Assis dans son bureau, Lorenzo sirotait tranquillement son café. Il avait tellement fait de réalisations dans sa vie qu'il se demandait bien ce qu'il allait en faire. Il pensait vraiment à qui il allait laisser cette fortune amassée durant toutes ces années. Il souffla légèrement avant de se lever, il s'avança vers les baies vitrées et se mit à contempler le jardin, son jardin. Lorenzo adorait la nature et il avait tout fait pour avoir un magnifique jardin mais il n'avait personne avec qui partager la vue. Peut être était ce son châtiment pour avoir été lâche et avoir laissé son père tuer la seule personne qui aurait pu le rendre heureux. Il ferma les yeux et son image lui apparut, son cœur se déchira encore comme ci ces événements avaient eu lieu hier. Lydia Costa , ce nom restera à jamais gravé en lui, il ne pensais pas pouvoir l'oublier un jour. Un coup à sa porte le fit revenir à la réalité.
- Entrez , fit-il simplement.
Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui c'était. Au fil des années, Lorenzo avait développé une ouïe très fine qui lui permettait de distinguer les gens rien qu'à leurs pas, peut-être était ce dû au fait qu'il était à la tête de la plus grande mafia italienne.
- Bonjour monsieur, lança le visiteur.
Lorenzo se retourna et effectivement il savait de qui il s'agissait.
- Bonjour Marcello.
Il lui ordonna de sa s'asseoir avant d'en faire autant.
- Je ne vais pas passer par quatre chemins, tu sais très bien que je déteste tourner autour du pot. Je veux que tu prennes toutes les dispositions nécessaires pour que plus jamais je ne croise le chemin de Martina Ramirez.
- Vous voulez qu'elle se taise à jamais ? Demanda Marcello.
Lorenzo se leva subitement et le saisi par les cols.
- Répète moi et je t'expédie direct en enfer sans passer par le purgatoire.
Il se redressa et mit dans ses vêtements. Il se rassit et croisa les pieds.
- Je suis un mafieux, je n'ai pas honte de le dire. Je sais que j'ai tué plusieurs personnes mais j'ai un code d'honneur, je ne touche pas aux femmes et aux enfants. Je t'interdis de dire de telles absurdités à l'avenir, est ce que c'est clair.
- Très clair Monsieur.
- Bien, je veux juste que tu prennes toutes les dispositions pour qu'elle ne se retrouve plus sur mon chemin. Si tu veux prend une ordonnance de restriction ou autre chose du genre mais plus jamais je ne veux la voir à moi d'un millimètre de moi.
- D'accord monsieur, tout sera fait comme vous l'avez ordonné.
- Maintenant que tout est clair, dégage, ordonna-t-il.
Marcello s'enfuit presque , il était d'ailleurs reconnaissant d'être encore en vie.
- Eh bien, je crois que tu lui as fait peur au petit Marcello, lui lança son frère en refermant la porte du bureau.
- Tu sais très bien que j'aime susciter la peur , ça me donne le pouvoir sur tous le monde enfin sauf toi frangin parce que tu es le seul qui me tient tête .
Lucas s'étira et s'assit.
- Ta visite n'est pas fortuite n'est-ce pas ? Demanda Lorenzo.
- En plein dans le mil, je venais te dire que le poulet avait été capturé, il ne nous reste qu'a lui faire sa fête, répondit Lucas.
- Bien , il est temps que je lui souhaite la bienvenue tu ne trouves pas ?
Il sortit et son frère le suivi. Il descendirent les escaliers et se retrouvèrent nez à nez avec Rosalie.
- Ah mes petits, vous êtes là. Juste à temps pour le petit déjeuner.
- On aurait adoré mais on n'a plusieurs choses à faire, répondit Lorenzo en s'en allant.
Lucas fit un regard désolé à la pauvre femme et suivit son frère. Lorenzo démarra sa voiture, il avait hâte de se retrouver au QG. Il arriva un quart d'heure et se dirigea vers la salle qui lui servait de traitement spécial comme il aimait l'appeler.
- Voyons voir qui nous avons là. Le tout puissant Alfonso Esposito.
L'homme tremblait de tous ses membres. Lorenzo ne semblait pas s'émouvoir de ses états d'âme, au contraire cela l'excitait.
- On va voir si tu pourras encore faire du mal à quelqu'un lorsque j'en aurai fini avec toi.
