La voiture s'éloignait un peu plus de la civilisation et Clara commençait à avoir peur. Le chauffeur le remarqua et lui fit un sourire rassurant.
- Ne vous en faites pas mademoiselle, monsieur Pellizarri aime vivre loin de tout mais je vous assure qu'il ne vous arrivera rien.
Rassurée quelque peu, Clara se détendit un peu. La voiture arriva dans un lieu isolé, la maison ou plutôt le Manoir se voyait déjà. Le manoir était perché sur une haute coline et on pouvait l'apercevoir facilement. Les grandes grilles du portail s'ouvrirent et le chauffeur s'engagea dans l'allée centrale. Il gara à côté de la fontaine. Clara descendit et admira la vie, cette maison était très vaste. Le jardin pouvait à lui seule contenir tout son quartier, Clara ne put allé loin dans sa contemplation car le chauffeur lui intimait d'avancer. Elle le suivi et ils entrèrent ensemble dans la maison. La première chose qui frappa Clara de plein fouet était la froideur des lieux. Tout ici avait l'air si terne et insipide. Les murs étaient peints en marron foncé, les meubles étaient aussi de la même couleur. La décoration était inexistante. Clara se serait crû dans un mauvais rêve.
- Clara , comme tu as grandi, lança sa tante en venant à sa rencontre.
Rosalie Romano était la seule soeur de son père. La dernière fois que Clara l'avait vue ,elle avait cinq ans. De ce que Clara avait appris, le patron de sa tante ne permettait à aucun employé de franchir les portes de la maison, sa tante ne sortait presque jamais.
- Ma tante, souffla-t-elle.
Elles se jetèrent dans les bras l'une de l'autre. Clara était heureuse car elle se savait loin de ce monstre. Elle savait qu'il n'allait pas tarder à s'en rendre compte mais savoir son père loin d'ici la réconfortait un peu.
- Tu as tellement grandi , la dernière fois que je t'ai vue tu portait encore des couches, lui dit sa tante.
- Tata, j'avais cinq ans et j'avais déjà arrêté les couches, répondit Clara faussement vexée.
- Enfin, peu m'importe, viens que je te montre ta chambre. Tu vas prendre un bain et venir manger un bout.
Clara suivit sa tante dans un couloir. Cette maison était très sombre et elle se demandait pourquoi. Se pourrait-il que le maître des lieux soit un amoureux des couleurs tristes ? Se demanda Clara. Sa tante ouvrit une porte. Elle y pénétra et resta stupéfaite devant la grandeur de la chambre mais ce qui l'étonna encore plus c'était le décor, il avait l'air si joyeux.
- Je savais que les anciennes couleurs n'allaient pas t'aller alors j'ai tout changer pour donner une ambiance plus conviviale à la chambre. Lui dit sa tante.
Clara posa sa valise à côté du lit et observa la chambre. Elle était magnifique et super grande. Elle se demandait bien ce qu'elle pourrait faire de cette pièce vue qu'elle était censée y dormir uniquement.
- Dis ma tante, pourquoi toute la maison est si insipide, si sombre et si froide ? Demanda Clara.
- Eh bien, mon petit Enzo, n'ai pas fan des couleurs chatoyantes. Il a ses raisons ma petite mais je sais qu'au fond il aimerait décoré cette maison mais il est trop borné pour le reconnaître.
- Enzo ? C'est le nom du propriétaire ?
- Bien sûr, au fait il s'appelle Lorenzo Antonio De Luca pellizari mais nous on préfère l'appeler affectueusement Enzo. Lui répondit sa tante. Mais il n'est pas question de lui, vous aurez le temps de vous connaître, il faut prendre un bon bain et trouve moi à la cuisine.
- Mais je ne sais pas où elle se trouve, tu n'a qu'à prendre le même chemin de tout à l'heure et tu tourne à ta droite.
Sa tante sortit sans aucune forme de procès. Clara resta débout au milieu de la pièce un instant et se décida à aller prendre un bain. Elle ressorti quelques minutes plus tard et comme sa tante le lui avait dit, elle emprunta le chemin indiqué mais se retrouva bloqué car elle ne savait plus où allé.
- On peut s'avoir qui vous êtes ? Entendit-t-elle.
