quelques minutes et s'en tarder entra dans le Jet. Lucas était déjà installé confortablement.
- Enfin, tu es là, je pensais que tu n'allais pas venir, lui lança son frère.
Lorenzo souffla bruyamment et ne releva pas sa remarque car il savait que c'était pour le mettre en rogne. Il s'assit sur son siège et appela l'hôtesse de l'air. Elle arriva comme d'habitude et prit sa commande, elle ne manqua pas de faire ses déhanchements habituels auxquels Lorenzo ne prêta aucune attention.
- Je rêve ou elle essaie toujours de te séduire, lâcha Lucas.
- Elle perd son temps cette folle si elle pense que je vais lui accorder la moindre importance, répondit Lorenzo. Aucune femme ne prendra la place de Lydia .
- Je n'en serais pas aussi sûre , répondit son frère.
Lorenzo leva sa tête de son téléphone et le regarda. Il se demandait bien quelle manigance il était en train de mettre en place. Lucas et Rosalie essayaient à chaque fois de le mettre en couple avec des femmes et tout se terminait en désastre.
- Qu'est ce que tu essaies de dire ? Demanda celui-ci.
- Non, rien, je pensais à haute voix, répondit son frère. En fait , est ce que tu as rencontré ta nouvelle femme de ménage ?
De plus en plus perdu, Lorenzo déposa son téléphone et le fixa longuement.
- Qu'est ce qu'elle vient chercher ici ?
- Oh rien du tout, juste comme cela . Alors ?
- Non, et je n'en ai pas envie. Je suis sûr que c'est l'une de ces vieilles filles qui n'ont aucune vie intéressante, je ne vois pas en quoi la rencontrer pourrait changer ma vie.
Lucas sourit un instant, prit un magazine et se mit à le lire. Lorenzo n'était pas dupe , il savait que son frère tramait quelque chose avec Rosalie. Il allait finir par trouver quoi mais en attendant il devait régler l'affaire pour laquelle il se déplaçait.
Quand est ce que tu pars à Moscou ? Demanda Lorenzo afin de briser le silence qui venait de s'imposer. Son frère se redressa sur son fauteuil. Il lui avait fait part de son envie de terminer ses études. - Je ne suis pas aussi pressé que ça, répondit Lucas. Selon ce que j'ai appris les cours reprennent dans deux semaines, je n'ai pas commencé l'année comme tout le monde mais je suivais des cours à distance grâce à leur système de formation à distance. - Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux à tout prix aller étudier ailleurs alors qu'ici tu peux avoir la formation que tu veux, s'agaça son frère. Lorenzo ne voulait en aucun cas laisser son frère aller loin de lui. Il voulait à tout prix le protéger, il était sa seule famille. - Et t'avoir constamment dans les pattes ? Non, merci, répliqua Lucas. Lorenzo lança plusieurs jurons avant de laisser tomber cette discussion. Il savait très bien que cela n'allait le mener nulle part sinon se disputer avec son frère Cadet. Il décid
Le silence dans la salle était insupportable pour tous. Lorenzo balaya la salle de fond en comble,rictus aux lèvres. Certains tremblaient, d'autres s'épongeaient tandis que d'autres priaient pour que la terre les engloutissent. - Je vois que vous m'attendiez, ironisa Lorenzo en s'asseyant. Enfin, passons, j'ai ouï dire que vous organisiez une réunion et étant donné que cette réunion me concerne, je suis là. Ils étaient tous déstabilisé, perdu et incapable de parler. Lorenzo aimait ça,il aimait intimider. - Alors ? Quel est l'ordre du jour ? Demanda-t-il . Personne n'osait parler et Lorenzo commençait à perdre patience. - Est ce qu'il y'a quelqu'un ici avec assez de couilles pour me répondre ? S'agaça-t-il. - Nous nous sommes réunis ici pour parler des différentes embuscades qu'on subit plusieurs d'entre nous ici, répondit l'un d'eux. - Et je suis censé croire cette idiotie ? Répliqua Lorenzo. Je pensais que nous avions déjà trouvé une solution et que les instigateurs ét
