Assis à son balcon, Lorenzo observait son jardin, son magnifique jardin. Il se rendit compte qu'il ne prenait jamais le temps de l'admirer. Il sortit à la recherche de son frère, il n'aimait pas du tout se disputer avec lui. Lucas était la seule personne qui lui restait dans la vie. Il arriva à la cuisine et le trouva en train de discuter avec la femme de ménage qu'il avait rencontré plus tôt. - Ça me fait plaisir d'avoir une amie comme toi Clara , à vrai dire le seul que j'ai eu jusqu'ici était mon frère. - Content de l'apprendre, répondit Lorenzo en rentrant dans la cuisine. La jeune femme sursauta et sortit en hâte . Lorenzo se promit de régler son cas plus tard, il détestait ça , il avait l'impression d'être un monstre même si au fond c'était la vérité. - Je vois que tu t'entends bien avec cette jeune femme, fit-il remarquer en s'approchant de son frère. - Cette jeune femme s'appelle Clara , répondit son frère. - Enfin peu m'importe son nom, le seul qui m'intéres
Assis dans son bureau, Lorenzo sirotait tranquillement son café. Il ne savait pas exactement à quoi il pensait, il n'avait envie de rien ou du moins pour le moment. - Oui, répondit-t-il avec exaspération aux coups portés à sa porte. La personne à l'origine du dérangement entra sourire aux lèvres. - Eh bien, je te connais pour tes humeurs exécrables mais je m'attendais à un peu de chaleur de ta part. - Malik ! Souffla-t-il. - Oui, en chair et en os. Lorenzo et Malik était des partenaires d'affaires, pas en tant que mafieux mais en tant qu'homme d'affaires. Ils n'étaient pas particulièrement amis mais ils n'étaient pas énémis non plus. - Je suis heureux de voir que tu vas bien , ironisa Malik. Lorenzo souffla avant de se lever, il lui serra chaleureusement la main avant de lui montrer un siège. Il s'assit et Lorenzo en fit autant. - Qu'est ce qui t'amène ici de bonne heure ? Demanda Lorenzo. - Mon cher Lorenzo, toujours aussi perspicace, fit remarquer Malik. Lorenzo le gratif
Cela faisait plusieurs minutes que Clara attendait que son patron daigne enfin lui dire ce qu'il attendait d'elle.- Monsieur, vous ne m'avez toujours pas dit ce que vous attendiez de moi. Lorenzo sortit de sa longue contemplation. - Je disais que je vous cherchais pour vous dire que vous serez désormais en charge de nettoyer ma chambre, lâcha-t-il sans appel. Clara le regarda perplexe, elle se demandait bien ce qui pouvait pousser son patron mystérieux et bizarre qui plus ait à vouloir qu'elle fasse le ménage dans sa chambre quand on sait qu'aucun de ses employés à l'exception de sa tante n'y avait mis pied. - Et si je refuse ? Demanda-t-elle. Il se rapprocha d'elle et toucha l'une de ses boucles qui s'échappait de son chignon. - Clara! Clara! Clara ! Vous travaillez ici depuis combien de temps déjà ? Demanda-t-il de façon nonchalante. - Une semaine, répondit-elle. Lorenzo s'éloigna d'elle et mit ses mains dans les poches. - On ne vous a pas dit que je détestait qu'on contes
Face au regard de Clara, sa tante ne pu s'empêcher de rire à gorge déployée. - Détend toi ma petite, je suis venu te parler du patron.Clara se calma enfin et invita sa tante à s'asseoir. - Le patron m'a fais savoir hier soir qu'il voulait que tu t'occupes exclusivement de sa chambre , chose qui d'ailleurs me ravit car je me fais vieille. Lui annonça sa tante. Ce que sa tante avait omis de lui dire c'est qu'elle avait elle même suggéré cela à Lorenzo. Sa première phase de l'opération " réunissons Clara et Lorenzo" était en marche , bien sûr elle l'avait fait avec la complicité de Lucas Pellizarri.- Mais ma tante, tu m'a bien dit qu'il refusait que quelqu'un fasse le ménage chez lui à l'exception de toi. - Oui, je sais ce que j'ai dit mais je me fais vieille et sa chambre est bien trop grande. Je ne faisais que t'informer Clara , ce n'est pas à discuter. Sa tante sortit aussi vite qu'elle était entrée. Clara soupira avant de se jeter sur son lit. Lorenzo sortit du cimetière, il
Les mains moites, Clara appuya sur le bouton de l'ascenseur, celui-ci s'ouvrit et elle entra. Elle souffla un instant et appuya sur un autre bouton, une fois les portes fermées, Clara crut que son coeur allait quitter sa poitrine tant les battements étaient saccadés. L'ascenseur arriva trop vite à destination, enfin du point de vu de Clara. Elle sortit de l'ascenseur et se retrouva directement dans la chambre, non ce n'était pas une chambre mais une suite et pas n'importe quelle suite, c'était une suite Royale. Elle était à couper le souffle, elle ne ressemblait pas aux chambres ordinaires. On aurait dit un appartement tant elle était vaste. Tout ici respirait le luxe, Clara remarqua un escalier et elle ignorait où il menait. Malgré la grandeur de la chambre, elle était terne, vide et froide. Le décor était sombre, extrêmement sombre. On aurait dit l'antre d'un mafieux ou d'un tueur à gages, en tout cas c'est ce que Clara pensais. - Eh bien , vous êtes ponctuelle, c'est bon à savoir.