Elle se retourna et fis face à un homme qui avait les mains dans les poches. Il se dégageait de lui une aura très dangereuse, il se rapprocha d'elle mais elle était incapable de bouger. Il était d'une beauté à couper le souffle, elle se demandait bien si pareil homme pouvait exister.
- Je suis racla, enfin Clara, c'est ça je suis Clara Romano, répondit Clara.
- Très bien Clara , on peut savoir qui vous êtes et qu'est ce que vous cherchez ? Demanda l'inconnu.
- Je suis là nièce de Rosalie et je cherchais la cuisine.
L'inconnu émit un rire qui ressemblait à une moquerie. Clara le regarda de plus en plus perplexe.
- Désolé, de vous avoir effrayée comme cela. Rosa nous avais déjà prévenu de votre arrivée. Lui dit-il. Je suis Lucas Pellizarri , le frère cadet du propriétaire des lieux.
Clara posa une main sur sa poitrine un peu rassurée. Il avait l'air aimable même si l'aura qui se dégageait de lui avait l'air toxique, très toxique.
- Venez avec moi ,je vais vous conduire à la cuisine.
Il ne la laissa pas répondre que déjà il l'entraîna dans la cuisine.
- Bonjour ma petite Rosa, lança Luca à la gouvernante.
Rosalie se tourna vers lui avec un sourire très tendre.
- Mon petit Luc, tu es enfin là. Je pensais que tu n'allais plus venir.
- Tu avais tord , je suis là. Et manquer ta pizza aux peperoni ? S'exclama Luca en s'asseyant.
Clara en fit autant sur ordre de sa tante. Elle se sentait mal à l'aise de devoir déjeuner avec l'un de ses patrons mais celui-ci ne semblait pas du tout s'en préoccuper. Sa tante leur servit à manger mais Clara avait subitement perdu l'appétit.
- Dis moi Clara , tu viens de quelle ville ? Demanda Luca.
D'abord surprise, Clara se dit qu'il voulait peut être en savoir plus sur elle puisqu'elle était son employée.
- Venise, répondit-t-elle simplement.
- J'y suis déjà allé pour les affaires, c'est très joli. Et quel âge as-tu ?
- J'aurai vingt deux ans dans trois mois.
- Dis Luca, arrête de vouloir intimider ma nièce, laisse là donc manger, le gronda Rosalie.
Luca lui sourit faiblement, prit son assiette et sortit de la cuisine. Restée seule avec sa tante, Clara décida d'en savoir plus sur son jeune patron même si elle savait que sa tante n'allait pas vendre la mèche aussi facilement.
- Ma tante ? Appela -t-elle.
Sa tante se retourna.
- Oui, Chérie ?
- Le patron a combien de frère ? Demanda-t-elle.
- Enzo et Luca sont les seuls fils de Roberto Pellizarri. Lorenzo est le plus âgé et Luca le plus petit.
- Et est ce qu'ils passent beaucoup de temps à la maison ? Demanda une fois de plus Clara.
- Luca est celui qui passe le plus de temps à la maison. Il a sa maison à lui mais son frère préfère qu'il soit ici. Lorenzo est un homme très connu et donc il n'a pas assez de temps pour la maison.
De ce que Clara avait appris de Lorenzo Pellizarri, il était froid, distant, associable et très dangereux, enfin , c'est l'impression qu'il donnait. Véronica avait pris plaisir à lui raconter tout sur la vie de son patron.
- Quand est ce Je le verrai ? Demanda-t-elle à sa tante.
- Clara, tu as assez posé de questions pour aujourd'hui. Répondit sa tante.
Clara préféra ne rien ajouter car elle savait que sa tante n'allait plus rien dire. Elle se demandait bien à quoi il ressemblait. Elle avait appris de Véronica qu'il était beau et à la vue de Luca elle l'avait trouvé plus que extrêmement beau, elle se demandait bien à quoi pouvait ressembler la beauté de Lorenzo.