Clara avait maintes fois imaginé Lorenzo Pellizarri. Veronica l'avait décrit mais avait mis l'accent sur son caractère. Elle n'avait jamais vue de portraits de lui dans la maison, elle s'était même demandé s'il existait vraiment. - Je vous ai posé une question. Elle se rendit compte qu'elle était un face de son patron, patron qui était l'homme le plus beau qu'elle n'ai jamais vue de sa vie. Il mesurait environ un mètre quatre vingt dix, il avait la peau hâlée, des muscles saillants, de larges épaules et des mâchoires volontaires. Elle qui trouvait Lucas beau se rendait bien compte que Lorenzo Pellizarri était la beauté personnifiée. Il portait un simple tricot qui laissait entrevoir des tatouages. Il s'émanait de lui une aura plus dangereuse que celle de Lucas et c'est ce qui fit glacer le sang à Clara. - Il y a une chose que je déteste dans ma vie, commença Lorenzo en s'approchant. Il lui saisi le menton. Clara sentit des frissons inexplicables envahir tout son être, elle se maud
Assis à son balcon, Lorenzo observait son jardin, son magnifique jardin. Il se rendit compte qu'il ne prenait jamais le temps de l'admirer. Il sortit à la recherche de son frère, il n'aimait pas du tout se disputer avec lui. Lucas était la seule personne qui lui restait dans la vie. Il arriva à la cuisine et le trouva en train de discuter avec la femme de ménage qu'il avait rencontré plus tôt. - Ça me fait plaisir d'avoir une amie comme toi Clara , à vrai dire le seul que j'ai eu jusqu'ici était mon frère. - Content de l'apprendre, répondit Lorenzo en rentrant dans la cuisine. La jeune femme sursauta et sortit en hâte . Lorenzo se promit de régler son cas plus tard, il détestait ça , il avait l'impression d'être un monstre même si au fond c'était la vérité. - Je vois que tu t'entends bien avec cette jeune femme, fit-il remarquer en s'approchant de son frère. - Cette jeune femme s'appelle Clara , répondit son frère. - Enfin peu m'importe son nom, le seul qui m'intéres
Assis dans son bureau, Lorenzo sirotait tranquillement son café. Il ne savait pas exactement à quoi il pensait, il n'avait envie de rien ou du moins pour le moment. - Oui, répondit-t-il avec exaspération aux coups portés à sa porte. La personne à l'origine du dérangement entra sourire aux lèvres. - Eh bien, je te connais pour tes humeurs exécrables mais je m'attendais à un peu de chaleur de ta part. - Malik ! Souffla-t-il. - Oui, en chair et en os. Lorenzo et Malik était des partenaires d'affaires, pas en tant que mafieux mais en tant qu'homme d'affaires. Ils n'étaient pas particulièrement amis mais ils n'étaient pas énémis non plus. - Je suis heureux de voir que tu vas bien , ironisa Malik. Lorenzo souffla avant de se lever, il lui serra chaleureusement la main avant de lui montrer un siège. Il s'assit et Lorenzo en fit autant. - Qu'est ce qui t'amène ici de bonne heure ? Demanda Lorenzo. - Mon cher Lorenzo, toujours aussi perspicace, fit remarquer Malik. Lorenzo le gratif