Clara arriva en trombe dans la cuisine. Surprise, sa tante lui lança un regard interrogateur, elle prit quelques minutes pour pouvoir contrôler les battements de son cœur. - qu'est ce qu'il se passe ? On dirait que tu as le diable à tes trousses , lui demanda sa tante. Clara déposa son aspirateur et alla se servir un verre d'eau fraîche. - Je crois que celui que je fuis est diable lui même ou alors il est plus dangereux que le diable, répondit Clara toujours essoufflée par sa course folle.Sa tante ne put s'empêcher de rire aux éclats malgré la mine renfrognée de Clara.- Tu sais mon petit Enzo n'est pas aussi dangereux, enfin , je l'espère. Il a son côté homme des cavernes mais quand il aime , il est très adorable, réussi à dire Rosalie.Pour Clara , Lorenzo Pellizarri était dangereux et il lui faisait très peur. Elle l'imaginait mal avec une tête d'ange, il ne pouvait pas ressembler à un ange. Elle resta là à regarder sa tante se moquer d'elle jusqu'à ce que Carlito le chauffeur
Clara se demandait bien ce qui l'empêchait de prendre ses jambes à son cou. Elle resta figée pendant un long moment ne sachant s'il fallait avancer ou au contraire fuir le plus loin possible. - Allons, ne restons pas là, le dîner va refroidir. Elle leva les yeux vers son patron qui affichait son air impassible. Elle ne bougea toujours pas , ce qui agaça Lorenzo qui la fit avancer en plaçant sa main derrière son dos. Clara sentit une étrange sensation lui parcourir le corps. Il l'entraîna au fond de la salle où une magnifique table les attendait. Clara fut ébloui par la beauté de la table, il y avait de tout et elle avait une faim de loup. - Je me suis dit que tu dois avoir faim alors j'ai fait préparer un vrai festin, lui dit-il en lui tirant la chaise. Clara s'assit malgré elle et il en fit autant. - J'ai fait préparer des spécialités vénitienne.Clara vit qu'effectivement il n'y avait que des plats d'origine vénitienne, néanmoins, elle ne dit rien et ne fit rien. - Tu n'aimes
Les nerfs tendus, Lorenzo avait du mal à garder son calme. Pourquoi il était dans cet état ? lui-meme l'ignorait, ce dont il était sur c'est qu'il était capable de tuer quiconque viendrait l'importuner dans ses réflexions. Son téléphone n'arrêtait pas de sonner, ce qui l'énerver de plus en plus. Il decida de répondre afin d'apprendre à celui qui osait augmenter sa colere à apprendre le respect.Il decrocha le téléphone sans prendre le temps de voir le nom de l'appelant. - J'espère pour vous que ce que vous avez à me dire est important, lacha-t-il d'une voix encore sous l'effet de la colère.- Bien le bonjour à toi aussi cher frère , entendit-il. C'était son casse pied de petit frère qui l'appelait juste pour le mettre en rogne qu'il ne l'était déjà. - Qu'est ce que tu veux Lucas ? Demanda-t-il encore une fois de plus sur la défensive. Il sentit son frère sourire de l'autre côté du fil, il le connaissais très bien et il savait que son appel n'augurait rien de bon. - Je t'appelais p
Lorenzo s'avança lentement. Il avait les vêtements tâchés de sang mais là n'était pas son problème. Il voulait en finir avec Paolo une bonne fois pour toutes.- Tu m'as arraché une femme une fois mais ça ne sera pas possible une seconde fois.Il tira sur les hommes qui étaient présents avec Paolo. Ils étaient Juste trois. Il venait d'en abattre vingt sept. Il avait le regard plein de rage et une seule erreur de la part de Paolo, il le déchiquetait sans état d'âme.- Ne cherche pas parce que je les ai tous exterminé un après un. Tu es seul maintenant Paolo Rossi.Lorenzo s'approcha de lui toujours l'arme braqué sur lui.- Il m'a fallu dix bonnes années pour enfin comprendre que l'ordure qui avait arraché la vie de ma petite Lydia était en réalité son cousin.Paolo émit un rire sadique et haussa les épaules.- Elle t'a préféré à moi alors j'ai grâce à ton père réussi à l'éliminer.- C'était ta cousine enfin, je ne comprends pas comment tu