Clara avait fini son repas et sa tante lui avait proposé de lui faire visiter la maison. Il faut reconnaître que la maison était vraiment grande. Elle comportait en tout quatre étages. Elle avait eu le loisir de visiter les trois premiers mais sa tante lui avait dit que le dernier était réservé au patron et donc inaccessible. Elle avait alors posée la question de savoir pourquoi.- Lorenzo n'aime pas qu'on entre dans son intimité donc il interdit à quiconque de monter à cet étage à l'exception de son frère Lucas, répondit sa tante.- Dis ma tante, il a quel âge au juste ? Demanda Clara.- vingt neuf ans.Clara n'en revenait pas qu'il soit si jeune. Elle pensait à un patron âgé d'une cinquantaine d'années.- Il est jeune, fit-elle remarquer. Je pensais que c'était l'un de ces vieux avec des ventres bedonnant et qui vivent dans des manoirs au milieu de plusieurs chats ou des chiens.Sa tante partit d'un fou rire , à vrai dire elle était habitué à entendre cela de la bouche de tous ceux
Quand est ce que tu pars à Moscou ? Demanda Lorenzo afin de briser le silence qui venait de s'imposer. Son frère se redressa sur son fauteuil. Il lui avait fait part de son envie de terminer ses études. - Je ne suis pas aussi pressé que ça, répondit Lucas. Selon ce que j'ai appris les cours reprennent dans deux semaines, je n'ai pas commencé l'année comme tout le monde mais je suivais des cours à distance grâce à leur système de formation à distance. - Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux à tout prix aller étudier ailleurs alors qu'ici tu peux avoir la formation que tu veux, s'agaça son frère. Lorenzo ne voulait en aucun cas laisser son frère aller loin de lui. Il voulait à tout prix le protéger, il était sa seule famille. - Et t'avoir constamment dans les pattes ? Non, merci, répliqua Lucas. Lorenzo lança plusieurs jurons avant de laisser tomber cette discussion. Il savait très bien que cela n'allait le mener nulle part sinon se disputer avec son frère Cadet. Il décid
Le silence dans la salle était insupportable pour tous. Lorenzo balaya la salle de fond en comble,rictus aux lèvres. Certains tremblaient, d'autres s'épongeaient tandis que d'autres priaient pour que la terre les engloutissent. - Je vois que vous m'attendiez, ironisa Lorenzo en s'asseyant. Enfin, passons, j'ai ouï dire que vous organisiez une réunion et étant donné que cette réunion me concerne, je suis là. Ils étaient tous déstabilisé, perdu et incapable de parler. Lorenzo aimait ça,il aimait intimider. - Alors ? Quel est l'ordre du jour ? Demanda-t-il . Personne n'osait parler et Lorenzo commençait à perdre patience. - Est ce qu'il y'a quelqu'un ici avec assez de couilles pour me répondre ? S'agaça-t-il. - Nous nous sommes réunis ici pour parler des différentes embuscades qu'on subit plusieurs d'entre nous ici, répondit l'un d'eux. - Et je suis censé croire cette idiotie ? Répliqua Lorenzo. Je pensais que nous avions déjà trouvé une solution et que les instigateurs ét
Lorenzo rangea son arme. Il venait de tuer six hommes de sang-froid et il ne regrettait rien du tout. Il venait de débarrasser la terre des pires crapules qui puissent exister.- Lucas, débarrasse-moi de toute cette vermine, lança-t-il à son frère et bras droit.Il sortit de son bureau et s'engouffra dans sa voiture. Il avait à faire. Il devait se rendre à un gala dans deux heures. Aux yeux du monde, Lorenzo Pellizarri était un respectable homme d'affaires qui avait réussi sa vie à la force du travail et c'était la pure vérité. Lorenzo avait toujours rêvé d'entreprendre mais étant un fils de mafieux cela n'avait pas du tout été facile. Son père avait toujours voulu qu'il reprenne les rênes à sa mort et c'est ce qu'il avait fait seulement il avait aussi des rêves à lui et il s'était appliqué à les réaliser.Clara réajusta son chignon et s'assit sur le lit. Tout ce qu'elle faisait c'était pour sauver son père. Elle voulait à tout prix lui éviter de souffrir, après la mort de sa mère son