Cela faisait plusieurs minutes que Clara attendait que son patron daigne enfin lui dire ce qu'il attendait d'elle.- Monsieur, vous ne m'avez toujours pas dit ce que vous attendiez de moi. Lorenzo sortit de sa longue contemplation. - Je disais que je vous cherchais pour vous dire que vous serez désormais en charge de nettoyer ma chambre, lâcha-t-il sans appel. Clara le regarda perplexe, elle se demandait bien ce qui pouvait pousser son patron mystérieux et bizarre qui plus ait à vouloir qu'elle fasse le ménage dans sa chambre quand on sait qu'aucun de ses employés à l'exception de sa tante n'y avait mis pied. - Et si je refuse ? Demanda-t-elle. Il se rapprocha d'elle et toucha l'une de ses boucles qui s'échappait de son chignon. - Clara! Clara! Clara ! Vous travaillez ici depuis combien de temps déjà ? Demanda-t-il de façon nonchalante. - Une semaine, répondit-elle. Lorenzo s'éloigna d'elle et mit ses mains dans les poches. - On ne vous a pas dit que je détestait qu'on contes
Face au regard de Clara, sa tante ne pu s'empêcher de rire à gorge déployée. - Détend toi ma petite, je suis venu te parler du patron.Clara se calma enfin et invita sa tante à s'asseoir. - Le patron m'a fais savoir hier soir qu'il voulait que tu t'occupes exclusivement de sa chambre , chose qui d'ailleurs me ravit car je me fais vieille. Lui annonça sa tante. Ce que sa tante avait omis de lui dire c'est qu'elle avait elle même suggéré cela à Lorenzo. Sa première phase de l'opération " réunissons Clara et Lorenzo" était en marche , bien sûr elle l'avait fait avec la complicité de Lucas Pellizarri.- Mais ma tante, tu m'a bien dit qu'il refusait que quelqu'un fasse le ménage chez lui à l'exception de toi. - Oui, je sais ce que j'ai dit mais je me fais vieille et sa chambre est bien trop grande. Je ne faisais que t'informer Clara , ce n'est pas à discuter. Sa tante sortit aussi vite qu'elle était entrée. Clara soupira avant de se jeter sur son lit. Lorenzo sortit du cimetière, il
Les mains moites, Clara appuya sur le bouton de l'ascenseur, celui-ci s'ouvrit et elle entra. Elle souffla un instant et appuya sur un autre bouton, une fois les portes fermées, Clara crut que son coeur allait quitter sa poitrine tant les battements étaient saccadés. L'ascenseur arriva trop vite à destination, enfin du point de vu de Clara. Elle sortit de l'ascenseur et se retrouva directement dans la chambre, non ce n'était pas une chambre mais une suite et pas n'importe quelle suite, c'était une suite Royale. Elle était à couper le souffle, elle ne ressemblait pas aux chambres ordinaires. On aurait dit un appartement tant elle était vaste. Tout ici respirait le luxe, Clara remarqua un escalier et elle ignorait où il menait. Malgré la grandeur de la chambre, elle était terne, vide et froide. Le décor était sombre, extrêmement sombre. On aurait dit l'antre d'un mafieux ou d'un tueur à gages, en tout cas c'est ce que Clara pensais. - Eh bien , vous êtes ponctuelle, c'est bon à savoir.
Lorenzo s'avança lentement. Il avait les vêtements tâchés de sang mais là n'était pas son problème. Il voulait en finir avec Paolo une bonne fois pour toutes.- Tu m'as arraché une femme une fois mais ça ne sera pas possible une seconde fois.Il tira sur les hommes qui étaient présents avec Paolo. Ils étaient Juste trois. Il venait d'en abattre vingt sept. Il avait le regard plein de rage et une seule erreur de la part de Paolo, il le déchiquetait sans état d'âme.- Ne cherche pas parce que je les ai tous exterminé un après un. Tu es seul maintenant Paolo Rossi.Lorenzo s'approcha de lui toujours l'arme braqué sur lui.- Il m'a fallu dix bonnes années pour enfin comprendre que l'ordure qui avait arraché la vie de ma petite Lydia était en réalité son cousin.Paolo émit un rire sadique et haussa les épaules.- Elle t'a préféré à moi alors j'ai grâce à ton père réussi à l'éliminer.- C'était ta cousine enfin, je ne comprends pas comment tu