Il se tourna vers l'un de ses hommes qui compris tout de suite ce qu'il voulait faire. Il revint avec une boîte à outils et la posa sur la table. Il l'ouvrit et il s'y trouvait plusieurs objets. Alfonso avala sa salive de travers.
- Voyons voir par quoi commencer.
Lorenzo fit mine de réfléchir puis se retourna vers l'homme avec un regard qui en disait long sur ce qu'il s'apprêtait à vivre.
- On va commencer par l'objet qui a fait tant de mal à ces jeunes femmes et à toutes ces petites filles.
Il sortit un couteau tellement tranchant qu'il pouvait trancher la tête d'un taureau à la première utilisation.
- Non , non, pas ça je vous en supplie.
Lorenzo s'accroupit à son niveau et d'un coup sec il lui arracha son pantalon.
- Est ce que c'est comme cela qu'elles vous suppliaient ? Est ce qu'elles vous demandaient d'arrêter et vous n'avez rien fait ? Questionna Lorenzo.
Il se leva un moment. Il fit le tour de la pièce et revint vers Alfonso, de son couteau, il lui coupa le sexe en plusieurs morceaux. Plus Alfonso hurlait et plus Lorenzo persistait dans son œuvre. Après avoir fini , il lui s'attaqua à ses doigts qu'il coupa les uns après les autres.
- Je crois que je ne vais pas te faire souffrir longtemps, je ne suis pas aussi cruel. Lui souffla Lorenzo.
Il prit son arme et lui tira plusieurs balles dans le corps, satisfait, il sortit de la pièce.
- Je crois qu'il a compris la leçon, il ne fera plus de mal à quelqu'un, annonça Lorenzo.
Ses hommes se chargèrent de nettoyer la salle comme d'habitude. Lorenzo sortit et vit son frère Lucas adossé à sa voiture.
- Tu lui a fait de la peine, lui dit son frère.
Lorenzo rangea son arme et s'approcha de son frère.
- Je sais, Rosalie ne mérite pas se traitement de ma part.
- Elle a toujours été là pour nous et je n'aime pas la voir souffrir.
- Je sais Lucas , je sais. Dis , tu as pu régler le problème de ce petit malin qui s'amuse à vouloir découvrir mon identité ?
Lucas sourit, son frère avait le don de changer facilement de sujet.
- Je travaille sur le coup, tu me connais Lorenzo je ferai tout pour lui apprendre à rester à sa place tu peux me croire. Je lui ai envoyé un petit cadeau de ta part et je crois qu'il s'est calmé.
- Bien, cet gamin ne sait pas à qui il veut se frotter , il pense avoir tout gagné juste parce qu'il dirige une petite mafia de quartier ? Enfin passons, je dois y aller.
- Et vous vas-tu ? Demanda Lucas même s'il connaissait la réponse.
- Lucas , je crois que tu connais la réponse alors ne m'oblige pas à te mettre mon poing dans ta figure.
Nullement ébranlé, Lucas leva un sourcil pour lui montrer que cela n'avait aucun effet sur lui au contraire ça l'amusait.
- Tu ne crois pas qu'il est temps de faire table rase du passé ? Osa demander Lucas.
Lorenzo perdit le contrôle et le plaqua contre la voiture, il avait les yeux éjecté de rage et Lucas savait qu'il avait fait une vraie gaffe.
- J'entends ce genre de bêtises sortir de ta bouche et j'oublie que tu es mon frère, est ce que c'est clair ?
Il n'attendit pas la réponse que déjà il s'engouffra dans sa voiture. Lucas
ne pouvait pas comprendre, personne ne pouvait comprendre.