Lorenzo senti une autre tape sur l'épaule, la cinquième de la nuit. Cela faisait un mois qu'ils étaient revenu de la Russie et Clara était bizarre ces derniers jours. Elle pleurait pour un rien et avait des envies particulières à des heures tardives. Comme toujours c'est Lorenzo qui en payait le prix.- Enzo, réveille toi, cria-t-elle.Lorenzo se leva et la regarda avec perplexité.- Qu'est ce que tu veux encore Clara ? Demanda celui-ci.- Je veux que tu cesses de dormir parce que je n'arrive pas à le faire.- Mais bébé , je dois allé au travail demain, se plaignit-il.Comme convenu, elle se mit à pleurer et Lorenzo dut batailler pour qu'elle se calme enfin.- Allez, tu ne vas pas pleurer pour ça non plus, fit remarquer Lorenzo.- Donc tu trouves que je pleure inutilement et que je suis laide ?- Bien sûr que non où vas-tu chercher tout ça chérie.- Puisque c'est comme ça , tu dormiras sur le canapé.- Non chérie pas sur l
- Qu'est ce que cet idiot de Paolo t'a dit ? Demanda Lorenzo afin de briser ce lourd silence qui s'était installé entre eux.Clara souffla et se tourna vers lui, il avait toujours cet air impassible.- Il m'a dit que tu devrais me parler de la dynastie des Pellizarri. Répondit-t-elle.Lorenzo n'ajouta rien et gara la voiture. Clara remarqua qu'ils étaient dans un endroit inconnu. Il vint lui ouvrir la portière et elle sortit. Il l'emmena à l'intérieur du bâtiment.- Je vais te parler de moi, lâcha -t-il.Le bâtiment était rempli d'hommes tous armés. Ils lui faisait froid dans les dos, Clara s'agripa à Lorenzo pour ne pas tomber. Il l'emmena dans un bureau rempli d'arme de tout genre, des petits et des grands calibres.- Bienvenue dans mon monde Amore Mio.Il la fit asseoir et en fit autant.- Je suis Lorenzo Antonio De Luca Pellizarri, le fils aîné de l'un des plus grands mafieux de l'Europe, Roberto Pellizarri. Je suis descendant d'une
Lorenzo vit que Clara avait le teint pâle, elle ne bougeait plus. Il vit Paolo Rossi entrer avec une femme blonde, refaite de la tête aux pieds. Il laissa là ses amis et s'empressa de rejoindre Clara.- Est ce que ça va ? Demanda-t-il.- Je veux aller aux toilettes, souffla-t-elle.- Je t'accompagne.Il l'aida à marcher car ses pieds tremblaient. Elle sortit quelques minutes plus tard.- Est ce que ça va ? Demanda Lorenzo.- Ça peut aller ,répondit Clara.Il la guida jusqu'à la salle de réception. Ils s'assirent ensemble. Le dîner fut servit mais Clara avait perdu l'appétit. Lorenzo quand à lui fusillait Paolo du regard mais celui-ci avait les yeux sur Clara.- Dis moi Lorenzo, où as-tu rencontré cette délicieuse demoiselle ? Demanda Manuel Alvarez.Manuel Alvarez était un juge selon lui, un juge pervers qui regardait Clara avec concupiscence. Lorenzo sentit son sang monter d'un cran.- Regarde là encore une fois de plus et je
Clara se regarda une fois de plus dans le miroir et se trouva absolument sublime. Elle ne croyait pas être la jeune femme dans le miroir. Elle entra dans l'ascenseur et arriva en bas en quelques minutes. Elle trouva un Lorenzo en costume trois pièces cousus sur mesure. Il était élégant et très beau. Elle devra avoir l'œil sur toutes les femmes de la soirée.- Dis donc Amore Mio, avec cette robe tu vas éblouir la soirée, rappelle moi aussi de charger mon arme parce que je suis prêt à tuer n'importe qui voudrait t'approcher, siffla-t-il.Il lui tandis la main et Clara l'attrapa. Ils sortirent tous les deux. Lorenzo tenait à conduire lui même .- Combien de temps va prendre cette soirée ? Demanda Clara.- Tout dépend de toi Tesoro, je n'ai pas envie de m'éterniser là bas, si tu ne te sens pas à l'aise tu me le dis et on quitte les lieux, et en plus je préfère te voir chez moi et nue de préférence.Clara rougit comme d'habitude et détourna le regard.