Lorenzo senti une autre tape sur l'épaule, la cinquième de la nuit. Cela faisait un mois qu'ils étaient revenu de la Russie et Clara était bizarre ces derniers jours. Elle pleurait pour un rien et avait des envies particulières à des heures tardives. Comme toujours c'est Lorenzo qui en payait le prix.- Enzo, réveille toi, cria-t-elle.Lorenzo se leva et la regarda avec perplexité.- Qu'est ce que tu veux encore Clara ? Demanda celui-ci.- Je veux que tu cesses de dormir parce que je n'arrive pas à le faire.- Mais bébé , je dois allé au travail demain, se plaignit-il.Comme convenu, elle se mit à pleurer et Lorenzo dut batailler pour qu'elle se calme enfin.- Allez, tu ne vas pas pleurer pour ça non plus, fit remarquer Lorenzo.- Donc tu trouves que je pleure inutilement et que je suis laide ?- Bien sûr que non où vas-tu chercher tout ça chérie.- Puisque c'est comme ça , tu dormiras sur le canapé.- Non chérie pas sur l
- Qu'est ce que cet idiot de Paolo t'a dit ? Demanda Lorenzo afin de briser ce lourd silence qui s'était installé entre eux.Clara souffla et se tourna vers lui, il avait toujours cet air impassible.- Il m'a dit que tu devrais me parler de la dynastie des Pellizarri. Répondit-t-elle.Lorenzo n'ajouta rien et gara la voiture. Clara remarqua qu'ils étaient dans un endroit inconnu. Il vint lui ouvrir la portière et elle sortit. Il l'emmena à l'intérieur du bâtiment.- Je vais te parler de moi, lâcha -t-il.Le bâtiment était rempli d'hommes tous armés. Ils lui faisait froid dans les dos, Clara s'agripa à Lorenzo pour ne pas tomber. Il l'emmena dans un bureau rempli d'arme de tout genre, des petits et des grands calibres.- Bienvenue dans mon monde Amore Mio.Il la fit asseoir et en fit autant.- Je suis Lorenzo Antonio De Luca Pellizarri, le fils aîné de l'un des plus grands mafieux de l'Europe, Roberto Pellizarri. Je suis descendant d'une
Lorenzo vit que Clara avait le teint pâle, elle ne bougeait plus. Il vit Paolo Rossi entrer avec une femme blonde, refaite de la tête aux pieds. Il laissa là ses amis et s'empressa de rejoindre Clara.- Est ce que ça va ? Demanda-t-il.- Je veux aller aux toilettes, souffla-t-elle.- Je t'accompagne.Il l'aida à marcher car ses pieds tremblaient. Elle sortit quelques minutes plus tard.- Est ce que ça va ? Demanda Lorenzo.- Ça peut aller ,répondit Clara.Il la guida jusqu'à la salle de réception. Ils s'assirent ensemble. Le dîner fut servit mais Clara avait perdu l'appétit. Lorenzo quand à lui fusillait Paolo du regard mais celui-ci avait les yeux sur Clara.- Dis moi Lorenzo, où as-tu rencontré cette délicieuse demoiselle ? Demanda Manuel Alvarez.Manuel Alvarez était un juge selon lui, un juge pervers qui regardait Clara avec concupiscence. Lorenzo sentit son sang monter d'un cran.- Regarde là encore une fois de plus et je
Clara se regarda une fois de plus dans le miroir et se trouva absolument sublime. Elle ne croyait pas être la jeune femme dans le miroir. Elle entra dans l'ascenseur et arriva en bas en quelques minutes. Elle trouva un Lorenzo en costume trois pièces cousus sur mesure. Il était élégant et très beau. Elle devra avoir l'œil sur toutes les femmes de la soirée.- Dis donc Amore Mio, avec cette robe tu vas éblouir la soirée, rappelle moi aussi de charger mon arme parce que je suis prêt à tuer n'importe qui voudrait t'approcher, siffla-t-il.Il lui tandis la main et Clara l'attrapa. Ils sortirent tous les deux. Lorenzo tenait à conduire lui même .- Combien de temps va prendre cette soirée ? Demanda Clara.- Tout dépend de toi Tesoro, je n'ai pas envie de m'éterniser là bas, si tu ne te sens pas à l'aise tu me le dis et on quitte les lieux, et en plus je préfère te voir chez moi et nue de préférence.Clara rougit comme d'habitude et détourna le regard.