- Tu sais, je m'en veux tellement de n'avoir pas su te protéger comme il le fallait et quand j'y pense je crois que j'ai été un véritable lâche en fin de compte.Il posa le bouquet de fleur sur la tombe, s'accroupit et se mit à mettre de l'ordre sur la tombe. Il faut dire qu'il y était en grande partie responsable puisque chaque semaine il envoyait un bouquet de fleurs à tel point qu'il n'y avait plus de place.- Je suis un lâche ma petite Livia, je n'ai même pas respecté le serment que je t'avais fait.Il se leva une fois fini.- Je t'avais pourtant promis que je n'allais jamais te laisser tomber et pourtant j'ai laissé ce salopard te faire du mal. Je l'ai certes tué mais mon cœur n'est pas guéri par cette solitude qu'il y a planté en t'éloignant de moi. Je sais très bien qu'il n'a pas agis seul et crois moi je vais tout faire pour retrouver son complice , crois moi son châtiment sera plus grave.Lorenzo enleva ses lunettes de soleil et essuya les larmes qui coulaient de ses yeux. À
Clara se leva et se mit à arpenter la maison. Même si le plan semblait infaillible, elle avait quand même des appréhensions.- Je sais que vous essayez de nous sortir de ce pétrin mais n'oublions pas que Paolo Rossi est un homme très influent et qu'il est capable de nous retrouver même loin d'ici, fit-elle remarquer.Son père et Véronica se regardèrent un moment avant de lui sourire.- Chérie , cela fait un long moment que nous préparons ce coup. Ton amie Véronica n'a pas hésité une seule seconde à m'aider. Paolo Rossi ne nous retrouvera pas aussi facilement et cela nous laisse largement le temps de penser à une meilleure manière de nous débarrasser définitivement de lui, lui assura son père.Peu convaincue, Clara s'assit d'abord mais elle ne put rester en place, elle se leva de nouveau.- Mais comment vas tu faire pour quitter le pays ? Avec ton nom, Paolo peut te retrouver facilement , papa ce plan ne marchera pas.- Clara chérie, quand j'ai dit que j'ai pensé à tout c'est que j'ai
La voiture s'éloignait un peu plus de la civilisation et Clara commençait à avoir peur. Le chauffeur le remarqua et lui fit un sourire rassurant.- Ne vous en faites pas mademoiselle, monsieur Pellizarri aime vivre loin de tout mais je vous assure qu'il ne vous arrivera rien.Rassurée quelque peu, Clara se détendit un peu. La voiture arriva dans un lieu isolé, la maison ou plutôt le Manoir se voyait déjà. Le manoir était perché sur une haute coline et on pouvait l'apercevoir facilement. Les grandes grilles du portail s'ouvrirent et le chauffeur s'engagea dans l'allée centrale. Il gara à côté de la fontaine. Clara descendit et admira la vie, cette maison était très vaste. Le jardin pouvait à lui seule contenir tout son quartier, Clara ne put allé loin dans sa contemplation car le chauffeur lui intimait d'avancer. Elle le suivi et ils entrèrent ensemble dans la maison. La première chose qui frappa Clara de plein fouet était la froideur des lieux. Tout ici avait l'air si terne et insipid
Clara avait fini son repas et sa tante lui avait proposé de lui faire visiter la maison. Il faut reconnaître que la maison était vraiment grande. Elle comportait en tout quatre étages. Elle avait eu le loisir de visiter les trois premiers mais sa tante lui avait dit que le dernier était réservé au patron et donc inaccessible. Elle avait alors posée la question de savoir pourquoi.- Lorenzo n'aime pas qu'on entre dans son intimité donc il interdit à quiconque de monter à cet étage à l'exception de son frère Lucas, répondit sa tante.- Dis ma tante, il a quel âge au juste ? Demanda Clara.- vingt neuf ans.Clara n'en revenait pas qu'il soit si jeune. Elle pensait à un patron âgé d'une cinquantaine d'années.- Il est jeune, fit-elle remarquer. Je pensais que c'était l'un de ces vieux avec des ventres bedonnant et qui vivent dans des manoirs au milieu de plusieurs chats ou des chiens.Sa tante partit d'un fou rire , à vrai dire elle était habitué à entendre cela de la bouche de tous ceux