- Te voilà chérie, cette limonade commençait à tarder, lança son père.Elle s'approcha doucement et vint s'asseoir près de Lorenzo. Elle servit la limonade.- Est ce que ça va ? Demanda-t-elle suspicieuse.- Comme sur des roulettes Amore Mio, ton père et moi étions en train de causer du beau temps et de la pluie. Répondit Lorenzo.Clara eut un baume au coeur en entendant ce nouveau surnom qu'il venait de lui donner.- Je disais à ton patron enfin ton compagnon qu' il avait intérêt à prendre soin de toi sinon je n'allais pas hésiter à utiliser mon sabre sur lui, lui dit son père sur un ton de défit pour Lorenzo.Celui-ci ne put s'empêcher de sourire en coin, Diego Romano était un homme qui était prêt à tout pour sa fille mais il ne savait pas que Lorenzo était capable de tuer une ville entière pour Clara et même plus que ça.- Vous n'auriez pas besoin de faire ça parce que je tuerait quiconque essaiera de s'en prendre à elle, lâcha-t-il.
- Tu es sûr que ça va ? Demanda Lorenzo encore une fois de plus. Clara commençait à s'exasperer. Cela faisait plusieurs fois qu'il le lui demandait et plusieurs fois qu'elle lui répondait par l'affirmative mais lui ne semblait pas convaincu. - Lorenzo, combien de fois vais-je te dire que tout va bien ? Répondit-elle . - Je ne suis pas convaincu Clara, je crois que je t'ai fait du mal, si c'est le cas n'hésite surtout pas à me le dire d'accord ? Clara souffla d'agacement. - D'accord ? Répéta-t-il. - D'accord Lorenzo, je te le promets. Qu'est ce qu'on fait maintenant ? Demanda-t-elle. Lorenzo fit mine de réfléchir un bon moment et la regarda avec un regard qui en disait long sur ses intentions. - À ton avis chérie. - Je ne suis pas contre mais tu avais dit qu'on devait faire quelque chose aujourd'hui, protesta-t-elle. - Oui je l'ai dit mais ça peut attendre l'après midi, laisse moi m'occuper de toi. Il l'embrassa avec la dernière force et Clara sentit son
Clara termina son bain. Elle prit le peignoir et l'enfila, elle sortit de la salle bain et y trouva Lorenzo qui était au téléphone. Il tourna vers elle un instant et resta bloqué. Lorenzo savait que sous ce peignoir, elle était nue et rien que du penser, il sentit son désir monter en un éclair. Il s'approcha dangereusement d'elle mais elle ne bougea pas d'un iota. Une fois proche d'elle, il mit sa main dans ses cheveux légèrement mouillés,ils étaient longs. Il approcha sa bouche de la sienne et l'embrassa sans tarder.Clara crut qu'elle décollait du sol tant il y mettait de la force et même qu'il l'avait soulevé du sol. Il l'emmena sur le canapé et la posa délicatement dessus. Clara n'avait plus envie de penser, elle savait ce qui allait se passer et elle était prête. Elle l'avait plusieurs fois rêvé et l'avait secrètement espéré. Elle était prête à se laisser aller et à se donner sans retenu à cet homme qui avait de cesse de soulever en elle un désir qu'elle n'avait jamais ressenti.
La voiture traversait les rues de Moscou et Clara adorait la vue. C'était magnifique, elle aurait pris des photos si elle avait apporté son appareil. La voiture arriva dans une magnifique propriété, Lorenzo sorti et vint lui ouvrir la portière, elle ne s'y ferait jamais à toutes ces petites attentions de sa part. Elle remarqua que tous les hommes sortirent également de leurs voitures, Clara se demandait bien pourquoi Lorenzo avait autant de gardes mais se rappela que c'était un homme puissant et qu'il devait être protégé. Il lui tendit la main qu'elle saisi, il l'emmena vers l'entrée de la maison ou plutôt du château. Ce domaine était encore plus grand que le manoir de Palerme et encore plus que celui de Gratteri. Clara se demandait bien combien de domaine possédait Lorenzo.- J'ai des maisons un peu partout dans le monde, j'ai des hôtels aux quatre coins du monde ainsi que des entreprises spécialisées dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies.Clara se demanda