Share

Dangereuse Obsession
Dangereuse Obsession
Auteur: LittleWriter

Prologue

Auteur: LittleWriter
last update Dernière mise à jour: 2025-02-20 00:14:47

Vincenzo fut enveloppé par l'air glacial du quartier malfamé de Scampia , alors qu'il se glissait hors de son véhicule. Affichant un air dédaigneux face à l'apparence crasseuse de cet endroit, il se maudit de ne pas avoir confié cette mission à l'un de ses employés. Ce genre d'endroit n'était pas fait pour lui, et l'air immonde qu'il respirait était tout aussi insupportable. Mais, il n'avait pas le luxe de laisser cette affaire entre les mains de quelqu'un d'autre. Il devait s'assurer que tout se déroulerait comme prévu, même si cela signifiait descendre dans les bas-fonds de la ville. 

Il réprima un sentiment de dégoût alors qu'il s'avançait sur l'allée boueuse menant directement à cet appartement miteux qui semblait vaciller sur ses fondations. Il frappa rageusement sur la porte et attendit avec impatience pendant plusieurs minutes avant qu'elle ne s'ouvre sur une femme. Cette dernière écarquilla les yeux en voyant l'homme qu'elle fuyait depuis plusieurs semaines se tenir devant sa porte avec cet air menaçant et ce regard glacial qu'il promenait sur elle. Elle s'appuya difficilement contre le chambranle de la porte alors qu'elle tentait vainement de cacher son malaise. 

— Je nourris une aversion profonde envers ceux qui se montrent excessivement curieux, qui s'ingèrent dans mes affaires sans invitation, déclara-t-il d'une voix dure, marquée par une pointe d'exaspération. 

La jeune femme déglutit difficilement alors qu'elle sentait une légère pression d'une main chaude sur son avant-bras. Elle se retourna et rencontra le regard engourdi de son fils. 

— Maman, est-ce que tu viens me lire cette histoire avant que je m'endorme ?

La jeune femme, partagée entre la peur de la présence inattendue de Vincenzo et l'impatience de son fils , sentit son cœur battre plus vite. Elle hésita un instant alors que son regard se croisait avec celui de Vincenzo, dont l'expression semblait indéchiffrable. 

— Chéri, pourquoi n'irais-tu pas dans ta chambre et préparerais le livre pendant que maman discute avec notre invité ? Suggéra-t-elle doucement alors qu'elle tentait désespérément de masquer son trouble. 

Le petit acquiesça avec enthousiasme, laissant la pièce dans un silence tendu. 

Vincenzo qui observait la scène, sembla intrigué par le comportement du petit garçon. 

— Il a quel âge ? Demanda-t-il d'une voix calme mais empreinte d'un intérêt inattendu. 

La jeune femme fut surprise par cette question, perturbée par le mystère qui semblait entourer l'intérêt soudain de Vincenzo pour son fils. Elle hésita avant de répondre. 

— Il a cinq ans. 

Comme s'il réfléchissait à quelque chose, il hocha légèrement la tête. Quelque chose dans son expression fit accélérer les battements de cœur de la jeune femme. Elle fut envahir par un grand sentiment d'appréhension lorsque d'un geste brusque, il s'autorisa à entrer dans son appartement sombre et étroit. Il laissa échapper un soupir de dégoût face à l'odeur de moisi qui régnait dans l'air. Comment peut-on élever un enfant dans un endroit pareil ? 

— Écoutez Monsieur Damiano, j'ai commis une grave erreur en fouinant mon nez dans vos affaires. Je n'aurai jamais dû m'obstiner à…

Elle s'interrompit brusquement en réalisant que Vincenzo l'observait avec un regard perçant, comme s'il cherchait à lire dans son âme. Un frisson lui parcourut l'échine alors qu'elle se sentait scrutée sous toutes les coutures par cet homme mystérieux. Elle déglutit difficilement, se sentant de plus en plus mal à l'aise sous son regard impénétrable. 