Quand est ce que tu pars à Moscou ? Demanda Lorenzo afin de briser le silence qui venait de s'imposer. Son frère se redressa sur son fauteuil. Il lui avait fait part de son envie de terminer ses études. - Je ne suis pas aussi pressé que ça, répondit Lucas. Selon ce que j'ai appris les cours reprennent dans deux semaines, je n'ai pas commencé l'année comme tout le monde mais je suivais des cours à distance grâce à leur système de formation à distance. - Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux à tout prix aller étudier ailleurs alors qu'ici tu peux avoir la formation que tu veux, s'agaça son frère. Lorenzo ne voulait en aucun cas laisser son frère aller loin de lui. Il voulait à tout prix le protéger, il était sa seule famille. - Et t'avoir constamment dans les pattes ? Non, merci, répliqua Lucas. Lorenzo lança plusieurs jurons avant de laisser tomber cette discussion. Il savait très bien que cela n'allait le mener nulle part sinon se disputer avec son frère Cadet. Il décid
Le silence dans la salle était insupportable pour tous. Lorenzo balaya la salle de fond en comble,rictus aux lèvres. Certains tremblaient, d'autres s'épongeaient tandis que d'autres priaient pour que la terre les engloutissent. - Je vois que vous m'attendiez, ironisa Lorenzo en s'asseyant. Enfin, passons, j'ai ouï dire que vous organisiez une réunion et étant donné que cette réunion me concerne, je suis là. Ils étaient tous déstabilisé, perdu et incapable de parler. Lorenzo aimait ça,il aimait intimider. - Alors ? Quel est l'ordre du jour ? Demanda-t-il . Personne n'osait parler et Lorenzo commençait à perdre patience. - Est ce qu'il y'a quelqu'un ici avec assez de couilles pour me répondre ? S'agaça-t-il. - Nous nous sommes réunis ici pour parler des différentes embuscades qu'on subit plusieurs d'entre nous ici, répondit l'un d'eux. - Et je suis censé croire cette idiotie ? Répliqua Lorenzo. Je pensais que nous avions déjà trouvé une solution et que les instigateurs ét
Lorenzo rangea son arme. Il venait de tuer six hommes de sang-froid et il ne regrettait rien du tout. Il venait de débarrasser la terre des pires crapules qui puissent exister.- Lucas, débarrasse-moi de toute cette vermine, lança-t-il à son frère et bras droit.Il sortit de son bureau et s'engouffra dans sa voiture. Il avait à faire. Il devait se rendre à un gala dans deux heures. Aux yeux du monde, Lorenzo Pellizarri était un respectable homme d'affaires qui avait réussi sa vie à la force du travail et c'était la pure vérité. Lorenzo avait toujours rêvé d'entreprendre mais étant un fils de mafieux cela n'avait pas du tout été facile. Son père avait toujours voulu qu'il reprenne les rênes à sa mort et c'est ce qu'il avait fait seulement il avait aussi des rêves à lui et il s'était appliqué à les réaliser.Clara réajusta son chignon et s'assit sur le lit. Tout ce qu'elle faisait c'était pour sauver son père. Elle voulait à tout prix lui éviter de souffrir, après la mort de sa mère son
Lorenzo se leva et balaya la salle du regard, tous semblaient tétanisés. Le silence qui régnait était insupportable pour tous mais mieux valait ne pas s'attirer les foudres de Lorenzo Pellizarri au risque d'y laisser sa peau.- Je vais poser une seule et simple question, j'exige une réponse claire et concise. Lâcha -t-il.Edouardo senti son âme quitter son corps, les employés de l'hôtel avaient juste envie de disparaitre.- Qui d'entre vous a laissé cette bonne femme pénétrer dans l'enceinte de mon hôtel ?Edouardo s'épongea le front, il ignorait comment elle avait pu entrer mais ce n'est sûrement pas la question que Lorenzo Pellizarri avait besoin d'entendre.- Vous êtes tous virés sans exception. Ce gala est annulé, je ne pense pas qu'il soit encore nécessaire de récompenser le meilleur employé puisque vous ne travaillez plus ici.Sans rien ajouter de plus il sorti accompagné de son frère.- Je crois que c'est excessif, fit remarquer son frère.Lorenzo se tourna vers lui et lui lanç
Le silence dans la salle était insupportable pour tous. Lorenzo balaya la salle de fond en comble,rictus aux lèvres. Certains tremblaient, d'autres s'épongeaient tandis que d'autres priaient pour que la terre les engloutissent. - Je vois que vous m'attendiez, ironisa Lorenzo en s'asseyant. Enfin, passons, j'ai ouï dire que vous organisiez une réunion et étant donné que cette réunion me concerne, je suis là. Ils étaient tous déstabilisé, perdu et incapable de parler. Lorenzo aimait ça,il aimait intimider. - Alors ? Quel est l'ordre du jour ? Demanda-t-il . Personne n'osait parler et Lorenzo commençait à perdre patience. - Est ce qu'il y'a quelqu'un ici avec assez de couilles pour me répondre ? S'agaça-t-il. - Nous nous sommes réunis ici pour parler des différentes embuscades qu'on subit plusieurs d'entre nous ici, répondit l'un d'eux. - Et je suis censé croire cette idiotie ? Répliqua Lorenzo. Je pensais que nous avions déjà trouvé une solution et que les instigateurs ét