Lorenzo se leva et balaya la salle du regard, tous semblaient tétanisés. Le silence qui régnait était insupportable pour tous mais mieux valait ne pas s'attirer les foudres de Lorenzo Pellizarri au risque d'y laisser sa peau.- Je vais poser une seule et simple question, j'exige une réponse claire et concise. Lâcha -t-il.Edouardo senti son âme quitter son corps, les employés de l'hôtel avaient juste envie de disparaitre.- Qui d'entre vous a laissé cette bonne femme pénétrer dans l'enceinte de mon hôtel ?Edouardo s'épongea le front, il ignorait comment elle avait pu entrer mais ce n'est sûrement pas la question que Lorenzo Pellizarri avait besoin d'entendre.- Vous êtes tous virés sans exception. Ce gala est annulé, je ne pense pas qu'il soit encore nécessaire de récompenser le meilleur employé puisque vous ne travaillez plus ici.Sans rien ajouter de plus il sorti accompagné de son frère.- Je crois que c'est excessif, fit remarquer son frère.Lorenzo se tourna vers lui et lui lanç
Assis dans son bureau, Lorenzo sirotait tranquillement son café. Il avait tellement fait de réalisations dans sa vie qu'il se demandait bien ce qu'il allait en faire. Il pensait vraiment à qui il allait laisser cette fortune amassée durant toutes ces années. Il souffla légèrement avant de se lever, il s'avança vers les baies vitrées et se mit à contempler le jardin, son jardin. Lorenzo adorait la nature et il avait tout fait pour avoir un magnifique jardin mais il n'avait personne avec qui partager la vue. Peut être était ce son châtiment pour avoir été lâche et avoir laissé son père tuer la seule personne qui aurait pu le rendre heureux. Il ferma les yeux et son image lui apparut, son cœur se déchira encore comme ci ces événements avaient eu lieu hier. Lydia Costa , ce nom restera à jamais gravé en lui, il ne pensais pas pouvoir l'oublier un jour. Un coup à sa porte le fit revenir à la réalité.- Entrez , fit-il simplement.Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui c'étai
- Tu sais, je m'en veux tellement de n'avoir pas su te protéger comme il le fallait et quand j'y pense je crois que j'ai été un véritable lâche en fin de compte.Il posa le bouquet de fleur sur la tombe, s'accroupit et se mit à mettre de l'ordre sur la tombe. Il faut dire qu'il y était en grande partie responsable puisque chaque semaine il envoyait un bouquet de fleurs à tel point qu'il n'y avait plus de place.- Je suis un lâche ma petite Livia, je n'ai même pas respecté le serment que je t'avais fait.Il se leva une fois fini.- Je t'avais pourtant promis que je n'allais jamais te laisser tomber et pourtant j'ai laissé ce salopard te faire du mal. Je l'ai certes tué mais mon cœur n'est pas guéri par cette solitude qu'il y a planté en t'éloignant de moi. Je sais très bien qu'il n'a pas agis seul et crois moi je vais tout faire pour retrouver son complice , crois moi son châtiment sera plus grave.Lorenzo enleva ses lunettes de soleil et essuya les larmes qui coulaient de ses yeux. À
Clara se leva et se mit à arpenter la maison. Même si le plan semblait infaillible, elle avait quand même des appréhensions.- Je sais que vous essayez de nous sortir de ce pétrin mais n'oublions pas que Paolo Rossi est un homme très influent et qu'il est capable de nous retrouver même loin d'ici, fit-elle remarquer.Son père et Véronica se regardèrent un moment avant de lui sourire.- Chérie , cela fait un long moment que nous préparons ce coup. Ton amie Véronica n'a pas hésité une seule seconde à m'aider. Paolo Rossi ne nous retrouvera pas aussi facilement et cela nous laisse largement le temps de penser à une meilleure manière de nous débarrasser définitivement de lui, lui assura son père.Peu convaincue, Clara s'assit d'abord mais elle ne put rester en place, elle se leva de nouveau.- Mais comment vas tu faire pour quitter le pays ? Avec ton nom, Paolo peut te retrouver facilement , papa ce plan ne marchera pas.- Clara chérie, quand j'ai dit que j'ai pensé à tout c'est que j'ai
Le silence dans la salle était insupportable pour tous. Lorenzo balaya la salle de fond en comble,rictus aux lèvres. Certains tremblaient, d'autres s'épongeaient tandis que d'autres priaient pour que la terre les engloutissent. - Je vois que vous m'attendiez, ironisa Lorenzo en s'asseyant. Enfin, passons, j'ai ouï dire que vous organisiez une réunion et étant donné que cette réunion me concerne, je suis là. Ils étaient tous déstabilisé, perdu et incapable de parler. Lorenzo aimait ça,il aimait intimider. - Alors ? Quel est l'ordre du jour ? Demanda-t-il . Personne n'osait parler et Lorenzo commençait à perdre patience. - Est ce qu'il y'a quelqu'un ici avec assez de couilles pour me répondre ? S'agaça-t-il. - Nous nous sommes réunis ici pour parler des différentes embuscades qu'on subit plusieurs d'entre nous ici, répondit l'un d'eux. - Et je suis censé croire cette idiotie ? Répliqua Lorenzo. Je pensais que nous avions déjà trouvé une solution et que les instigateurs ét