- Te voilà chérie, cette limonade commençait à tarder, lança son père.Elle s'approcha doucement et vint s'asseoir près de Lorenzo. Elle servit la limonade.- Est ce que ça va ? Demanda-t-elle suspicieuse.- Comme sur des roulettes Amore Mio, ton père et moi étions en train de causer du beau temps et de la pluie. Répondit Lorenzo.Clara eut un baume au coeur en entendant ce nouveau surnom qu'il venait de lui donner.- Je disais à ton patron enfin ton compagnon qu' il avait intérêt à prendre soin de toi sinon je n'allais pas hésiter à utiliser mon sabre sur lui, lui dit son père sur un ton de défit pour Lorenzo.Celui-ci ne put s'empêcher de sourire en coin, Diego Romano était un homme qui était prêt à tout pour sa fille mais il ne savait pas que Lorenzo était capable de tuer une ville entière pour Clara et même plus que ça.- Vous n'auriez pas besoin de faire ça parce que je tuerait quiconque essaiera de s'en prendre à elle, lâcha-t-il.
- Tu es sûr que ça va ? Demanda Lorenzo encore une fois de plus. Clara commençait à s'exasperer. Cela faisait plusieurs fois qu'il le lui demandait et plusieurs fois qu'elle lui répondait par l'affirmative mais lui ne semblait pas convaincu. - Lorenzo, combien de fois vais-je te dire que tout va bien ? Répondit-elle . - Je ne suis pas convaincu Clara, je crois que je t'ai fait du mal, si c'est le cas n'hésite surtout pas à me le dire d'accord ? Clara souffla d'agacement. - D'accord ? Répéta-t-il. - D'accord Lorenzo, je te le promets. Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demanda-t-elle. Lorenzo fit mine de réfléchir un bon moment et la regarda avec un regard qui en disait long sur ses intentions. - À ton avis chérie. - Je ne suis pas contre mais tu avais dit qu'on devait faire quelque chose aujourd'hui, protesta-t-elle. - Oui je l'ai dit mais ça peut attendre l'après midi, laisse moi m'occuper de toi. Il l'embrassa avec la dernière force et Clara sentit son
Clara termina son bain. Elle prit le peignoir et l'enfila, elle sortit de la salle bain et y trouva Lorenzo qui était au téléphone. Il tourna vers elle un instant et resta bloqué. Lorenzo savait que sous ce peignoir, elle était nue et rien que du penser, il sentit son désir monter en un éclair. Il s'approcha dangereusement d'elle mais elle ne bougea pas d'un iota. Une fois proche d'elle, il mit sa main dans ses cheveux légèrement mouillés,ils étaient longs. Il approcha sa bouche de la sienne et l'embrassa sans tarder.Clara crut qu'elle décollait du sol tant il y mettait de la force et même qu'il l'avait soulevé du sol. Il l'emmena sur le canapé et la posa délicatement dessus. Clara n'avait plus envie de penser, elle savait ce qui allait se passer et elle était prête. Elle l'avait plusieurs fois rêvé et l'avait secrètement espéré. Elle était prête à se laisser aller et à se donner sans retenu à cet homme qui avait de cesse de soulever en elle un désir qu'elle n'avait jamais ressenti.
La voiture traversait les rues de Moscou et Clara adorait la vue. C'était magnifique, elle aurait pris des photos si elle avait apporté son appareil. La voiture arriva dans une magnifique propriété, Lorenzo sorti et vint lui ouvrir la portière, elle ne s'y ferait jamais à toutes ces petites attentions de sa part. Elle remarqua que tous les hommes sortirent également de leurs voitures, Clara se demandait bien pourquoi Lorenzo avait autant de gardes mais se rappela que c'était un homme puissant et qu'il devait être protégé. Il lui tendit la main qu'elle saisi, il l'emmena vers l'entrée de la maison ou plutôt du château. Ce domaine était encore plus grand que le manoir de Palerme et encore plus que celui de Gratteri. Clara se demandait bien combien de domaine possédait Lorenzo.- J'ai des maisons un peu partout dans le monde, j'ai des hôtels aux quatre coins du monde ainsi que des entreprises spécialisées dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies.Clara se demanda