Quand est ce que tu pars à Moscou ? Demanda Lorenzo afin de briser le silence qui venait de s'imposer. Son frère se redressa sur son fauteuil. Il lui avait fait part de son envie de terminer ses études. - Je ne suis pas aussi pressé que ça, répondit Lucas. Selon ce que j'ai appris les cours reprennent dans deux semaines, je n'ai pas commencé l'année comme tout le monde mais je suivais des cours à distance grâce à leur système de formation à distance. - Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux à tout prix aller étudier ailleurs alors qu'ici tu peux avoir la formation que tu veux, s'agaça son frère. Lorenzo ne voulait en aucun cas laisser son frère aller loin de lui. Il voulait à tout prix le protéger, il était sa seule famille. - Et t'avoir constamment dans les pattes ? Non, merci, répliqua Lucas. Lorenzo lança plusieurs jurons avant de laisser tomber cette discussion. Il savait très bien que cela n'allait le mener nulle part sinon se disputer avec son frère Cadet. Il décid
Clara avait fini son repas et sa tante lui avait proposé de lui faire visiter la maison. Il faut reconnaître que la maison était vraiment grande. Elle comportait en tout quatre étages. Elle avait eu le loisir de visiter les trois premiers mais sa tante lui avait dit que le dernier était réservé au patron et donc inaccessible. Elle avait alors posée la question de savoir pourquoi.- Lorenzo n'aime pas qu'on entre dans son intimité donc il interdit à quiconque de monter à cet étage à l'exception de son frère Lucas, répondit sa tante.- Dis ma tante, il a quel âge au juste ? Demanda Clara.- vingt neuf ans.Clara n'en revenait pas qu'il soit si jeune. Elle pensait à un patron âgé d'une cinquantaine d'années.- Il est jeune, fit-elle remarquer. Je pensais que c'était l'un de ces vieux avec des ventres bedonnant et qui vivent dans des manoirs au milieu de plusieurs chats ou des chiens.Sa tante partit d'un fou rire , à vrai dire elle était habitué à entendre cela de la bouche de tous ceux
La voiture s'éloignait un peu plus de la civilisation et Clara commençait à avoir peur. Le chauffeur le remarqua et lui fit un sourire rassurant.- Ne vous en faites pas mademoiselle, monsieur Pellizarri aime vivre loin de tout mais je vous assure qu'il ne vous arrivera rien.Rassurée quelque peu, Clara se détendit un peu. La voiture arriva dans un lieu isolé, la maison ou plutôt le Manoir se voyait déjà. Le manoir était perché sur une haute coline et on pouvait l'apercevoir facilement. Les grandes grilles du portail s'ouvrirent et le chauffeur s'engagea dans l'allée centrale. Il gara à côté de la fontaine. Clara descendit et admira la vie, cette maison était très vaste. Le jardin pouvait à lui seule contenir tout son quartier, Clara ne put allé loin dans sa contemplation car le chauffeur lui intimait d'avancer. Elle le suivi et ils entrèrent ensemble dans la maison. La première chose qui frappa Clara de plein fouet était la froideur des lieux. Tout ici avait l'air si terne et insipid
Clara se leva et se mit à arpenter la maison. Même si le plan semblait infaillible, elle avait quand même des appréhensions.- Je sais que vous essayez de nous sortir de ce pétrin mais n'oublions pas que Paolo Rossi est un homme très influent et qu'il est capable de nous retrouver même loin d'ici, fit-elle remarquer.Son père et Véronica se regardèrent un moment avant de lui sourire.- Chérie , cela fait un long moment que nous préparons ce coup. Ton amie Véronica n'a pas hésité une seule seconde à m'aider. Paolo Rossi ne nous retrouvera pas aussi facilement et cela nous laisse largement le temps de penser à une meilleure manière de nous débarrasser définitivement de lui, lui assura son père.Peu convaincue, Clara s'assit d'abord mais elle ne put rester en place, elle se leva de nouveau.- Mais comment vas tu faire pour quitter le pays ? Avec ton nom, Paolo peut te retrouver facilement , papa ce plan ne marchera pas.- Clara chérie, quand j'ai dit que j'ai pensé à tout c'est que j'ai