Quand est ce que tu pars à Moscou ? Demanda Lorenzo afin de briser le silence qui venait de s'imposer. Son frère se redressa sur son fauteuil. Il lui avait fait part de son envie de terminer ses études. - Je ne suis pas aussi pressé que ça, répondit Lucas. Selon ce que j'ai appris les cours reprennent dans deux semaines, je n'ai pas commencé l'année comme tout le monde mais je suivais des cours à distance grâce à leur système de formation à distance. - Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux à tout prix aller étudier ailleurs alors qu'ici tu peux avoir la formation que tu veux, s'agaça son frère. Lorenzo ne voulait en aucun cas laisser son frère aller loin de lui. Il voulait à tout prix le protéger, il était sa seule famille. - Et t'avoir constamment dans les pattes ? Non, merci, répliqua Lucas. Lorenzo lança plusieurs jurons avant de laisser tomber cette discussion. Il savait très bien que cela n'allait le mener nulle part sinon se disputer avec son frère Cadet. Il décid
Clara avait fini son repas et sa tante lui avait proposé de lui faire visiter la maison. Il faut reconnaître que la maison était vraiment grande. Elle comportait en tout quatre étages. Elle avait eu le loisir de visiter les trois premiers mais sa tante lui avait dit que le dernier était réservé au patron et donc inaccessible. Elle avait alors posée la question de savoir pourquoi.- Lorenzo n'aime pas qu'on entre dans son intimité donc il interdit à quiconque de monter à cet étage à l'exception de son frère Lucas, répondit sa tante.- Dis ma tante, il a quel âge au juste ? Demanda Clara.- vingt neuf ans.Clara n'en revenait pas qu'il soit si jeune. Elle pensait à un patron âgé d'une cinquantaine d'années.- Il est jeune, fit-elle remarquer. Je pensais que c'était l'un de ces vieux avec des ventres bedonnant et qui vivent dans des manoirs au milieu de plusieurs chats ou des chiens.Sa tante partit d'un fou rire , à vrai dire elle était habitué à entendre cela de la bouche de tous ceux
La voiture s'éloignait un peu plus de la civilisation et Clara commençait à avoir peur. Le chauffeur le remarqua et lui fit un sourire rassurant.- Ne vous en faites pas mademoiselle, monsieur Pellizarri aime vivre loin de tout mais je vous assure qu'il ne vous arrivera rien.Rassurée quelque peu, Clara se détendit un peu. La voiture arriva dans un lieu isolé, la maison ou plutôt le Manoir se voyait déjà. Le manoir était perché sur une haute coline et on pouvait l'apercevoir facilement. Les grandes grilles du portail s'ouvrirent et le chauffeur s'engagea dans l'allée centrale. Il gara à côté de la fontaine. Clara descendit et admira la vie, cette maison était très vaste. Le jardin pouvait à lui seule contenir tout son quartier, Clara ne put allé loin dans sa contemplation car le chauffeur lui intimait d'avancer. Elle le suivi et ils entrèrent ensemble dans la maison. La première chose qui frappa Clara de plein fouet était la froideur des lieux. Tout ici avait l'air si terne et insipid
Clara se leva et se mit à arpenter la maison. Même si le plan semblait infaillible, elle avait quand même des appréhensions.- Je sais que vous essayez de nous sortir de ce pétrin mais n'oublions pas que Paolo Rossi est un homme très influent et qu'il est capable de nous retrouver même loin d'ici, fit-elle remarquer.Son père et Véronica se regardèrent un moment avant de lui sourire.- Chérie , cela fait un long moment que nous préparons ce coup. Ton amie Véronica n'a pas hésité une seule seconde à m'aider. Paolo Rossi ne nous retrouvera pas aussi facilement et cela nous laisse largement le temps de penser à une meilleure manière de nous débarrasser définitivement de lui, lui assura son père.Peu convaincue, Clara s'assit d'abord mais elle ne put rester en place, elle se leva de nouveau.- Mais comment vas tu faire pour quitter le pays ? Avec ton nom, Paolo peut te retrouver facilement , papa ce plan ne marchera pas.- Clara chérie, quand j'ai dit que j'ai pensé à tout c'est que j'ai