— Avez-vous pris la mesure des conséquences pour votre fils lorsque vous avez entrepris d'enquêter sur cette organisation secrète ? Vous n'avez pas idée des dangers auxquels vous vous êtes exposez. Il serait vraiment regrettable que votre fils se retrouve orphelin à un si jeune âge. 

Le jeune femme se sentit comme pétrifiée par les paroles cinglantes de Vincenzo. 

— Je vous assure que je garderai secrètes toutes les informations concernant vos affaires clandestines, je ne les divulguerai ni à la presse ni à quiconque. Je vous implore simplement de me laisser tranquille. Mon fils a déjà enduré bien des souffrances avec la perte de son père. Il ne supporterait pas davantage de peine. 

— Et vous pensez que je vais vous croire ? Fit Vincenzo en arquant un sourcil. Vous attendez de moi que je vous fasse confiance après votre intrusion dans mes affaires ? Après tout ce que vous avez découvert ? 

Sans une once de pitié, il attrapa brutalement son cou , le serrant avec violence avant de la projecteur violemment contre le mur délabré et humide, imprégné de moisissures. La jeune femme sentit la douleur irradier dans tout son corps alors qu'elle heurtait le mur avec force. Elle tenta désespérément de reprendre son souffle alors que ses yeux écarquillés de terreur fixait Vincenzo, dont le regard impitoyable ne laissait présager aucun répit. 

— Vous avez osé fouiner dans mes affaires, Julia Carrington, cracha-t-il d'une voix glaciale tandis qu'il maintenait sa poigne serrée autour de son cou. Vous allez regretter cette audace, je vous le garantis. 

La jeune femme se débattait pour trouver des mots alors que sa gorge était compressée sous la poigne de fer de Vincenzo. Elle savait qu'elle avait commis une erreur fatale en s'aventurant sur le territoire de cet homme impitoyable. La crainte l'envahissait alors qu'elle réalisait qu'elle risquait non seulement sa propre vie, mais aussi celle de son fils. Avec chaque instant passé entre les mains de Vincenzo, il devenait évident qu'il ne lui laisserait aucune chance de s'en sortir. Elle était devenue un témoin gênant, une menace pour son organisation clandestine.

— Maman ? Lâchez ma maman ! 

La voix effrayée du petit garçon qui venait de se montrer à nouveau dans le salon, obligea Vincenzo à desserrer son étreinte sur la jeune femme. Cette dernière attrapa son fils et l'emmena rapidement vers sa chambre. En proie à une violente colère, la mâchoire crispée, il serra les poings et arpentait la pièce de long en large comme une bête en cage. Il était désormais tiraillé par des pensées contradictoires car l'existence de ce petit garçon pertubait tout ses plans concernant cette femme. Faisant abstraction de la sonnerie de son téléphone portable, annonçant un appel, il réfléchit rapidement à une autre solution. 

— J'ai réussi à l'endormir, fit la voix angoissée de la jeune femme. 

Vincenzo darda sur elle un regard sombre alors que l'idée qu'il lui est brusquement venue en tête lui semblait difficile à s'y conformer. Se débarrasser d’elle aurait été la chose sensée à faire pour éviter que tous ses secrets ne soient dévoilés, mais il ne pouvait pas se permettre d'être responsable de la souffrance de cet enfant. Ses pensées tournaient en boucle, cherchant une issue. Vincenzo se ressaisit et approcha la jeune femme, son visage redevenu impassible.

— Faites vos affaires immédiatement, déclara-t-il d'une voix froide. Il y a un endroit où je pourrai facilement vous surveiller. Vous avez de la chance, Julia. Grâce à votre fils, vous méritez une seconde chance, mais sachez que rien ne sera plus comme avant pour vous deux.

Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres de Vincenzo, satisfait d'avoir trouvé un moyen de contrôler cette journaliste.

— Vous partirez ce soir même, continua-t-il. 

Julia, le cœur battant, acquiesça silencieusement. 

— Je vous attends dans la voiture, conclut Vincenzo en se dirigeant vers la porte.

Une fois à l'extérieur, Vincenzo ne perdit pas de temps et informa son fidèle allié de ses nouvelles intentions. 