- Tu sais, je m'en veux tellement de n'avoir pas su te protéger comme il le fallait et quand j'y pense je crois que j'ai été un véritable lâche en fin de compte.Il posa le bouquet de fleur sur la tombe, s'accroupit et se mit à mettre de l'ordre sur la tombe. Il faut dire qu'il y était en grande partie responsable puisque chaque semaine il envoyait un bouquet de fleurs à tel point qu'il n'y avait plus de place.- Je suis un lâche ma petite Livia, je n'ai même pas respecté le serment que je t'avais fait.Il se leva une fois fini.- Je t'avais pourtant promis que je n'allais jamais te laisser tomber et pourtant j'ai laissé ce salopard te faire du mal. Je l'ai certes tué mais mon cœur n'est pas guéri par cette solitude qu'il y a planté en t'éloignant de moi. Je sais très bien qu'il n'a pas agis seul et crois moi je vais tout faire pour retrouver son complice , crois moi son châtiment sera plus grave.Lorenzo enleva ses lunettes de soleil et essuya les larmes qui coulaient de ses yeux. À
Assis dans son bureau, Lorenzo sirotait tranquillement son café. Il avait tellement fait de réalisations dans sa vie qu'il se demandait bien ce qu'il allait en faire. Il pensait vraiment à qui il allait laisser cette fortune amassée durant toutes ces années. Il souffla légèrement avant de se lever, il s'avança vers les baies vitrées et se mit à contempler le jardin, son jardin. Lorenzo adorait la nature et il avait tout fait pour avoir un magnifique jardin mais il n'avait personne avec qui partager la vue. Peut être était ce son châtiment pour avoir été lâche et avoir laissé son père tuer la seule personne qui aurait pu le rendre heureux. Il ferma les yeux et son image lui apparut, son cœur se déchira encore comme ci ces événements avaient eu lieu hier. Lydia Costa , ce nom restera à jamais gravé en lui, il ne pensais pas pouvoir l'oublier un jour. Un coup à sa porte le fit revenir à la réalité.- Entrez , fit-il simplement.Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui c'étai
Lorenzo se leva et balaya la salle du regard, tous semblaient tétanisés. Le silence qui régnait était insupportable pour tous mais mieux valait ne pas s'attirer les foudres de Lorenzo Pellizarri au risque d'y laisser sa peau.- Je vais poser une seule et simple question, j'exige une réponse claire et concise. Lâcha -t-il.Edouardo senti son âme quitter son corps, les employés de l'hôtel avaient juste envie de disparaitre.- Qui d'entre vous a laissé cette bonne femme pénétrer dans l'enceinte de mon hôtel ?Edouardo s'épongea le front, il ignorait comment elle avait pu entrer mais ce n'est sûrement pas la question que Lorenzo Pellizarri avait besoin d'entendre.- Vous êtes tous virés sans exception. Ce gala est annulé, je ne pense pas qu'il soit encore nécessaire de récompenser le meilleur employé puisque vous ne travaillez plus ici.Sans rien ajouter de plus il sorti accompagné de son frère.- Je crois que c'est excessif, fit remarquer son frère.Lorenzo se tourna vers lui et lui lanç
Lorenzo rangea son arme. Il venait de tuer six hommes de sang-froid et il ne regrettait rien du tout. Il venait de débarrasser la terre des pires crapules qui puissent exister.- Lucas, débarrasse-moi de toute cette vermine, lança-t-il à son frère et bras droit.Il sortit de son bureau et s'engouffra dans sa voiture. Il avait à faire. Il devait se rendre à un gala dans deux heures. Aux yeux du monde, Lorenzo Pellizarri était un respectable homme d'affaires qui avait réussi sa vie à la force du travail et c'était la pure vérité. Lorenzo avait toujours rêvé d'entreprendre mais étant un fils de mafieux cela n'avait pas du tout été facile. Son père avait toujours voulu qu'il reprenne les rênes à sa mort et c'est ce qu'il avait fait seulement il avait aussi des rêves à lui et il s'était appliqué à les réaliser.Clara réajusta son chignon et s'assit sur le lit. Tout ce qu'elle faisait c'était pour sauver son père. Elle voulait à tout prix lui éviter de souffrir, après la mort de sa mère son