- Tu sais, je m'en veux tellement de n'avoir pas su te protéger comme il le fallait et quand j'y pense je crois que j'ai été un véritable lâche en fin de compte.Il posa le bouquet de fleur sur la tombe, s'accroupit et se mit à mettre de l'ordre sur la tombe. Il faut dire qu'il y était en grande partie responsable puisque chaque semaine il envoyait un bouquet de fleurs à tel point qu'il n'y avait plus de place.- Je suis un lâche ma petite Livia, je n'ai même pas respecté le serment que je t'avais fait.Il se leva une fois fini.- Je t'avais pourtant promis que je n'allais jamais te laisser tomber et pourtant j'ai laissé ce salopard te faire du mal. Je l'ai certes tué mais mon cœur n'est pas guéri par cette solitude qu'il y a planté en t'éloignant de moi. Je sais très bien qu'il n'a pas agis seul et crois moi je vais tout faire pour retrouver son complice , crois moi son châtiment sera plus grave.Lorenzo enleva ses lunettes de soleil et essuya les larmes qui coulaient de ses yeux. À
Assis dans son bureau, Lorenzo sirotait tranquillement son café. Il avait tellement fait de réalisations dans sa vie qu'il se demandait bien ce qu'il allait en faire. Il pensait vraiment à qui il allait laisser cette fortune amassée durant toutes ces années. Il souffla légèrement avant de se lever, il s'avança vers les baies vitrées et se mit à contempler le jardin, son jardin. Lorenzo adorait la nature et il avait tout fait pour avoir un magnifique jardin mais il n'avait personne avec qui partager la vue. Peut être était ce son châtiment pour avoir été lâche et avoir laissé son père tuer la seule personne qui aurait pu le rendre heureux. Il ferma les yeux et son image lui apparut, son cœur se déchira encore comme ci ces événements avaient eu lieu hier. Lydia Costa , ce nom restera à jamais gravé en lui, il ne pensais pas pouvoir l'oublier un jour. Un coup à sa porte le fit revenir à la réalité.- Entrez , fit-il simplement.Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui c'étai
Lorenzo se leva et balaya la salle du regard, tous semblaient tétanisés. Le silence qui régnait était insupportable pour tous mais mieux valait ne pas s'attirer les foudres de Lorenzo Pellizarri au risque d'y laisser sa peau.- Je vais poser une seule et simple question, j'exige une réponse claire et concise. Lâcha -t-il.Edouardo senti son âme quitter son corps, les employés de l'hôtel avaient juste envie de disparaitre.- Qui d'entre vous a laissé cette bonne femme pénétrer dans l'enceinte de mon hôtel ?Edouardo s'épongea le front, il ignorait comment elle avait pu entrer mais ce n'est sûrement pas la question que Lorenzo Pellizarri avait besoin d'entendre.- Vous êtes tous virés sans exception. Ce gala est annulé, je ne pense pas qu'il soit encore nécessaire de récompenser le meilleur employé puisque vous ne travaillez plus ici.Sans rien ajouter de plus il sorti accompagné de son frère.- Je crois que c'est excessif, fit remarquer son frère.Lorenzo se tourna vers lui et lui lanç
Lorenzo rangea son arme. Il venait de tuer six hommes de sang-froid et il ne regrettait rien du tout. Il venait de débarrasser la terre des pires crapules qui puissent exister.- Lucas, débarrasse-moi de toute cette vermine, lança-t-il à son frère et bras droit.Il sortit de son bureau et s'engouffra dans sa voiture. Il avait à faire. Il devait se rendre à un gala dans deux heures. Aux yeux du monde, Lorenzo Pellizarri était un respectable homme d'affaires qui avait réussi sa vie à la force du travail et c'était la pure vérité. Lorenzo avait toujours rêvé d'entreprendre mais étant un fils de mafieux cela n'avait pas du tout été facile. Son père avait toujours voulu qu'il reprenne les rênes à sa mort et c'est ce qu'il avait fait seulement il avait aussi des rêves à lui et il s'était appliqué à les réaliser.Clara réajusta son chignon et s'assit sur le lit. Tout ce qu'elle faisait c'était pour sauver son père. Elle voulait à tout prix lui éviter de souffrir, après la mort de sa mère son