— C'est une mauvaise idée, lança Diego à l'autre bout du fil. 

— Je sais, fit Vincenzo en pointant un regard d'acier à la fenêtre de cette maudite baraque où il pouvait apercevoir l'ombre de cette femme. 

— Cette femme détient le pouvoir de détruire tout ce que tu as construit jusqu'ici, Enzo. La garder captive dans un endroit reculé n'est pas une solution viable. Elle pourrait devenir une bombe à retardement pour ton empire.

— Et qu'est-ce que je fais de son fils ? Si je décide de l'enterrer six pieds sous terre, qu'adviendra-t-il de ce garçon qui à peine peut se défendre ? demanda Vincenzo d'une voix trahissant une pointe de frustration.

— Tu as réussi à te débrouiller tout seul à un si jeune âge, n'est-ce pas ? Ce garçon peut tout aussi bien y arriver, répondit Diego avec pragmatisme.

Vincenzo serra les dents, agacé par la réponse.

— Ce n'est pas pareil, Diego. Je ne veux pas que ce gamin paye pour les erreurs de sa mère.

Diego resta silencieux un moment avant de proposer une solution.

— Si tu insistes à vouloir épargner cette journaliste pour le bien de son fils alors je te propose cette solution même si elle peut te sembler absurde. 

— Je t'écoute. 

Alors que le grondement du tonnerre annonçait une averse, Vincenzo écouta attentivement son ami et parut momentanément surpris par son idée. À ce moment-là, Julia apparut au seuil de la porte, son fils endormi dans ses bras, et il dut mettre un terme à sa conversation téléphonique.

— Montez ! 

Il ouvrit sèchement la portière arrière tandis que la jeune femme s'avançait d'un pas hésitant. Dès qu'elle fut près de lui, elle lui lança un regard empli d'un éclat de frayeur. 

— Dépêchez-vous de prendre siège à l'arrière de cette voiture, ordonna-t-il d'un ton impatient. 

Julia grimpa à l'arrière avec précaution, tenant fermement son fils contre elle. Une fois installée, elle jeta un regard terrifié sur Vincenzo, suivant ses mouvements lents et calculés alors qu'il contournait la voiture. Il prit place au volant, et elle ressentit une impression oppressante, convaincue qu'il allait la conduire vers un enfer insupportable.

— Est-ce que je peux au moins savoir où vous compter nous emmener ? 

Le silence qui accompagna sa question fut si lourd qu'elle sentit l'angoisse lui tordre l'estomac. Elle serra son fils un peu plus fort, regrettant chaque seconde d'avoir pensé que fouiner sur les affaires de cet homme et obtenir des révélations compromettantes, aurait fait grimper sa carrière. Elle avait vite réaliser qu'elle n'avait fait que mettre en péril sa sécurité et celle de son fils. 

Elle porta son regard sur la vitre martelée par la pluie et observa le paysage défilé avec une intensité évidente comme si c'était la dernière fois qu'elle avait ce privilège de voir l'extérieur. 

~~~

— Julia Carrington ? Réveillez-vous ! 

Julia cligna plusieurs fois des yeux tout en se redressant lentement du siège. Vincenzo se tenait devant elle, une aura menaçante, émanant des lueurs sombre de son regard. Ce n'était donc pas un cauchemar, tout était réel, pensa-t-elle avec amertume alors qu'un homme aux côtés de Vincenzo lui arrachait des bras son garçon. 

— Qu'est-ce que vous faites ? S'écria-t-elle en se précipitant hors de l'habitacle. Où l'emmener vous ? 

Impuissante, alors que Vincenzo la maintenait par les épaules pour l'empêcher de se précipiter vers son fils, elle observait son fils disparaître dans le pavillon du manoir dans les bras de cet homme. 

— Venez avec moi !

D'une main ferme, Vincenzo conduisit Julia sur une autre allée, menant vers l'autre côté du manoir. Ignorant les protestations grostesques de la journaliste, il poussa l'énorme porte qui s'ouvrit dans un petit grincement. Leurs pas raisonnaient ensuite dans le carrelage tandis que le cœur de Julia s'affolait dans sa poitrine. 

Il ouvrit une porte, révélant un bureau dont l'atmosphère sombre et glacial lui donnait des frissons dans le dos. Il la traina sèchement à l'intérieur et l'ordonna ensuite de s'asseoir sur le siège. Ne comprenant toujours pas ce qui se passait, pourquoi lui avait-on retirer son enfant, elle prit place tout en observant d'un regard perplexe Vincenzo s'asseoir derrière son bureau.

— Je veux récupérer mon fils, lâcha-t-elle avec véhémence malgré la peur qui la paralysait. 

Le regard sinistre de Vincenzo parcourait lentement le visage crispé de Julia. Il arracha un chèque de son chéquier qu'il glissa ensuite vers elle. 

— Prenez ce stylo et inscrivez le montant qui vous permettra de reprendre une nouvelle vie loin de l'Italie et de Londres. 

— Je ne veux pas de votre argent ! 

— Je ne vous laisse pas le choix mademoiselle Carrington. Vous devez vous estimez heureuse que je n'ai plus l'intention de me débarrasser de vous. 

— Je veux juste récupérer mon fils, insista-t-elle. 

— Il y a un prix à payer pour cette chance que je vous offre. La seule façon de m'assurer que vous allez tenir votre parole est de garder votre fils avec moi. 

Le cœur de Julia se serra alors qu'elle secouait vigoureusement la tête comme pour s'opposer à cela. 

— Vous ne pouvez pas me faire ça. Jamais je ne laisserai mon fils entre les mains d'un homme impitoyable tel que vous, s'écria-t-elle, désespérée.

— Et que comptez-vous faire pour empêcher cela ? Vous semblez oublier que vous n'avez aucune alternative, répliqua-t-il froidement.

— Je vous ai donné ma parole, M. Damiano.

— Je ne me contente pas uniquement de la parole des gens, vous devez bien le savoir, non ? Vos recherches sur moi ne vous ont-elles pas appris que je ne fais jamais confiance à la simple parole ? 

Julia serra les poings, cherchant une solution.

— Qu'est-ce que je dois faire pour prouver ma loyauté ?

Vincenzo sourit, tandis que ses yeux durs perçaient les siens.

— Vous ferez exactement ce que je vous dirai, sans poser de questions. Et tant que vous le ferez, votre fils restera en sécurité.

À suivre…

Related chapter

  • Dangereuse Obsession    Chapitre 1

    Deux ans plus tard…Livia serra furieusement sa lèvre inférieure, suffisamment pour que quelques gouttes de sang se répandent à l'intérieur de sa bouche. Se retrouver impuissante, face aux accusations perfides de Dario Sullivan, l'irritait au plus haut point. Méprisant cet air arrogant qu'il arborait et ce sourire sinistre qui flottait sur ses lèvres devant la caméra, elle éteignit immédiatement la télévision, ne supportant plus de l'écouter ternir son image. — Il va me le payer ! — Cette guerre guerre entre vous commence sérieusement par dépasser les limites. Julia posa un regard empli d'inquiétude sur Livia qui faisait les cent pas du salon comme un lion en cage. — Tu as raison. Cela va trop loin, marmonna Livia entre ses dents. M'accuser ouvertement à la télé d'avoir plagié ses travaux est le coup bas le plus ignoble qu'il ait osé me porter. — Réalises-tu que ces accusations pourraient porter préjudices à ta carrière professionnelle ? Tu viens à peine de te faire un nom dans l

    Dernière mise à jour : 2025-02-20
  • Dangereuse Obsession    Chapitre 2

    — J'espère que tu me pardonneras un jour, Dimitri, fit-elle d'une voix brisée, dans l'espoir qu'il la regarde autrement. L'idée que leur amitié prenne fin ainsi, la bouleversait profondément. Dans son désir ardent de vaincre Dario une bonne fois pour toutes, elle n'avait pas pris la mesure des conséquences que son acte aurait provoquées.— Je ferai comme si ces preuves n'avaient jamais disparu de mon bureau, t'évitant ainsi d'avoir des problèmes avec la justice. Mais ne compte pas sur moi pour oublier ce que tu m'as fait, Livia. Sans un mot de plus, il regagna l'intérieur de sa bagnole. — Débrouille-toi pour rentrer à ton appartement, lâcha-t-il d'une voix tranchante. Il tourna la clé de contact et disparu dans un crissement de pneus, la laissant seule dans cette rue sombre et déserte. Comme si la nature lui reprochait également d'avoir blessé Dimitri, des cordes commençaient à pleuvoir, rendant sa situation encore plus désespérée. Elle balaya du regard les alentours sans apercev

    Dernière mise à jour : 2025-02-20

Latest chapter

  • Dangereuse Obsession    Chapitre 2

    — J'espère que tu me pardonneras un jour, Dimitri, fit-elle d'une voix brisée, dans l'espoir qu'il la regarde autrement. L'idée que leur amitié prenne fin ainsi, la bouleversait profondément. Dans son désir ardent de vaincre Dario une bonne fois pour toutes, elle n'avait pas pris la mesure des conséquences que son acte aurait provoquées.— Je ferai comme si ces preuves n'avaient jamais disparu de mon bureau, t'évitant ainsi d'avoir des problèmes avec la justice. Mais ne compte pas sur moi pour oublier ce que tu m'as fait, Livia. Sans un mot de plus, il regagna l'intérieur de sa bagnole. — Débrouille-toi pour rentrer à ton appartement, lâcha-t-il d'une voix tranchante. Il tourna la clé de contact et disparu dans un crissement de pneus, la laissant seule dans cette rue sombre et déserte. Comme si la nature lui reprochait également d'avoir blessé Dimitri, des cordes commençaient à pleuvoir, rendant sa situation encore plus désespérée. Elle balaya du regard les alentours sans apercev

  • Dangereuse Obsession    Chapitre 1

    Deux ans plus tard…Livia serra furieusement sa lèvre inférieure, suffisamment pour que quelques gouttes de sang se répandent à l'intérieur de sa bouche. Se retrouver impuissante, face aux accusations perfides de Dario Sullivan, l'irritait au plus haut point. Méprisant cet air arrogant qu'il arborait et ce sourire sinistre qui flottait sur ses lèvres devant la caméra, elle éteignit immédiatement la télévision, ne supportant plus de l'écouter ternir son image. — Il va me le payer ! — Cette guerre guerre entre vous commence sérieusement par dépasser les limites. Julia posa un regard empli d'inquiétude sur Livia qui faisait les cent pas du salon comme un lion en cage. — Tu as raison. Cela va trop loin, marmonna Livia entre ses dents. M'accuser ouvertement à la télé d'avoir plagié ses travaux est le coup bas le plus ignoble qu'il ait osé me porter. — Réalises-tu que ces accusations pourraient porter préjudices à ta carrière professionnelle ? Tu viens à peine de te faire un nom dans l

  • Dangereuse Obsession    Prologue

    Vincenzo fut enveloppé par l'air glacial du quartier malfamé de Scampia , alors qu'il se glissait hors de son véhicule. Affichant un air dédaigneux face à l'apparence crasseuse de cet endroit, il se maudit de ne pas avoir confié cette mission à l'un de ses employés. Ce genre d'endroit n'était pas fait pour lui, et l'air immonde qu'il respirait était tout aussi insupportable. Mais, il n'avait pas le luxe de laisser cette affaire entre les mains de quelqu'un d'autre. Il devait s'assurer que tout se déroulerait comme prévu, même si cela signifiait descendre dans les bas-fonds de la ville. Il réprima un sentiment de dégoût alors qu'il s'avançait sur l'allée boueuse menant directement à cet appartement miteux qui semblait vaciller sur ses fondations. Il frappa rageusement sur la porte et attendit avec impatience pendant plusieurs minutes avant qu'elle ne s'ouvre sur une femme. Cette dernière écarquilla les yeux en voyant l'homme qu'elle fuyait depuis plusieurs semaines se tenir devant sa

Scanner le code pour lire sur l'application
DMCA.com Protection Status